D.579 – Un Dieu unique ou une trinité ? – Chapitre 1 – L’Éternel Dieu

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Par Roch Richer

Chapitre 1

L’Éternel Dieu

La Bible nous éclaire d’entrée de jeu sur l’origine de toutes choses. En effet, elle débute en disant : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ». L’univers a donc été créé par un Être divin possédant la puissance infinie d’exécuter toute Sa volonté.

Bien sûr, l’humanité étant ce qu’elle est, elle a vogué plus souvent qu’autrement dans le déni et a cherché à expliquer l’origine de l’univers par le moyen de toutes sortes de causes, soit en impliquant une multitude de dieux, soit des extraterrestres à l’intelligence supérieure à l’homme, ou encore une longue et lente évolution des espèces, sans Dieu, guidée seulement par le hasard.

Mais la complexité parfaitement coordonnée de tous les éléments vivants ou inertes de la matière physique composant cet univers montre la main d’un Être pensant supérieur ayant régi l’apparition de cette matière. Il est d’ailleurs ironique de savoir que ceux-là mêmes qui ont mis de l’avant la théorie de l’évolution n’y croyaient pas, sachant qu’il s’agissait d’un mensonge énorme. Mais ils étaient poussés par une élite mondialiste à tromper le monde dans le but de faire disparaître le culte rendu au Dieu Créateur. On sent évidemment l’influence soufrée de Satan en dessous de cette dénégation de Dieu.

De son côté, la Bible dit que c’est Dieu qui a créé les cieux et la terre. Mais Qui est cet Être possédant une pareille puissance ? Étant donné que seule la Bible révèle l’existence de Dieu, nous allons la fouiller pour découvrir ce que ce Dieu dit de Lui-même. Dans la Genèse, nous voyons que Dieu a parlé à Adam et Ève en personne, mais sans donner de détail sur la manifestation qu’Il employa. Plus loin dans les Écritures et dans le temps, Dieu parla avec Noé. Encore là, il n’est pas spécifié de quelle manière.

Avec Abraham et Moïse, Dieu parla face à face. En effet, dans Genèse 12:7, Dieu entra en contact avec le Chaldéen nommé Abram en lui apparaissant afin de lui faire part des promesses qu’Il entendait faire au futur patriarche. Nous ne savons toutefois pas quelle apparence Dieu prit. Cependant, dans Genèse 14, Dieu Se présente à Abraham sous l’apparence de Melchisédec, Sacrificateur du Dieu Fort, sans aucun doute une préfigure de ce dont Il aurait l’air en tant que Jésus-Christ. Ensuite, au chapitre 15, la Parole de Dieu est adressée à Abraham dans une vision. Au chapitre 17, Dieu apparut de nouveau à Abraham pour lui réitérer Ses promesses. Au chapitre 18, Dieu vient visiter Abraham en compagnie de deux de Ses anges et lui fait la promesse qu’il lui naîtrait un fils de Sara. Il avait alors apparence humaine.

Vous aurez bien remarqué, au fil du récit biblique, que Dieu emploie toujours le pronom « je » en Se référant à Lui-même. Et Il le fait tout au long des Écritures par la suite. N’est-ce pas étrange de Sa part, s’il s’agit de trois Personnes distinctes ? Comme si Dieu ne Se souciait pas que cela puisse nous induire en erreur en pensant qu’il n’y a, en réalité, qu’une seule et unique Personne divine au lieu d’une trinité…

Les partisans de la trinité s’objecteront probablement en citant Genèse 3:22 qui dit : « Et l’Eternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, sachant le bien et le mal ». Ici, Dieu emploie le pronom « nous » et les trinitaires en ont tiré une conclusion qui les conforte : Dieu est trois Personnes. Mais cette conclusion n’est-elle pas un peu hâtive ? Si « Dieu/trois Personnes » dit « nous » à cet endroit pour signifier Sa « trinitude », pourquoi ne le fait-Il pas dans tous les endroits de la Bible où il est question de Lui ? Pour être conséquentes avec elles-mêmes, ces trois Personnes divines ne devraient-elles pas toujours utiliser le « nous » en parlant d’elles, afin de pas confondre les lecteurs ?

Non, Genèse 3:22 ne veut pas dire que Dieu est une trinité. Mais alors, ce « nous » implique qui au juste ? À qui Dieu parlait-Il, s’Il est la seule et unique Personne divine ? Il faut toujours consulter les Écritures dans leur entièreté pour obtenir des réponses fiables aux questions que nous soulevons.

« Puis je regardai, » dit l’apôtre Jean, « et j’entendis la voix de plusieurs Anges autour du trône [de Dieu], et des animaux, et des Anciens, et leur nombre était de plusieurs millions » (Apocalypse 5:11). Jean eut une vision intemporelle du trône céleste de Dieu qui est entouré d’une myriade d’anges qu’Il a créés avant la fondation du monde universel. Ces anges étaient donc présents lors de la création du ciel, de la terre et de l’homme. Quand Dieu parla à Job de Sa création, Il dit : « Sur quoi sont plantés ses pilotis ? ou qui est celui qui a posé la pierre angulaire pour la soutenir, quand les étoiles du matin se réjouissaient ensemble, et que les fils de Dieu chantaient en triomphe ? » (Job 38:6-7).

C’est donc aux myriades d’anges que Dieu S’adressait dans Genèse 3:22, car eux aussi connaissaient le bien et le mal parce qu’ils avaient fait le choix du bien, alors que Satan et sa horde de démons avaient choisis le camp du mal.

Toutefois, partout ailleurs dans les Écritures, Dieu parle à des hommes, principalement à Ses prophètes et à Ses apôtres, et Il emploie le pronom « je ». Nous en voyons un des meilleurs exemples quand Dieu Se présenta à Moïse. Dans Exode 3:14, nous lisons : « Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Imaginez : trois personnes de la même famille qui se présenteraient à vous ne diraient évidemment pas « je suis » en parlant d’eux trois, mais bien « nous sommes » ; c’est de la plus fondamentale logique. Mais on voudrait nous faire croire que la logique ne s’applique pas à Dieu et que les « trois Personnes divines » se sont présentées à Moïse en se nommant « Je Suis ». Essayez d’appliquer ce même illogisme en lisant le passage suivant : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). Trois Dieux peuvent-ils parler de « ma face » plutôt que de « nos faces » sans manquer de cohérence ?

Que les trinitaires le reconnaissent ou non, ils ont d’autres dieux devant la face de Dieu. Ils en ont même des images taillées, ou statues, des images murales et des icônes qu’ils adorent dans leurs temples et leurs églises, sans vouloir comprendre que Dieu a dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut aux cieux [Dieu, les anges, le trône de Dieu, etc.], ni ici-bas sur la terre [les hommes, les animaux], ni dans les eaux sous la terre [les animaux marins]. Tu ne te prosterneras point devant elles [i.e. les représentations de ces choses], et ne les serviras point ; car je suis l’Eternel ton Dieu, le Dieu Fort, qui est jaloux, punissant l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5).

Dans cette Parole, avez-vous l’impression que Dieu parle au nom de trois Personnes ? Au contraire, l’unicité de Sa nature nous apparaît de façon péremptoire. Les images des églises catholiques et protestantes, comme le « christ en croix » montrant un homme malingre aux cheveux longs, ne sont-elles pas des images taillées basées sur l’imagination des hommes qui, en fin de compte, ignorent complètement de quoi avait l’air le Christ ? Et ils se prosternent devant ces statues et ces crucifix. Ils ont aussi fait de Marie la « Reine des cieux » qu’ils adorent et prient comme à une déesse, car à les croire elle serait la « Mère de Dieu », donc plus élevée que Dieu, alors que l’Éternel n’a ni mère ni père ! En fait, les catholiques ont quatre dieux dans leur trinité, « l’immaculée conception » étant au-dessus des autres. C’est leur délimitation de la « Sainte Famille ».

De toute évidence, Moïse ne voyait pas Dieu de la même manière, car il en parlait toujours comme d’une seule Personne. Dans les passages suivants, notez que Moïse ne parle de Dieu qu’en utilisant seulement le singulier

« Seigneur Eternel, tu as commencé de montrer à ton serviteur ta grandeur et ta main forte ; car qui est le Dieu Fort au ciel et sur la terre qui puisse faire des œuvres comme les tiennes, et dont la force soit comme tes forces ? » (Deutéronome 3:24). Puis, Moïse se montre encore plus clair : Dieu est un Être unique, une seule Personne :

« Ce qui t’a été montré, afin que tu connusses que l’Eternel est celui qui est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui » (Deutéronome 4:35).

Il n’y avait pas non plus de confusion dans l’esprit de David. Il savait que Dieu est un Être unique et non pas trois Personnes distinctes : « C’est pourquoi tu t’es montré grand, ô Eternel Dieu ! car il n’y en a point de tel que toi, et il n’y a point d’autre Dieu que toi, selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles » (2 Samuel 7:22). « Ô Eternel ! il n’y en a point de semblable à toi, et il n’y a point d’autre Dieu que toi selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles » (1 Chroniques 17:20). Tout ce que David avait entendu parler concernant l’Éternel Dieu ne référait qu’à une Personne unique et sans pareille.

Or, ce que les trinitaires refusent d’admettre, sans être en mesure d’expliquer pourquoi ce refus, c’est que trois Personnes en Dieu sont inévitablement trois Dieux. Le calcul est élémentaire et la conclusion logique est implacable. Les trinitaires sont donc polythéistes. Et ils donnent prétexte à toutes les autres religions non chrétiennes de discréditer toute l’Église de Christ au complet en l’accusant de polythéisme et qu’elle ne devrait pas se dire monothéiste. Pourtant, comme nous le voyons, la Bible n’enseigne que le monothéisme.

Salomon, fils de David, élevé dans le véritable monothéisme, reconnaissait parfaitement lui aussi l’unicité de Dieu, comme d’ailleurs tous les prophètes avant et après lui, ainsi que les apôtres ayant touché la plume. Dans tout ce que ces hommes ont écrit, sous l’inspiration directe de Dieu, il n’y a pas la moindre allusion à trois Personnes en Dieu.

« Il dit : Ô Eternel Dieu d’Israël ! il n’y a point de Dieu semblable à toi dans les cieux en haut, ni sur la terre en bas ; tu gardes l’alliance et la gratuité envers tes serviteurs, qui marchent de tout leur cœur devant ta face … Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Eternel qui est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre » (1 Rois 8:23, 60).

En s’exprimant dans ses Psaumes, David ne laissait aucun doute quant à sa croyance en un Dieu unique et sans équivalent, c’est-à-dire, un seul Être et non pas trois Personnes étrangement fusionnées dans une trinité d’Êtres : « Seigneur, il n’y a aucun entre les dieux qui soit semblable à toi, et il n’y a point de telles œuvres que les tiennes » (Psaume 86:8). Les dieux dont parle David étaient les idoles que les nations s’étaient fabriquées suivant leur imagination. Il ne s’agissait pas de dieux réels, car ils n’existaient pas. « Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses, tu es Dieu, toi seul » (v. 10).

Croyez-vous que David se servait d’une « image » spiritualisée pour s’adresser à trois Personnes ? Dieu était-Il donc incapable d’inspirer David et tous les autres écrivains des Écritures à expliquer correctement le concept d’une trinité, si celui-ci était la vérité ? Pourquoi Dieu Se serait-Il exprimé d’une manière qui semble trompeuse ? La réponse est simple : en vérité, il n’y a pas trois Dieux ou un collectif de trois Personnes soudées en une « trinité ». Car si tel était le cas, croyez-le bien, Dieu aurait parfaitement su l’exprimer sans aucune ambigüité.

Voyons encore ce que l’Éternel inspirait à Ses prophètes : « Maintenant donc, ô Eternel notre Dieu ! délivre-nous de la main de Sanchérib, afin que tous les Royaumes de la terre sachent que toi seul es l’Eternel » (Ésaïe 37:20).

Les défenseurs de la trinité tiennent-ils compte de tout le Conseil de Dieu pour établir leur croyance ? Évidemment non, car ils auraient à s’expliquer sur des passages vraiment problématiques pour eux, comme celui-ci : « Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, et mon serviteur aussi, que j’ai élu ; afin que vous connaissiez, et que vous me croyiez, et que vous entendiez [dans le sens de comprendre] que c’est moi. Il n y a point eu de Dieu Fort avant moi, qui ait rien formé, et il n’y en aura point après moi. C’est moi, c’est moi qui suis l’Eternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. C’est moi qui ai prédit ce qui devait arriver, c’est moi qui vous ai délivrés, et qui vous ai fait entendre l’avenir et il n’y a point eu parmi vous de dieu étranger qui ait fait ces choses ; et vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, que je suis le Dieu Fort. Et même j’étais dès qu’il y a eu de jour, et il n’y a personne qui puisse délivrer de ma main ; je ferai une chose, et qui est-ce qui m’en empêchera ? » (Ésaïe 43:10-13). Il est tout de même assez extraordinaire de voir jusqu’à quel point Dieu insiste sur Sa singularité, Son unicité ! Remarquez : en prenant pour acquis la trinité, ce passage révélateur demeure obscur. Mais en étudiant ce qu’il dit réellement, l’on voit un Dieu qui nous enseigne Ses manifestations, pas Ses Personnes. En substance, l’Éternel prophétisa Sa venue subséquente parmi les enfants d’Israël. « Mon serviteur que j’ai élu » – Jésus-Christ – « soyez mes témoins et comprenez qu’il s’agit de moi ! » Et Dieu de répéter encore et toujours qu’Il est le seul et unique Dieu Fort. Il n’est ni deux ni trois Personnes.

Il donne une preuve supplémentaire ensuite en disant : « C’est moi, c’est moi qui suis l’Eternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. » Dieu dit qu’Il est Son propre serviteur (Jésus-Christ dans la chair) et qu’Il est ainsi le seul Sauveur. Nous savons tous que Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous sauver. Pourquoi l’Éternel de l’Ancien Testament dit-Il qu’Il est le Sauveur si ce n’est qu’Il est Lui-même Jésus-Christ ? Nous élaborerons ce sujet particulier dans un autre chapitre.

Dieu savait assurément que les hommes fabriqueraient de fausses doctrines comme celle de la trinité – doctrine qui sévissait depuis au moins l’époque de Nemrod et de Sémiramis de la Babylone ancienne. Voilà pourquoi Il a pris soin d’insister avec beaucoup de vigueur et de répéter  abondamment qu’Il est l’unique Personne divine et qu’il n’y en a pas d’autre. Il est le seul Créateur de même que le seul Sauveur.

« Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a point d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quoique tu ne me connusses point. Afin qu’on connaisse depuis le soleil levant, et depuis le soleil couchant, qu’il n’y a point d’autre Dieu que moi. Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre … Car ainsi a dit l’Eternel qui a créé les cieux, lui qui est le Dieu qui a formé la terre, et qui l’a faite, lui qui l’a affermie ; il ne l’a point créée pour être une chose vide, mais il l’a formée pour être habitée. Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre … Déclarez, et faites approcher, et même qu’on consulte ensemble ; qui est-ce qui a fait entendre une telle chose dès longtemps auparavant ? qui l’a déclarée dès lors ? n’est-ce pas moi l’Eternel ? or il n’y a point d’autre Dieu que moi ; il n’y a point de Dieu Fort, Juste et Sauveur, que moi » (Ésaïe 45:5-6, 18, 21).

Si Dieu avait parlé au nom de trois Personnes, Il aurait dit « nous » au lieu de « moi ». « Il n’y a point d’autre Dieu que moi » ne peut signifier qu’une chose : Dieu est unique et la seule Personne divine. On voit encore ici que Dieu insiste avec beaucoup de persistance sur Son unicité et Son pouvoir de Se réclamer seul Dieu. Comment aurait-Il pu être plus clair ? Dieu l’a déclaré à Ésaïe et aux autres prophètes en prévision des doctrines mensongères qui allaient plus tard se répandre dans presque tout le christianisme, dont la principale est sans contredit la « trinité », faux concept destiné à déformer la nature de Dieu, Ses caractéristiques et surtout Son éventail de manifestations.

À la lecture de ces passages de la Bible, on ne pourra reprocher à Dieu de ne pas avoir suffisamment appuyé sur Son unicité. Tous les prophètes disent la même chose, ainsi que les apôtres après eux. De plus, Jésus-Christ l’a déclaré sans mystère, car Il est ce même Dieu manifesté dans la chair. « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Ce passage de la première épître de Paul à son fidèle assistant est une plaie vive et mortelle infligée à la doctrine de la trinité et à la doctrine des Témoins de Jéhovah qui ne croient pas que Jésus soit Dieu. Pourtant, c’est une traduction fidèle des Textes Reçus originaux. Mais dans leur parodie d’Écritures, voici ce que les Témoins de Jéhovah (TdJ) ont écrit : « Oui, il faut l’avouer, il est grand, le saint secret de cette piété : “Il a été manifesté dans la chair, a été déclaré juste dans l’esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans [le] monde, a été enlevé dans la gloire. »

Vous aurez remarqué que plusieurs changements viennent altérer la bonne compréhension du passage. En le lisant, qui pourrait dire que Dieu est venu en chair sur terre sous le nom de Jésus-Christ ? La bible catholique de Jérusalem et la version Louis Segond ont pratiquement le même phrasé flou avec le pronom « il » ou le démonstratif « celui », tous deux impersonnels, pour remplacer « Dieu », car il apparait trop évident aux yeux des catholiques et des TdJ que Dieu et Jésus-Christ sont une seule et même Personne, Jésus-Christ étant Dieu Lui-même ayant revêtu une chair humaine.

Dans Ésaïe 46:9, il est écrit : « Souvenez-vous des premières choses qui ont été autrefois : car c’est moi qui suis le Dieu Fort, et il n’y a point d’autre Dieu, et il n’y a rien qui soit semblable à moi. » En plus de répéter encore une fois qu’Il est le seul vrai Dieu, l’Éternel affirme ici qu’il n’y a rien ni personne qui soit semblable à Lui. Il n’y a donc point de deuxième ou de troisième Personne qui Lui soit semblables. Or, dans une soi-disant « trinité », les trois Personnes devraient être semblables les unes aux autres, n’est-ce pas ? Mais nous ne le dirons jamais assez : Dieu est le seul Être divin.

Ainsi, Dieu S’est manifesté en chair parce qu’Il avait annoncé par Ésaïe : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; voici, une Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son Nom EMMANUEL » (Ésaïe 7:14). Nous voyons l’accomplissement de cette prophétie dans le premier chapitre de l’Évangile selon Matthieu, ainsi que la signification du nom « d’Emmanuel » : « Or tout ceci est arrivé afin que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par le Prophète, en disant : Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:22-23). Dieu manifesté en chair pour être avec les hommes ! Dieu ne pouvait Se présenter devant les hommes dans toute Sa gloire, et c’est ce dont Il a informé Moïse quand celui-ci a demandé à voir Sa gloire : « Puis il dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car nul homme ne peut me voir, et vivre » (Exode 33:20). Dieu a donc planifié de Se faire un corps humain qu’Il allait revêtir pour visiter Ses créatures et accomplir la partie cruciale de Son Plan de Salut.

Il a ainsi accompli les prophéties qu’Il annonçait : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et délivré son peuple » (Luc 1:68). L’Éternel Dieu de l’Ancien Testament, le seul et unique Être divin, vint sur terre dans la chair pour délivrer Ses Élus de leurs péchés. Manifestement, Zacharie, père de Jean-Baptiste, en proclamant cette louange, n’avait en tête qu’une seule et unique Personne divine. Il comprenait que son fils était le prophète du Très-Haut, né pour annoncer la venue du Dieu Sauveur.

À la fin du monde, qui va venir régner sur terre en installant le Royaume des cieux ? « En vérité je vous dis, qu’il y a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, jusqu’à ce qu’ils aient vu le Fils de l’homme venir en son règne » (Matthieu 16:28). Il est évident pour toute la chrétienté que c’est Jésus-Christ qui va régner sur terre dans le Royaume. Mais voyez un détail additionnel qui apparaît dans le passage parallèle de Luc 9:27 : « Et je vous dis, en vérité, qu’entre ceux qui sont ici présents, il y en a qui ne mourront point jusqu’à ce qu’ils aient vu le règne de Dieu. » Ici, Jésus parle du règne de Dieu. Croyez-vous qu’il y ait contradiction ? Si oui, il est probable que vous ne compreniez pas pourquoi Dieu a fait écrire quatre évangiles par quatre hommes différents.

Précisons avant tout que ce ne sont pas les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, mais l’Évangile de Dieu directement inspiré au moyen de Son Esprit Saint. Ce que nous aurions tendance à considérer comme des contradictions, telle que la différence que nous voyons dans les deux passages précités, sont en fait des précisions volontairement inscrites par Dieu dans un but de clarification de la saine doctrine divine. Dans ce cas-ci, nous voyons que le règne de Jésus-Christ est le règne de Dieu, ce qui conforte encore l’affirmation biblique que Dieu n’est qu’une seule Personne, Dieu et le Fils de l’homme étant un. C’est ce que l’apôtre Paul a savamment expliqué à sa manière aux membres de l’Église de Philippes :

« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:5-8).

Paul décrit ce que Dieu a planifié avant les âges, avant même la fondation du monde, c’est-à-dire, racheter les hommes de leurs péchés en venant sur terre répandre Son âme à la mort, comme l’a prophétisé Ésaïe : « C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été mis au rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs » (Ésaïe 53:12).

Pour effectuer cela, Dieu S’est fabriqué un corps de chair et de sang dans lequel Il est venu côtoyer les hommes faits à Son image. Et ce corps fut Sa propre image physique, et de ce fait, visible, car Dieu, dans Sa nature spirituelle, est conséquemment invisible : « lequel [Jésus-Christ] est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15), car Christ/homme a vu Son corps ressuscité et monter au ciel en tant que Premier-né de Dieu le Père. Donc, Jésus/homme fut le prolongement physique et visible de Dieu devenu ainsi Père. Le Père et le Fils sont toutefois animés d’un seul et unique Esprit puisque le Fils procède directement du Père. Un seul Esprit pour les deux manifestations de Dieu.

Dans ses salutations aux Églises, Paul mentionne souvent le Père et Son prolongement, Jésus-Christ/homme. Ainsi, ce qui semble aux yeux des hommes charnels deux Êtres distincts, sont en réalité deux aspects distincts du même Être divin unique : le Père dans Sa dimension spirituelle et le Fils, c’est-à-dire, le Père dans Sa dimension physique, Son image visible.

Reprenons Colossiens 1:15 en allant jusqu’au verset 17 : « Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. »

Ce passage contient une foule d’informations prouvant que Jésus n’est pas une deuxième Personne distincte dans une trinité de Dieux, mais bien l’unique Dieu Lui-même. Après avoir établi qu’Il est l’image visible du Dieu invisible, remarquez ensuite que ce Jésus-Christ est le Créateur de toutes choses. Or, nous avons vu que Dieu dit, dans de nombreux passages de l’Ancien Testament, qu’Il est le Créateur de toutes choses. Si le Père et le Fils étaient deux Personnes distinctes, il y en a une des deux qui mentirait en Se disant le Créateur de toutes choses. De plus, si Christ est avant toutes choses, comment pourrait-Il être aussi avant le Père ?

En comprenant correctement ce passage, la conclusion saute aux yeux : le Père et le Fils sont la même Personne divine Se manifestant sous deux aspects différents.

Paul l’exprima avec constance et certains des passages qu’il a écrits s’avèrent gênants pour les traducteurs des fausses versions bibliques. Lisons le passage suivant qui a été fidèlement traduit par David Martin des Textes Reçus : « Or lui-même Jésus-Christ, notre Seigneur, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné une consolation éternelle, et une bonne espérance par sa grâce, veuille consoler vos cœurs, et vous affermir en toute bonne parole, et en toute bonne œuvre  » (2 Thessaloniciens 2:16-17).

Dans ces versets, Paul mentionne Jésus-Christ et Le qualifie de Dieu et Père. Il utilise ses verbes au singulier pour bien signifier qu’il parle d’une seule Personne. Les verbes sont-ils réellement conjugués au singulier dans le Texte Reçu original ou s’agit-il d’une erreur ? Dans la Version King James Autorisée, les verbes sont également au singulier et nous savons que cette version est tirée aussi des Textes Reçus. Mais dans les autres versions, comme la Jérusalem catholique et la Louis Segond, qui ne s’inspirent pas du Texte Reçu, mais des manuscrits alexandrins gnostiques, les verbes sont au pluriel.

Version de Jérusalem : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, ainsi que Dieu notre Père, qui nous a aimés, et nous a donné, par grâce, consolation éternelle et heureuse espérance, consolent vos cœurs et les affermissent en toute bonne œuvre et parole. »  Le Fils et le Père sont présentés comme deux Personnes distinctes ; puis, « a aimés » et « a donné » sont des actions uniquement attribuées au Père ; mais ensuite, les verbes pluriels « consolent » et « affermissent » sont appliqués au Fils et au Père comme étant deux Personnes. Et aucune explication n’est offerte pouvant justifier ce changement.

Quant à la version Louis Segond avec commentaires Scofield, les versets se lisent comme suit : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, consolent vos cœurs et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole. » La même façon de traduire a été suivie afin d’éviter que le lecteur comprenne l’unicité de la Personne divine. Mais une note de marge a été ajoutée et voici ce qu’elle dit : « litt. console… et affermisse ; cp 1 Th. 3:11 »

Par cette note, les traducteurs de la Louis Segond confirment que le Texte Reçu est authentique et ils reconnaissent leur forfait ! Ils savent que le texte original met les verbes au singulier et atteste ainsi que Jésus est le Père, mais ils ne purent tolérer cette contradiction envers leur fausse doctrine de la trinité.

Étudions également 1 Thessaloniciens 3:11 auquel ils se réfèrent. Dans la Bible David Martin, il est écrit : « Or notre Dieu et notre Père, et notre Seigneur Jésus-Christ, veuille nous ouvrir le chemin pour nous rendre auprès de vous. » Il est net dans l’esprit de Paul que Dieu, le Père et le Seigneur Jésus-Christ sont trois manifestations d’une seule et même Personne, car sinon, l’on devrait croire que Dieu et le Père sont deux Personnes différentes, ce qui est absurde. Et si l’on rajoute le Saint-Esprit en tant qu’Individu divin séparé, nous nous retrouvons avec une « quadrité » et non plus avec une trinité.

Évidemment, ce verset est encore trafiqué dans la version de Jérusalem catholique : « Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus aplanissent notre chemin jusqu’à vous. » Et toujours pas de note explicative pour rendre compte de ce changement subtil mais important. Dans la Louis Segond : « Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus, aplanissent notre route pour que nous allions vers vous ! » Même fraude, mais avec une note marginale qui se lit comme suit : « **Dans le grec, le verbe est au singulier, ce qui implique l’unité entre le Père et le Fils ; voir 2 Th. 2:17. » Cette note sibylline avoue que le texte grec original met le verbe au singulier, mais ne donne aucune raison de l’avoir traduit au pluriel en français. Donc, « impliquer l’unité » ou l’unicité, « entre le Père et le Fils » serait une mauvaise chose puisque cela ébranlerait sérieusement le concept de la trinité. C’est tout ce que l’on peut conclure de cette note. La forfaiture est commise sans explication parce que sa raison est inavouable sans se faire accuser d’ajouter ou de soustraire aux Écritures. Les versions bibliques frauduleuses sont des ouvrages honteux de falsification de la Parole de Dieu.

Voici maintenant l’exemple le plus célèbre – et vous êtes sans doute déjà au courant. Il se trouve dans la première épître de Jean, chapitre 5, aux versets 7 et 8 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l’Esprit, l’eau, et le Sang ; et ces trois-là se rapportent à un. »

Pour les adeptes de la trinité, ce passage est sans doute un des plus problématiques de la Bible originale. Il en est de même pour les Témoins de Jéhovah (TdJ), mais pour une raison différente. Le verset 7 dit carrément que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont trois aspects, trois caractéristiques de la même Personne divine. Si cela signifiait qu’il y a trois Personnes en Dieu, pourquoi alors les auteurs des versions corrompues l’ont-ils enlevé ? Il n’y aurait pas de raison. Ce passage prouve que Dieu est une Personne unique et, de plus, il montre sans l’ombre d’un doute que la Parole, Jésus-Christ, est Dieu, ce que ne digèrent pas les TdJ qui disent que Jésus n’est pas Dieu, mais « un dieu ».

Commençons notre examen de ces versets en citant la Traduction du monde nouveau des TdJ : « 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l’Esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord. » Voici maintenant la version catholique de Jérusalem : « 7 Il y en a ainsi trois à témoigner : 8 l’Esprit, l’eau, le sang, et ces trois-là sont d’accord. » Enfin, la version Louis-Segond : « 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l’Esprit, l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord. »

Comme vous pouvez le constater, en vérité, on est loin des textes originaux. Tout lecteur sérieux et le moindrement attentif peut s’apercevoir que quelque chose ne va pas dans ces versets ridiculement courts, comparativement aux autres versets de la Bible. Le verset 7 est indubitablement absent parce que, en réalité, on a tronqué le verset 8 en mettant sa première partie en remplacement du verset 7 authentique. C’est en lisant le vrai passage complet qu’on se rend compte de la fraude monumentale. L’affaire est d’ailleurs si gênante que la bible de Jérusalem a ressenti le besoin d’offrir un semblant d’explication en bas de page, et qui se lit comme suit :

« Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des manuscrits grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulg., et qui semble une glose marginale introduite plus tard dans le texte : “Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois sont un.” »

Une incise est une proposition générique courte insérée dans une autre. Mais repassons ce petit chef-d’œuvre de falsification des Écritures. Qu’est-ce qui leur permet d’avancer que le texte est « surchargé par une incise … absente des manuscrits grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulgate » ? De quels manuscrits grecs anciens parle-t-on ? Et quels sont les meilleurs manuscrits de la Vulgate ? Et si cette « incise » est véritablement absente des manuscrits grecs authentiques de la Parole de Dieu, pourquoi ressentir le besoin d’en parler ici ? Si l’incise est une fraude, pourquoi en rendre compte dans une note ?

Tout d’abord, cette « incise » n’en est pas une ; ce passage fait partie intégrante de la Parole de Dieu (plus de 5 000 documents originaux conservés au fil des siècles). Mais elle n’apparaît pas dans les « manuscrits grecs anciens » dont parle la bible de Jérusalem, car il s’agit des quelques manuscrits alexandrins gnostiques corrompus découverts récemment (moins d’une dizaine de documents frauduleux) que l’on veut faire passer pour authentiques parce qu’ils sont plus vieux que les manuscrits du Texte Reçu. Mais en quoi leur ancienneté leur confère-t-elle plus de crédibilité ? Ces manuscrits ne se sont pas détériorés parce que les chrétiens de l’Église de Christ ne les consultaient pas. Et ils ne les consultaient pas parce qu’ils les savaient peu fiables, faussés, en provenance d’Alexandrie, fabriqués par des copistes juifs trempant dans des croyances gnostiques païennes. Donc, n’étant pas utilisés, ces manuscrits se conservèrent plus longtemps que les manuscrits authentiques fiables de la Parole de Dieu que les chrétiens utilisaient régulièrement et recopiaient périodiquement après usure.

Par conséquent, plus de 5 000 manuscrits rendent correctement le texte de la Bible et ce passage particulier de l’épître de Jean, tandis que les manuscrits frauduleux l’omettent et/ou le trafiquent. C’est de la logique la plus élémentaire, mais les loups ravisseurs qui occupent les hauts postes de la hiérarchie ecclésiastique de la chrétienté se garderont bien de vous le dévoiler.

Terminons ce chapitre par deux passages se trouvant à la toute fin des Écritures et où un phénomène semblable se produit encore.

« Et je ne vis point de Temple en elle ; parce que le Seigneur Dieu Tout-puissant et l’Agneau en est le Temple » (Apocalypse 21:22).

Le verbe « être » est à la troisième personne du singulier, ce qui démontre bien que Dieu le Père et l’Agneau est la même Personne. La bible de Jérusalem a préféré contourner le problème en reformulant le verset : « De temple, je n’en vis point en elle ; c’est que le Seigneur, le Dieu Maître-de-tout, est son temple, ainsi que l’Agneau. » Vous remarquerez que l’on a gardé le verbe au singulier, mais ce faisant, on a pris soin de déplacer l’Agneau après le verbe et ainsi on ne peut attribuer le verbe qu’au Père. La version Louis Segond a suivi le même modèle, étant inspirée des mêmes manuscrits. Idem pour la traduction des Témoins de Jéhovah.

Chose intéressante, on peut constater que les copistes des manuscrits alexandrins frauduleux – et par extensions les traducteurs desdits manuscrits – ont commis des « erreurs » en négligeant de modifier certains passages dont celui-ci que nous voyons dans Apocalypse 22:3-4. Lisons d’abord la Bible David Martin :

« Et toute chose maudite ne sera plus, mais le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront ; et ils verront sa face, et son Nom sera sur leurs fronts. »

Après avoir spécifié Dieu et l’Agneau, les articles sont au singulier. Cela s’harmonise avec toutes les Écritures et il est impossible d’y voir une trinité. Ce qui est toutefois étonnant, c’est que la version Louis Segond respecte les manuscrits originaux sans trop les déformer : « Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leur front. » Il est ainsi confirmé que Dieu et l’Agneau est une même Personne.

On ne s’étonnera pas non plus de voir que les TdJ respectent le singulier des articles, car ils ne croient pas à la trinité. Mais ils ont néanmoins laissé le fait que l’Agneau est Dieu. Leur traduction demeure quand même infidèle aux manuscrits authentiques : « Et il n’y aura plus aucune malédiction. Mais le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans [la ville], et ses esclaves le serviront par un service sacré ; et ils verront sa face, et son nom sera sur leur front. » Qu’il nous soit permis de vous contredire, Témoins, mais les serviteurs de Dieu ne seront pas des « esclaves ». Veuillez aussi remarquer que « par un service sacré » a été rajouté.

Par contre, les traducteurs de la bible de Jérusalem ont été moins « négligents » dans leur œuvre de falsification et ont osé camoufler l’unicité de Dieu : « De malédiction, il n’y en aura plus ; le trône de Dieu et de l’Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l’adoreront ; ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »  Le simple fait d’avoir ajouté « de Dieu » après « les serviteurs » empêche le lecteur de percevoir l’unicité de Dieu. Ainsi, le sous-entendu d’une trinité est implicitement suggéré.

Les traducteurs de la bible des TdJ et ceux de la bible de Jérusalem ne tiennent nullement compte du sérieux avertissement que donne le Seigneur aux versets 18 et 19 du même chapitre : « Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre. »

En lisant ces sévères mises en garde, comment les copistes et les traducteurs des multiples versions bibliques corrompues ont-ils pu ne pas trembler devant la perspective de la punition que leur vaudra leurs mauvaises actions ? Que leur venait-il à l’esprit en lisant ces lignes divinement menaçantes ? Dieu ne pouvait-Il pas être assez clair pour qu’ils se mêlent de « l’aider » à formuler Sa doctrine ? Ils verront un jour ce qui les attend…

Dans le prochain chapitre, nous étudierons des passages qui font plus spécifiquement la lumière sur le statut et la nature de notre Seigneur Jésus-Christ.

Donc, à suivre…

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