D.547 – La noirceur lors de la crucifixion de Christ

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Par Joseph Sakala

Plusieurs se souviendront de la grande éclipse de 2017. Quelques-uns croyaient que c’était un signe venant de Dieu. Car plusieurs pensent qu’une éclipse solaire semblable a marqué la crucifixion et la mort de Jésus. Ce qui arriva lors de la mort de Jésus était extraordinaire et bien documenté, mais ce n’était pas une éclipse solaire ordinaire. En se basant sur la théorie d’une éclipse solaire, plusieurs personnes tentent de dater la Crucifixion de Jésus en 29 apr. J.-C. ou en 33 apr. J.-C. à cause des deux éclipses solaires connues en Judée pendant ces années.

Certains historiens lient la Crucifixion à une éclipse solaire totale d’une minute 59 secondes qui arriva en l’an 29 apr. J.-C., tandis que d’autres prétendent qu’une autre éclipse solaire totale eut lieu pendant quatre minutes six secondes en l’an 33 apr. J.-C., marquant la mort de Jésus. Même la NASA indique les années 29 apr. J.-C. et 33 apr. J.-C. comme des années possibles de la Crucifixion de Jésus sur leur liste de Solar Eclipses of Historical Interest (Éclipses solaires d’intérêt historique). Cependant, aucune des éclipses solaires, ni en 29 apr. J.-C. ni en 33 apr. J.-C., ne correspond au récit biblique.

Selon la NASA, la durée maximale d’une éclipse solaire est de 7,5 minutes. Mais la noirceur, lors de la mort de Jésus, dura trois heures ! Car, dans Marc 15:33, nous lisons : « Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. » Notez bien, cela dura trois heures pleines ! Bien que Dieu puisse faire durer une éclipse pendant trois heures, ce n’est pas ce qui est arrivé lorsque Jésus est mort. Regardons ensemble un vieux récit qui correspond précisément au compte-rendu biblique.

Un historien du troisième siècle, nommé Sextus Julius Africanus, cite les paroles de Thalès écrites aux environs de l’an 52 apr. J.-C.. Africanus écrit : « …dans le temps de César Tibère, lors d’une pleine lune, il y eut une éclipse solaire totale de la sixième heure jusqu’à la neuvième – manifestement celle dont nous parlons. Mais qu’est-ce qu’une éclipse peut avoir en commun avec un tremblement de terre, des rochers qui se fendent, une résurrection des morts, et une si grande perturbation dans l’univers entier ? … Mais ce fut une noirceur provoquée par Dieu, parce que le Seigneur souffrait à ce moment-là. » [The Ante-Nicene Fathers. Translations of The Writings of the Fathers down to A.D. 325, p. 137].

Remarquez bien que Thalès nous indique que cette « éclipse » a eu lieu pendant une « pleine lune » – et que ce n’était pas une éclipse normale – ce fut une noirceur provoquée par Dieu. Thalès avait bien compris, tout comme n’importe qui ayant une compréhension fondamentale, comment une éclipse solaire peut se produire. Une éclipse solaire ne peut pas arriver lors d’une pleine lune. Dans le grec ancien, le mot traduit comme éclipse ne veut pas toujours dire que la lune a bloqué le soleil. Le mot peut simplement dire défaillir, comme dans Luc 22:32 où Jésus déclare à Pierre : « Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point ».

Donc, les Évangiles, tout comme d’autres anciens documents, disent très clairement que la Crucifixion a eu lieu durant la Pâque de l’Ancienne Alliance, qui est toujours dans la période de la pleine lune. Une pleine lune arrive lorsque la terre est entre la lune et le soleil. Tandis que durant une éclipse solaire, c’est l’opposé ; c’est la lune qui est entre le soleil et la terre. Ainsi, la noirceur qui arriva le jour de la mort de Jésus ne pouvait pas être causée par une éclipse. Donc, « la théorie de l’éclipse solaire » est un mensonge propagé par le père du mensonge, le diable (Jean 8:44). Car : « il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. »

Le diable tente toujours d’attaquer la vérité biblique ainsi que la divinité de Jésus. Dans 1 Jean 4:3, nous lisons : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Lorsque le Sauveur du monde est décédé, la création entière a souffert de Sa mort. « En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:51-53).

Au moment où notre Messie est mort, le Père au ciel a marqué Sa mort par des signes terrifiants et imposants, et non par une simple éclipse solaire habituelle. Pourtant, des milliards de personnes dans le monde entier, séduites par Satan lui-même, fêtent la résurrection de Jésus sans même réaliser que la Bible nous donne une histoire bien différente de ce qu’ils entendent prêcher du haut de la chaire. Quelle est donc la vérité concernant la Résurrection de Jésus ?

D’abord, des millions de chrétiens pratiquants se réunissent chaque année pour célébrer les pâques le dimanche matin. Même parmi ceux qui ne vont plus à l’église, plusieurs assistent aux services d’adoration, à l’église de leur choix, le dimanche des pâques. Mais saviez-vous que les services du Vendredi-Saint traditionnel renient le seul signe que Jésus avait donné aux chefs religieux de Son temps pour prouver qu’Il était le Messie ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est vrai et vous pouvez le prouver !

Saviez-vous que nulle part dans votre Bible vous trouverez une déclaration que Jésus-Christ soit ressuscité le dimanche matin ? En effet, les Écritures nous enseignent quelque chose d’entièrement différent. Alors, à quel moment a véritablement eu lieu la résurrection de Jésus ? Et qu’est-ce que les œufs de pâques, les lapins en chocolat et les petites filles en robes de dentelle ont affaires avec Jésus de Nazareth ? Quelle est le lien entre la chasse aux œufs de pâques et la résurrection de Christ ? Lisez attentivement votre Bible afin d’avoir la réponse à ces questions, ainsi qu’à d’autres questions également vitales !

Pour ceux qui veulent sincèrement comprendre la vérité, il y a beaucoup de preuves que Jésus de Nazareth était le véritable Messie promis dans l’Ancien Testament. Lorsque les disciples de Jean le Baptiste sont venus vers Jésus après que Jean fut arrêté et emprisonné par Hérode, remarquez bien ce que Jésus leur déclara. Dans Matthieu 11:2-6, nous lisons : « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres. Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi. »

Dans l’Évangile de l’apôtre Jean, nous apprenons que Jésus a opéré des signes remarquables, en commençant par le mariage à Cana. Durant la noce, le vin venait de manquer et : « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:5-11).

Remarquez bien pourquoi Jésus faisait tant de miracles. « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). Ses disciples étaient donc témoins de ces signes qui confirmaient leur foi en ce que Jésus était vraiment le Messie promis. Dès le début de Son Ministère, les leaders religieux étaient très bien au courant du message et des signes qui confirmaient l’autorité de Christ.

Cependant, dans Jean 3:1-2, nous lisons : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » Cela se passait lors de la première saison du ministère de Jésus, en l’an 28 apr. J.-C.. Durant les trois années de Son ministère, ces leaders religieux ont eu plusieurs opportunités de se familiariser avec le message de Christ, ainsi que d’entendre parler et de témoigner de ces signes miraculeux. Toutefois, aucun de ces miracles ne leur était satisfaisant.

En effet, ils sont venus vers Jésus en plusieurs occasions pour Lui demander un signe qui pourrait établir une fois pour toutes que Jésus était le Messie. À chaque occasion, Jésus leur dit qu’un seul signe leur serait donné. Jean nous déclare que le premier échange est arrivé lors de la Pâque, en l’an 28 apr. J.-C., lorsque Jésus nettoya le temple en chassant les changeurs d’argent. Se faisant aborder par les leaders religieux qui demandaient que Jésus leur montre un autre signe que les guérisons miraculeuses qu’Il avait faites dans le temple, dans Jean 2:19-21 : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. »

Notez les paroles de Jésus, qui a utilisé l’expression « relever ». Alors que Jésus parlait de Sa résurrection, les chefs religieux parlaient de rebâtir le temple. L’apôtre Matthieu nous raconte un échange similaire : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits », leur déclara Jésus, dans Matthieu 12:38-40.

Le voilà, le seul signe que Jésus a offert aux leaders religieux sceptiques de Son temps ! Qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe après Sa mort ! Ce signe a-t-il été accompli ? Absolument ! Notez le témoignage de l’ange parlant aux femmes qui sont venues embaumer le corps de Jésus tôt le dimanche matin. « Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché ; et partez promptement et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts ; et voici il vous devance en Galilée ; là vous le verrez, je vous l’ai dit, » déclara l’ange, dans Matthieu 28:6-7. Jésus avait promis qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe, et Jésus ressuscita précisément comme Il l’avait dit.

Comment est-il possible de placer trois jours et trois nuits dans la période entre le vendredi saint et le dimanche matin de Sa résurrection ? Comptez-le vous mêmes. Cela ne fonctionne tout simplement pas ! Certaines religions se défendent en avançant l’étrange argument que, dans l’idiome grec, « trois jours et trois nuits » veut dire n’importe quelle portion de trois jours et trois nuits. Mais cette théorie devient fausse lorsque nous permettons à la Bible de définir ses propres termes. Notez, s’il vous plaît, que Jésus Se référait à l’usage hébreu et pas au grec. Jésus a spécifiquement relié Son séjour dans la tombe à Jonas. Et, dans Jonas 2:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. »

Cette même expression fut utilisée lorsque la reine Esther a dit à son cousin Mardochée : « Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé », dans Esther 4:16-17. Chacun de ces actes nous décrit clairement une période de soixante-douze heures, c’est-à-dire, trois jours et trois nuits.

C’est exactement ce que Jésus voulait dire, et les pharisiens le savaient. Cela est d’ailleurs tellement vrai qu’ils l’ont même cité à Pilate, le gouverneur romain : « Et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première » (Matthieu 27:63-64). Ces pharisiens savaient que Jésus ne leur parlait pas simplement d’une période d’une journée et demie, mais plutôt de trois journées pleines.

Alors, quand arriva la crucifixion ? Plusieurs vous diront : « La Bible ne dit-elle pas que Jésus fut crucifié et enterré le vendredi, et que Sa tombe fut vide le dimanche matin ? » Il est vrai que la tombe fut vide le dimanche matin, mais la Bible ne parle nulle part d’une crucifixion le vendredi, comme certaines grandes églises le prétendent. Les Saintes Écritures nous disent que Jésus fut crucifié le « jour de la préparation ». Dans Marc 15:42-45, nous lisons : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le Royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. »

Mais il faut nous rappeler de quel jour de préparation il était question. Souvenons-nous que la Bible parle de sabbats annuels, de jours saints spéciaux, en plus des sabbats hebdomadaires. Dans Lévitique 23:4 : « Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. » Au verset 7 : « Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. » Au verset 24 : « Parle aux enfants d’Israël, et dis : Au septième mois, au premier jour du mois, il y aura pour vous un jour de repos, une commémoration publiée au son des trompettes, une sainte convocation. »

Et dans Lévitique 23:27-32 : « Le dixième jour de ce septième mois sera le jour des expiations ; vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices faits par le feu. Vous ne ferez aucune œuvre ce jour-là ; car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel votre Dieu. Car toute personne qui ne s’humiliera pas ce jour-là, sera retranchée du milieu de son peuple. Et toute personne qui fera ce jour-là une œuvre quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucune œuvre ; c’est une ordonnance perpétuelle pour vos générations, dans toutes vos demeures. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. Le neuvième jour du mois, au soir, d’un soir à l’autre soir, vous célébrerez votre sabbat. »

Jésus fut crucifié le jour de la préparation, avant un sabbat annuel, durant la portion appelée Jour de la Pâque – le 14 abib, sur le calendrier hébreu. Le jour suivant – le 15 abib – est un Jour Saint annuel, le premier Jour de la Fête des Pains sans Levain. La Pâque tomba un mercredi soir, en l’an 31 apr. J.-C., l’année de la crucifixion de Jésus. Jeudi était un sabbat annuel, le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain. Jésus fut enseveli juste avant le coucher du soleil le mercredi après-midi, et Il fut dans la tombe du mercredi soir jusqu’au jeudi soir, donc un jour et une nuit. Du jeudi soir jusqu’au vendredi soir, un deuxième jour et une deuxième nuit. Et finalement, du vendredi soir jusqu’au samedi soir, un troisième jour et une troisième nuit. Donc trois jours et trois nuits, exactement comme Jésus l’avait prédit !

Jésus fut ressuscité juste avant le coucher du soleil le samedi, soit soixante-douze heures après Sa mise au tombeau. Le dimanche matin, lorsque les femmes sont venues pour embaumer Jésus, Il était déjà ressuscité. Les femmes n’ont pas vu Sa résurrection, elles ont vu un tombeau vide, et c’est l’ange qui leur annonça que Jésus était ressuscité tel qu’Il l’avait prédit. Jésus est venu comme l’Agneau de Dieu pour payer la rançon du péché. Jean le Baptiste avait raison de témoigner : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde », dans Jean 1:29. Paul avait donc également raison de déclarer : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1 Corinthiens 5:7).

Une étude sérieuse des Évangiles nous montre que Jésus et Ses disciples ont mangé la Pâque après le coucher du soleil, le 14 abib. Dans Marc 14:16-18, nous lisons : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. » Voici une autre explication de cet événement, mais cette fois par Luc, le médecin choisi par Dieu à cause du détail qu’il a mis dans son Évangile.

Luc 22:13-21 nous dit : « Eux donc s’en étant allés, trouvèrent tout comme il leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le Royaume de Dieu. Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit : Prenez-la, et la distribuez entre vous. Car je vous dis, que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu. Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Au reste, voici, la main de celui qui me trahit est à cette table avec moi. »

Voici maintenant ce que cette fête nous annonçait. Dans Exode 12:1-8 : « l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, au pays d’Égypte, en disant : Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël et dites : Qu’au dixième jour de ce mois ils prennent chacun un agneau ou un chevreau par maison de leurs pères, un agneau ou un chevreau par maison. Et si la maison est trop petite pour le manger, qu’on le prenne avec son voisin le plus rapproché de sa maison, d’après le nombre des personnes ; vous compterez pour l’agneau selon ce que chacun peut manger. Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les brebis ou d’entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs. Et ils prendront de son sang, et le mettront sur les deux poteaux, et sur le linteau de la porte des maisons où ils le mangeront. Et cette nuit-là, ils en mangeront la chair rôtie au feu ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères. »

Maintenant, revenons à Jésus et à Son dernier repas avec Ses apôtres. Plus tard dans la soirée, après le repas, Jésus et Ses disciples se rendirent au Mont de Oliviers (Marc 14:26), où les soldats, conduits par Judas Iscariote, L’ont trouvé et emprisonné (vs 43-46). « Dès qu’il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate. Et Pilate lui demanda : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de plusieurs choses. Mais Pilate l’interrogea encore et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Vois combien de choses ils avancent contre toi. Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était surpris » (Marc 15:1-5).

« Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus » (Marc 15:15-21).

Dans Marc 15:25-26, nous voyons : « Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent. Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau : LE ROI DES JUIFS. » On devrait noter ici que, selon le calendrier ancien, les heures de la journée commençaient à se compter à partir du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil, donc selon nos heures, environ de six heures du matin à six heures du soir. Alors, à partir de six heures, la troisième heure nous donnerait neuf heures (9h00), pour la crucifixion de Jésus-Christ.

« De même aussi les principaux sacrificateurs et les scribes disaient entre eux, en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages. Quand vint la sixième heure [midi (12h00) selon l’horaire d’aujourd’hui], il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure [trois heures de l’après-midi (15h00)]. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit, » nous déclare Marc 15:31-37.

Peu de temps après et : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus » (Marc 15:42-43). « Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph » (Marc 15:44-45). Et c’est encore Luc qui nous décrit avec précision ce qui arriva lorsque Joseph d’Arimathée prit le corps de Jésus.

« Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi » (Luc 23:53-56) c’est-à-dire, le sabbat hebdomadaire qui commence le vendredi soir. Dans Jean 19:41-42 : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Ils y mirent donc Jésus, à cause de la préparation des Juifs, et parce que le sépulcre était proche. »

Cette emphase sur le fait que Jésus avait été rapidement enseveli, juste avant le sabbat, a confondu plusieurs personnes tout au long des siècles, à croire que la crucifixion de Jésus avait eu lieu un vendredi. Mais ces personnes ont manqué l’explication de Jean : « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un Grand Jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât » (Jean 19:31). Ce n’était pas le sabbat hebdomadaire, mais un sabbat annuel, un Grand Jour. Vous rappelez-vous du 15 abib, le jour après la Pâque, le premier jour des pains sans levain commandé par Dieu à l’ancien Israël dans Lévitique 23:5-7 ?

La variété des détails dans les quatre Évangiles nous montre clairement qu’il y avait en réalité deux sabbats cette semaine-là : un annuel, le Grand Jour, le jeudi, et le sabbat régulier hebdomadaire, le samedi. Remarquez maintenant le récit de Marc : « Après que le sabbat, (le Grand Jour annuel) fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps » (Marc 16:1). Les boutiques à Jérusalem avaient assurément été fermées pendant les deux sabbats. Or, Jésus fut mis au sépulcre juste avant que le grand sabbat annuel commence, et les femmes furent présentes lors de Son ensevelissement (Marc 15:47). Donc, leur seule opportunité pour acheter et préparer les aromates n’aura été que le vendredi dans la journée, avant le coucher du soleil, lorsque les boutiques étaient toujours ouvertes, avant qu’elles ne se referment encore le vendredi au coucher du soleil, puis encore dans la journée du samedi, soit le sabbat hebdomadaire.

Notez également le récit de Luc : « Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, [le vendredi] et elles se reposèrent le jour du sabbat [hebdomadaire], selon la loi » (Luc 23:55-56). La compréhension de ces deux sabbats dans la même semaine nous ouvre la connaissance de la période de temps que Jésus a passé dans le tombeau. Pourquoi alors les femmes sont-elles venues au tombeau le dimanche matin ?

Est-ce pour célébrer la cueillette de l’eau bénite le dimanche des pâques ? Pas du tout ! Elles sont venues à la première opportunité pour embaumer le corps de Jésus. Elles avaient une raison essentiellement pratique : le samedi soir, après le coucher du soleil, il aurait fait trop sombre pour entreprendre ce travail d’embaumement ! « Mais le premier jour de la semaine, elles vinrent de grand matin au sépulcre, apportant les parfums qu’elles avaient préparés ; et quelques personnes les accompagnaient. Et elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus. Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent de ses paroles. Et étant revenues du sépulcre, elles racontèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres » (Luc 24:1-9).

Pourquoi ce signe spécial fut-il nécessaire pour confirmer que Jésus était véritablement le Messie ? Les leaders religieux du temps de Jésus avaient déjà leurs témoins choisis en main pour témoigner des évènements concernant la mort et l’ensevelissement de Jésus. Souvenez-vous : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde » (Matthieu 27:62-66).

Ces gardes étaient des témoins de la mort de Jésus ainsi que des évènements qui suivirent, et ce furent eux qui ont informé ces leaders religieux de la résurrection de Jésus. « Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. Et si cela vient à la connaissance du gouverneur, nous le gagnerons et nous vous tirerons de peine. Et les soldats, ayant pris l’argent, firent selon qu’ils avaient été instruits ; et ce bruit a couru parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui » (Matthieu 28:12-15).

Mais à ces Juifs : « Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits » (Matthieu 21:42-43). Cette nation, c’est Son Église ! Or, les anciens et les soldats savaient que Jésus avait accompli le seul signe qu’Il leur avait donné en accord avec le miracle de Jonas. Et Jésus avait accompli Sa promesse ! Et ces Juifs hypocrites ainsi que toute leur descendance attendent toujours leur Messie et écrivent toujours dans leur Talmud des mensonges honteux et des propos blasphématoires contre le Rédempteur du monde !

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