D.530 – Le plan stratégique de Satan

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul déclare à tous les convertis du premier siècle : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Si Paul fut inspiré dès le premier siècle à écrire cela, cette mise en garde devient encore davantage dramatique au siècle actuel, alors que Satan se déchaîne de plus en plus.

Le magnifique livre de la Genèse établit la fondation des Écritures, nous révélant les chiffres romains sur lesquels le reste du message biblique est construit. Sans la description des évènements réels de la semaine de la recréation, de la chute de nos premiers parents Adam et Ève, et de la future croissance horrifique du péché, suivie du jugement de Dieu par le Déluge, le message de l’Évangile n’aurait que peu de sens. L’avertissement de Paul nous dévoile l’importance de la stratégie de Satan qui consiste à maintenir l’humanité dans le même piège. Les tactiques de Satan se modifient avec le temps et selon la culture du moment, mais sa stratégie et son but visé demeurent toujours les mêmes. Et ce but est de détruire tous les humains.

D’abord, Satan essaie continuellement de nous faire douter de la Parole de Dieu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5). Le premier piège était tendu, et l’humanité n’a cessé de s’y faire prendre depuis lors.

Si nous nous mettons à douter de l’exactitude, de la véracité, de la véritable signification, de l’authenticité, de la dimension historique, ou de tout autre sens donné à l’Écriture, alors nous nous précipitons sur la pente savonneuse qui ne nous mènera seulement que vers la prochaine étape de séduction. L’apôtre Paul nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Satan nous dit, par l’entremise de ses ministres, que la Bible peut se tromper parce qu’Elle fut écrite par des hommes, et la parole d’un homme ne vaut pas plus cher que la parole d’un autre homme. « Alors, » disent-ils, « ne croyez pas tout ce que vous lisez. La Bible ne doit pas être prise au pied de la lettre, nous devons faire la part des choses. Les traductions ont subi des modifications au fil du temps, etc. »

Satan affronte toujours celui qui doute par le biais du rejet de la Parole de Dieu. Regardons ce qu’il mentionne à Ève lorsqu’elle lui cite ce que Dieu avait dit. Dans Genèse 3:4-5 : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Dès qu’Ève s’est mise à douter de l’autorité, de la capacité ou de la volonté de Dieu d’exécuter Sa Parole, la glissade vers la phase finale est devenue inévitable. Et c’est pareil pour toute personne aujourd’hui qui doute de la Parole de Dieu.

Finalement, Satan se met à dénigrer la Personne de Dieu. Dans Genèse 3:5, Satan déclare : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » À la minute où quelqu’un embrasse l’idée que la Parole de Dieu n’est pas fiable et que Dieu ne veut pas, ou ne peut pas, faire ce qu’Il a déclaré, il s’en suit inévitablement que Dieu soit trouvé menteur, un hypocrite, ou simplement un être capricieux. Que Dieu nous protège continuellement de cette sorte de pensée et, comme dit si bien Paul, dans Éphésiens 6:11 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

La meilleure façon de nous protéger contre les machinations de Satan, c’est de connaître vraiment Dieu en lisant la Bible. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle, » nous assure l’apôtre, dans 1 Jean 5:19-20. Jean utilise deux mots dans cette courte épître pour « connaître » Christ. Le premier est ginosko utilisé vingt-cinq fois dans cette épître, mettant l’emphase sur la connaissance au travers de notre expérience personnelle. L’autre mot est ei’do, utilisé dix-sept fois, mettant l’emphase sur une compréhension intellectuelle de Christ.

Nous savons par notre connaissance intellectuelle que Jésus S’est manifesté pour enlever nos péchés. L’apôtre nous dit, dans 1 Jean 3:5 : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Dans 1 Jean 3:14, nous apprenons que : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. » Dans 1 Jean 5:13, l’apôtre nous atteste ceci : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Un grand nombre de chrétiens semblent assis entre deux chaises. En effet, ils disent croire en Dieu et en Jésus-Christ, mais hésitent à croire en la Parole de Dieu dans sa totalité.

« Or, nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal », nous déclare 1 Jean 5:19. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable, Jésus-Christ ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle (1 Jean 5:20). Toute cette connaissance intellectuelle nous vient directement de la Parole de Dieu. C’est ce qui a formé en nous la croyance et la foi en l’œuvre de Christ.

Maintenant, par notre expérience personnelle, notre connaissance de Jésus nous vient de 1 Jean 2:3-5, où : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. » « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses, » nous déclare Jean, dans 1 Jean 2:18-20.

Il y a une erreur dans plusieurs versions de la Bible qui nous annoncent des antéchrists. Le mot « antéchrist » veut dire « qui précède » ou « qui vient avant », tandis que « antichrist » veut dire carrément « contre Christ ». Notre connaissance, avec l’onction que nous avons reçue du Saint-Esprit, a fait que nous devenons graduellement instruits en toutes choses. Finalement : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Ainsi, nous faisons l’expérience de notre connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu, alors que nous travaillons à notre salut. C’est ce que Paul nous dit dans Philippiens 2:12-13 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. » Être régénéré dans une nouvelle vie n’est que le début : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

Par notre connaissance de Jésus, nous apprenons de Lui que : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme » (Luc 6:22). Ne trouvez-vous pas cela un peu invraisemblable d’être heureux lorsque les hommes nous persécutent ? La plupart des chrétiens sont extrêmement mal à l’aise de faire quoi que ce soit qui les ferait paraître moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela leur amenait de la souffrance physique. Pourtant, Jésus a dit que c’est ainsi que nous trouverons le véritable bonheur.

Jésus n’a cependant pas dit que la bénédiction venait au travers de la souffrance à cause du péché, ou de la négligence, ou à cause de quelque folie de notre part. Non ! Mais remarquez ce qu’Il a dit : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux » (Matthieu 5:10). Ce principe est amplifié par Pierre : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Cela fait vraiment mal lorsque l’on se fait persécuter comme un méchant, alors que nous cherchons sincèrement à faire le bien en honorant Dieu. Ce fut le cas de l’homme aveugle à qui Jésus avait guéri la cécité qu’il endurait depuis sa naissance. Les autorités religieuses ont réagi ainsi à son témoignage : « Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles » (Jean 9:34-39). Vous connaissez sans doute le dicton qui dit qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Malgré cela, maintenant, cet aveugle pouvait voir ! Pareillement, les leaders religieux se mirent à persécuter Paul et Barnabas en les contredisant et les injuriant. « Alors Paul et Barnabas leur dirent hardiment : C’était à vous d’abord qu’il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils. Car le Seigneur nous a ainsi commandé : Je t’ai établi comme la lumière des Gentils, pour être leur salut jusqu’aux extrémités de la terre. Les Gentils, entendant cela, se réjouissaient, et donnaient gloire à la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent. Et la parole du Seigneur se répandait dans tout le pays » (Actes 13:46-49).

« Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et ils les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit » (Actes 13:50-52). Ce même genre de situation existe aujourd’hui dans plusieurs pays, et, qui sait, elle existera peut-être bientôt au Canada et aux États-Unis. Prions le Seigneur afin que nous puissions honorer Son nom en souffrant dans la joie et sans compromis. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Jean, dans le but que nous nous entraidions, nous déclare, dans 1 Jean 5:16 : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. » C’est le péché contre le Saint-Esprit, car la personne s’attaque directement à Celui par qui elle a reçu le salut. C’est le seul péché que Dieu ne pardonnera pas.

Plusieurs pasteurs et autres leaders religieux ont été questionnés sur ce verset et on leur demanda de l’expliquer. Habituellement, la question est demandée dans une perspective personnelle : « Ai-je commis ce genre de péché ? » Et la référence ne semble jamais s’appliquer au péché impardonnable. Car, dans Matthieu 12:31-32, Jésus Lui-même a déclaré : « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le SaintEsprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir. » Savez-vous pourquoi ? Laissons la Bible nous répondre elle-même.

« Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie, » nous dit Paul, dans Hébreux 6:4-6. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires … De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10:26-27, 29).

Relisez ce passage lentement afin de bien le comprendre. Cet individu s’est converti et fut sauvé par l’Esprit, mais par la suite, il décide volontairement de le rejeter. Il recrucifie le Christ par le fait même et L’expose une autre fois à l’ignominie. Christ est mort une seule fois pour tous les humains, et cet individu, qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, n’a plus qu’à attendre le terrible jugement du feu ardent qui doit dévorer les adversaires de Jésus. Car il s’agit du rejet final de la vérité de Dieu transmise à l’humanité par Son Esprit. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Tout péché produit la mort, mais tout péché confessé à Dieu est effacé. Dans 1 Jean 2:1-2, l’apôtre nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Tandis que le péché impardonnable est commis volontairement sans aucune volonté de confession, après avoir tout reçu du Saint-Esprit qui permet pourtant d’aller chercher le pardon. Ce genre de personne recherche l’impiété ouvertement. Que Satan n’enracine jamais cette attitude en nous.

Mettons plutôt notre entière confiance en Dieu dans nos prières. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 5:14-15. Voilà la promesse conditionnelle classique. Notre confiance en priant est liée directement à Celui qui doit nous exaucer, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté. Il est alors important de comprendre quelle est la volonté de Dieu. « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17).

Plusieurs sondages ont été faits et ont démontré que la plupart du monde prient. Mais toutes ces études démontrent cependant que la majorité des prières sont dirigées vers une « grande puissance » inconnue. Les gens prient sans savoir qui ils prient ! Il est donc évident, que la première condition pour agir sous la volonté de Dieu, c’est : « que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé » (1 Jean 3:23). On demanda un jour à Jésus quel était le plus grand commandement. Sa réponse fut : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37).

L’amour intérieur et invisible du cœur est exprimé par l’obéissance aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean nous l’explique de cette façon : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:3-5).

Alors, la formule simple semble être, si nous obéissons à ce qu’Il nous a commandé, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, alors nous sommes assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prierons. Une fois notre confiance établie, nous pouvons savoir que Dieu répondra à nos prières. Notez ce que David nous déclare, dans Psaume 37:3 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. »

Ne réagissons pas comme certains des disciples de Jésus, dans Marc 4:37-41, qui ont eu peur lorsque : « s’éleva un grand coup de vent, et les vagues entraient dans la barque, en sorte qu’elle commençait à s’emplir. Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? »

Nous vivons présentement dans un monde rempli de toutes sortes de problèmes, et parfois nous doutons que Dieu pense toujours à nous. Il n’y a pas de quoi douter. Si pour quelque raison, Dieu ne répond pas à notre prière sur le champ, comme dans un cas où nous avons péché, alors c’est simplement, tel que dans le cas de Job, un test de notre patience. Lorsque Ses disciples se demandaient si Jésus ne pensait pas à eux, Il les a corrigés en leur disant : « Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (Marc 4:40).

Marie et Marthe Lui envoyèrent un mot disant que Lazare était mourant : « Néanmoins, quand il eut appris qu’il était malade, il demeura deux jours dans ce lieu où il était » (Jean 11:6). Mais rendu à l’endroit où Lazare fut enseveli : « Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:39-44).

 « Un jour, une femme cananéenne, qui venait de ces quartiers, s’écria, et lui dit : Seigneur, fils de David ! aie pitié de moi ! ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Mais il ne lui répondit rien. Et ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, en disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. Et il répondit : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint, et se prosterna, en disant : Seigneur ! aide-moi. Il lui répondit : Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. Mais elle dit : Il est vrai, Seigneur ! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : O femme ! ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie » (Matthieu 15:22-28).

Les disciples, les sœurs de Lazare, ainsi que la femme cananéenne se posaient la question à savoir si Jésus Se souciait d’eux. Mais Jésus a calmé la tempête, a ressuscité Lazare et a guéri la fille de la femme. Son délai avait pour but de tester la force de leur foi. Ne pourrait-t-Il pas également vous tester : « afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:7 ?

Dieu nous teste avant de nous bénir. En voici une preuve. « Ainsi Josaphat et son peuple vinrent pour piller leur butin, et ils trouvèrent parmi eux, au milieu des cadavres, des biens en abondance, et des objets précieux ; et ils en enlevèrent tant, qu’ils ne le pouvaient porter ; et ils pillèrent le butin pendant trois jours, car il était considérable. Et, le quatrième jour, ils s’assemblèrent dans la vallée de Bénédiction ; car ils bénirent là l’Éternel ; c’est pourquoi, on a appelé ce lieu, jusqu’à ce jour, la vallée de Bénédiction. Puis tous les hommes de Juda et de Jérusalem, et Josaphat, à leur tête, reprirent joyeusement le chemin de Jérusalem ; car l’Éternel leur avait donné de la joie au sujet de leurs ennemis » (2 Chroniques 20:25-27).

Le peuple de Juda avait sûrement raison de bénir le Seigneur. Les armées des Moabites, des Ammonites et de plusieurs autres avaient envahi leur territoire, et le roi Josaphat n’avait plus les soldats nécessaires pour les affronter. Mais Josaphat avait déjà ramené son peuple vers le Seigneur, et maintenant, il priait pour leur délivrance. Dans 2 Chroniques 20:6-7 : « il dit : Éternel, Dieu de nos pères ! n’es-tu pas Dieu dans les cieux, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? Et n’as-tu pas en ta main la force et la puissance, en sorte que nul ne peut te résister ? N’est-ce pas toi, ô notre Dieu ! qui as dépossédé les habitants de ce pays devant ton peuple d’Israël, et qui l’as donné pour toujours à la postérité d’Abraham, qui t’aimait? »

Ensuite, Jachaziel, un lévite d’entre les enfants d’Asaph, déclara : « Vous, tout Juda, et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat, soyez attentifs ! Ainsi vous dit l’Éternel : Ne craignez point, et ne soyez point effrayés à cause de cette grande multitude ; car ce ne sera pas à vous de combattre, mais à Dieu. Descendez demain contre eux ; les voici qui montent par la montée de Tsits, et vous les trouverez à l’extrémité de la vallée, en face du désert de Jéruël. Ce ne sera point à vous de combattre en cette bataille ; présentez-vous, tenez-vous là, et voyez la délivrance que l’Éternel va vous donner. Juda et Jérusalem, ne craignez point, et ne soyez point effrayés ! Demain, sortez au-devant d’eux, et l’Éternel sera avec vous. Alors Josaphat s’inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem se jetèrent devant l’Éternel, se prosternant devant l’Éternel » (2 Chroniques 20:15-18).

« Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! Et au moment où ils commencèrent le chant et la louange, l’Éternel mit des embuscades contre les enfants d’Ammon, et de Moab, et ceux de la montagne de Séir, qui venaient contre Juda, et ils furent battus. Les enfants d’Ammon et de Moab se levèrent contre les habitants de la montagne de Séir, pour les vouer à l’interdit et les exterminer ; et quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s’aidèrent l’un l’autre à se détruire. Et quand Juda arriva sur la hauteur d’où l’on voit le désert, ils regardèrent vers cette multitude, et voici, c’étaient des cadavres gisant à terre, sans qu’il en fût échappé un seul » (2 Chroniques 20:21-24).

Le mot hébreu berachah ou « bénédiction » est utilisé quelque soixante-huit fois dans l’Ancien Testament. Nous le voyons la première fois lorsque Dieu avait promis à Abraham, dans Genèse 12:2-3 : « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » La promesse à Abraham fut parfaitement gardée, mais il y a encore plus.

Comme le peuple dans la vallée des bénédictions, nous avons reçu beaucoup pour louer le Seigneur, car nous avons vu le salut de Dieu. « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:11-13).

À toutes ces louanges, le roi David ajoute également la sienne, dans Psaume 103:1-6 : « Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. » Et ce merveilleux Dieu, qui ne change point, nous couronne pareillement de bonté et de compassion, en attendant Son retour sur terre, afin d’établir le Royaume de Dieu avec Ses Élus.

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