D.544 – Le Seigneur et l’inspiration
Par Joseph Sakala
Dans Lévitique 1:1-2, nous lisons ceci : « Or l’Éternel appela Moïse, et lui parla du tabernacle d’assignation, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Quand quelqu’un d’entre vous fera une offrande à l’Éternel, il fera son offrande de bétail, de gros ou de menu bétail. » Ce verset d’introduction, qui est faussement considéré comme difficile à comprendre dans ce texte biblique, nous introduit en réalité vers un remarquable phénomène. Tout le reste de ce chapitre consiste en une citation directe de Dieu Lui-même. En effet, la majeure partie de ce livre consiste à citer les paroles venant directement de Dieu, excepté pour une interjection occasionnelle, mais Dieu parlait toujours.
En réalité, 717 des 832 versets du livre aux Lévites, c’est-à-dire 86 %, citent directement les véritables Paroles de Dieu. C’est plus que n’importe quel autre livre de la Bible, si l’on exclut les livres des prophètes, dont quelques-uns consistent à citer presque entièrement les Paroles de Dieu. La même situation se répète dans le Nouveau Testament où nous lisons des citations directes de Christ dans des sermons et des discours de Jésus inscrits dans les quatre Évangiles. Alors qu’il est vrai que le Saint-Esprit a utilisé plusieurs moyens pour nous donner les Écritures, dont toutes sont inspirées par écrit, il est également vrai qu’en beaucoup d’occasions, ce qui peut paraître comme une « dictée » fut également utilisé par l’Esprit de Dieu.
Les évangélistes ont souvent été tournés en ridicule par les hommes de science, pour cette soi-disant « théorie insensée » sur leur inspiration, mais ils ne devraient pas l’être. Dieu est parfaitement capable d’utiliser le moyen qui Lui plaît pour nous révéler Sa Parole, et nous devrions simplement Le prendre au mot. Le livre aux Lévites doit nous servir de guide pour la consécration et le nettoyage de Son peuple, spécialement au niveau de Ses sacrificateurs. Dans la Nouvelle Alliance, tous les croyants sont des prêtres et se doivent d’être consacrés et purs. 1 Pierre 2:9-10 nous déclare : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. »
Alors, comment plaire au Seigneur ? « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). Dans ce passage, Paul exprime un désir ardent de plaire à Dieu et d’être accepté de Christ. Nous devrions pareillement avoir comme ambition que, quoique nous fassions, quoique nous soyons, nous cherchions ardemment à Lui plaire. Cela fera la différence entre ce que nous ferons et où nous irons !
Les Écritures nous donnent un bon nombre de moyens par lesquels nous pouvons être certains de Lui plaire. Par exemple, dans Romains 15:1 : « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. » C’est-à-dire, notre critère devrait être de Lui plaire à Lui, et non pas à nous-mêmes. Nous recevons donc l’avertissement, dans Romains 8:8-9 : « Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Nos pensées et nos actions ne devraient jamais être gouvernées par des considérations mondaines.
Je tiens à vous indiquer, pour ceux qui croient que Dieu est trois personnes distinctes, de bien vouloir noter qu’en plus de « trois personnes distinctes », nous voyons également l’Esprit de Dieu qui habite en nous, et l’Esprit de Christ aussi. Donc, nous sommes rendus à cinq personnes distinctes ! Est-ce là le seul vrai Dieu unique ?
En souffrant volontairement, pour Lui, nous pouvons Lui plaire. « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:20).
Hébreux 11:6 nous déclare : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Ceci ne veut pas dire qu’il faut avoir une foi abstraite comme le monde qui croit à tout, mais une foi spécifique, celle de croire en la Parole révélée par Dieu et d’agir selon cette foi. Dieu aime la générosité. Hébreux 13:16 nous dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. » « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs, » nous confirme Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:4.
Finalement, lorsque nos actions plaisent au Seigneur, nous avons cette gracieuse promesse : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24).
Cet Esprit nous garde dans la vérité. Donc, dans 1 Jean 4:6, l’apôtre nous confirme que : « Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. » Ici, nous recevons l’assurance que nous pourrions connaître la différence entre les gens, par la manière qu’ils réagissent à la Parole de Dieu. L’emphase, ici, est mise sur la capacité du croyant de pouvoir discerner entre l’Esprit de vérité et l’esprit d’erreur chez ceux envers qui nous témoignons.
Cela est très important parce que Jésus Lui-même nous dit : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). « Et quant à ceux qui ne vous recevront point, en partant de leur ville secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre ces gens-là, » nous déclare Jésus, dans Luc 9:5. D’autres se déguisent en ministres de Dieu, mais en réalité ce sont des ministres de Satan. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).
Alors comment faire pour les reconnaître ? Dans Marc 4:20, Jésus nous déclare : « Mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent. » Ce sont des Béréens spirituels, comme ceux qui : « eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre » (Actes 17:11-12). Ce sont ceux qui ne recherchent que la vérité, et comme le disait si bien Jésus à Pilate : « Tu le dis ; je suis roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jean 18:37).
Ces individus s’approchent volontairement de la lumière. Dans Jean 3:21, nous lisons : « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 3:15-16.
L’esprit de l’erreur pourrait être plus difficile à discerner, car sa source provient de Satan. Aux Juifs de Son temps : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu » (Jean 8:42-47).
Vous direz que ces gens étaient séduits. C’est certain qu’ils furent tous séduits, mais une personne séduite ne sait pas qu’elle est séduite, car si elle le savait, elle réagirait et ne serait plus séduite. Et la seule façon de le découvrir, c’est par l’étude de Sa Parole. « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:13-15.
« Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu, » nous dit Pierre, dans 2 Pierre 2:18-19. Fuyez ces faux prédicateurs et ces pronostiqueurs, car ils sont esclaves de Satan qui les a vaincus. Ces gens sont tellement convaincus qu’ils prêchent la vérité qu’ils ne veulent même pas entendre parler de la vérité quand on la leur présente.
L’apôtre Jude les compare à : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:12-15).
Jésus les compare à l’ivraie, car, dans Matthieu 13:37-40 : « Il répondit, et leur dit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du Malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l’ivraie, et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde. » Comment voulez-vous que Dieu travaille avec ces gens-là ? Ils ne veulent absolument pas entendre parler de vérité. Notre travail, en tant qu’Élu du Royaume, c’est de répondre à ceux qui ont le cœur disposé à entendre ce que Jésus est venu prêcher.
Jésus est venu pour apporter la paix de Dieu et, pour marcher dans Ses pas, il nous faut devenir Ses fidèles serviteurs. Alors, dans 1 Pierre 2:13-16, l’apôtre nous déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Nous n’avons pas le droit de dénigrer un individu que Dieu a mis en place afin de nous gouverner. Nous avons tous une bonne leçon à apprendre ici, car Dieu S’en chargera un jour, si cet individu accomplit mal son travail. Priez plutôt pour cette personne.
L’institution humaine, dans sa structure de système social, veut littéralement dire « créer pour les humains ». Car seul Dieu peut vraiment créer, ce qui veut dire que nous devrions regarder les lois de la législature ou les ordres d’un président, d’un premier ministre, ou un décret du roi comme ayant une autorité divine. Nous voyons par là que, même si Dieu a laissé pour l’instant la gouvernance du monde à Satan – et que celui-ci ne se gêne pas pour installer ses serviteurs aux postes les plus élevés de la société – l’autorité suprême demeure à Dieu qui empêche le chaos total de régner sur le monde.
Alors, afin de maintenir un bon témoignage devant les hommes, Dieu a pour attente que nous soyons soumis à toutes ces lois faites par les hommes. Ceci inclut également des lois non populaires, comme celles régissant les infractions contre la vitesse au volant. Les chrétiens ne devraient jamais tricher sur leurs impôts, ni faire quelque chose qui risquerait de miner l’autorité légitime, et ils ne devraient jamais transgresser un commandement de Dieu.
Nous devrions donc honorer nos dirigeants, pas seulement nos premiers ministres comme Sir Wilfrid Laurier, ou John A. MacDonald, mais aussi ceux qui ont des positions d’autorité maintenant. Dans Romains 13:1-6, Paul nous déclare : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures ; car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu ; et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu. C’est pourquoi, celui qui s’oppose à la puissance, s’oppose à l’ordre que Dieu a établi ; or ceux qui s’y opposent, attireront la condamnation sur eux-mêmes. Car ceux qui gouvernent ne sont pas à craindre lorsqu’on fait de bonnes actions ; mais seulement lorsqu’on en fait de mauvaises. Veux-tu donc ne point craindre les puissances ? Fais le bien, et tu en seras loué. Car le prince est le ministre de Dieu pour ton bien ; mais, si tu fais le mal, crains, car il ne porte point l’épée en vain ; parce qu’il est ministre de Dieu, pour faire justice en punissant celui qui fait le mal. C’est pourquoi il est nécessaire d’être soumis, non seulement à cause de la punition, mais aussi à cause de la conscience. C’est aussi pour cela que vous payez des impôts, parce qu’ils sont les ministres de Dieu, en s’appliquant à ces devoirs. »
Et cela même si, à certaines occasions, Dieu accorde le pouvoir à des hommes qui n’en sont pas dignes. Car ces hommes seront jugés à leur tour par Dieu en Son temps, et à Sa manière. Romains 13:7-10 nous exhorte ainsi : « Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l’honneur, à qui l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres, a accompli la loi. En effet, les commandements : Tu ne commettras point adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne convoiteras point ; et tout autre commandement, tout cela se résume dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. »
La seule exception à ce principe, est lorsque les lois transgressent les lois de Dieu. Nous voyons un exemple parfait dans Actes 5:29-32, où : « Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé à sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés. Et nous lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Il faut cependant être prêt à subir les conséquences. 1 Pierre 4:16-17 nous dit : « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? »
Pierre et Paul connaissaient très bien les paroles de Jésus où Il nous a avertis que nous serions persécutés par les autorités, traînés devant les tribunaux, menés en prison, et cela parce que nous refusons de Le renier. Les autorités – que Dieu a mises en place – n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas toujours les bonnes choses à faire. Mais lorsqu’elles commandent les bonnes choses, nous devons y obéir.
En tant qu’Élus de Dieu, il nous faut prêcher la Parole de Dieu et rien d’autre. « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé ; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis. Alors, si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici ; ou, il est là ; ne le croyez point. Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible » (Marc 13:19-22). Nous connaissons exactement la manière que Christ reviendra ; alors, pourquoi écouter ces faux Christs et ces faux prophètes ?
Le terme « depuis le commencement du monde », ou l’équivalent, paraît au moins six fois dans le Nouveau Testament, nous indiquant au-delà de tout doute que le monde fut créé à un certain moment donné dans le temps. Toutes autres cosmologies sont des cosmologies évolutionnaires qui renient le véritable début d’un temps/espace. Ce qui rend cette vérité que « Dieu a créé, jusqu’à maintenant » tellement évidente que Dieu voulait attirer notre attention sur cette affliction qui s’en vient. Que la création mentionnée dans ce verset nous réfère explicitement au « cosmos » est évident dans un passage parallèle, dans Mathieu 24:21, où nous lisons : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. » Ici, le monde est traduit du grec kosmos. Ainsi, selon la Bible, l’univers entier, incluant le temps et l’espace, fut créé au commencement, lorsque Dieu l’a créé, tel qu’inscrit dans Genèse 1:1.
Notez spécialement, dans Marc 10:6, que l’évangéliste nous déclare : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. » Jésus nous citait le moment de la création d’Adam et Ève (Genèse 1:27). L’homme et la femme n’étaient pas une arrière-pensée divine, comme l’évolution essaie de nous le faire croire, mais la raison même pour laquelle Dieu avait créé l’univers en premier lieu, afin de Se créer une famille avec qui Il partagerait tout ce qu’Il avait créé, et ce durant l’éternité.
L’apôtre Paul avait typiquement cette habitude de commencer ou de finir la plupart de ses épîtres avec des salutations aux saints, comme nous le voyons dans Philippiens 4:21 : « Saluez tous les Saints en Jésus-Christ ; les frères qui sont avec moi vous saluent. » Le contexte dans lequel apparaît chaque salutation nous indique que celle-ci s’appliquait à ceux qui étaient « en Jésus Christ », c’est-à-dire, à tous les véritables chrétiens convertis. Le mot grec hagios voulait essentiellement dire « les gens ou les choses mises à part ou consacrées au Seigneur ». Le terme est appliqué aussi aux « saints » de l’Ancien Testament. Au moment de la résurrection de Jésus : « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:52-53).
Même si les saints devraient toujours être divins et justes, en plus d’être mis à part pour le Seigneur, ils n’agissent pas nécessairement ainsi. Alors, Dieu S’est choisi certains hommes, des pasteurs, et des enseignants : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13). Puisque le seul critère selon la Bible pour être classé « saints », c’est de croire en Jésus, alors cela nous inclut ! Ceci étant le cas, ne devrions-nous pas être assez zélés « que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:3-4) ?
N’oublions jamais que nous faisons partie de Celui qui fut la sagesse incarnée. « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre » (Proverbes 8:22-23). Ce livre des Proverbes nous dévoile partout les vertus de la véritable sagesse fondée sur la crainte de Dieu. Ces versets furent pris par les Témoins de Jéhovah pour prouver que Jésus a été crée par Dieu dès le commencement. Et c’est pourquoi, dans Jean 1:1, leurs bibles contiennent l’altération suivante : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu », ou « un dieu » dans certaines éditions. Cela constitue une preuve évidente qu’il ne s’agit pas de la Parole de Dieu.
Je ne parlerai plus de ce groupe sauf pour vous dire que ce petit changement correspond à ce que Jésus avait dit à Jean dans Apocalypse 22:19 : « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Ceci est assez grave pour prendre le soin d’annoncer à leurs disciples de vérifier toute chose avant de croire ceux qui les enseignent. Allons vérifier dans la Parole de Dieu si c’est vraiment ce que Dieu nous atteste, ici.
Les déclarations des versets suivants doivent sûrement nous parler d’une Personne divine. Relisons Proverbes 8:22-36 pour voir de Qui il est question : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes. Maintenant donc, mes enfants, écoutez-moi. Heureux ceux qui garderont mes voies ! Écoutez l’instruction, pour devenir sages, et ne la rejetez point. Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille à mes portes chaque jour, et qui garde les poteaux de l’entrée de ma maison ! Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort. »
Dieu nous déclare que la sagesse fut la première chose qu’Il avait établie depuis l’éternité. Alors, dans le Nouveau Testament, en Jean 1:1-14 nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean [le Baptiste], qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »
Il devient alors évident que la sagesse divine de Proverbe 8:22-36, s’est manifestée dans l’incarnation de la Parole de Dieu. Et Jésus-Christ remplit parfaitement toutes les déclarations particulières Le concernant dans le livre des Proverbes. Ceci nous donne une compréhension nouvelle à propos de la création de Dieu et de la manifestation de Sa Parole, dans Jean 1:1. Cette doctrine profonde des générations éternelles par lesquelles le Fils, Jésus-Christ, est sorti du Père pour se manifester dans Sa création. Le Nouveau Testament rend de manière parfaitement claire que Jésus-Christ fut l’incarnation de la sagesse de Dieu. Jésus était la Parole par qui tout fut créé (Jean 1:1-3). Jésus était « la vérité » (Jean 14:6) et « la lumière » (Jean 8:12) par laquelle seule un humain peut venir au Père afin de pouvoir Le suivre.
Le Christ est appelé « la puissance de Dieu », dans 1 Corinthiens 1:24, et Il S’est Lui-même identifié comme « la sagesse de Dieu » lorsque, dans Luc 11:49, Jésus déclara : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres. » Toute la connaissance des penseurs du monde et des scientifiques est vide et futile comparée à celle de Jésus, la Parole vivante de Dieu, car : « En [Lui] sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3).
Alors, lisez la Parole de Dieu et, comme le disait si bien Paul à son jeune évangéliste : « Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4:13-16). Ne serait-ce pas une exhortation de Paul à nous aussi ?