D.545 – La paix venant du Dieu de la paix

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Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 4:7-8, Paul nous dit : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. »

Pendant des générations, la plupart des gens ont désiré la paix, mais le monde continue d’être en guerre. Les évolutionnistes attribuent cette situation à des ères récurrentes de conflits violents, mais la Bible l’attribue au péché ! Cependant, bien qu’il soit inévitable qu’il y ait des belligérances dans le monde actuel, il est possible d’avoir une véritable paix personnelle, même dans un monde en guerre. Voilà ce que la Bible appelle « la paix de Dieu ». Et cette paix surpasse toute compréhension humaine, parce qu’elle nous vient du Dieu de la paix. Avez-vous déjà vraiment médité sur cette vérité ?

Pourtant, dans Philippiens 4:8-9, Paul nous dit bien : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. » On lit cela sans trop réfléchir au fait que Dieu nous fait une promesse que nous avons le droit de réclamer en tout temps.

Le Dieu de Paix ! Saviez-vous qu’il y a de merveilleux serments associés à ce beau Nom de notre Dieu ? Comme exemple : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:19-20). Également, dans 1 Thessaloniciens 5:23, nous pouvons lire : « que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » Quelle belle bénédiction !

Dans Esaïe 26:3, le prophète nous déclare : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. » Cette paix est spécifiquement évoquée par Paul, dans 2 Thessaloniciens 3:16, où l’apôtre nous déclare : « Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! » Peut-être que la plus grande promesse qui nous est donnée se trouve dans Hébreux 13:20-21 où nous lisons : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Relisez ces versets et glorifiez Dieu.

Il y a encore une autre référence à la Paix de Dieu dans Colossiens 3:15-17 : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » La paix de Dieu venant du Dieu de la paix peut effectivement régner dans nos cœurs en tout temps, si nous la désirons vraiment. Et ainsi, tel que promis, cette paix gardera nos cœurs éternellement.

Le bon roi Ézéchias se trouvait, semble-t-il, dans une situation périlleuse. Les armées puissantes de l’Empire assyrien balayaient les contrées avoisinantes dans une orgie de destruction et de pillage sans fin. Maintenant, les armées se trouvaient aux portes de Jérusalem et exigeaient sa défaite. De beaucoup plus puissante en nombres, l’armée demandait la capitulation ou la mort. Mais Ezéchias pouvait adresser des prières à Son Dieu de paix, surtout que l’émissaire qui lui apporta la lettre s’est vanté qu’aucun des dieux des autres nations n’ont pu sauver leurs peuples de la destruction et du pillage des Assyriens.

Cependant, regardons ce qui est arrivé, dans 2 Rois 19:14-19 : « Or quand Ézéchias eut reçu la lettre de la main des messagers, et qu’il l’eut lue, il monta à la maison de l’Éternel ; et Ézéchias la déploya devant l’Éternel. Puis Ézéchias fit sa prière à l’Éternel et dit : Éternel, Dieu d’Israël, qui sièges entre les chérubins, toi seul, tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; c’est toi qui as fait les cieux et la terre. Éternel, incline ton oreille et écoute ! Éternel, ouvre tes yeux et regarde ! Écoute les paroles de Sanchérib, de celui qu’il a envoyé pour insulter le Dieu vivant. Il est vrai, ô Éternel, que les rois d’Assyrie ont ravagé les nations et leurs pays, et qu’ils ont jeté leurs dieux au feu ; car ce n’étaient pas des dieux, mais l’ouvrage des mains de l’homme, du bois et de la pierre ; aussi les ont-ils détruits. Maintenant donc, ô Éternel, notre Dieu, je te prie, délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que c’est toi, ô Éternel, qui es le seul Dieu ! »

L’Éternel a réagi immédiatement et, dans 2 Rois 19:32-37, nous pouvons lire : « C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier, il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par où il est venu, et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Et je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit, et s’en retourna ; et il resta à Ninive. Et comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Sharetser, ses fils, le frappèrent avec l’épée ; puis ils se sauvèrent au pays d’Ararat. Et Esarhaddon, son fils, régna à sa place. »

Tous ces dieux étaient simplement la personnification d’éléments naturels dynamisés par les esprits malins. « Car l’Éternel est grand et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire, » nous assure Psaume 96:4-6. Et ce fut le cas des dieux des Assyriens, car ces dieux païens étaient fondés sur des religions évolutionnistes, qui rejetaient le concept d’une véritable création avec un véritable Dieu-Créateur.

Ezéchias connaissait le vrai Dieu qui avait fait les cieux et la terre, et il pouvait ainsi Le prier en se fiant uniquement à Sa Parole. Et Dieu n’avait qu’à envoyer un de Ses puissants anges pour répondre à la prière d’Ézéchias et éliminer cent quatre-vingt-cinq mille soldats dans une seule nuit, pendant qu’ils dormaient, mine de rien. Et Sanchérib s’en retourna à Ninive. Ce Dieu que nous adorons, Qui a fait les cieux et la terre, est toujours sur Son Trône pour entendre les prières de ceux qui invoquent Son Nom majestueux. Alors, comme le dit si bien Psaume 65:12-14 : « Tu couronnes l’année de tes biens, et les roues de ton char distillent l’abondance. Elles la répandent sur les pâturages du désert, et les coteaux sont parés de joie. Les campagnes sont revêtues de troupeaux, et les vallées sont couvertes de froment ; elles en triomphent, et elles en chantent. »

Cela nous indique que chaque chrétien devrait s’arrêter, à l’occasion, pour méditer sur ses bénédictions. S’il le fait d’une manière régulière, peu importe ses problèmes durant l’année, il devra quand même admettre que Dieu a couronné cette même année de Ses bontés. Regardons ce que déclare David, dans Psaume 103:2-4 : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion. »

Même nos épreuves nous sont données dans le contexte de la grâce de Dieu et de Son amour. Car tout dans nos vies concourt au bien de ceux qui aiment Dieu. Christ Lui-même a porté une couronne d’épines afin que nous soyons couronnés de Sa grâce et de Sa miséricorde. Considérez ce que David a écrit, dans Psaume 5:12-13 : « Mais que tous ceux qui se retirent vers Toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. »

Le mot environner en hébreu est le même que pour le mot couronner dans le sens d’encercler. Voici d’autres bijoux sur la couronne du chrétien, donnés par Dieu. Dans Proverbes 4:7-10, nous pouvons lire : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir. Estime-la, et elle t’élèvera ; elle fera ta gloire quand tu l’auras embrassée. Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire. Écoute, mon fils, et reçois mes paroles ; et les années de ta vie te seront multipliées. »

Ensuite, il y a le merveilleux témoignage de David, dans Psaume 8:4-10 : « Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

Et finalement, la couronne du croyant n’est nulle autre que le Seigneur Lui-même. Car : « En ce jour-là, l’Éternel des armées sera une couronne éclatante et un diadème de gloire pour le reste de son peuple ; un esprit de jugement pour celui qui est assis sur le siège de la justice, et une force pour ceux qui repoussent l’ennemi aux portes », nous déclare Esaïe 28:5-6. La plupart des chrétiens ont une abondance de bénédictions matérielles pour lesquelles ils doivent remercier le Seigneur, mais ils ne le font pas.

Oui : « mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. Il a fait connaître ses voies à Moïse, et ses exploits aux enfants d’Israël. L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce. Il ne conteste pas à perpétuité, et ne garde pas sa colère à toujours », nous déclare David, dans Psaume 103:2-9.

Dans la soirée, avant que les soldats aient mis la main sur Jésus, Il rassembla Ses disciples et : « Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané. Et Jésus dit à ses disciples : Asseyez-vous ici jusqu’à ce que j’aie prié. Et il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean ; et il commença à être saisi de frayeur et fort agité. Et il leur dit : Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort ; demeurez ici et veillez. Et s’en allant un peu plus avant, il se prosterna contre terre, priant que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui. Et il disait : Abba ! Père ! toutes choses te sont possibles ; détourne cette coupe de moi ; toutefois non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Marc 14:32-36).

Ensuite : « il revint et les trouva endormis ; et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! n’as-tu pu veiller une heure ? Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; l’esprit est prompt, mais la chair est faible. Et il s’en alla encore, et pria, disant les mêmes paroles. Et étant revenu, il les trouva encore endormis, car leurs yeux étaient appesantis ; et ils ne savaient que lui répondre. Et il revint pour la troisième fois, et leur dit : Dormez maintenant et vous reposez ! C’est assez ! l’heure est venue ; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des méchants. Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s’approche » (Marc 14:37-42).

« Et aussitôt, comme il parlait encore, Judas, l’un des douze, vint, et avec lui une grande troupe de gens armés d’épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs, des scribes et des anciens. Et celui qui le trahissait avait donné ce signal : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le, et l’emmenez sûrement. Aussitôt donc qu’il fut arrivé, il s’approcha de lui et lui dit : Maître, maître ; et il le baisa. Alors ils jetèrent les mains sur Jésus, et le saisirent » (Marc 14:43-46). Je n’aurais pas voulu être dans les souliers de Judas à ce moment là, alors qu’il dit à Jésus : « Maître, maître, » et il le baisa. Quelle hypocrisie !

Pierre fut : « un de ceux qui étaient présents (et il) tira son épée et frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors Jésus prit la parole et leur dit : Vous êtes sortis comme après un brigand, avec des épées et des bâtons pour me prendre. J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. Alors tous ses disciples l’ayant abandonné s’enfuirent. Et un jeune homme le suivait, enveloppé seulement d’une étoffe légère ; et les jeunes gens le prirent. Il leur laissa son vêtement, et s’enfuit nu de leurs mains » (Marc 14:47-52).

Ce jeune homme est mentionné seulement dans l’Évangile de Marc et c’était nul autre que Jean-Marc lui-même. Ce personnage un peu obscur fut choisi par Dieu pour écrire le deuxième Évangile du Nouveau Testament, alors qu’il suivait les enseignements de Jésus sans devenir un de Ses douze disciples triés parmi ceux que Jésus avait choisis. Par contre, Dieu l’avait mis à part pour nous donner le premier compte-rendu important de la vie de Jésus. Son rapport de la crucifixion de Christ est pour nous un récit du plus grand événement de toute l’histoire.

La famille de Marc était apparemment très prospère, car elle possédait une grande maison à Jérusalem. Dans Actes 12:11-12, nous lisons : « Et Pierre, étant revenu à lui, dit : Maintenant je sais certainement que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a délivré de la main d’Hérode, et de tout ce que le peuple juif attendait. Et s’étant reconnu, il alla à la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où plusieurs personnes étaient assemblées et priaient » après la résurrection de Jésus.

Elle avait une chambre haute où les cent vingt convertis se réunirent après la résurrection et où : « Tous ceux-là persévéraient d’un commun accord dans la prière et dans l’oraison, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. En ces jours-là, Pierre se levant au milieu des disciples, assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes, leur dit : Hommes frères, il fallait que la prophétie que le Saint-Esprit a prononcée par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le conducteur de ceux qui ont pris Jésus, fût accomplie » (Actes 1:14-16).

Ce fut possiblement l’endroit où Jésus a mangé Sa dernière Pâque avec Ses disciples avant de mourir. Dans Marc 14:12-17, nous lisons : « Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la pâque, ses disciples lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer ce qu’il faut pour manger la pâque ? Alors il envoya deux de ses disciples et leur dit : Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le. Et en quelque lieu qu’il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête ; préparez-nous là la pâque. Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. »

Notez que, le soir étant venu, Jésus vint avec les douze. Ainsi, Marc, alors qu’il était un jeune homme, il était habité par un grand intérêt à tout observer ce qui se passait dans cette grande chambre haute, avant et après la crucifixion et la résurrection. Il avait sûrement entendu la conversation au sujet de Judas, et il a suivi Jésus et Ses disciples lorsqu’ils sont partis vers Gethsémané, lorsque Judas se préparait à saisir Jésus avec les soldats. Marc, déjà au lit, saisit une étoffe légère et s’empressa d’aller avertir Jésus. Mais les soldats ont trouvé Jésus en premier et Marc a également vu les disciples s’enfuir et, finalement, il a dû fuir lui-même en y laissant son vêtement.

De toute façon, sa proximité avec ces grands évènements a laissé une impression si profonde sur Marc que, plus tard, il fut conduit par l’Esprit à en écrire chaque détail. Il a probablement travaillé avec l’apôtre Pierre, comme on peut le voir dans 1 Pierre 5:12-13 : « Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent. » Et l’Évangile de Marc en fut le résultat, et la grande bénédiction pour nous.

Le message que nous recevons continuellement, c’est qu’il est important pour le chrétien de toujours lire la Bible et de ne pas se fier à l’homme qui peut parfois prêcher sa propre vision faussée de la Parole de Dieu. Écoutez ce qui est prêché, mais vérifiez dans votre Bible pour voir si c’est véridique. Regardons le conseil que Paul donne à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 4:13-16 : « Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent. »

En cette époque de courts montages vidéos, les chrétiens sont en grave danger d’oublier l’importance de lire. La « lecture », en grec, vient de anagnosis, un mot composé qui veut essentiellement dire « connaissance renouvelée ». Un sermon ou une lecture à voix haute est une connaissance que l’on entend ; la vidéo, d’une connaissance que l’on voit ; mais la lecture personnelle est une connaissance qui peut être lue, répétée, révisée encore et encore, jusqu’à ce qu’elle soit apprise et assimilée en toute sérénité. En effet, il est nécessaire que le chrétien prenne des notes, même s’il entend un sermon, s’il veut en retenir quelque connaissance.

L’importance de lire nous est indiquée par le verbe utilisé dans Actes 2:41-43, où nous voyons que : « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières. Et tout le monde avait de la crainte, et il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges par les apôtres. » Ils persévéraient dans la doctrine des apôtres ! Comment s’y prenaient-ils ? Ils lisaient sans cesse les épîtres qu’ils recevaient des apôtres, car ceux-ci ne pouvaient pas toujours être présents en face d’eux. C’est cette persévérance dans la lecture de la Parole qui nous apporte la véritable paix de Dieu. Lorsque vous lisez un passage en y étant bien concentré, remarquez la joie paisible qui envahit votre cœur. Aucune autre lecture ne peut apporter ce réconfort divin.

Alors, lire et étudier les Écritures sont notamment utiles dans le ministère chrétien, mais même cela n’est pas assez. La Bible nous commande de répondre aux questions de ceux qui nous demandent la raison de notre espérance. Comme le disait si bien Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Pour faire cela, ça prend de la persévérance dans l’étude de la Bible. Il serait bien de s’instruire également par la lecture des ouvrages qu’écrivent ceux qui sont vraiment convertis. Un chrétien efficace est également un chrétien informé, armé par les instructions d’un conseiller préparé et capable dans sa pratique professionnelle, ainsi que dans son service spirituel en tant que chrétien pratiquant. Il est donc très important de nous rappeler que Paul, juste avant d’être martyrisé, pendant qu’il était en prison à Rome, sollicitait encore ses livres. À Timothée, Paul demandait : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Le chrétien consciencieux ne devrait jamais cesser d’étudier et de grandir en grâce et en connaissance. « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

« Maintenant donc, ainsi a dit l’Éternel des armées : Considérez attentivement vos voies. Vous avez semé beaucoup, mais peu recueilli ; vous mangez, mais vous n’êtes pas rassasiés ; vous buvez, mais vous n’êtes pas désaltérés ; vous êtes vêtus, mais vous n’êtes pas réchauffés ; et celui qui gagne met son salaire dans un sac percé » (Aggée 1:5-6). Cette description mordante peut s’appliquer également aux faux prophètes actuels qui sèment leur parole et non la Parole divine. Lorsqu’un tel prophète ne semble jamais satisfait de recevoir assez d’argent de sa prédication, puisqu’il semble avoir été mis dans un sac plein de trous, il serait temps qu’il considère soigneusement de se repentir devant le Seigneur.

Après tout, Dieu n’est-Il pas propriétaire de tout ce qu’Il a créé ? Ici, Dieu S’adresse à la maison de Juda qui s’occupait de son bien-être et négligeait le travail envers Dieu. « La seconde année du roi Darius, le premier jour du sixième mois, la parole de l’Éternel fut adressée, par Aggée, le prophète, à Zorobabel, fils de Salathiel, gouverneur de Juda, et à Joshua, fils de Jotsadak, grand sacrificateur, en ces termes : Ainsi a parlé l’Éternel des armées, en disant : Ce peuple dit : Le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l’Éternel. Et la parole de l’Éternel fut adressée, par Aggée, le prophète, en ces mots : Est-il temps pour vous d’habiter dans des maisons lambrissées, pendant que cette maison-là est en ruine ? » (Aggée 1:1-4).

Ici demeure un principe éternel. Aux Juifs de Son temps Jésus leur dit : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-34). Si ces nécessités ne sont pas fournies par Dieu, nous devrions considérer nos voies. Est-ce que le Royaume de Dieu et Sa justice sont vraiment notre premier souci ?

Nous citons souvent cette promesse merveilleuse écrite dans Philippiens 4:18-19 : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Mais il faut se rappeler que cette promesse fut donnée à un groupe de chrétiens éprouvés.

Dans 2 Corinthiens 8:2-5, nous apprenons que : « C’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints. Et ils n’ont pas seulement fait comme nous l’avions espéré, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. »

Alors, soyons comme David qui, dans Psaume 138:2-3, nous déclare : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » De par Sa propre admission, la Parole de Dieu n’est pas plus grande que Dieu, mais elle est magnifique de manière inestimable. Le Nom de Dieu représente tout ce qu’Il est, tout ce qu’Il fait et mérite notre louange en tant que Sa création. Mais nous ne pouvons savoir Son Nom, ce qu’Il est et ce qu’Il fait qu’au travers de Sa Parole. La pleine manifestation de Son caractère de vérité et de Ses actes d’amour, et de Sa miséricorde, ne peuvent être discernés que par Sa Parole, laquelle devient ainsi égale à Dieu (Philippiens 2:6).

Jean 1:12-14 nous assure : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Nous croyons en Son Nom et, par le fait même, nous l’avons reçu en ayant confiance en Sa Parole de vérité et en Sa miséricorde par laquelle nous avons été sauvés. La Parole de Dieu est lumière (Psaume 119:105), et Jésus Lui-même a affirmé à Son Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; Ta Parole est la vérité » (Jean 17:17).

« Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Dans Psaume 19:8-10, nous découvrons que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. »

Paul nous confirme que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Que Dieu nous aide, avec une pleine sincérité de cœur, à l’adorer et à utiliser Sa paix, qu’Il est seul à pouvoir nous donner, et à obéir à Ses promesses et à Ses commandements.

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