D.533 – Fils de Dieu/Fils de l’homme

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Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 8:19-22, nous lisons : « Alors un scribe, s’étant approché, lui dit : Maître ! je te suivrai partout où tu iras. Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Et un autre de ses disciples lui dit : Seigneur ! permets que j’aille auparavant ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. » Il est intéressant de noter que malgré que Jésus enseignait qu’Il était l’unique Fils de Dieu, Il a souvent fait allusion à Lui-même en tant que Fils de l’homme. Pourquoi a-t-Il fait cela ? Parce qu’Il désirait que l’humanité comprenne Sa véritable manifestation en tant qu’Humain.

La première fois que ce terme est utilisé, c’est dans Psaume 8:3-5 où David déclare : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? »

Bien que David ait pu penser, de façon générale, à tous les fils d’Adam, Paul applique ce passage spécifiquement à Christ lorsqu’il écrit : « Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous » (Hébreux 2:6-9).

En effet, Christ est mort pour toute l’humanité afin de couronner de gloire et d’honneur ce Jésus, par une incarnation surnaturelle. En tant qu’homme parfait, sans péché, Jésus pouvait enfin nous présenter à Dieu. Ce qui était d’une importance vitale au sujet de Son incarnation est confirmé par Jean lorsqu’il déclare, dans 1 Jean 4:2-3 : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci ; tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. »

Il est évident que Satan et ses démons reconnaissent Christ en tant que Fils de Dieu, comme dans Matthieu 4:3 : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » Et dans Matthieu 8:28-29 : « Quand il fut arrivé à l’autre bord, dans le pays des Gergéséniens, deux démoniaques, étant sortis des sépulcres, vinrent à lui, si furieux que personne n’osait passer par ce chemin-là ; et ils se mirent à crier en disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » Mais eux ne le reconnaissent pas comme le Fils de l’homme !

Cette répugnance semble caractériser toutes les philosophies occultes comme le mouvement Nouvel Âge, ainsi que les religions panthéistes anciennes et modernes. Elles parlent avec aisance de Christ comme d’un Esprit qui pourrait se poser sur certaines personnes comme par un genre de possession, ce qu’ils appellent « adombrement », mais refusent amèrement de reconnaître que l’homme-Jésus était aussi le Fils de l’homme, Dieu incarné. Finalement, l’on réalise bien que Jésus est devenu le Fils de l’homme par l’incarnation, et Il demeurera toujours le Fils de l’homme ! L’apôtre Jean l’a vu dans toute Sa gloire, tel que nous Le verrons durant toute l’éternité comme : « quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Jean : « regardait encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante » (Apocalypse 14:14).

Dieu : « ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

Nous découvrons ici l’unique divinité du Fils de Dieu, par qui Jésus a, non seulement créé le monde, mais le soutient également par Sa Parole puissante. Notez que Jésus est identifié comme l’empreinte de la Personne de Dieu. Il n’y a rien de plus personnel que l’empreinte d’une personne. Donc, Jésus fut désigné l’héritier de tout ce qui existe. Ce chapitre nous démontre que le Fils de Dieu était reconnu même dans l’Ancien Testament, car, dans Psaume 2:7-12, nous pouvons lire : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! »

Et, dans Psaume 45:7, Dieu le Père déclare au Fils : « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » Et, dans Psaume 102:26-29, nous lisons : « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point. Les enfants de tes serviteurs habiteront en repos, et leur postérité sera affermie devant toi. » Et finalement, dans Psaume 110:1 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. »

Vous remarquerez également que Jésus est décrit comme étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne. Quelle belle description ! Jésus fut engendré par une conception miraculeuse dans le ventre d’une vierge afin que Son Père puisse Lui dire : « Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ». Regardons ce qui fut dit de Jésus dans Actes 13:32-34 : « Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. »

Regardons maintenant le beau témoignage qui Lui fut rendu par Paul, dans Romains 1:4-7, lorsqu’il déclara : « selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »

Et lorsque : « Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Le Père venait de confirmer Jésus comme le Fils bien-aimé, en qui Il avait pris plaisir. Et dans Son amour infini : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. »

Ce salut fut cependant annoncé bien avant par Dieu le Père, dans Zacharie 9:9, où nous lisons : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » Cette merveilleuse prophétie annonçait l’arrivée du Messie, monté sur un âne, entrant à Jérusalem. Cette prédiction fut accomplie par Jésus lorsqu’Il entra à Jérusalem, le dernier dimanche avant Sa mort. « Or, tout ceci arriva, afin que ces paroles du prophète fussent accomplies : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient à toi, débonnaire et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug » (Matthieu 21:4-5). Toutefois, cette prophétie est suivie d’une autre : « Et je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Zacharie 9:10).

Néanmoins, cette prophétie ne fut pas accomplie à ce moment-là. Il y a eu des guerres en divers endroits dans le monde pratiquement chaque année depuis ce premier avènement de Jésus. Malgré cela, Jésus reviendra et Il parlera de paix à toutes les nations de la terre. Il y eut un temps, au début du vingtième siècle, où les nations furent impliquées dans une grande guerre qui devait mettre un terme à toutes les guerres. Mais plusieurs autres guerres ont suivi la Première Guerre Mondiale, et le nom de la fête consacrée à sa commémoration fut changé pour honorer plutôt les vétérans qui ont combattu dans toutes les autres guerres qui ont suivi. Pourtant, il n’existe toujours pas de véritable paix sur la terre.

En effet, il ne peut y avoir de paix durable entre les hommes tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas de paix entre les hommes et Dieu. Seul le Seigneur Jésus-Christ peut établir une telle paix, car Lui seul est le Prince de la Paix. Il a déjà payé le prix pour rendre une telle paix éternelle possible : « Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20).

Lors du grand jour où Jésus reviendra sur terre, les humains de toutes les nations seront étonnés, car : « Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre » (Psaume 46:10-11). C’est ainsi que : « L’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront » (Ésaïe 2:17-18). Et nous Ses Élus nous aurons enfin notre cité permanente.

Dans Hébreux 13:13-15, Paul nous dit : « Sortons donc hors du camp, pour aller à Lui, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. » Il est vraiment intéressant de découvrir que les anciens explorateurs cherchaient continuellement un nouveau monde où ils pourraient établir une cité permanente pour le roi de leur pays d’origine. Le terme « nouveau monde » est habituellement associé aux trois parties du continent américain, celle du nord, celle du centre et celle du sud, ayant hérité du nom d’Amerigo Vespucci qui prétendait avoir été le premier à les découvrir.

Les historiens croient que c’est la raison principale pour laquelle les Amériques furent nommées d’après Amerigo Vespucci plutôt que Christophe Colomb. Pourtant, Colomb avait « découvert » quelques îles dans les Indes Occidentales, quelques années auparavant. En réalité, certains explorateurs nordiques et peut-être d’autres, avaient « découvert » ce nouveau monde plusieurs siècles avant ces deux messieurs, sans compter les « Indiens » américains qui étaient déjà établis dans ce monde nouveau pour les accueillir lors de leurs découvertes. Colomb a lui-même plusieurs lieux qui portent son nom. Pensons seulement aux villes de Columbus et de Columbia, ainsi que l’admirable Columbia River. Même l’Amérique elle-même fut appelée « Columbia » dans bon nombre de chansons et de poèmes.

Mais ce nouveau monde n’appartenait-il pas à notre Dieu qui l’avait créé et embelli afin d’accueillir ceux qui sont venu y demeurer ? Et ceux qui y sont venu et qui sont restés ont-ils été reconnaissants pour ce merveilleux cadeau reçu de la part du Créateur ? Rappelons-nous, cependant, qu’un nouveau monde s’en vient. À la nation d’Israël, constamment rebelle, Dieu avait prédit ceci, par la bouche de Son prophète : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, mes serviteurs mangeront, et vous aurez faim ; mes serviteurs boiront, et vous aurez soif ; voici, mes serviteurs seront dans la joie, et vous serez dans la confusion. Voici, mes serviteurs chanteront, de la joie qu’ils auront au cœur ; et vous, vous gémirez dans la douleur de votre cœur, et vous hurlerez dans le tourment de votre esprit ! Vous laisserez votre nom pour servir d’imprécation à Mes Élus ; et le Seigneur, l’Éternel te fera mourir ; mais il appellera Ses serviteurs d’un autre nom. Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire » (Ésaïe 65:13-17).

Jean, un prophète du Nouveau Testament, nous décrit cette merveilleuse époque que Dieu lui a accordé de voir dans une vision. Dans Apocalypse 21:1-5, Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, finies les souffrances, finis les deuils à cause de la perte d’un être cher, finis les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et de frayeur à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par une résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux et immortel qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus, touchant l’annonce de cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 ans avant la naissance de Jésus. Cependant, c’est Pierre qui nous a transmis la nouvelle extraordinaire au sujet de ce Nouveau Monde que Dieu prépare pour Ses serviteurs. Dans 2 Pierre 3:8-9, il déclare : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » Et, dans 2 Pierre 3:13-14, il ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix. » Et tous ceux qui, par la foi, sont justifiés par Jésus demeureront éternellement sur cette nouvelle terre où la justice habitera.

Avant d’en arriver là, dans 1 Pierre 4:17-19, le chef des apôtres déclare : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Alors que Pierre écrivait sa première épître, sa préoccupation primordiale était d’encourager les croyants à demeurer fermes, face aux nombreuses souffrances et aux épreuves parsemées sur leur chemin. Donc, à quatre occasions, il utilise l’expression « la fin » afin de centrer l’attention du lecteur sur la résolution finale de toutes choses. Une étude de ces situations nous donnera un bon aperçu du but réel de ce livre.

La première condition se situe au niveau de notre foi en l’avènement de Jésus-Christ : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, [en] remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint » (vs 13-16). Nous devrions orienter complètement notre esprit sur l’ultime résolution de toutes nos épreuves.

Et cette occasion pourrait se produire en tout temps : « Car l’Évangile a été aussi annoncé aux morts [non convertis], afin que condamnés quant à la chair selon l’homme, ils vécussent quant à l’esprit selon Dieu. Au reste, la fin de toutes choses approche ; soyez donc sobres et vigilants dans les prières. Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:6-8). Être sobres et vigilants veut simplement dire de rendre des jugements altruistes, fondés sur de bonnes décisions bibliques et non carrément sur nos émotions, ayant toujours l’éternité à l’esprit dans nos prières. Finalement, c’est notre texte du début qui nous situe dans le quatrième contexte du jugement. Le temps du jugement des chrétiens et des non chrétiens arrive à grand pas. Mais le jugement du peuple de Dieu est déjà commencé et, parfois, son déroulement n’est pas constamment plaisant ; il est néanmoins bénéfique. Car rappelons-nous que Dieu châtie continuellement en bon Père.

Son jugement sur les non convertis sera beaucoup plus sévère s’ils refusent inlassablement l’offre de la réconciliation avec Dieu par Jésus. Cette information devrait nous motiver vigoureusement dans notre propre ministère à prêcher aux non convertis. Donc, chaque converti a reçu des instructions de Jésus sur le travail consistant à répandre l’Évangile de l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre lorsque Jésus reviendra dans la gloire et en toute puissance.

En parlant du retour de Jésus, Zacharie 14:7-11 nous dit que : « Ce sera un jour unique, connu de l’Éternel ; il ne sera ni jour, ni nuit, mais sur le soir il y aura de la lumière. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, une moitié vers la mer d’Orient et l’autre moitié vers la mer d’Occident ; et ce sera en été comme en hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul. Et toute la terre deviendra comme la plaine, de Guéba jusqu’à Rimmon, au midi de Jérusalem ; et la ville sera élevée et demeurera en sa place, de la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, jusqu’à la porte des angles, et de la tour de Hananéel jusqu’aux pressoirs du roi. On y habitera, et il n’y aura plus d’interdit ; mais Jérusalem demeurera en sûreté. » Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Peu importe les obstacles venant de tous côtés, Dieu ne peut être vaincu dans Son Plan de création pour la terre et pour Son peuple. Au commencement, Dieu était seul. Dans l’éternité il y aura un Dieu avec une famille immense qui sera composée de milliards d’individus immortels qui porteront tous Son nom. Dans l’attente de ce moment magistral, Dieu continue de travailler avec Ses futurs Élus en prêchant Son grand plan de réconciliation, tel que révélé dans Sa Parole. Dans le livre de l’Apocalypse, spécialement dans les deux derniers chapitres, nous sommes projetés dans une série de visions de gloires infinies montrant une terre renouvelée et purifiée sur laquelle notre Grand Créateur et Rédempteur viendra habiter éternellement avec Ses enfants glorifiés enfin devenus réellement à Son Image et à Sa Ressemblance.

Cependant, dans le dernier chapitre, nous avons des instructions finales de notre Seigneur afin de nous guider jusqu’à Son retour. Dans Apocalypse 22 :17, Jésus lance une invitation ouverte à l’humanité entière en disant : « Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Ensuite, Jésus lance un dernier avertissement à ceux qui oseraient tordre Sa Parole afin de l’utiliser à leur profit. « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (vs18-19).

Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. C’est un avertissement grave à tous ces ministres, pasteurs et apôtres autoproclamés qui s’enrichissent en prêchant les fables que le monde veut bien entendre. Inutile de jouer avec les énoncés de la Bible. Il n’y a de salut en personne, sauf par Jésus, la Parole vivante de Dieu. Ensuite, nous voyons une dernière promesse de Jésus : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et l’apôtre Jean ajoute] : Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (v. 20).

Voilà ce que nous attendons tous avec anticipation et avec joie. Finalement, le livre se termine par une dernière bénédiction, tout comme Paul l’a fait dans toutes ses épîtres. Que : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (v. 21).

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