L’égocentrique peut-il être chrétien ? La gentillesse et la miséricorde manquent cruellement aujourd’hui
Lettre mensuelle de Power of Prophecy
Mars 2024
« De même, vous jeunes gens, soyez soumis aux Anciens, et ayant tous de la soumission l’un pour l’autre, soyez parés par-dedans d’humilité, parce que Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. »
1 Pierre 5:5
« Que rien ne se fasse par un esprit de dispute, ou par vaine gloire ; mais que par humilité de cœur l’un estime l’autre plus excellent que soi-même. »
Philippiens 2:3
Narcissisme et autosatisfaction ont atteint des niveaux pandémiques dans la société moderne. Cela semble s’étendre davantage à chaque génération. Les Écritures ont été tordues à tel point qu’aimer son prochain doit maintenant inclure d’accepter ceux qui haïssent les chrétiens et leurs croyances. La Bible parle de cette iniquité – un comportement immoral.
À cause de parents et de pasteurs tièdes, qui ne sont « chrétiens » que pour la forme, la populace ne cherche plus de guidance et de réconfort en Sa Parole. Pour un grand nombre, cette compilation de livres est rejetée comme ennuyeuse et illisible. Tel est le déclin dans la salle de classe, à l’église et à la maison.
En raison de la désintégration morale du pays, les gens commencent à s’assimiler à des dieux. Comme l’a découvert le prince de Tyr qui se déclarait divin :
« A cause de cela voici, je m’en vais faire venir contre toi des étrangers les plus terribles d’entre les nations, qui tireront leurs épées sur la beauté de ta sagesse, et souilleront ton lustre. Ils te feront descendre en la fosse, et tu mourras au cœur de la mer, de la mort des blessés à mort. Iras-tu disant devant celui qui te tuera, je suis Dieu ? vu que tu te trouveras homme, et non le Dieu Fort, dans la main de celui qui te blessera mortellement. Tu mourras de la mort des incirconcis par la main des étrangers ; car j’ai parlé, dit le Seigneur l’Eternel » (Ézéchiel 28:7-10).
Est-ce le sort qui attend l’Amérique et ses habitants ? À moins que nous, en tant que peuple et nation, ne nous repentions et demandions Son pardon, cette iniquité continuera d’entacher nos âmes.
Le respect que nous démontrons les uns envers les autres manque également cruellement. Voilà un des principes fondamentaux de l’éthique. L’on nous a enseigné à nous dévouer les uns pour les autres dans un amour fraternel. Étant chrétiens, nous faisons partie d’une grosse famille.
Dans Romains 12:9-10, Paul a écrit :
« Que la charité soit sincère. Ayez en horreur le mal, vous tenant collés au bien. Etant portés par la charité fraternelle à vous aimer mutuellement ; vous prévenant l’un l’autre par honneur. »
Aujourd’hui, le respect ne s’obtient pas dans le sens biblique. Avec la popularité de de la doctrine de la prospérité enseignée par beaucoup, ceux qui possèdent le plus de choses sont maintenant révérés. On nous en a averti dans 1 Samuel 16:7 :
« Mais l’Eternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille, car je l’ai rejeté ; parce que l’Eternel n’a point égard à ce à quoi l’homme a égard ; car l’homme a égard à ce qui est devant les yeux ; mais l’Eternel a égard au cœur. »
De même, Dieu dit, dans 1 Samuel 2:30 : « Il ne sera pas dit que je fasse cela ; car j’honorerai ceux qui m’honorent, mais ceux qui me méprisent seront traités avec le dernier mépris. » Dieu honore les cœurs plus que les possessions mondaines.
Dieu met souvent l’emphase sur le respect que nous Lui devons, à Lui, aux autres et à nous-mêmes. Nous avons été faits à Son image et nous devons ainsi être admirables, dignes de louanges et bons. Montrer de la gentillesse et de la miséricorde L’honore.
Ceux qui professent être chrétiens, et qui pourtant traitent les autres avec un parfait dédain, ne portent aucun fruit. En exsudant des caractéristiques narcissiques, l’amour de Dieu ne déferle pas d’eux. Ces âmes perdues ne réalisent pas que nous avons été créés pour un dessein, peu importe notre statut social. Dans Proverbes 14:31-34 :
« Celui qui fait tort au pauvre, déshonore celui qui l’a fait ; mais celui-là l’honore, qui a pitié du nécessiteux. Le méchant sera poussé au loin par sa malice ; mais le juste trouve retraite même en sa mort. La sagesse repose au cœur de l’homme intelligent ; et elle est même reconnue au milieu des fous. La justice élève une nation ; mais le péché est l’opprobre des peuples. »
Nous vivons une époque où les doctrines libérales ont envahi l’église. Leur effet psychologique a conduit à l’apathie dont nous sommes témoins aujourd’hui. Le mantra « s’accorder pour s’entendre » exerce une pression immense, ce qui a probablement abouti au déclin massif de l’assistance aux églises.
La société d’aujourd’hui reflète ce déclin par la somme de violence insensible, de crimes répandus et de désespoir complet ressenti par des millions de gens. Le plan de Satan de diviser pour conquérir réussit.
Cette anarchie fut décrite par Paul dans 2 Thessaloniciens 2:11-12 : « C’est pourquoi Dieu leur enverra une erreur efficace, de sorte qu’ils croiront au mensonge ; afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont point cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’iniquité. »
Dans la rue, nous ne gratifions plus les gens d’un sourire ou d’un mot gentil. Pourtant, quelle meilleure façon de représenter l’amour de Dieu ? Cet auteur a vu de nombreuses vidéos de gens passant une note à des individus sur la rue. Chaque note contient un message inspirant, et l’introspection qui en résulte chez la personne qui la reçoit amplifie l’importance qu’a cette gentillesse.
Dans Matthieu 25:31-40, Jésus explique ce qui s’en vient :
« Or quand le Fils de l’homme viendra environné de sa gloire et accompagné de tous les saints Anges, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Et toutes les nations seront assemblées devant lui ; et il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : venez les bénis de mon Père, possédez en héritage le Royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Alors les justes lui répondront, en disant : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons donné à manger ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Ou quand est-ce que nous t’avons vu malade, ou en prison, et que nous sommes venus vers toi ? Et le Roi répondant, leur dira : en vérité je vous dis, qu’en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me l’avez fait à moi-même. »
Il est temps d’expulser ceux qui tordent Son Écriture pour le sale fric. Il est impératif que nous nous exorcisions de ces laquais de Satan et que nous retournions à Jésus. Nous devons reconnaître l’ampleur du pouvoir et de la majesté de Dieu, nous soumettre à Lui et nous détacher du péché.
Autrefois vs servitude volontaire
J’ai vu ce meme posté dans divers médias sociaux. C’est un piège.
Les jeunes générations lisent ce meme et croient qu’ils ne sont pas assez payés pour faire sauter des hamburgers ou prendre les billets de cinémas. Le salaire minimum doit être rehaussé, déclarent-ils (dans le vide, sans réaliser que pour chaque action, il y a une réaction). Les salaires ne seront pas remontés sans que les entreprises comblent la différence et soudainement, vous vous retrouvez avec un combo Big Mac à 18 $ chez McDonald’s.
Comme ils ne sont pas assez payés pour s’offrir leur diplôme en histoire de l’art ou en littérature anglaise dans les universités prestigieuses.
Avant de nous aventurer plus loin dans les statistiques arides, aidons-les à analyser tout cela. Tout ce que nous avons à faire, c’est d’exécuter un examen superficiel de la vie d’hier et d’aujourd’hui :
- Regardons la dimension des maisons de la « classe moyenne » d’hier et d’aujourd’hui. Les parents élevaient souvent quatre enfants ou plus dans une maison de trois petites chambres et une salle de bain. (C’était vrai pour les années 1960-70 où j’ai grandi.) aujourd’hui, vous avez une famille avec un ou deux enfants dans une maison aux dimensions massives. Les cuisines sont maintenant trois fois plus grandes que nos petites cuisines couleurs de blé d’or ou vert avocat.
Les statistiques reflètent que moins de la moitié de ces maisons nostalgiques possédaient un air climatisé. Même en Floride, notre maison n’avait pas d’A/C.
- À l’intérieur de la maison nostalgique, notez la dimension des penderies de chambre qui sont plus petites que les armoires à balai d’aujourd’hui. Les penderies des maisons de la classe au revenu moyen d’aujourd’hui sont énormes pour accommoder les articles de garde-robe que l’on doit acquérir. Les dispendieux vêtements griffés sont obligatoires pour garder l’apparence. Pas de vêtement déjà portés pour les enfants ou ceux de la mode de l’an passé pour vous – comme ce serait embarrassant !
- À notre époque nostalgique, même pour la classe moyenne, l’on n’avait souvent qu’une seule voiture et un garage à une seule place.
- Il n’y avait qu’une télévision. Une seule ! Avec une antenne et pas de câble ou de répartiteur. C’est nous, les enfants, qui servions de « contrôle à distance » pour changer de canal, en aller-retour sur l’épaisse moquette.
- Il n’y avait pas d’ordinateur-maison (ni Internet), encore moins d’ordinateur pour chaque enfant et adulte.
- Il n’y avait pas de Playstations ou de Xboxes pour jouer. Les planches et les cartes de jeu, les poupées, les camions Tonka et les jeux à l’extérieur (baseball, jeu de cache-cache) étaient à l’ordre du jour.
- Parents et enfants n’avaient pas chacun un téléphone cellulaire, encore moins un nouveau téléphone à chaque fois qu’un nouveau modèle est lancé. Il y avait un seul téléphone à la maison ; accroché au mur ; probablement une ligne partagée, et vous ne saviez jamais qui appelait. (Expliquez ligne partagée aux jeunes – ha !)
- Les items n’étaient pas conçus et construits pour l’obsolescence, mais pour durer des années et être réparés. Télévisions, voitures, radios, vêtements. Vous rappelez-vous avoir recouvert vos manuels avec des sacs de papier brun pour que les écoles puissent les réutiliser l’année scolaire suivante ? Qui a dit que nous ne recyclions pas ?
- Bien sûr, à notre époque nostalgique, nous entrions souper lorsque les lampadaires s’allumaient. Les enfants pouvaient faire un choix au souper : manger ou quitter – vous mangiez ce que maman avait cuisiné. Aller au restaurant n’était qu’occasionnel et une surprise.
- Pour les générations plus jeunes qui ont le sentiment que d’avoir sa propre maison est une chose hors d’atteinte, le Bureau de Recensement rapporte que le taux de propriété était de 55 % en 1950 vs 66 % en 2000.
- Aller au collège n’était pas garanti et le pourcentage d’enfants qui y allaient n’était pas élevé. Mon père dit à ses enfants de considérer les nouvelles hautes études commerciales ou l’on enseignait l’électronique, la soudure, l’art commercial, le traitement des données, la cosmétique, etc., parce que l’on n’avait pas d’argent pour le collège. (La moitié de la journée était destinée à nos études régulières et l’autre au métier choisi.)
Le coût du « progrès » et la servitude planifiée
Quand nous regardons notre vie moderne et y ajoutons le prix que nous payons tous nos aménagements pris pour acquis, il est facile de comprendre pourquoi nos jeunes générations se sentent submergées par leur situation financière et ont le sentiment de ne pas pouvoir prendre de l’avance.
Au fil de notre vie, nous, et encore plus notre jeunesse, avons été faits prisonniers de nos propres vies. Cela a été planifié (voir les Protocoles : consumérisme, guerres économiques, montée des salaires et accroissement du coût des biens, programmation du manque à gagner). L’on n’apprend plus à vivre au-dessous de nos moyens (épargner pour l’avenir) ou même à l’intérieur de nos moyens. Nos jeunes générations ne seront probablement jamais capables de comprendre pleinement cela, car elles n’ont connu rien d’autre que la consommation et le plaisir instantané. Notre gouvernement est un parfait exemple de ce que c’est que de vivre au-dessus de ses moyens. C’est ce qui fait aussi des jeunes générations des cibles faciles pour les promesses vides du gouvernement et de ses programmes sociaux.
P.S. : Vous pouvez copier ceci ou le donner, ou encore le laisser à des endroits où les jeunes générations le trouveront. Aidons-les à dissiper les illusions. Peut-être cela contribuera-t-il à leur faire comprendre pourquoi ils ont toujours souffert mentalement et financièrement, et qu’ils ne sont pas capables de prendre de l’avance. On a fait d’eux les prisonniers de leur propre vie. Remarquez aussi que je n’ai pas mentionné Jésus une fois dans cet article. C’est que, en règle générale, Jésus et Sa paix manquent également dans la vie.