Propriétaires d’armes à feu, attention, ils viennent pour vous !
Lettre mensuelle de Power of Prophecy
Juin 2019
La conspiration est un fait, pas une théorie
« Une bonne milice régulière étant nécessaire à la sécurité d’un état, le droit du peuple de garder et de porter des armes doit être respecté. »
Second amendement à la Constitution des États-Unis
Les premiers colons d’Amérique considéraient important le droit de porter des armes et ce pour plusieurs raisons. L’une d’elles était le désir de se sauvegarder d’un gouvernement tyrannique. Le parlement britannique et le roi George III en ont fait la preuve lorsqu’ils ont établi contre les colonies un embargo sur les armes à feu, les pièces et les munitions.
Grâce aux efforts de James Madison, notre Constitution fut amendée par ce qu’on appelle la Déclaration des Droits. Toutefois, l’amendement qui semble soulever le plus de débat, aujourd’hui, c’est le droit de porter des armes. Le contrôle des armes est omniprésent dans les médias et les législatures modernes – dans les états comme au fédéral. Malheureusement, que le représentant soit démocrate ou républicain n’a aucune importance.
Est-ce que des mesures strictes de contrôle des armes fonctionnent ?
Ce qui est inquiétant, c’est que beaucoup de localités ayant les lois les plus strictes concernant le contrôle des armes souffrent du plus prolifique taux de décès au moyen des armes. Londres, en Angleterre, longtemps le bastion du contrôle complet des armes à feu, essuie des attaques à coups de couteau sur une base apparemment quotidienne. Certains font même appel au bannissement des couteaux pour combattre ce crime en pleine croissance.
Chicago, en Illinois, continue de subir un nombre absurdement élevé de morts dues à la violence par les armes. Il semble que chaque année batte le record précédent de morts, même avec les strictes mesures de contrôle des armes mises en place.
Impossible d’arrêter le cercle vicieux ?
Cependant, à l’insu de beaucoup de gens, la poursuite contre les pourvoyeurs de la violence par les armes est entravée par manque de législation et d’engagement à stopper la politique du cercle vicieux de ces félons. Le procureur général de l’état, Kwame Raoul, a déclaré – ce qui est probablement partagé par les procureurs généraux précédents en Illinois – : « Nous ne pouvons poursuivre et incarcérer pour nous sortir de la violence par les armes. »
D’après John Boch, qui écrit pour thetruthaboutguns.com, la Floride a produit une législation qui allonge la condamnation pour crimes violents impliquant des armes. »
« Les lois de la Floride accroissant les sentences de 10 à 20 ans ou à vie ont ramené le taux de crimes violent par armes de l’État du Sunshine à un bas niveau historique. Sous ce statut, les contrevenants se servant d’une arme lors d’un crime violent se voient infliger dix ans supplémentaires de temps ferme. Pas de probation, pas de liberté conditionnelle, pas de négociation de temps d’inculpation. Que du temps ferme. Décharger l’arme leur rapporte 20 ans supplémentaires de temps ferme par-dessus la sentence pour le crime sous-jacent. Blesser quelqu’un avec une arme à feu leur amène de 25 ans à la sentence à vie. »
Pourtant, la vérité n’est pas un élément de défense quand on en vient aux armes à feu. Beaucoup de gens clament que les armes à feu devraient être abolies, que le public en général n’a pas besoin d’être armé, Leur esprit est bien arrêté sur ce point et ne comprendra aucun genre de débat. Malheureusement, s’ils pouvaient ouvrir les yeux, ils remarqueraient qu’une part prédominante de la violence par les armes implique des criminels connus dont l’intention est de blesser corporellement.
Les zones sans armes sont-elles sécuritaires ?
Grâce à la brillante idée émise par les esprits libéraux, la création de « zones sans armes » a grisé de bonheur les saisisseurs d’armes. Personne n’a le droit de porter une arme à feu dans ces zones par crainte de poursuite. Par malheur, 97,8 % de toutes les fusillades de masse surviennent dans ces zones sans armes.
Les écoles ne sont qu’un des endroits désignés comme zones sans armes. Les autres endroits comprennent les aéroports, les bâtiments fédéraux, les églises, les hôpitaux, les cliniques, les stades et les bars, pour n’en nommer que quelques-uns. Les citoyens respectueux des lois n’auront même pas la pensée d’amener une arme dans l’une de ces zones. Mais pour le criminel résolu à commettre un crime odieux, voilà un environnement riche en cibles, et ils n’ont donc aucune crainte que quelqu’un réplique aux coups de feu.
Les Lois Drapeau Rouge deviennent populaires
La fusillade scolaire au Collège Marjory Stoneman Douglas — une zone sans armes — à Parkland, en Floride, en février 2018, a conduit le gouvernement de l’état à passer une « loi drapeau rouge ». La Floride fait maintenant partie des quinze états qui admettent la confiscation d’armes des citoyens. Dans les neuf premiers mois après que la Floride ait adopté sa loi drapeau rouge, plus de 1 000 ordres de confiscation ont été accordés par les juges.
Qu’est-ce qu’une « loi drapeau rouge » ? Cette loi va permettre aux familles, aux amis, aux employés, aux administrateurs d’école, etc., de requérir d’un juge qu’il confisque toute arme à feu détenue par une personne que l’on juge présenter un danger pour elle-même ou pour les autres.
La présomption d’innocence se perd
En théorie, cela semble parfaitement raisonnable. Toutefois, quand est-il devenu correct d’entraver les Droits constitutionnels des Américains ? Cette loi semble battre carrément en brèche « la présomption d’innocence jusqu’à preuve de culpabilité ».
De plus, c’est devenu une question bipartisane. Le sénateur Lindsey Graham (R-SC), directeur du Comité judiciaire du Sénat, ainsi que Richard Blumenthal (D-CT) établirent la séance du Sénat sur les ordres de confiscation. Graham a déclaré : « Ceci [la confiscation d’armes] est le domaine où nous [les républicains et les démocrates] pouvons cheminer ensemble. »
Le Président Trump a dit clairement qu’il veut que cette législation soit adoptée le plus rapidement possible. Le récent délégué de Trump comme procureur général, William Barr, a dit à la sénatrice Diane Feinstein — une autre des notoires saisisseurs d’armes —, lors de sa séance de confirmation, que l’implantation des « lois drapeau rouge » est « la seule chose la plus importante que je crois que nous devons faire dans les zones de contrôle des armes. »
Ne jamais gaspiller une crise
Saul Alinsky, auteur du manifeste activiste connu sous le titre de Règles des radicaux, porte le crédit de la citation suivante :
« …dans l’arène de l’action, une menace ou une crise devient presqu’une condition sine qua non de la communication… »’ [Règles des radicaux, p. 89.]
Rahm Emanuel, ancien maire de Chicago – ville natale d’Alinsky – modifia quelque peu cette citation : « Ne gaspillez jamais une crise sérieuse. Et ce que j’entends par là, c’est qu’il s’agit d’une opportunité de faire les choses que vous n’auriez pas pu faire auparavant. »
On a beaucoup spéculé à l’effet qu’il y aurait eu des opérations déguisées afin d’inciter à prendre action vers des mesures plus draconiennes de contrôle des armes. Un grand nombre de ces actes « terroristes » ont eu lieu dans des écoles – élémentaires, secondaires et universitaires – et ont fait vibrer les cordes sensibles des Américains parce que des enfants étaient impliqués. D’autres actes sont arrivés dans des maisons de culte.
Tout bien considéré, les événements « terroristes » qui sont survenus en Amérique depuis l’an 2000 semblent indiquer une crise en besoin de solution. D’abord, vous devez vous demander à qui bénéficient ces actions ? Les cris les plus véhéments proviennent de ceux qui veulent que l’on renforce encore plus le contrôle des armes. Est-ce un indicatif de ce qui s’en vient ?
Faites ce que je dis, pas ce que je fais
En 1995, la sénatrice Diane Feinstein proposa une législation pour neutraliser le Second Amendement et déclara qu’elle souhaitait confisquer toutes les armes à feu en Amérique. D’un air penaud, elle admit également qu’elle portait un pistolet caché afin de se protéger.
Elle n’est pas la seule sous ce rapport. Qu’ils portent une arme eux-mêmes ou qu’ils s’entourent de gardes-du-corps armés, l’hypocrisie de ceux de la gauche idéologique est époustouflante. Comme les Présidents et les Vice-présidents, les membres du Congrès ainsi que les juges de la Cour Suprême ont des gardes-du-corps armés pour les protéger contre les serfs sur qui ils règnent.
L’espoir présidentiel, le représentant Eric Swalwell (D-CA) a proposé de mettre hors-la-loi « les armes d’assaut semi-automatiques de style militaire » et de forcer les propriétaires actuels à vendre leurs armes au gouvernement ou à faire face à des poursuites. Dans un tweet devenu tristement célèbre, Swalwell a menacé de lancer des bombes atomiques sur les propriétaires d’armes qui refusent de participer.
L’Australie a mis en place un programme de rachat d’armes en 1996. Afin de payer ce programme, on a ajouté aux citoyens 1 % à leurs taxes, donc ils paient le gouvernement pour abandonner leurs armes. Depuis que ce programme a été implanté, les vols d’armes ont augmenté de 69 %, les attaques à mains armées se sont accrues de 28 %, les meurtres commis avec des armes ont augmenté de 19 % et les invasions de foyers ont grimpé de 21 %.
Le contrôle des armes mène au « démocide »
Le professeur R. J. Rummel de l’Université d’Hawaï a déclaré que le meurtre de toute personne ou de tout peuple par un gouvernement, y compris le génocide, le politicide ou le meurtre de masse s’appelle « démocide ». La confiscation ou la restriction d’armes est précurseur du démocide.
En 1911, la Turquie a établi le contrôle des armes. De 1915 à 1917, un million et demi d’Arméniens y ont été exterminés. En 1929, la Russie soviétique a implanté un contrôle des armes et, selon Alexandre Soljenitsyne, environ soixante millions de Russes ont été éliminés. En 1935, la Chine communiste a établi un contrôle des armes et plus de cinquante millions de citoyens non armés ont été tués.
Pourrait-il y avoir un démocide aux États-Unis ? L’armée a exercé ses soldats à faire du porte-à-porte pour confisquer des armes. Durant l’ouragan Katrina, les soldats de la Garde nationale ont effectivement fait du porte-à-porte pour confisquer des armes. Ces « soldats-citoyens » ont avoué que, si nécessaire, ils ouvriraient le feu sur ceux qui refuseraient de renoncer à leurs armes.
Centres de rééducation alias camps de concentration
On a approuvé trente milles drones pour patrouiller le ciel d’Amérique. Des camps de concentration, que dénonce l’exposé explosif de Texe Marrs, Gulag USA – Concentration Camps in America, ont été construits et la FEMA est prête à contrôler ses habitants. Ces « centres de rééducation » potentiels vont assurément tenter de programmer les individus pour qu’ils adoptent une forte position anti-armes. Ceux que l’on ne pourra « rééduquer », on devra s’en débarrasser sommairement.
Si votre mémoire s’en rappelle, un certain d’agences fédérales, comme les Services postaux, le Département de la sécurité du territoire, l’HUD, l’IRS, pour ne nommer que celles-là, empilent des armes et des munitions depuis maintenant des années. Big Brother se prépare-t-il à un état policier massif ?
Les criminels vont rester des criminels
Peu importe les lois mises de l’avant pour faire fléchir la courbe des ventes d’armes et de munitions, les seules gens qui en seront affectés seront les citoyens respectueux des lois. Les criminels, par définition, n’obéissent pas aux lois de toute manière. La seule façon d’assurer notre propre sécurité, c’est d’être un honnête propriétaire d’arme.
Les libéraux croient que l’expression « honnête propriétaire d’arme » est un oxymoron. Ils ne croient pas qu’on puisse en trouver – sauf les gardes-du-corps qu’ils emploient. Les conservateurs qui possèdent des armes ont l’esprit étroit et n’arrivent pas à saisir tout le tableau. S’ils étaient au moins aussi intelligents que les progressistes, ils ne seraient pas aveuglés par le reflet du viseur de leur arme.