D.554 – La voie et la gloire

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Par Joseph Sakala

Dans Exode 33:12-13, nous lisons : « Et Moïse dit à l’Éternel : Regarde, tu me dis : Fais monter ce peuple ! Et tu ne m’as point fait connaître celui que tu dois envoyer avec moi. Cependant tu as dit : Je te connais par ton nom, et tu as trouvé grâce à mes yeux. Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; que je te connaisse, afin que je trouve grâce à tes yeux ; considère aussi que cette nation est ton peuple. » Moïse, un homme de Dieu, fut sûrement un des plus grands hommes qui aient vécu. Il fut choisi pour diriger une grande nation, il a reçu les tables de la Loi de la main de Dieu, et il fut également choisi par Dieu pour écrire le Pentateuque.

« Et Josué, fils de Nun, fut rempli de l’Esprit de sagesse ; car Moïse lui avait imposé les mains ; et les enfants d’Israël lui obéirent, et se conformèrent à ce que l’Éternel avait commandé à Moïse. Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Éternel connut face à face ; soit pour tous les signes et les miracles que l’Éternel l’envoya faire au pays d’Égypte, devant Pharaon, et tous ses serviteurs, et tout son pays ; soit pour ce qu’il fit avec une main forte, et pour toutes les œuvres grandes et terribles que Moïse fit à la vue de tout Israël » (Deutéronome 34:9-12).

Pourtant, dans Nombres 12:3, nous lisons que : « Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. » Et ce fut un tel homme qui demanda deux choses remarquables à Dieu. La première fut : « fais-moi connaître tes voies » (Exode 33:13) et la deuxième : « Je te prie, fais-moi voir ta gloire ! » (Exode 33:18). Ce n’était pas des demandes égoïstes, car Moïse désirait vraiment connaître les voies de Dieu pour Son peuple. « Et l’Éternel répondit : Je ferai passer toute ma bonté devant ta face ; et je crierai devant toi le nom de l’Éternel ; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion. Et il dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. L’Éternel dit aussi : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé ; et je retirerai ma main, et tu me verras par-derrière ; mais ma face ne se voit point » (Exode 33:19-23).

Avec une pareille vision de la Gloire de Dieu, Moïse fut capable de diriger la multitude israélite pendant quarante ans dans le désert, la transformant afin que d’un groupe d’esclaves sortis d’Égypte, elle devienne une nation pour Dieu, et dans le but d’apporter plus tard la Parole de Dieu, ainsi que d’amener le Fils de Dieu dans le monde. C’est ainsi que nous voyons Sa voie et Sa gloire se manifester par Jésus qui a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7)

Ces paroles de Jésus ont dû surprendre Philippe qui Lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:8-9). Jésus venait de lui déclarer, « Regarde moi, Philippe, car je suis le Père habitant une chair humaine, donc celui qui m’a vu a vu le Père. « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes » (Jean 14:10-11).

Regardons ensemble ce que Jésus a déclaré à : « Judas, non pas l’Iscariote, [qui] lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14:22-24).

Regardons ensemble Sa dernière prière au Père faite au nom des Siens avant de mourir pour eux : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:21-26).

Après avoir été touché par ces paroles, il ne reste au chrétien que de courir vers Christ. Car : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite » (Proverbes 18:10). Lorsqu’une personne reconnaît qu’elle est perdue, et que seul Christ peut la sauver, elle ne devrait pas tarder à venir immédiatement vers Christ. Il y a en effet plusieurs personnes dans le Nouveau Testament qui ont littéralement couru vers Christ.

Un homme, possédé d’un esprit immonde, sortit des sépulcres et vint au-devant de Jésus. « Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes ; car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers ; et personne ne le pouvait dompter. Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres. Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant lui, et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : Esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs » (Marc 5:3-9).

« Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. Et tous les démons le priaient en disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus le leur permit. Alors ces esprits immondes étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer ; or il y en avait environ deux mille. Et ceux qui paissaient les pourceaux s’enfuirent, et en portèrent la nouvelle dans la ville et par la campagne. Alors le peuple sortit pour voir ce qui était arrivé ; et ils vinrent vers Jésus et virent le démoniaque, celui qui avait été possédé de la légion, assis, habillé et dans son bon sens ; et ils furent remplis de crainte. Et ceux qui avaient vu cela, leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux » (Marc 5:11-16).

Dans Marc 10:13-20 : « On présenta de petits enfants à Jésus, afin qu’il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point. Et les ayant pris entre ses bras, il leur imposa les mains et les bénit. Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets point d’adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne commets point de fraude ; honore ton père et ta mère. Il répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. »

« Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix. Mais affligé de cette parole, il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il est difficile que ceux qui ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu ! Et ses disciples furent étonnés de ce discours. Mais Jésus, reprenant la parole, leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille, qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume de Dieu. Et ils furent encore plus étonnés, et ils se disaient l’un à l’autre : Et qui peut donc être sauvé ? Mais Jésus, les regardant, leur dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu ; car toutes choses sont possibles à Dieu » (Marc 10:21-27).

Il n’était pas mal d’avoir de l’argent. Abraham était très riche, mais il était prêt à sacrifier son fils Isaac pour plaire à Dieu. Et Dieu en a fait le père de plusieurs nations. Cet homme qui était venu vers Jésus était très riche et se confiait trop dans les richesses, et c’était là son problème. Mais affligé par cette parole lui indiquant de vendre tout ce qu’il possédait et de le donner aux pauvres pour qu’il puisse avoir un trésor dans le ciel, il s’en alla tout triste. Il a manqué de sincérité envers Christ lorsqu’il réalisa le coût à payer, car après cela, Jésus lui demanda de Le suivre en se chargeant de la croix. Le zèle sans les sacrifices est mort, tout comme la foi sans les œuvres (Jacques 2:26).

Dans Luc 19:2-9, nous lisons qu’il y avait : « un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, [et qui] cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu’il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger. Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant. Et Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d’Abraham. » La conversion de Zachée fut sincère, car il l’a démontrée par une vie de dons et de sacrifices envers les autres.

Lorsque Jésus fut crucifié, Il avait indiqué qu’Il avait soif. « Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix » (Marc 15:36). Je ne le sais pas, mais j’espère que cet homme se rappellera qu’il aurait dû emplir son éponge d’eau claire. En fait, l’homme poursuivait un but bien précis, teinté de malfaisance. Après la sépulture de Jésus : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensembles ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts » (Jean 20:1-9).

Tous ceux qui courent vers Christ avec sincérité, cherchant à Le connaître et à Le servir, trouveront le salut dans Son nom, car le nom du Seigneur est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite (Proverbes 18:10). « Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. Car il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il fait paître et les brebis qu’il conduit » (Psaume 95:6-7). Les Psaumes 95 à 100 forment une unité présentant plusieurs thèmes communs, tous impliquant la louange au Seigneur.

Un de ces thèmes est la reconnaissance que Dieu est le Créateur des cieux et de la terre. Psaume 95:5 nous dit : « A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. » « Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire. Rendez à l’Éternel, familles des peuples, rendez à l’Éternel la gloire et la force ! » (Psaume 96:5-7). Les organismes les plus dominants et les plus complexes de l’univers se trouvent exclusivement sur la terre, spécialement les êtres humains, créés à l’image de Dieu, car Dieu les a également créés. « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ;  nous sommes Son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:3-5). Il est très significatif que tous ces versets mettent de l’emphase sur les activités de Dieu en tant qu’Artisan plutôt que Créateur. Dans le premier chapitre de la Genèse, ces deux sortes d’activités sont mises en évidence, arrivant finalement à la conclusion que : « Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Ces deux sortes d’œuvres sont presque synonymes lorsqu’il s’agit des activités divines, mais pas lorsqu’il s’agit de création. Plus spécifiquement lorsqu’il s’agit des trois actes de création de la Genèse, qui sont véritablement la création physique de la terre et du cosmos, le concept de la vie biologique et l’image spirituelle de Dieu dans l’homme (Genèse 1:1, 21, 27). Ces trois entités, Dieu les a simplement créées ex nihilo (à partir de rien) par Sa Parole omnipotente. Dieu a fait tout le reste, ou formé, ou manipulé, à partir de ces trois entités que Dieu avait spécialement créées. Donc, Il est les deux, Créateur et Artisan de toutes choses, et nous devrions L’adorer comme tel.

Alors, nous devons Le croire lorsqu’Il nous promet quelque chose. Et surtout ne pas penser comme ces ignorants : « qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Jésus a-t-Il oublié Sa promesse ? Après Sa résurrection, Il retourna au ciel afin de nous préparer une place et attendre : « que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:20-21).

Depuis l’époque du Jardin d’Éden, où Dieu a déclaré à Satan : « Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15), les prophètes inspirés de Dieu ont continuellement assuré le peuple de Dieu concernant le fait que Christ viendrait comme Sauveur du monde et Roi éternelle pour enlever la malédiction du péché et la mort, afin d’apporter la vie éternelle et la droiture divine.

Mais les siècles sont venus et sont passés, âge après âge, et le monde continue à se détériorer, devenant de plus en plus mauvais. Avec la pollution globale, les pandémies d’infections et de pestilences, l’augmentation incessante des crimes de toutes sortes et les multiples difficultés intraitables, se pourrait-il qu’il en manque très peu pour que Son retour soit proche ? A-t-Il oublié Sa promesse ? Non ! déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:9 : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

« Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3:15-18).

Sa promesse est certaine, car : « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix » (2 Pierre 3:13-14). Alors, en attendant ces choses magnifiques, poursuivons notre cheminement en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:12-15).

Par Sa grâce, Christ nous a arrachés des ténèbres de Satan pour nous placer dans Son Royaume de lumière. Cependant, nous demeurons toujours dans ce monde hostile à la lumière. Alors, devenons des soldats de la lumière, mais, comme dans toute armée, nous ne devrions pas combattre indépendamment, mais plutôt endurer les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:4-6).

Le Commandant Suprême dans cette bataille de la lumière versus les ténèbres n’est nul autre que Dieu le Père, comme le dit si bien David, dans Psaume 27:1 : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Ces paroles sont confirmées par l’apôtre que Jésus aimait, dans 1 Jean 1:5 : « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Mais peut-être que, dans cette analogie, le Commandant Suprême pourrait également être Jésus-Christ exécutant le désir de Son Père, lorsqu’Il a déclaré, dans Jean 8:12-14 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas véritable. Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. »

« Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu’il disait : Je suis le pain descendu du ciel » (Jean 6:37-41).

Nous, par contre, nous faisons partie de Son infanterie, la lumière de Sa brigade, lorsque Jésus nous déclara, dans Matthieu 5:14-16 : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. »

« Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui » (1 Thessaloniciens 5:5-10).

Nos ordres en tant que soldats du Christ, notre objectif et nos méthodes pour l’exécution de nos ordres se trouvent dans le manuel de guerre de Dieu, la Bible. Car : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie », nous déclare Proverbes 6:23. Que nous faut-il de plus comme enseignement ? Mais pour connaître ce qu’il nous faut, il est important de connaître également la clé pour entrer dans le Royaume qui nous est promis par Christ.

Jésus a même révélé cette clé à un pharisien, dans Jean 3:3-8, où Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Les chrétiens modernes qui sont « nés de nouveau », ont-ils vraiment compris ces Paroles de Jésus ? Ou sont-ils toujours en chair ?

L’expression « né de nouveau » est entrée dans l’usage commun depuis quelques années, même dans les campagnes politiques électorales, et elle est devenue si populaire que sa signification biblique fut perdue. Mais Jésus, qui devrait le savoir, étant nul autre que Dieu incarné, a bien dit : « Il faut naître de nouveau ». Et en plus, Jésus l’a déclaré à Nicodème, un pharisien parmi les hommes religieux les plus instruits de son temps. Jésus n’a pas dit à Nicodème que « Eux devraient naître de nouveau », en voulant parler de la multitude des non croyants qui ne furent pas instruits dans les choses que Dieu voulait que les humains fassent, et non ce que les humains voulaient que Dieu fasse pour eux.

Jésus n’a pas dit : « Nous devrions naître de nouveau », voulant dire toute la communauté des soi-disant convertis. Plutôt, Jésus a dit : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». Le Royaume de Dieu est quelque chose que les humains pourront constater sans pouvoir y « entrer », à moins de naître d’eau et d’esprit. En connaissez-vous plusieurs de ceux là, présentement ? Même un homme comme Nicodème devait naître littéralement et spirituellement, c’est-à-dire, né d’en-haut s’il voulait « voir » le Royaume de Dieu (Jean 3:3). Afin de répondre à sa question à savoir comment cela peut se faire, Jésus lui répondit qu’il faut être né surnaturellement de l’Esprit.

Mais Nicodème, comme la plupart d’entre nous, est né pécheur et fut encore un pécheur par la suite, n’ayant pas reconnu Christ comme le Fils de l’homme et le Fils de Dieu. Comment donc pouvait-il naître de nouveau ? La réponse se trouve dans Jean 3:14-15 où Jésus lui dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Alors, si un homme veut naître de nouveau, il fallait d’abord que le Fils de l’homme soit aussi élevé. Christ devait mourir pour nos péchés avant qu’il soit possible pour un pécheur perdu qu’il puisse naître de nouveau. Puisque Christ fut élevé sur la croix, dans le but de mourir pour nous, notre fardeau du péché a aussi été élevé et placé sur Lui. Alors, si nous devons entrer dans le Royaume de Dieu, nous devons d’abord être régénérés dans la foi en Lui, en croyant fermement qu’Il nous ressuscitera à l’immortalité. Il n’y a aucune autre façon !

En attendant ce merveilleux moment, Jésus est assis à la droite de Dieu en autorité entière, comme nous dit si bien David, dans Psaume 110:1-3 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. » Ce Psaume est un Psaume messianique prédisant mille années à l’avance la venue de Christ. Le tout premier verset règle la question à savoir si l’Ancien Testament enseigne ou non qu’il n’y a qu’un seul Dieu.

Nous voyons comment Dieu, qui est Esprit, Se prépare, dans Son incarnation physique, à descendre sur terre afin que Sa création puisse enfin Le voir et Le contempler, comme un simple homme. Ce verset est cité en partie ou en entier au moins cinq fois dans le Nouveau Testament. Jésus l’a même utilisé pour prouver Sa divinité aux pharisiens de Son temps, dans Matthieu 22:41-46. « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. »

Dans le Psaume 110, deux noms de Dieu sont employés : Éternel (Dieu) et Seigneur (Adonaï). Le nom d’Éternel est utilisé dans les versets 2-4, et Adonaï au verset 5. Dieu, dans la personne d’Adonaï, est descendu sur terre dans une mission divine pour sauver Son peuple, mais Il fut rejeté, d’abord par Son peuple et ensuite par Ses ennemis. Après Sa mort et Sa résurrection, Dieu, dans la personne de l’Éternel, L’accueille au ciel pour un temps, où Adonaï est assis en puissance à la droite de Dieu, jusqu’à Son retour sur terre en puissance et dans toute Sa gloire. Donc : « Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. Il boira au torrent dans le chemin ; c’est pourquoi il relèvera la tête » (Psaume 110:5-7).

Mais lors de Son avènement en puissance, Ses Élus Le recevront avec joie. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Puisque cette prophétie s’applique spécifiquement à Son second avènement, il y a une merveilleuse application de cette Écriture pour Ses élus maintenant. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », nous déclare Paul dans Romains 12:1-2.

Dans l’attente de ces choses : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec Lui dans la gloire », nous confirme ce même Paul, dans Colossiens 3:1-4.

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