Résolution ou révélation ?

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Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Janvier 2024

Par Jerry Barrett

« Résolution : ferme décision de faire ou de ne pas faire quelque chose. »

Dictionary.com

 

« Ne crains rien des choses que tu as à souffrir. Voici, il arrivera que le Démon mettra quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusques à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. Celui qui vaincra sera mis à couvert de la mort seconde. »

Apocalypse 2:10-11

L’aube d’une nouvelle année apporte de l’espoir à bien des gens. L’on prend des résolutions pour devenir une meilleure personne – que ce soit au niveau physique, mental ou spirituel. Malheureusement, l’aspect spirituel est écarté rapidement – si jamais il fut d’abord reconnu. C’est en cela que repose le dilemme qu’affronte notre pays jadis si grand.

Pour un grand nombre d’entre nous, la première résolution que l’on prend année après année, c’est le désir de faire de l’exercice et d’adopter une diète. Est-ce dans le but d’être en meilleure santé ou bien se concentre-t-on sur l’apparence physique et la vanité ? À en juger par le nombre de gens fréquentant les centres de gymnastique, ou qui font de la course à pied dans les pistes de randonnée dès le mois de mars, l’on peut présumer qu’il s’agit du second des deux choix.

Il y a de même beaucoup de gens qui désirent davantage de « clarté mentale » et affluent vers les classes de yoga ou assistent à des groupes de méditation. Ces idées nouvel-âge visant à créer en vous une vie meilleure dès maintenant ne sont que des tentatives fugaces d’atteindre le bonheur. Lorsqu’une crise confronte une personne faible, elle croira que c’est son lot dans la vie d’être misérable.

Des requins dans l’eau

L’on a dit bien des fois : « Il est plus facile de croire aux mauvaises choses qu’aux bonnes. » C’est de cette attitude défaitiste que se gavent les pourvoyeurs de fausses doctrines. Ils sont comme les requins qui sentent le sang dans l’eau.

Le Psalmiste a résumé où se trouvent un grand nombre de soi-disant chrétiens dans leur cheminement : « Voilà cet homme qui ne tenait point Dieu pour sa force, mais qui s’assurait sur ses grandes richesses, et qui mettait sa force en sa malice » (Psaume 52:7). Cela ne ressemble-t-il pas à la personne tiède qui prêche une doctrine de prospérité ?

Bien qu’il n’y ait rien de mal à prendre des résolutions, nous devons être d’abord et avant tout attentifs à nos besoins spirituels. Manger santé et faire de l’exercice ne sont que des coquilles vides si nous ne permettons pas que notre Seigneur et Sauveur soit le point central de notre vie. Dans 1 Timothée 4:8, nous lisons : « Car l’exercice corporel est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses, ayant les promesses de la vie présente, et de celle qui est à venir. »

Les bienfaits de la Parole de Dieu et de l’exécution de notre mission à rendre témoignage à tous sont immenses et certainement plus importants que notre vanité. Prenez en compte les sages paroles de l’apôtre Paul : « Ne mentez point l’un à l’autre ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions, et ayant revêtu le nouvel homme, qui se renouvelle en connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:9-10).

Adopter la croissance spirituelle

Si l’on regarde les événements de l’année précédente, que l’on considère les problèmes qui durent être affrontés, les tragédies qui sont survenues et les nombreuses bénédictions vécues. Chaque incident fut une occasion de faire de la croissance spirituelle en Jésus-Christ. Dans Jacques 1:3-6, nous lisons :

« Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience ait une œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, de sorte que rien ne vous manque. Que si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui la donne à tous libéralement, et qui ne la reproche point, et elle lui sera donnée ; mais qu’il la demande avec foi, ne doutant nullement ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité du vent, et jeté çà et là. »

Il n’est pas cliché de dire que « la patience est une vertu ». Dans la société d’aujourd’hui, un grand nombre de gens sont à la recherche de la gratification instantanée. En témoigne la montagne de posts de médias sociaux dans lesquels l’on trompette les accomplissements matériels. Chaque individu cherche l’approbation des autres dans une course à la vaine gloire.

La pseudo-chrétienté éconduit beaucoup de gens

Est-il étonnant que la jeunesse soit tellement égarée dans la société moderne ? Au lieu de rechercher Son approbation, ils écartent volontairement Dieu de leur vie. Beaucoup de ceux qui fréquentent les églises se font chatouiller les oreilles, ce qui ne fait que renforcer la valeur du « MOI » par rapport à Lui.

L’infiltration d’hommes tièdes, l’acceptation dans le pastorat de femmes et d’homosexuels, ce sont des buts de Satan. Des croyances libérales ont dilué la doctrine chrétienne jusqu’au point de saturation. La pseudo-chrétienté a remplacé tout ce qui ressemble à une vraie maison de culte.

Joel Osteen et Joyce Meyer : chatouiller les oreilles et mettre sa confiance dans l’abondance de ses richesses.

Ceux qui continuent à s’en tenir à la Parole de Dieu sont classifiés fondamentalistes. Ces vieilles croyances sont dépassées et on doit les ignorer. Les séminaires qui produisent des théologiens modernes à la chaîne, année après année, déclarent avoir une perspective fraîche concernant les besoins spirituels de la société.

Le succès passe par Lui

Si vous êtes enclins à formuler des résolutions pour la nouvelle année, assurez-vous de le faire en ayant Dieu à l’esprit. Priez pour qu’Il vous accorde Sa guidance de manière à accomplir vos buts. En faisant ainsi, votre succès sera étonnant. C’est ce sur quoi appuie Philippiens 4:13 : « Je puis toutes choses en Christ qui me fortifie. »

Dans Psaume 51:10-13, nous lisons :

« Ô Dieu ! crée-moi un cœur net, et renouvelle au dedans de moi un esprit bien remis. Ne me rejette point de devant ta face, et ne m’ôte point l’Esprit de ta Sainteté. Rends-moi la joie de ton salut, et que l’Esprit de l’affranchissement me soutienne. J’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et les pécheurs se convertiront à toi. »

Peu importe le but que vous visez, si vous ne recherchez pas Son conseil, cela ne portera pas fruit. Peu importe également que vous cherchiez à apporter des ajustements dans votre vie, le premier janvier n’est qu’un jour comme les autres dans l’année. Si le Saint-Esprit vous pousse à faire un changement, tenez compte de Sa sagesse. Le Proverbe 16:9 nous enseigne ceci : « Le cœur de l’homme délibère de sa voie ; mais l’Eternel conduit ses pas. »

Alors que nous commençons notre périple dans l’année 2024, cherchez à être une révélation pour ceux qui vous entourent. Passez plus de temps à lire, à étudier et à partager Sa Parole.

« Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà rendu accompli : mais je poursuis ce but pour tâcher d’y parvenir, c’est pourquoi aussi j’ai été pris par Jésus-Christ. Mes frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir atteint le but ; mais je fais une chose, c’est qu’en oubliant les choses qui sont derrière moi, et m’avançant vers celles qui sont devant moi, je cours vers le but, savoir au prix de la céleste vocation, qui est de Dieu en Jésus-Christ ; c’est pourquoi, nous tous qui sommes parfaits ayons ce même sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:12-15).

Parlez aux étrangers sur la rue de la gloire qui se trouve en Lui. Le temps se fait court et notre mission est de conduire le plus de gens possible vers Jésus.


Par Sandra Myers

L’euthanasie et le suicide assisté

L’humanité était hors contrôle – et l’est toujours aujourd’hui

« Une mère canadienne de 57 ans, diagnostiquée d’un cancer agressif à l’estomac, s’est fait dire de considérer le suicide assisté par des médecins qui dirent que le système de santé universel du pays (Canada) ne pouvait la sauver, » a déclaré le Daily Mail en manchette.

À la place, on la laissa partir avec l’offre du service de « suicide assisté ». Il s’agit de l’Aide médicale à mourir. Lorsqu’Allison Ducluzeau posa des questions sur les traitements, on lui signifia promptement qu’elle n’était pas qualifiée. Lorsqu’elle demanda si et quand elle pourrait voir un oncologiste, on lui dit que cela pouvait prendre des semaines ou des mois avant d’avoir un rendez-vous (mais les médecins lui avaient dit qu’il ne lui restait que de deux mois à deux ans à vivre si elle n’était pas traitée).

Les médecins canadiens s’en lavaient les mains et ils voulaient qu’elle fasse son devoir – et c’était de retourner à la maison, prendre un cocktail pharmaceutique et mourir.

Elle n’accepta pas cette déclaration. Allison et son mari vinrent aux États-Unis où elle reçut un traitement avec succès. Ses médecins américains, en discutant du traitement qu’Allison avait reçu, parlaient régulièrement d’une moyenne de survie de vingt ans. (Ne me faites pas commencer à parler du désir d’un si grand nombre de gens aux États-Unis d’avoir ce même système de santé socialiste.)

Le serment d’Hippocrate

La discussion entourant le suicide assisté et l’euthanasie se poursuit depuis l’époque des Grecs et des Romains où le Serment d’Hippocrate fut conçu. Le serment original, traduit du grec en anglais, déclare en partie : « Je ne causerai pas de tort ou d’injustice … Ni n’administrerai un poison à quiconque même si on me le demande, ni ne suggérerai une telle chose. De la même façon, je ne donnerai pas à une femme un pessaire [anneau placé dans le vagin] pour causer un avortement. »

Le Serment d’Hippocrate modernisé comprend ce qui suit : « Plus particulièrement, j’avancerai avec soin en matière de vie et de mort. S’il m’est donné de sauver une vie, merci beaucoup. Mais il pourrait aussi être en mon pouvoir de prendre une vie ; cette responsabilité imposante doit être envisagée avec grande humilité et conscience de ma propre fragilité. Par-dessus tout, je ne dois pas jouer à Dieu. » (Je crois qu’ils ont passé par-dessus cette dernière partie de ne pas jouer à Dieu.) Jusqu’en 2018, tous les diplômés des écoles de médecine américaines ont exécuté une certaine forme de serment public, mais personne n’a utilisé le Serment d’Hippocrate original.

L’euthanasie aux États-Unis

Bien qu’il y ait eu beaucoup de discussions antérieurement, la légalisation de l’euthanasie par les États-Unis fut d’abord proposée, sans succès, en Ohio, en 1906.

En 1940, lors d’une rencontre de la Société d’Euthanasie d’Amérique (SEA), Charles Francis Potter déclara : « L’euthanasie, ou le soulagement miséricordieux de la souffrance, émerge rapidement de l’étape où il n’était considéré simplement que comme l’obsession de réformateurs sociaux de l’aile gauche [mon emphase] vers la période où elle est reconnue comme une mesure sociale importante de la même classe que le contrôle des naissances et l’eugénisme. » Trente ans plus tard, lors d’une autre rencontre de la SEA, l’ecclésiastique Henry Pitney Van Dusen fit écho de la même chose : « L’attention populaire se centre sur Planned Parenthood … à un bout de la vie », et « l’euthanasie se soucie de la terminaison responsable de la vie. Plus nous pouvons nous fier à ces deux mouvements, plus c’est pratique, parce que tous les deux se soucient du soin responsable de la vie humaine, l’une au début, l’autre à la fin » (Ils veulent vous y faire entrer ou vous faire sortir.)

Un retour en arrière, en 1994, à peu près à l’époque où le Dr De la Mort, Jack Kevorkian, subissait un procès pour meurtre, les électeurs de l’Oregon approuvèrent par un vote serré le « Projet de Loi sur la Mort dans la Dignité » qui légalisait le fait qu’un docteur puisse écrire une prescription pour mettre fin sans douleur à la vie de quelqu’un. La loi prit effet en 1997.

Selon un article de 2011 passant en revue des récits et des autopsies faites sur des « patients » du Dr Kevorkian, The Economist fit rapport sur 130 suicides assistés déclarés de Kevorkian, disant : « Des études sur ceux qui recherchèrent les services du Dr Kevorkian suggèrent que, bien qu’un grand nombre avaient des maladies aggravantes… ce n’était habituellement pas terminal. Les autopsies ont démontré que cinq personnes n’étaient pas malades du tout… À peine un tiers subissaient des douleurs. Plusieurs personnes ne souffraient sans doute simplement que d’hypocondrie ou de dépression. »

L’euthanasie volontaire est présentement légale en Australie, en Belgique, en Colombie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suisse et en Nouvelle-Zélande. Elle est aussi légale dans les états américains suivants : en Californie, au Colorado, dans le District de Colombia, en Hawaï, au Montana, dans le Maine, au New Jersey, en Oregon, au Vermont et dans l’état de Washington.

Le Vermont et l’Oregon sont allé une étape plus avant et on laissé tomber l’exigence qu’une personne qui reçoit une prescription létale doit être citoyenne de l’état, créant ainsi le « tourisme du suicide ».

Elargir le spectre de cibles du suicide assisté

Les malades mentaux : Le Canada a déjà élargi le choix de ceux qui peuvent participer au suicide assisté afin d’inclure les dépressifs et les malades mentaux ; Les vieillards et les infirmes : Avec les Bébés-boomers s’apprêtant à submerger le système médical, le soutien s’accroît pour permettre aux gens de mettre légalement et volontairement fin à leur vie ; Les enfants : En Allemagne, Adolf Hitler mit à exécution un programme pour exterminer les enfants avec des infirmités (avec ou sans la permission des parents). Aujourd’hui, nous voyons une explosion de l’autisme grave, du syndrome de Down, et d’autres conditions dans lesquelles les enfants ne pourront jamais progresser afin d’en venir à prendre soin d’eux-mêmes. Seront-ils ajoutés à la liste de l’euthanasie ? Qu’en est-il des pauvres et des destitués affligés de sentiments de désespoir ? Le Dr Kevorkian était aussi un fervent partisan des expériences sur la vie humaine et pensait que l’on devait permettre aux prisonniers condamnés à mort de se porter volontaires.

La sainteté de la vie

Les Écritures nous montrent la sainteté de la vie mortelle et notre impératif, en tant que porteurs de l’image de Dieu, de protéger la vie et de consacrer nos jours à Sa gloire. Nous sommes faits à Son image et Il nous a donné le souffle de vie (Genèse 1:26 ; 2:7 ; Actes 17:25). Il nous est dit de ne pas tuer (Exode 20:13 ; Romains 13:9). Nous appartenons au Seigneur (Romains 14:8). Dieu maintient Sa propriété sur nos vies et nos jours. Il est le seul à pouvoir déterminer quand notre service sera fini, quand notre objectif visé sera accompli.

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