Dans l’antre du diable
Sixième partie
43. L’enlèvement pré-tribulationiste — supercherie de l’Antichrist
Des dizaines de millions de chrétiens ont été exécutés par l’Église catholique romaine, durant l’âge des ténèbres, parce que ces braves témoins de Christ croyaient que le pape était l’antichrist. En fait un des principaux fondements de la Réforme protestante était que le pape est l’antichrist.[1] Ce point de vue est amplement soutenu par les Écritures Saintes.
À une certaine époque, la croyance que le pape est l’antichrist faisait virtuellement l’unanimité au sein des dénominations protestantes. En effet, la Profession de Foi de Westminster (l’Église d’Angleterre) déclara : Il n’y a pas d’autre Chef de l’Église que le Seigneur Jésus-Christ, et le pape de Rome ne peut d’aucune façon en être la tête, mais il est l’antichrist, cet homme du péché et le fils de perdition qui s’élève lui-même dans l’Église, contre Christ et tout ce qu’on appelle Dieu. » D’autres professions de foi protestantes identifient le pape comme l’antichrist, incluant, mais sans s’y limiter, la Confession de Morland de 1508 et 1535 (Vaudois) et la Confession helvétique de 1536 (Suisse).[2] Aujourd’hui, ceux qui maintiennent une telle croyance ne sont plus qu’une minorité. En fait, de nos jours, l’on considère comme radical et non charitable de la part d’un chrétien de dire que le pape est l’antichrist. Comment une telle transformation a-t-elle eu lieu au sein des dénominations protestantes ?
Le changement de position des dénominations protestantes envers Rome est le résultat direct d’une campagne concertée d’agents de l’Église catholique romaine.[3] Une des méthodes employées par les théologiens de l’Église catholique romaine fut de reléguer une grande part du livre de l’Apocalypse à un futur plus ou moins éloigné.[4] En 1590, un prêtre jésuite catholique romain, Francisco de Ribera, dans son commentaire de 500 pages sur le livre de l’Apocalypse, plaça les événements de la plus grande partie du livre dans une période du futur juste antérieure à la fin du monde.[5] Il clama que l’antichrist serait un individu qui ne se manifesterait qu’à la toute fin du monde. Il écrivit que l’antichrist rebâtirait Jérusalem, abolirait le christianisme, renierait Christ, persécuterait l’Église et dominerait le monde pendant trois ans et demi.[6]
Un autre Jésuite, le cardinal Robert Bellarmine, fit la promotion des enseignements de Ribera.[7] Cette interprétation catholique du livre de l’Apocalypse ne fut pas acceptée dans les confessions protestantes avant que ne fut publié, en 1812, un livre intitulé The Coming of the Messiah in Glory and Majesty (La venue du Messie en gloire et en majesté), onze ans après la mort de son auteur.[8] L’auteur de ce livre était un autre Jésuite du nom de Emanuel de Lacunza. De Lacunza rédigea le livre sous le nom fictif d’un Juif censé converti, le rabbin Juan Josaphat Ben Ezra, afin de cacher son identité et rendre ses écrits plus conformes au goût des lecteurs protestants.[9] Comme dans le livre de Ribera, de Lacunza développa une perspective futuriste restreignant l’accomplissement des prophéties contenues dans le livre de l’Apocalypse à la fin du monde seulement. Il affirma que l’antichrist et toutes les prophéties le concernant restaient à venir.[10] Il parla également d’une résurrection partielle des saints avant la parution de l’antichrist qui, dit-il n’était pas juste un individu, mais les masses non-converties laissées derrière, sur terre, après la résurrection des saints.[11] La résurrection serait suivie des jugements de la colère de Dieu sur les habitants de la terre pendant une période indéterminée d’un minimum de 45 jours.[12] De Lacunza écrivit aussi que, pendant un millenium après les tribulations, les sacrifices juifs d’animaux seraient restaurés en compagnie de l’Eucharistie (la messe) de l’Église catholique.[13] De Lacunza a suivi les fables juives et a remplacé les commandements de Dieu par les commandements des hommes. Voir Tite 1:13. « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renoncent par leurs œuvres ; car ils sont abominables, et rebelles, et réprouvés pour toute bonne œuvre » (Tite 1:16, VM).
Les premiers Jésuites furent des crypto-Juifs.[14] Ignace de Loyola lui-même était crypto-Juif de la kabbale occulte. Un crypto-Juif est un Juif qui se convertit à une autre religion et embrasse extérieurement cette nouvelle religion, pendant qu’il maintient secrètement ses pratiques juives. Comme l’explique John Torell : « En 1491, San Ignacio de Loyola est né dans la province basque de Guipuzcoa, en Espagne. Ses parents étaient marranes ou marranos [Juifs christianisés de force] et, au temps de sa naissance, la famille était très riche. Jeune homme, il devint membre de l’ordre juif des Illuminati d’Espagne. Comme couverture à ses activités crypto-juives, il devint très actif dans l’Église catholique. Le 20 mai 1521, Ignace (comme on l’appela dès lors) fut blessé lors d’une bataille et devint à demi invalide. Incapable de réussir dans l’arène militaire et politique, il commença une quête de sainteté et aboutit éventuellement à Paris où il étudia en vue du sacerdoce. En 1539, il était déménagé à Rome où il fonda “l’Ordre des Jésuites”, qui devait devenir l’ordre le plus vil, le plus sanguinaire et le plus persécuteur de l’Église catholique romaine. En 1540, le pape de l’époque, Paul III, approuva l’ordre. À la mort de Loyola, en 1556, il y avait plus de 1 000 membres dans l’ordre des Jésuites, localisés dans nombre de nations. »[15]
Le secrétaire d’Ignace de Loyola, Polanco, était de descendance juive et fut la seule personne présente au lit de mort de Loyola. James Lainez, qui succéda à Loyola en tant que second Général Jésuite, était également de descendance juive. Les Juifs étaient attirés par l’Ordre jésuite et s’y joignaient en grand nombre.[16] De Lacunza ne fit pas exception. C’était un Juif, ce qui explique pourquoi il présenta l’enseignement eschatologique d’un retour aux sacrifices juifs d’animaux. Cette doctrine donne la suprématie aux Juifs dans le plan de Dieu et relègue les chrétiens à une parenthèse prophétique qui sera supplantée par les Juifs lors du règne terrestre de mille ans de Christ.
Hébreux 8:1-10:39 explique avec grande clarté que Christ a rempli les exigences de la loi en Se sacrifiant une fois pour toutes et pour tous les péchés. Si le sang des animaux suffisait à satisfaire Dieu, Il n’aurait pas eu besoin de venir sur terre et de Se sacrifier. « Mais maintenant notre souverain Sacrificateur a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une plus excellente alliance, qui est établie sous de meilleures promesses. 7Parce que s’il n’y eût eu rien à redire dans la première, il n’eût jamais été cherché de lieu à une seconde » (Hébreux 8:6-7, VM).
« De même aussi Christ ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent à salut » (Hébreux 9:28, VM).
« Or c’est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, savoir par l’oblation qui a été faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. 11Tout Sacrificateur donc assiste chaque jour, administrant, et offrant souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés. 12Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:10, VM).
Dieu ne voudrait pas que nous revenions aux faibles et misérables éléments de la loi de l’ancienne alliance. Voir Galates 4:9-11. Enseigner pareille chose, c’est déclarer de manière blasphématoire que le sacrifice de Christ était imparfait et insuffisant, et que, par conséquent, besoin est de restaurer les sacrifices d’animaux. La Loi de l’Ancien Testament devait servir de précepteur ou de pédagogue jusqu’au Christ promis. Dieu n’aurait aucune raison de rétablir quelque chose qui n’était en place que jusqu’au moment où Il vint pour offrir Son propre corps en tant que sacrifice parfait. En Christ, il n’y a plus ni Juif ni Gentil, nous sommes tous un par la foi en Christ. Il ne nous séparera pas à nouveau en Juifs et Gentils. Son Église est Son corps qui ne peut être divisé (1 Corinthiens 1:13). Car un royaume divisé contre lui-même ne peut subsister (Marc 3:24).
« Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la Loi, étant renfermés sous l’attente de la foi qui devait être révélée. 24La Loi a donc été notre Pédagogue pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. 25Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous le Pédagogue. 26Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. 27Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ; 28Où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. 29Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:23-29, VM).
La Bible dit clairement que l’ancienne alliance doit disparaître, être remplacée par une nouvelle alliance de foi en Jésus-Christ. « En disant une nouvelle alliance, il envieillit la première : or, ce qui devient vieux et ancien, est près d’être aboli » (Hébreux 8:13, VM). Pourquoi Dieu réinstallerait-Il quelque chose de laquelle Il a dit qu’elle disparaîtrait et en laquelle Il ne trouve pas plaisir ? « Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni à l’oblation pour le péché » (Hébreux 10:6.VM).
Christ a fait Son unique sacrifice sur la croix, sacrifice en lequel ceux qui croient en Lui sont rendus parfaits ; conséquemment, il n’y aura plus jamais de sacrifice pour les péchés, point !
« Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15Et c’est aussi ce que le Saint-Esprit nous témoigne, car après avoir dit premièrement : 16C’est ici l’alliance que je ferai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur, c’est que je mettrai mes Lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; 17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. 18Or où les péchés sont pardonnés, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:12-18, VM).
Christ nous a libérés de la loi du péché et de la mort en notre chair. À cause de la faiblesse de notre chair, il nous est impossible d’obéir à la loi sainte de Dieu. Il doit changer notre cœur par la renaissance spirituelle pour que nous puissions être capables de marcher, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Notre obéissance à la loi de Dieu ne nous gagne pas le salut, mais c’est un signe de notre salut. Nous accomplissons la justice de Sa loi par l’obéissance de Jésus et Son sacrifice final. La justice de Jésus est imputée à ceux qui sont choisis pour le salut en croyant en Lui. « C’est pourquoi cela lui a été imputé à justice. 23Or que cela lui ait été imputé à justice, il n’a point été écrit seulement pour lui, 24Mais aussi pour nous, à qui aussi il sera imputé, à nous, dis-je, qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur ; 25Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification. 5 1Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 4:22-5:1, VM). Ceux qui tentent d’utiliser l’obéissance à la loi de Dieu comme moyen d’obtenir le salut ont un esprit charnel ; ils essaient de gagner le salut au moyen des œuvres de la chair. Les esprits charnels qui enseignent un retour aux sacrifices charnels de la loi sont inimitié contre Dieu.
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, lesquels ne marchent point selon la chair, mais selon l’Esprit. 2Parce que la Loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la Loi du péché et de la mort. 3Parce que ce qui était impossible à la Loi, à cause qu’elle était faible en la chair, Dieu ayant envoyé son propre Fils en forme de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché en la chair ; 4Afin que la justice de la Loi fût accomplie en nous, qui ne marchons point selon la chair, mais selon l’Esprit. 5Car ceux qui sont selon la chair, sont affectionnés aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, sont affectionnés aux choses de l’Esprit. 6Or l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix. 7Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la Loi de Dieu ; et aussi ne le peut-elle point. 8C’est pourquoi ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu » (Romains 8:1-8, VM).
Jésus a effacé les ordonnances qui étaient contre nous et les a clouées sur la croix. La loi n’était que l’ombre de Christ ; Il est l’accomplissement de la loi. Ayant accompli la loi, Christ ne la réinstallera pas.
« Et lorsque vous étiez morts dans vos offenses, et dans le prépuce de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, vous ayant gratuitement pardonné toutes vos offenses. 14En ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en des ordonnances, et nous était contraire, et laquelle il a entièrement abolie, l’ayant attachée à la croix. 15Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a produites en public triomphant d’elles en la croix. 16Que personne donc ne vous condamne pour le manger ou pour le boire, ou pour la distinction d’un jour de Fête, ou pour un jour de nouvelle lune, ou pour les sabbats. 17Lesquelles choses sont l’ombre de celles qui étaient à venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2:13-17, VM).
La loi de Dieu fut ajoutée après la promesse faite à Abraham. La loi n’annula pas la promesse de Dieu faite à Abraham. Les bénédictions d’Abraham touchent tous ceux qui croient en Jésus-Christ. Tous ceux qui croient en Jésus sont héritiers de la promesse faite à Abraham (Galates 3:23-29). C’est-à-dire que, par la foi en Christ, l’on devient la semence spirituelle d’Abraham. L’obéissance à Dieu est le résultat du salut, pas sa cause. Comme avec Abraham qui crut Dieu et se le vit imputer à justice, ainsi en est-il de tous les autres qui croient Dieu, cela leur est également imputé à justice.
« Comme Abraham a cru à Dieu, et il lui a été imputé à justice ; 7Sachez aussi que ceux qui sont de la foi, sont enfants d’Abraham. 8Aussi l’Ecriture prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a auparavant évangélisé à Abraham, en lui disant : toutes les nations seront bénies en toi. 9C’est pourquoi ceux qui sont de la foi, sont bénis avec le fidèle Abraham. 10Mais tous ceux qui sont des oeuvres de la Loi, sont sous la malédiction ; car il est écrit : maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites au Livre de la Loi pour les faire. 11Or que par la Loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela paraît par ce qui est dit : que le juste vivra de la foi. 12Or la Loi n’est pas de la foi ; mais l’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. 13Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : maudit est quiconque pend au bois.) 14Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. 15Mes frères, je vais vous parler à la manière des hommes. Si une alliance faite par un homme, est confirmée, nul ne la casse, ni n’y ajoute. 16Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ. 17Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. 18Car si l’héritage est par la Loi, il n’est point par la promesse ; or Dieu l’a donné à Abraham par la promesse. 19A quoi donc sert la Loi ? elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la semence à l’égard de laquelle la promesse avait été faite ; et elle a été ordonnée par les Anges, par le ministère d’un Médiateur. 20Or le Médiateur n’est pas d’un seul : mais Dieu est un seul. 21La Loi donc a-t-elle été ajoutée contre les promesses de Dieu ? nullement. Car si la Loi eût été donnée pour pouvoir vivifier, véritablement la justice serait de la Loi. 22Mais l’Ecriture a montré que tous les hommes étaient pécheurs, afin que la promesse par la foi en Jésus-Christ fût donnée à ceux qui croient » (Galates 3:6-22, VM).
Toute la loi et les prophètes sont résumés en deux commandements.
« Maître, lequel est le grand commandement de la Loi ? 37Jésus lui dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38Celui-ci est le premier et le grand commandement. 39Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les Prophètes » (Matthieu 22:36, VM).
Jésus nous a libérés en remplissant les exigences de la loi pour nous (Matthieu 5:17 ; Jean 8:32 ; Éphésiens 2:15 ; Colossiens 2:14). Parce que nous avons été libérés ne signifie pas que nous soyons libres de pécher. Il nous a donné un cœur nouveau pour que nous soyons libres d’obéir à la loi, ce qui, autrement, aurait été impossible. Dieu nous commande de L’aimer et de nous aimer les uns les autres ; de ces deux commandements dépendent toutes les exigences de la loi (Matthieu 22:36-40). « Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité. 14Car toute la Loi est accomplie dans cette seule parole : tu aimeras ton Prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14, VM). La loi royale de Dieu est que nous aimions notre prochain comme nous-mêmes (Jacques 2:6). En fait, Jésus nous a donné un commandement nouveau qui va plus loin et nous dit jusqu’à quel point nous devons nous aimer les uns les autres. Notre obéissance à ce nouveau commandement ne nous obtient pas le salut, mais c’est un signe que nous sommes Ses disciples. « Je vous donne un nouveau commandement, que vous vous aimiez l’un l’autre, et que comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi l’un l’autre. 35En ceci tous connaîtront que vous êtes mes Disciples, si vous avez de l’amour l’un pour l’autre » (Jean 13:34-35, VM).
La justice est imputée à ceux qui croient, elle ne se gagne pas. Les fruits de la loi n’amènent jamais le salut. Le salut est un don de Dieu par la foi en Jésus-Christ (Éphésiens 2:8-10).
« C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché. 21Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi. 28Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? ne l’est-il pas aussi des Gentils ? certes il l’est aussi des Gentils. 29Car il y a un seul Dieu qui justifiera par la foi la Circoncision, et le Prépuce aussi par la foi. 30Anéantissons-nous donc la Loi par la foi ? Non sans doute ! mais au contraire, nous affermissons la Loi » (Romains 3:20-31, VM).
Les véritables Juifs sont ceux qui acceptent leur Messie, Jésus. Le Royaume de Dieu est un Royaume spirituel, ce n’est pas un royaume fondé sur la race ou une tribu. Ceux qui sont choisis par Dieu en Jésus-Christ forment l’Israël spirituel de Dieu.
« Toutefois il ne se peut pas faire que la parole de Dieu soit anéantie ; mais tous ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël. 7Car pour être de la semence d’Abraham ils ne sont pas tous ses enfants ; mais, c’est en Isaac qu’on doit considérer sa postérité. 8c’est-à-dire, que ce ne sont pas ceux qui sont enfants de la chair, qui sont enfants de Dieu ; mais que ce sont les enfants de la promesse, qui sont réputés pour semence » (Romains 9:6-8, VM).
« Car celui-là n’est point Juif, qui ne l’est qu’au-dehors, et celle-là n’est point la véritable Circoncision, qui est faite par dehors en la chair. 29Mais celui-là est Juif, qui l’est au-dedans ; et la véritable Circoncision est celle qui est du cœur en esprit, et non pas dans la lettre ; et la louange de ce Juif n’est point des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:28-29, VM).
Garder les commandements ou être né au sein d’une certaine tribu ou d’une nation donnée ne sont pas des critères d’entrée pour le Royaume de Dieu. Ce Royaume est composé de ceux qu’Il a choisis par Sa grâce.
« Cela ne vient donc ni de celui qui veut, ni de celui qui court ; mais de Dieu qui fait miséricorde » (Romains 9:16, VO).
« Il a donc compassion de celui qu’il veut, et il endurcit celui qu’il veut » (Romains 9:18, VM).
Dieu n’a pas éliminé Israël. Son Israël est composé de ceux qu’Il a connus d’avance, avant la fondation du monde et qui allaient croire en Jésus en vue du salut. C’est ainsi que tout Israël [spirituel !] sera sauvé.
« Dieu n’a point rejeté son peuple, lequel il a auparavant connu…26Et ainsi tout Israël sera sauvé » (Romains 11:2, 26, VM).
Parmi les croyances entourant un renouveau des sacrifices dans le millenium, il y a celle de la reconstruction d’un temple juif. Comme Christ l’a répété dans tout Son Nouveau Testament, moi aussi je le répète : Dieu a aboli la distinction entre Juif et Gentil (Romains 3:28-30 ; 10:11-13). Son Église est devenue l’unique Temple et la seule Maison de Dieu, Christ en étant la pierre angulaire. Il n’y a plus besoin d’un temple physique, qui n’était d’ailleurs que l’ombre d’un temple spirituel plus grand, Son Église.
« Car il est notre paix, qui des deux en a fait un, ayant rompu la clôture de la paroi mitoyenne ; 15Ayant aboli en sa chair l’inimitié, savoir la Loi des commandements qui consiste en ordonnances ; afin qu’il créât les deux en soi-même pour être un homme nouveau, en faisant la paix ; 16Et qu’il réunît les uns et les autres pour former un corps devant Dieu, par la croix, ayant détruit en elle l’inimitié. 17Et étant venu il a évangélisé la paix à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près. 18Car nous avons par lui les uns et les autres accès auprès du Père en un même Esprit. 19Vous n’êtes donc plus des étrangers ni des gens de dehors ; mais les concitoyens des Saints, et les domestiques de Dieu. 20Etant édifiés sur le fondement des Apôtres, et des prophètes, et Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin ; 21En qui tout l’édifice posé et ajusté ensemble, s’élève pour être un Temple saint au Seigneur. 22En qui vous êtes édifiés ensemble, pour être un Tabernacle de Dieu en esprit » (Éphésiens 2:14-22, VM).
Pourquoi l’Église catholique veut-elle tromper le monde en l’amenant à croire à la fable juive de la restauration des sacrifices du temple ? Nous devons examiner les Écritures pour connaître la réponse. Dans 2 Thessaloniciens 2:1-4, Dieu déclare que l’homme du péché, l’antichrist, s’élèvera contre tout ce qu’on appelle Dieu, s’assoira dans le temple de Dieu et proclamera être Dieu.
« Or, mes frères, nous vous prions pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion en lui, 2De ne vous laisser point subitement ébranler de votre sentiment, ni troubler par esprit, ni par parole, ni par épître, comme si c’était une épître que nous eussions écrite, et comme si le jour de Christ était proche. 3Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:1-4, VM).
Qu’est-ce que le temple de Dieu ? Chaque chrétien individuellement et tous les chrétiens collectivement composent le temple de Dieu.
« Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 17Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est saint, et vous êtes ce Temple » (1 Corinthiens 3:16-17, VM).
« Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes ; 20Car vous avez été achetés par prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps, et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20, VM).
« En qui tout l’édifice posé et ajusté ensemble, s’élève pour être un Temple saint au Seigneur » (Éphésiens 2:21, VM).
Le pape se proclame de l’autorité et de la position de Dieu Tout-Puissant. Il déclare être le Dieu qui règne sur l’Église universelle (catholique) de Dieu. C’est-à-dire qu’il affirme régner en tant que Dieu dans le temple de Dieu, l’Église.
« Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appelleriez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][17]
« Nous tenons sur terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][18]
Afin de cacher que le pape accomplit la prophétie de 2 Thessaloniciens 2:1-4 de l’antichrist s’assoyant dans le temple de Dieu, le pape commanda à ses subordonnés, les Jésuites, de promouvoir la fable d’un temple du millenium pour que les crédules recherchent un antichrist dans un futur éloigné et ne voient pas l’antichrist papal juste sous leur nez. Ceux qui acceptent ce temple du millenium, toutefois, ont rejeté la justification par la foi en Jésus-Christ et enseignent plutôt la reconstruction physique d’un temple où la justification se fera par la loi. Cette doctrine catholique est un rejet de Christ, la Pierre maîtresse du temple spirituel de Dieu. La reconstruction d’un temple physique, avec des pierres physiques, est un rejet du Rocher du salut, Jésus-Christ. « Mais Israël cherchant la Loi de la justice, n’est point parvenu à la Loi de la justice. 32Pourquoi ? parce que ce n’a point été par la foi, mais comme par les oeuvres de la Loi ; car ils ont heurté contre la pierre d’achoppement. 33Selon ce qui est écrit : voici, je mets en Sion la pierre d’achoppement ; et la pierre qui occasionnera des chutes ; et quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 9:31-33, VM). Jésus-Christ est la pierre qui a été rejetée par les bâtisseurs de cette fausse religion ; pour eux, Il est une pierre d’achoppement sur laquelle ils vont trébucher à leur grand dam. « Or si ceux qui sont de la Loi sont héritiers, la foi est anéantie, et la promesse est abolie » (Romains 4:14, VM). Jésus est le Rocher du salut (Psaumes 62:6 ; 89:26 ; 95:1). Les chrétiens sont des pierres spirituelles incorporées en Jésus-Christ pour faire un Temple saint au Seigneur.
« Désirez ardemment, comme des enfants nouvellement nés, de vous nourrir du lait spirituel et pur afin que vous croissiez par lui. 3Si toutefois vous avez goûté combien le Seigneur est bon. 4Et vous approchant de lui, qui est la Pierre vive, rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse, 5Vous aussi comme des pierres vives êtes édifiés pour être une maison spirituelle, et une sainte Sacrificature, afin d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ. 6C’est pourquoi il est dit dans l’Ecriture : voici, je mets en Sion la maîtresse pierre du coin, élue et précieuse ; et celui qui croira en elle, ne sera point confus. 7Elle est donc précieuse pour vous qui croyez ; mais par rapport aux rebelles, il est dit : la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la maîtresse pierre du coin, une pierre d’achoppement, une pierre de scandale. 8Lesquels heurtent contre la parole, et sont rebelles ; à quoi aussi ils ont été destinés. 9Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:2-9, VM).
Le pape est un usurpateur oeuvrant contre Christ et prétend prendre Sa place dans Son temple (l’Église).
L’édition espagnole du bouquin de Lacunza devint si populaire en Angleterre qu’une version anglaise fut publiée. Le travail de traduction de la version anglaise fut exécuté par Edward Irving.[19] Il compléta la traduction en 1826, mais le livre ne fut pas publié avant 1827.[20] En 1830, un journal ayant pour titre The Morning Watch, et publié par Irving et ses disciples dans l’Église catholique apostolique qu’il fonda, affina l’interprétation futuriste et présenta une théorie fort populaire de nos jours au sein des dénominations protestantes, et connue sous le nom de « l’enlèvement pré-tribulationiste ».[21] Irving fut mis en accusation par l’Église presbytérienne, en 1832, pour avoir permis l’expression non autorisée de langues et de prophéties dans son église de Londres.[22] Il fut censuré et démis officiellement de ses fonctions de pasteur. C’est alors qu’il fonda l’Église catholique apostolique.[23] En 1830, Irving écrivit un tract où il suggéra que Jésus-Christ possédait une nature humaine déchue. En 1833, il fut mis en accusation pour hérésie et déposé du ministère.[24] Irving est décédé le 7 décembre 1834, à l’âge de 42 ans.[25]
Robert Baxter, associé d’Edward Irving, mit par écrit son expérience dans l’église d’Irving.[26] Irving tenait souvent des réunions où se produisaient des manifestations spirituelles subjectives telles que le parler en langues qui était censé révéler de nouvelles doctrines et prédire des événements futurs. Baxter lui-même fut à la source d’une variante de l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste d’Irving ; Baxter exprima spontanément une doctrine comportant un enlèvement mid-tribulationiste. Baxter avait si peu de contrôle sur ses manifestations de langues qu’à certains moments, il trouvait nécessaire de se mettre un mouchoir dans la bouche pour ne pas déranger sa maisonnée.[27] Baxter fut miséricordieusement délivré de ce pouvoir, qu’il identifia au pouvoir de Satan.[28] Baxter renonça plus tard à ses propres propos et mit en garde contre les ruses sournoises de Satan qui est capable d’apparaître en ange de lumière afin de tromper les imprudents. Voir 2 Corinthiens 11:14-15.
Les dispensationalistes qui croient en un enlèvement pré-tribulationiste essaient de dissocier la doctrine du pré-tribulationisme d’avec Edward Irving à cause de sa réputation souillée et de son implication dans la traduction du livre de Lacunza.[29] Ils préfèrent plutôt attribuer l’origine de l’enlèvement pré-tribulationiste à John Nelson Darby. Ceux qui souscrivent à la théorie de l’enlèvement pré-tribulationiste soutiennent qu’il y aura une résurrection des saints sept ans avant le retour de Jésus-Christ, mais ils l’appellent enlèvement afin de le différencier de la résurrection qui est si clairement prophétisée dans la Sainte Bible. Cet enlèvement des Saints est censé être le catalyseur de l’entrée de l’antichrist sur la scène mondiale. La parution de l’antichrist est supposée avoir lieu durant une période de tribulations de sept ans suivant l’enlèvement des saints, d’où le nom « d’enlèvement pré-tribulationiste ».[30]
Irving et Lacunza construisirent une théorie et cherchèrent ensuite un soutien biblique à cette théorie (eisegesis), plutôt que de lire la Bible telle qu’elle est écrite (exegesis). Les soi-disant érudits bibliques qui adoptèrent Irving et Lacunza suivirent leur doctrine eschatologique d’une résurrection pré-tribulationiste, mais employèrent un terme non biblique, « enlèvement », au lieu de « résurrection ». On ne retrouve nulle part dans les Saintes Écritures le mot « enlèvement ». c’est en fait un dérivé du mot latin raptus. On trouve le mot raptus dans quelques passages de la version latine de la bible qu’on nomme Vulgate. Raptus est une mauvaise traduction du mot grec harpazo, qui veut littéralement dire « saisi », « ravi » ou « enlevé ». Voir 2 Corinthiens 12:4 dans la version Vulgate. Beaucoup de gens croient que l’enlèvement est synonyme de résurrection, mais ce n’est pas vrai. Bien que l’enlèvement inclut l’idée d’être ravis, c’est bien différent de la résurrection promise par Jésus. Enlèvement veut dire « acte de saisir et emporter comme proie ou butin … l’acte d’emporter une femme … viol ».[31] [N. du T. : Le mot anglais pour enlèvement est rapture. Le mot « viol » se dit rape. En français, nous disons « rapt » comme synonyme d’enlèvement.] La racine du mot rapture est « rapt » qui signifie « Viol (détournement ou ravissement, dans le sens de violer) … L’acte ou le pouvoir d’emporter par la force et la violence. »[32] « Ravir » veut dire « saisir et emporter par la violence … Avoir une relation charnelle avec une femme par le moyen de la force et contre son consentement. »[33] Rapture et « rapt » partagent la même racine latine, raptus.[34] Raptus veut dire « emporter, détourner, violer ».[35] Les Saintes Écritures décrivent l’Église comme étant la chaste fiancée de Christ, et elle est avec Christ aux noces de l’Agneau (Apocalypse 19:7 ; 22:17 ; Matthieu 22:1-14 ; 2 Corinthiens 11:2 ; Éphésiens 5:25-33). Les noces de l’Agneau auront lieu à la résurrection des saints quand ce monde prendra fin. En utilisant le mot « enlèvement », ces “érudits” décrivent de manière blasphématoire la sainte et glorieuse résurrection de l’Église comme un viol !
Jusqu’à tout récemment, l’on pensait que l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste avait commencé avec le prêtre jésuite Emanuel de Lacunza.[36] Or, en 1995, John Bray découvrit qu’en 1788, deux ans avant que Lacunza ait terminé le brouillon non publié de son livre, un homme du nom de Morgan Edwards publia un bouquin qui contenait apparemment ce qui serait le premier enseignement connu de l’enlèvement pré-tribulationiste. Edwards était ministre baptiste sympathisant britannique lors de la Révolution américaine. Ses activités le firent placer sous arrêt en consignation chez lui jusqu’à ce que la guerre se termine. Selon Bray, Edwards avait un problème d’alcool et s’était impliqué dans d’autres activités discutables et non identifiées qui lui occasionnèrent l’excommunication de son église, en 1781. Il fut réintégré en 1788 et devint dès lors un leader baptiste influent.
Avant la découverte de Bray du livre d’Edwards, il y eut un débat à savoir qui était à l’origine de l’enlèvement pré-tribulationiste parmi les dénominations protestantes. Dave MacPherson, dans son livre intitulé The Incredible Cover-up (L’incroyable camouflage), retraça les origines de la doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste jusqu’à une femme nommée Margaret McDonald. Une délégation de représentants de l’église d’Edward Irving, ainsi que John Nelson Darby assistaient, dit-on, à des réunions de renouveau charismatique dans la maison des McDonald où Margaret McDonald eut des visions et exprima des révélations prophétiques qui devaient devenir le fondement de la doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste.[37] Darby était membre d’un groupe appelé les Frères de Plymouth.
William Kimball déclare, dans son livre, The Rapture, A Question of Timing (L’enlèvement, question de moment), que peu après les visions de McDonald, Irving ainsi que Darby devinrent de fervents défenseurs de ce nouvel enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste. Cela sous-entend que Darby tira son point de vue pré-tribulationiste de McDonald. Toutefois, John Bray, dans son bouquin intitulé The Origin of the Pretribulation Rapture Teaching (L’origine de l’enseignement d’un enlèvement prétribulationiste), affirme avoir découvert des écrits de 1827 de John Darby où celui-ci aborde l’enlèvement pré-tribulationiste. Comme par hasard, ce fut cette année-là que fut publiée la traduction anglaise du livre du prêtre jésuite Emanuel de Lacunza, ce qui aurait été trois ans avant les révélations de McDonald. De plus, John Bray souligne que, bien que les révélations de McDonald parlaient d’enlèvement, elles ne spécifiaient pas qu’il fut pré-tribulationiste.[38] Dans des écrits de John Darby rédigés plus tard, en 1829, il reconnut avoir été au courant des enseignements d’Irving et de Lacunza.[39] Le moment des premiers écrits de Darby relatant un enlèvement pré-tribulationiste, en 1927, l’année de publication de la traduction d’Irving du livre de Lacunza, suggère fortement que Darby apprit cette doctrine des écrits de Lacunza. Dans tous les cas, on reconnaît en général que Darby fut responsable au premier chef de la popularité de cette doctrine. En fait, au début, la doctrine était connue sous le nom de « Darbysme ».[40]
En plus du lien théologique entre Darby et Lacunza/Irving, il y a preuve que Rome exerçait une influence continuelle sur Darby. En 1871, Darby publia sa propre version anglaise de la bible. La version Darby était basée sur les manuscrits corrompus d’Alexandrie utilisés par l’Église catholique. On peut voir la main de Satan au-travers de la traduction de Darby. Ce dernier a omis Matthieu 23:14 et Actes 8:37. Dans Luc 2:33, la traduction Darby appelle Joseph le père de Jésus, alors qu’en fait Jésus est le Fils de Dieu (Luc 1:35 ; Matthieu 1:23). La traduction de Darby de 1 Corinthiens 15:45 décrit qu’Adam « devint une âme vivante » au lieu d’avoir « été fait une âme vivante », afin de s’accorder très bien avec la théorie démoniaque de l’évolution. Dans Marc 1:1-3, la traduction Darby se réfère erronément à la citation de Malachie 3:1 en l’attribuant à Ésaïe. Darby enleva d’Apocalypse 1:11 la déclaration de Jésus qui dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. » Cette liste d’erreurs et d’omissions de la part de Darby ne sont que la pointe de l’iceberg. Il est malheureux de constater que l’on soit si nombreux à suivre les enseignements d’un homme qui a osé altérer la sainte Parole de Dieu. Celui-ci a placé une malédiction sur quiconque ajouterait ou soustrairait à Sa Parole.
« Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. 19Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre » (Apocalypse 22:18-19, VM).
Darby fit le tour des États-Unis à sept reprises entre 1862 et 1877.[41] Lors de ses voyages aux États-Unis, il fit la promotion de son système d’interprétation prophétique. Cyrus Ingerson Scofield adopta la doctrine de Darby de tout cœur. Scofield apprit les enseignements de Darby d’un certain Dr James H. Brookes, qui était pasteur de l’église presbytérienne de l’Avenue Compton, à St-Louis, et qui suivait les enseignements de Darby.[42] Scofield plaça donc des notes explicatives, incluant le système des dispensations de Darby, dans sa célèbre Bible de Références Scofield.[43] Cette bible de références fut publiée en 1909 et a été, depuis lors, vendue à plus de trois millions de copies. Déjà placer des notes explicatives dans la Sainte Bible était plutôt inhabituel pour l’époque et contraire à la pratique des sociétés bibliques qui avaient pour devise : « sans note ni commentaire ».
Quoique Scofield utilisât le texte de la King James, il indiqua, dans l’introduction de sa bible de 1909 qu’il voyait d’un bon oeil le travail de Brooke Foss Westcott et Fenton John Anthony Hort, qui étaient deux compilateurs populaires du texte grec corrompu d’Alexandrie. Westcott et Hort étaient protestants de nom, mais catholiques romains de facto. En plus, ils étaient tous deux nécromanciens et membres d’un club occulte appelé « La Guilde des Esprits ».[44] À travers toute sa bible, Scofield inscrivit des notes marginales attaquant l’infaillibilité du Texte Reçu des Saintes Écritures, en indiquant sa préférence pour les manuscrits corrompus d’Alexandrie utilisés par l’Église catholique.
La doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste est aujourd’hui nourrie par des loups en vêtements de brebis qui oeuvrent main dans la main avec l’Église catholique romaine. L’exemple le plus notable de ces carnivores spirituels est Billy Graham.[45] Étonnamment, Graham a déclaré : « Je trouve que mes croyances sont essentiellement les mêmes que celles des catholiques romains orthodoxes ».[46] En 1980, Billy Graham qualifia le pape Jean-Paul II de plus grand leader spirituel du monde moderne.[47] Graham a habituellement des catholiques sur scène pendant ses croisades « d’évangélisation » et a pour pratique courante de distribuer des cartes de décision qui sont remises durant la croisade à l’évêque catholique de la région pour un suivi par les prêtres catholiques.[48] Dans une interview donnée, le 21 septembre 1957, au San Francisco News, Graham dit : « Quiconque prend une décision lors de nos réunions est revu plus tard par un homme d’église à qui on le réfère, qu’il soit protestant, catholique ou Juif. » Aux croisades de 1994 de Graham, à Minneapolis et à Cleveland, 6 000 répondants à chaque croisade furent référés à l’Église catholique. À la croisade de Graham de septembre 1996, à Charlotte, en Caroline du Nord, 1 700 répondants furent encouragés à se rapporter ensuite à l’Église catholique.[49]
Billy Graham a même accepté la doctrine romaine du baptême des bébés. En 1961, il déclara : « Je crois qu’il se passe quelque chose lors du baptême d’un nouveau-né, particulièrement si les parents sont chrétiens et enseignent les vérités chrétiennes à leurs enfants dès leur jeune âge. Nous ne pouvons comprendre pleinement les mystères de Dieu, mais je pense qu’un miracle peut survenir chez ces enfants pour qu’ils soient régénérés, c’est-à-dire, rendus chrétiens par le baptême des bébés. Si vous voulez appeler cela régénérescence baptismale, c’est parfait pour moi. »[50]
Il n’y a pas le moindre passage dans la Bible qui enseigne la régénérescence baptismale des bébés. Ce n’est pas que non-scripturaire, c’est antiscripturaire. Dieu a déclaré : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9, VM).
Concernant Graham, ça allait de mal en pis, car, en 1978, dans une interview du McCall’s Magazine, il déclara : « Je pensais autrefois que les païens des pays lointains étaient perdus — qu’ils allaient en enfer — si l’Évangile de Jésus-Christ ne leur était pas prêché. Je ne crois plus cela (…) Je crois qu’il y a d’autres façons de reconnaître l’existence de Dieu — grâce à la nature, par exemple — et, par conséquent, plein d’autres opportunités de dire oui à Dieu. » La théologie démoniaque de Graham marche en parallèle avec la doctrine catholique, qui dit : « Ceux qui, sans qu’il y soit de leur faute, ne connaissent pas l’Évangile de Christ ou de Son Église, mais qui cherchent néanmoins Dieu d’un cœur sincère et, motivés par la grâce, essaient dans leurs actions de faire Sa volonté telle qu’ils la connaissent selon ce que leur dicte leur conscience, eux aussi peuvent atteindre le salut éternel. »[51] C’est en contradiction directe avec l’évangile de Jésus : « Jésus lui dit: je suis le chemin, et la vérité, et la vie; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6, VM).
Si vous croyez, en vous basant sur l’extrait du catéchisme officiel cité plus haut que l’Église catholique romaine est maintenant devenue une religion du style « vivre et laisser vivre », repensez-y à deux fois. La citation suivante est l’article § 846 du même catéchisme 1994 de l’Église catholique : « Par conséquent, ne peuvent être sauvés ceux qui, sachant que Dieu trouva l’Église catholique nécessaire par Christ, refuseraient, soit d’y entrer, soit d’y rester. »[52]
Tous les palabres de l’Église catholique racontant que les protestants sont des « frères séparés » ne sont que des ruses diaboliques. Leur doctrine officielle dit que les chrétiens protestants ne sont pas sauvés, mais à jeter en enfer. Comment se fait-il que Billy Graham se montre si copain avec la hiérarchie catholique alors que la doctrine officielle de celle-ci dit que les chrétiens protestants ne sont bons qu’à jeter en enfer ? Graham a même déjà louangé la messe catholique satanique et blasphématoire ! « La semaine passée, j’ai prêché un sermon funéraire dans la grande cathédrale catholique, pour un de mes amis intimes qui était catholique, et il y avait plusieurs évêques et archevêques qui y participaient. Et alors que j’étais assis à cette messe funéraire, je me dis que c’était une bien belle chose, et certainement directement en accord avec l’évangile. Il y avait un merveilleux petit prêtre qui me disait quand me lever debout, quand m’agenouiller et quoi faire, en somme. »[53] Dieu déclare : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » (Amos 3:3, VO). Graham marche main dans la main avec les faux enseignements de l’Église romaine.
Toute cette apostasie de Graham est assez compréhensible quand on considère qu’il est franc-maçon.[54] En vérité, il est probablement maçon au 33e degré. L’ancien maçon au 33e degré, Jim Shaw, a révélé que Billy Graham a assisté à la cérémonie d’admission au 33e degré de Shaw. Seuls les maçons du 33e degré ont la permission d’assister à pareille cérémonie. Certains demanderont sans doute ce qu’il y a de mal à être franc-maçon ? Albert Pike, pontife théologien de la maçonnerie, a écrit : « Il est certain que sa vraie prononciation n’est pas représentée par le mot Jéhovah ; et, donc, que ce n’est pas le véritable nom de la Déité, ni de la Parole Ineffable. »[55] Or, la Parole de Dieu déclare clairement que Jéhovah est le nom de Dieu. « Et qu’ils connaissent que toi seul, qui t’appelles l’Éternel [Jéhovah, dans l’hébreu original], tu es le souverain de toute la terre » (Psaume 83:19, VO).
Si les maçons ne reconnaissent pas Jéhovah comme Dieu, qui donc est leur dieu ? Le dieu des maçons est Lucifer, comme c’était le nom de Satan avant sa rébellion contre Dieu et avant qu’il soit chassé du ciel. Albert Pike a dit que « la doctrine du Satanisme est hérésie ; et la pure et véritable religion philosophique est la croyance en Lucifer, l’égal d’Adonaï, le Dieu des Ténèbres et du Mal. »[56] Adonaï est le mot hébreu de l’Ancien Testament pour nommer Dieu. Non seulement Pike admet-il que Lucifer est le dieu de la franc-maçonnerie, mais, en plus, il blasphème Dieu en L’appelant « le Dieu des Ténèbres et du Mal ».
Jusqu’à aujourd’hui, Graham a toujours refusé de répondre personnellement aux nombreuses investigations à savoir s’il est franc-maçon. Il a laissé le soin à ses subordonnés de nier son affiliation à la franc-maçonnerie à sa place. Son adhésion à la société secrète est une des raisons pour laquelle Billy Graham n’a jamais dit un mot contre la Franc-maçonnerie, alors que la Parole de Dieu dit que c’est exactement ce qu’il devrait faire. « Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les » (Éphésiens 5:11, VO).
Un autre célèbre leader « religieux » qui fait la promotion de la doctrine d’un enlèvement pré-tribulationiste et semble être tombé sous le charme de Rome, c’est Jerry Falwell.[57] Durant l’apogée de Moral Majority, organisation conservatrice dont il était à la tête, Falwell affirma que les catholiques composaient la plus grande part d’électeurs de son organisation.[58] À l’époque, Moral Majority possédait 500 000 contributeurs et une liste postale de six millions de gens. On estime qu’environ 30 % de l’organisation était catholique. Dans son Moral Majority Report de janvier 1985, Falwell qualifia le pape et Billy Graham de grands leaders moraux et religieux. En 1988, Falwell posta une lettre aux librairies pour faire l’annonce d’un film sur Jean-Paul II. Falwell y parlait en termes élogieux du pape ; il déclara que le pape offrait une lumière éclatante aux gens de notre génération.[59] Falwell connaît trop bien les Écritures pour que l’on attribue ses déclarations à l’ignorance.
Comme nous l’avons vu, la doctrine d’un enlèvement pré-tribulationiste a été nourrie par la main cachée de Rome. Bien que la preuve soit évidente que Jerry Falwell et Billy Graham sont des loups en habits de brebis, je ne laisse pas entendre que tous ceux qui soutiennent la doctrine d’un enlèvement pré-tribulationiste sont des agents de l’Église catholique de Rome. Un grand nombre a été trompé. Comme les nobles Béréens, examinons les enseignements de l’enlèvement pré-tribulationiste à la lumière des Écritures. Voir Actes 17:11. Ceux qui tiennent à cette doctrine citent 2 Thessaloniciens 2:1-12 pour supporter leur point de vue.[60]
« Pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui, 2Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. 3Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, 4L’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. 5Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore avec vous ? 6Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. 7Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. 8Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. 9L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, 10Et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. 11C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; 12Afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés » (2 Thessaloniciens 2:1-12, VO).
Lorsqu’on regarde ces passages, il est clair qu’ils se rapportent à la résurrection des croyants à la fin des temps. En lisant le premier verset, nous voyons que le sujet qu’aborde l’apôtre Paul est « l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ » et « notre réunion avec lui ». L’apôtre Paul disait aux Thessaloniciens que « le jour de Christ » ne surviendrait pas avant qu’il n’y ait d’abord une révolte. Notez que Paul se réfère à « le jour », ce qui indique que la venue de notre Seigneur et notre réunion en Lui doit arriver simultanément, en même temps. La première chose qui arrive, c’est la révolte. Puis, l’homme de péché, le fils de perdition, est révélé. Le verset 4 nous indique que cet homme de péché s’élèvera au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ce qui est une référence à l’antichrist. Donc, nous savons que l’antichrist sera révélé avant la venue de Jésus-Christ et la résurrection des saints. Les pré-tribulationistes renversent cette séquence et soutiennent que Jésus reviendra secrètement et enlèvera les saints et, ensuite, après l’enlèvement, l’antichrist sera révélé.
Les pré-tribulationistes affirment que la personne qui, au verset 7, « retient » l’antichrist est le Saint-Esprit qui réside dans le corps des croyants. Ils enseignent que, lorsqu’aura lieu l’enlèvement, l’Esprit-Saint sera enlevé du monde et que l’antichrist sera alors révélé.[61] Si vous regardez bien ces passages de 2 Thessaloniciens 2, l’apôtre Paul disait aux chrétiens de Thessalonique que « le jour de Christ » ne viendrait pas avant que la révolte ne vienne. Puis, l’homme du péché, le fils de perdition, serait révélé. Le verset 4 indique que cet homme du péché s’exalterait au-dessus de Dieu. C’est une nette référence à l’antichrist. Donc, nous savons que l’antichrist sera révélé avant la venue de Jésus-Christ et la résurrection des saints. Cependant, si celui qui le retient est le Saint-Esprit, cela signifie que le verset 3 contredit les versets 6 à 8. Si c’est l’Esprit-Saint qui retient, empêchant l’antichrist d’être révélé, et que c’est à la résurrection (l’enlèvement) des saints qu’il est enlevé du chemin, et que cela arrive avant que l’antichrist soit révélé, c’est à l’inverse de la séquence du verset 3. Cela contredit le verset 3 qui déclare que la résurrection (l’enlèvement) des saints ne viendra pas avant qu’il n’y ait la révolte d’abord et l’apparition de l’homme du péché. En vérité, celui qui le retient, c’est l’Empereur romain qui fut remplacé par le pape comme Pontifex Maximus (ou Souverain Pontife), dirigeant de toutes les religions. Le pape est l’antichrist.
En outre, la position du Saint-Esprit enlevé de la terre par l’enlèvement des saints contredit la promesse que Jésus a faite. Il a déclaré, dans Matthieu 28:20, qu’Il serait toujours avec nous jusqu’à la fin du monde. Jésus est avec nous par le Saint-Esprit. Par 1 Jean 5:7, nous savons que « il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un » (VM). Nous voyons donc que Jésus et le Saint-Esprit sont un. Si vous enlevez le Saint-Esprit du monde, alors c’est aussi Jésus qui est enlevé et Il ne peut ainsi être avec nous pour toujours jusqu’à la fin du monde.
Jésus rend la chose encore plus claire dans l’évangile de Jean quand Il dit que le Saint-Esprit habitera avec nous pour toujours : « Et je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer avec vous éternellement » (Jean 14:16, VM). Qui était le Consolateur dont parlait Jésus ? Dans Jean 14:26, Jésus déclare que le Consolateur est le Saint-Esprit. Si le Saint-Esprit est ôté de sur la terre par l’enlèvement des saints et que cet enlèvement est suivi d’une période de sept ans de tribulations, comment Jésus pourra-t-Il tenir Sa promesse que le Saint-Esprit sera toujours avec nous ? La réponse est fort simple : il n’y aura pas d’enlèvement pré-tribulationiste, mais une résurrection, et cette résurrection aura lieu à la fin du monde, quand Christ reviendra. L’enlèvement pré-tribulationiste n’est pas soutenu par les Écritures et, en fait, il est contraire à la Bible.
Un des dogmes de l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste dit qu’une fois que les croyants en Christ seront enlevés du monde, il n’y aura que les non-croyants qui seront laissés derrière. Les non-croyants devront alors passer au-travers de sept ans de tribulations durant lesquelles l’antichrist fera son apparition.[62] Le problème de cette séquence est qu’elle s’avère contraire à la séquence des événements que Jésus a expliquée.
« Il leur proposa une autre similitude, en disant : le Royaume des cieux ressemble à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ. 25Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi est venu, qui a semé de l’ivraie parmi le blé, puis s’en est allé. 26Et après que la semence fut venue en herbe, et qu’elle eut porté du fruit, alors aussi parut l’ivraie. 27Et les serviteurs du père de famille vinrent à lui, et lui dirent : Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? d’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? 28Mais il leur dit : c’est l’ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : veux-tu donc que nous y allions, et que nous cueillions l’ivraie ? 29Et il leur dit : non ; de peur qu’il n’arrive qu’en cueillant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps. 30Laissez-les croître tous deux ensemble, jusqu’à la moisson ; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : cueillez premièrement l’ivraie, et la liez en faisceaux pour la brûler ; mais assemblez le blé dans mon grenier » (Matthieu 13:24–30, VM).
Jésus déclare, dans Sa parabole, que le Royaume des cieux ressemble à un homme qui sema de la bonne semence dans son champ, mais qu’un ennemi y sema de l’ivraie. L’homme permit à l’ivraie et au blé de croître ensemble jusqu’à la moisson. Ce n’est pas avant la moisson que l’ivraie et le blé sont liés. Le blé n’est pas lié quelques temps avant l’ivraie. L’ivraie est cueilli « premièrement » et ensuite le blé est assemblé dans le grenier. De par cette parabole, nous voyons que l’ivraie est ramassé d’abord et ensuite le blé, juste l’inverse de l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste. On dira peut-être « ce n’est qu’une parabole, on peut lui faire dire ce qu’on veut. » Jésus Lui-même a cependant expliqué plus tard, dans Matthieu, la signification de la parabole.
« Alors Jésus ayant laissé les troupes, s’en alla à la maison, et ses Disciples vinrent à lui, et lui dirent : explique-nous la similitude de l’ivraie du champ. 37Et il leur répondit et dit : celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; 38Et le champ, c’est le monde ; la bonne semence ce sont les enfants du Royaume, et l’ivraie ce sont les enfants du malin ; 39Et l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde, et les moissonneurs sont les Anges. 40Comme donc on cueille l’ivraie, et on la brûle au feu, il en sera de même à la fin de ce monde. 41Le Fils de l’homme enverra ses Anges, qui cueilleront de son Royaume tous les scandales, et ceux qui commettent l’iniquité ; 42Et les jetteront dans la fournaise du feu ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. 43Alors les justes reluiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Qui a des oreilles pour ouïr, qu’il entende » (Matthieu 13:36-43, VM).
Notez bien que Jésus a déclaré qu’on laisse croître tranquillement l’ivraie et le blé ensemble jusqu’à la fin du monde. Il ne dit pas que le blé devrait être cueilli avant le temps et que l’ivraie serait laissé derrière. Il déclare qu’Il attendra jusqu’à la fin du monde et alors Ses anges lieront « premièrement » l’ivraie du champs (les enfants du malin) en bottes qu’ils lanceront dans la fournaise du feu où il y aura pleurs et grincements de dents. C’est après le ramassage de l’ivraie que les enfants de Dieu sont rassemblés. Ils sont réunis à la fin du monde et non quelques années auparavant par un enlèvement. (…)
Les pré-tribulationistes croient que Jésus ne reviendra qu’à la fin d’une période de sept ans de tribulations. Ils font une distinction entre la résurrection lors de la seconde venue de Jésus et l’enlèvement. Il serait facile de déterminer la date exacte de la seconde venue de Jésus en prenant simplement en note la date de l’enlèvement en y ajoutant sept ans. Le problème, c’est que Jésus a déclaré que l’heure et le jour de Sa seconde venue et la fin du monde ne peuvent être déterminés à l’avance. Il a dit que seul Dieu le Père savait le jour et l’heure de Son retour et de la fin du monde. Il a aussi dit que ce jour serait semblable à l’époque du déluge. Les gens mangeaient, buvaient et se mariaient, et un déluge inattendu s’abattit sur le monde.
« Or quant à ce jour-là, et à l’heure, personne ne le sait ; non pas même les Anges du ciel, mais mon Père seul. 37Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même de l’avènement du fils de l’homme. 38Car comme aux jours avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient, et donnaient en mariage, jusqu’au jour que Noé entra dans l’arche ; 39Et ils ne connurent point que le déluge viendrait, jusqu’à ce qu’il vint, et les emporta tous ; il en sera de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:36-39, VM).
Un autre passage est en contradiction avec un enlèvement pré-tribulationiste : 2 Pierre 3:9-15. Ce passage déclare que le jour du Seigneur va venir soudainement, comme un voleur dans la nuit. Pierre reprend les saints, par conséquent, les exhortant à être « en saintes conversations, et en oeuvres de piété, en attendant, et en hâtant par vos désirs la venue du jour de Dieu ». Notez, en lisant le passage de 2 Pierre que l’apôtre se référait à la venue du Seigneur à la fin du monde ; car il déclare que ce jour-là les cieux seront enflammés et seront dissous, les éléments se fondront par l’ardeur du feu, et le monde sera brûlé. Pourquoi Pierre aurait-il exhorté les saints à hâter le jour de Dieu durant lequel le monde sera détruit si les saints sont destinés à être enlevés du monde sept ans avant cela ? La réponse est toute simple ; les saints ne seront pas enlevés sept ans avant le retour de Christ, les saints seront ressuscités le jour-même où le Seigneur va revenir. Ce jour-là, le monde sera détruit, mais les saints attendent ce jour, car c’est celui de la promesse durant lequel ils seront ressuscités et qu’il y aura de nouveaux cieux et une nouvelle terre où régnera la justice (Apocalypse 21:1 ; Matthieu 13:43).
« Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y ait du retardement, mais il est patient envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous se repentent. 10Or le jour du Seigneur viendra comme le larron dans la nuit, et en ce jour-là les cieux passeront avec un bruit sifflant de tempête, et les éléments seront dissous par l’ardeur du feu, et la terre, et toutes les oeuvres qui sont en elle, brûleront entièrement. 11Puis donc que toutes ces choses se doivent dissoudre, quels vous faut-il être en saintes conversations, et en oeuvres de piété ? 12En attendant, et en hâtant par vos désirs la venue du jour de Dieu, par lequel les cieux étant enflammés seront dissous, et les éléments se fondront par l’ardeur du feu. 13Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux, et une nouvelle terre, où la justice habite. 14C’est pourquoi, mes bien-aimés, en attendant ces choses, étudiez-vous à être trouvés de lui sans tache et sans reproche, en paix. 15Et regardez la patience du Seigneur comme une preuve qu’il veut votre salut ; comme Paul, notre frère bien-aimé, vous en a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée » (2 Pierre 3:9-15, VM).
[N. du T. : À Moisson des Élus, nous avons une compréhension un peu différente de ce passage, car nous croyons qu’il se rapporte plutôt au jour où le Père descendra avec la Jérusalem céleste, après les Résurrections suivant le Millenium. N’oublions pas que les Élus de la première Résurrection régneront sur terre avec Christ dans un Royaume où il y aura encore des êtres humains. Nous oeuvrerons à préparer la terre à recevoir les dizaines de milliards de personnes qui seront ressuscitées lors de la deuxième Résurrection. La terre doit donc demeurer habitable en permanence tant qu’il y aura des êtres de chair et de sang. Ce n’est que lorsqu’il n’y aura plus d’être faits de matière physique que la terre pourra être purifiée par le feu.]
Les défenseurs de l’enlèvement pré-tribulationiste affirment que Dieu n’a pas choisi l’Église pour être l’objet de Sa colère et, par conséquent, l’Église doit être enlevée de ce monde avant la période des tribulations.[63] Il est vrai que l’Église ne fera pas l’objet de Sa colère. Voyez Jean 5:24 ; Romains 5:9 ; 8:1 ; 1 Thessaloniciens 1:10, 5:9. Il y a cependant tout un monde de différence entre la colère de Dieu et les tribulations du monde. Les passages suivants indiquent que les chrétiens vont effectivement souffrir de grandes persécutions et des tribulations dans le monde.
« Alors ils vous livreront pour être affligés, et vous tueront ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon Nom » (Matthieu 24:9, VM).
« Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez de l’angoisse au monde, mais ayez bon courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33, VM).
« Fortifiant l’esprit des disciples, et les exhortant à persévérer en la foi, et leur faisant sentir que c’est par plusieurs afflictions qu’il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14:22, VM).
« Afin que nul ne soit troublé dans ces afflictions, puisque vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela. 4Car quand nous étions avec vous, nous vous prédisions que nous aurions à souffrir des afflictions ; comme cela est aussi arrivé, et vous le savez » (1 Thessaloniciens 3:3-4, VM).
Si l’Église de Christ doit être enlevée hors de ce monde avant la supposée période de sept années de tribulations, pourquoi Jésus a-t-Il prié afin que Son Église ne soit pas ôtée du monde ? « Je ne te prie point que tu les ôtes du monde, mais de les préserver du mal » (Jean 17:15, VM). À moins que l’on argumente en disant que Jésus ne priait qu’en faveur des disciples vivant à Son époque, Il dit clairement qu’Il priait pour le bénéfice de tous les chrétiens. « Or je ne prie point seulement pour eux, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole » (Jean 17:20, VM). Y a-t-il un doute à savoir si les prières de Jésus vont être exaucées ?
Jésus n’a jamais déclaré qu’Il enlèverait Son Église hors du monde sept ans avant le dernier jour, mais, au contraire, Il a affirmé qu’Il ressusciterait « au dernier jour » tous ceux que le Père Lui a donnés. « Et c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6:39, VM). Pour qu’il ne règne aucune confusion sur ce que Jésus voulait dire, Il clarifia le point dans le verset suivant. « Et c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils, et croit en lui, ait la vie éternelle ; c’est pourquoi je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40, VM). Remarquez qu’Il ne dit pas que certains seront ressuscités quelques temps auparavant, mais plutôt qu’Il ressuscitera au dernier jour quiconque contemple le Fils et croit en Lui. (…)
À cette glorieuse résurrection, ceux qui sont choisis pour être élus seront changés en un clin d’œil et revêtiront des corps glorifiée et éternels. Ceux qui soutiennent l’enseignement d’un enlèvement pré-tribualtioniste, cependant, croient que Christ reviendra à plusieurs reprises, la première étant un enlèvement secret. Ils extrapolent en disant qu’étant donné que l’on dit que Jésus reviendra comme un voleur dans la nuit, qu’Il va donc venir secrètement et doucement. 1 Thessaloniciens 5:2 et 2 Pierre 3:10 déclarent que le Seigneur reviendra comme un larron dans la nuit. Ces passages ne font que souligner la soudaineté du retour du Seigneur, non pas que le Seigneur va agir en voleur et revenir furtivement sur Terre. En fait, si l’on examine soigneusement 1 Thessaloniciens 4:13-17, on voit que le retour sera tout sauf furtif. Il va revenir avec un cri d’exhortation, à la voix d’un ange et au son de la trompette de Dieu.
« Or, mes frères, je ne veux point que vous ignoriez ce qui regarde ceux qui dorment, afin que vous ne soyez point attristés comme les autres qui n’ont point d’espérance. 14Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité ; de même aussi ceux qui dorment en Jésus, Dieu les ramènera avec lui. 15Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur, que nous qui vivrons et resterons à la venue du Seigneur, ne préviendrons point ceux qui dorment. 16Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel ; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; 17Puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17, VM).
Ceux qui auront été choisis au salut seront changés et on leur donnera un corps spirituel immortel. Ils seront comme Christ et brilleront comme le soleil dans le Royaume de Dieu (1 Jean 3:2 et Matthieu 13:43). « Qui transformera notre corps vil, afin qu’il soit rendu conforme à son corps glorieux, selon cette efficace par laquelle il peut même s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21, VM). « Mais ainsi qu’il est écrit : ce sont des choses que l’œil n’a point vues ; que l’oreille n’a point ouïes, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, lesquelles Dieu a préparées à ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9, VM). Cela n’arrivera toutefois pas avant la fin du monde, au son de la dernière trompette de Dieu.
« Mais quelqu’un dira : comment ressuscitent les morts, et en quel corps viendront-ils ? 36O fou ! ce que tu sèmes n’est point vivifié, s’il ne meurt. 37Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes point le corps qui naîtra, mais le grain nu, selon qu’il se rencontre, de blé, ou de quelque autre grain. 38Mais Dieu lui donne le corps comme il veut, et à chacune des semences son propre corps. 39Toute chair n’est pas une même sorte de chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes, et autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. 40Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est la gloire des célestes, et autre celle des terrestres. 41Autre est la gloire du soleil, et autre la gloire de la lune, et autre la gloire des étoiles ; car une étoile est différente d’une autre étoile en gloire. 42Il en sera aussi de même en la résurrection des morts ; le corps est semé en corruption, il ressuscitera incorruptible. 43Il est semé en déshonneur, il ressuscitera en gloire ; il est semé en faiblesse, il ressuscitera en force. 44Il est semé corps animal, il ressuscitera corps spirituel : il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel. 45Comme aussi il est écrit : le premier homme Adam a été fait en âme vivante ; et le dernier Adam en esprit vivifiant. 46Or ce qui est spirituel, n’est pas le premier : mais ce qui est animal ; et puis ce qui est spirituel. 47Le premier homme étant de la terre, est tiré de la poussière ; mais le second homme savoir le Seigneur, est du Ciel. 48Tel qu’est celui qui est tiré de la poussière, tels aussi sont ceux qui sont tirés de la poussière ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. 49Et comme nous avons porté l’image de celui qui est tiré de la poussière, nous porterons aussi l’image du céleste. 50Voici donc ce que je dis, mes frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent point hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. 51Voici, je vous dis un mystère : nous ne dormirons pas tous, mais nous serons tous transmués ; 52En un moment, et en un clin d’œil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons transmués. 53Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité. 54Or quand ce corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l’immortalité, alors cette parole de l’Ecriture sera accomplie : la mort est détruite par la victoire. 55Où est, ô mort, ton aiguillon ? où est, ô sépulcre, ta victoire ? 56Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la Loi. 57Mais grâces à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15:35-57, VM).
L’invention d’un enlèvement pré-tribulationiste contredit les Saintes Écritures. Les pré-tribulationistes enseignent que la résurrection décrite dans 1 Corinthiens 15:51-57 est, en fait, la description de l’enlèvement avant la période de tribulation.[64] Ils disent que le Christ va revenir furtivement à l’intention de Ses saints sept ans avant qu’Il ne revienne plus tard une troisième fois. Ce ne peut être le cas parce que 1 Corinthiens 15:51-57 décrit la résurrection des saints au temps de la fin du monde, quand les saints de Christ vont revêtir un corps éternel glorifié et que la mort sera détruite par la victoire. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26, VM). Voyez aussi Apocalypse 20:14. Si le dernier ennemi à être détruit est la mort, alors 1 Corinthiens 15:35-57 doit se rapporter à la fin du monde. Les futuristes proclament qu’il y a une période de sept ans de tribulations qui suit l’enlèvement des saints. Selon eux, la mort régnera encore pendant cette période de tribulations, ce qui signifie que la mort n’est pas détruite par la victoire. Puisque la mort est effectivement détruite par la victoire à la résurrection rapportée dans 1 Corinthiens 15:51-57, alors ce passage ne peut se référer à un enlèvement qui serait suivi d’une période de tribulations. Cela est d’ailleurs confirmé dans 1 Corinthiens 15:23-24 qui dit : « Mais maintenant Christ est ressuscité des morts, et il a été fait les prémices de ceux qui dorment. 21Car puisque la mort est par un seul homme, la résurrection des morts est aussi par un seul homme. 22Car comme tous meurent en Adam, de même aussi tous seront vivifiés en Christ. 23Mais chacun en son rang, les prémices, c’est Christ ; puis ceux qui sont de Christ seront vivifiés en son avènement. 24Et après viendra la fin, quand il aura remis le Royaume à Dieu le Père, et quand il aura aboli tout empire, et toute puissance, et toute force » Notez bien l’ordre donné : Christ en premier, ensuite ceux qui sont en Lui, en deuxième, lors de Sa venue ; il n’y a aucune indication d’un enlèvement furtif avant la venue de Christ. Cela arrive juste avant la fin du monde. Le passage suivant dit « après » viendra la fin. Il ne dit pas « sept ans plus tard viendra la fin », comme certains l’ont faussement “interprété”. Le passage ne dit pas « certains d’entre ceux qui sont de Christ », il dit « ceux qui sont de Christ ». Qui sont-ils ? Ce sont « tous » ceux qui seront encore vivants. Les Écritures sont claires, la résurrection des saints arrive au retour de Christ, à la fin du monde. Plus loin, aux versets 51-52, cette vérité est confirmée : « nous serons tous [pas quelques-uns] transmués [ou changés]. » Quand serons-nous « tous » changés ? En un instant, au son de la dernière trompette (pas en deux étapes). Ces passages rendent clairement que TOUS seront changés en un instant à la dernière trompette. Quand sonnera la dernière trompette ? À la fin du monde. Voir Matthieu 24:31. Encore une fois, nous voyons que l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste contredit le langage express des prophéties dans la Bible.
À cause de la découverte du livre de Morgan Edwards, nous ne pouvons, à ce moment-ci, dire que Rome est à l’origine de la doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste. Toutefois, il est clair que la fausse doctrine a été nourrie par la milice du pape, les Jésuites. Nous voyons la mauvaise influence cachée des Jésuites à partir d’Emanuel de Lacunza, et se continuant par la suite avec les Irving, Darby, Scofield, Graham et Falwell. L’interprétation futuriste des prophéties bibliques était la parfaite doctrine à adopter pour cacher au monde le fait que le pape de Rome est l’antichrist. Malheureusement, bon nombre ont gobé ce sophisme de Rome avec l’hameçon, la ligne et le plomb.
44. Mystère, Babylone la Grande, mère des prostituées
La Sainte Bible dépeint l’Église de Jésus comme une chaste fiancée. Elle est décrite comme la nouvelle Jérusalem (Apocalypse 19:7-9 ; 21:2). Lorsque Israël fut infidèle à Dieu, Il la compara à une prostituée. Le passage qui suit brosse le tableau de l’infidélité d’Israël en parallèle avec les péchés d’idolâtrie de l’organisation catholique.
« Ta renommée se répandit parmi les nations à cause de ta beauté, car elle était parfaite, grâce à la magnificence dont je t’avais ornée, dit le Seigneur, l’Éternel. 15Mais tu t’es confiée en ta beauté, tu t’es prostituée à la faveur de ta renommée, et tu as prodigué tes prostitutions à tout passant, en te livrant à lui. 16Tu as pris de tes vêtements ; tu t’es fait des hauts lieux garnis d’étoffes de toute couleur, et tu t’y es prostituée — chose qui n’était point arrivée, et qui n’arrivera plus. 17Tu as aussi pris les magnifiques parures, faites de mon or et de mon argent, que je t’avais données ; tu en as fait des figures d’hommes, auxquels tu t’es prostituée. 18Tu as pris tes vêtements brodés pour les en couvrir, et tu leur as offert mon huile et mes parfums. 19Et mon pain que je t’avais donné, la fleur de farine, l’huile et le miel dont je te nourrissais, tu as mis ces choses devant elles comme une offrande d’agréable odeur. Voilà ce qui en est, dit le Seigneur, l’Éternel. 20Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m’avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour être dévorés. Était-ce trop peu que tes prostitutions ? 21Tu as immolé mes fils, tu les as livrés, en les faisant passer par le feu en leur honneur. 22Et au milieu de toutes tes abominations et de tes adultères, tu ne t’es point souvenue du temps de ta jeunesse, alors que tu étais nue et découverte, gisante dans ton sang, près d’être foulée aux pieds. 23Et après toutes tes méchantes actions — malheur, malheur à toi ! dit le Seigneur, l’Éternel — 24Tu t’es bâti des maisons de débauche, tu t’es fait des hauts lieux sur toutes les places. 25A l’entrée de chaque rue tu as bâti ton haut lieu, et tu as déshonoré ta beauté ; car tu t’es livrée à tout passant et tu as multiplié tes adultères. 26Tu t’es prostituée aux enfants de l’Égypte, tes voisins aux corps vigoureux, et pour m’irriter tu as multiplié tes adultères. 27Et voici, j’ai étendu ma main contre toi, j’ai diminué la part qui t’était assignée, et t’ai livrée à la discrétion de tes ennemis, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. 28Tu t’es prostituée aux enfants de l’Assyrie, parce que tu n’étais pas assouvie ; et après avoir commis adultère avec eux, tu ne fus point encore assouvie ; 29Car tu as multiplié tes impudicités avec la terre de Canaan et jusqu’en Caldée ; même alors tu n’en eus point assez. 30Combien ton cœur est lâche, dit le Seigneur, l’Éternel, que tu aies fait toutes ces choses à la façon d’une insigne prostituée ! 31Quand tu bâtissais tes maisons de débauche à chaque bout de rue, quand tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n’as pas même été comme la femme débauchée qui réclame un salaire ; 32Tu as été la femme adultère qui reçoit les étrangers à la place de son mari. 33On paie un salaire à toutes les femmes débauchées, mais toi, tu as donné des présents à tous tes amants ; tu leur as fait des largesses, afin que de toute part ils viennent vers toi, pour tes prostitutions. 34Et tu as été le contraire des autres femmes dans tes impudicités, en ce qu’on ne te recherchait pas ; tu donnais un salaire, tandis que l’on ne t’en donnait aucun ; tu as été le contraire des autres. 35C’est pourquoi, ô prostituée, écoute la parole de l’Éternel ! 36Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Parce que tes trésors ont été prodigués, et que ta nudité s’est découverte dans tes prostitutions, devant tes amants et toutes tes abominables idoles ; à cause du sang de tes enfants, que tu leur as livrés, 37Voici, je rassemblerai tous tes amants, avec lesquels tu te plaisais, tous ceux que tu as aimés, tous ceux que tu as haïs, je les rassemblerai de toute part contre toi ; je leur découvrirai ta nudité, et ils la verront tout entière. 38Et je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang ; je t’abandonnerai à la sanguinaire vengeance de la fureur et de la jalousie. 39Je te livrerai entre leurs mains ; ils abattront tes maisons de débauche et démoliront tes hauts lieux ; ils te dépouilleront de tes vêtements ; ils enlèveront tes magnifiques parures et te laisseront nue, entièrement nue. 40Ils feront monter contre toi une foule de gens qui t’assommeront de pierres, et qui te mettront en pièces avec leurs épées » (Ézéchiel 16:14-40, VO).
L’Église considère que, non seulement Marie est la mère de Jésus, mais aussi la mère de l’Église.[65] Il y a bien une mère mentionnée dans la Sainte Bible, qui est davantage comme la prostituée d’Ézéchiel ; elle est la Mère des Impudicités et des Abominations de la terre — l’Église catholique romaine.
« Alors l’un des sept Anges qui avaient les sept fioles, vint, et il me parla, et me dit : Viens, je te montrerai la condamnation de la grande prostituée, qui est assise sur plusieurs eaux ; 2Avec laquelle les Rois de la terre ont commis fornication, et qui a enivré du vin de sa prostitution les habitants de la terre. 3Ainsi il me transporta en esprit dans un désert ; et je vis une femme montée sur une bête de couleur d’écarlate, pleine de noms de blasphème, et qui avait sept têtes et dix cornes. 4Et la femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses, et de perles ; et elle tenait à la main une coupe d’or, pleine des abominations de l’impureté de sa prostitution. 5Et il y avait sur son front un nom écrit, Mystère, la grande Babylone, la Mère des Impudicités et des Abominations de la Terre. 6Et je vis la femme enivrée du sang des Saints, et du sang des martyrs de Jésus ; et quand je la vis je fus saisi d’un grand étonnement. 7Et l’Ange me dit : pourquoi t’étonnes-tu? je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, laquelle a sept têtes et dix cornes » (Apocalypse 17:1-7, VM).
Dieu révèle que cette Babylone la Grande était « enivrée du sang des Saints, et du sang des martyrs de Jésus » (Apocalypse 17:6). Il est clair que cette cité est une ennemie puissante de Dieu. Nombreux sont ceux qui ont débattu de l’identité de la grande prostituée. Dieu, toutefois, révèle le mystère de la femme. Premièrement, Dieu assimile la femme à une grande cité. « Et la femme que tu as vue, c’est la grande Cité, qui a son règne sur les Rois de la terre » (Apocalypse 17:18, VM).
Dieu détermine également que la grande prostituée est assise sur sept montagnes. Une montagne n’est simplement qu’une large masse de terre qui surplombe la lande commune adjacente. Elle n’a pas à être d’une altitude définie quelconque. « Montagne » décrit correctement une grosse colline.[66] Il n’y a qu’une seule ville qui puisse rencontrer la description d’une cité sur sept montagnes : Rome. Rome est célèbre pour les sept collines sur lesquelles elle s’assoit. Ces monts s’appellent le Capitolin, le Quirinal, le Viminal, l’Esquilin, le Caelius, l’Aventin et le Palatin.[67] L’Encyclopédie Catholique déclare que « c’est au sein de Rome, appelée la cité aux sept collines, que l’État du Vatican en entier est confiné. »[68]
« Et l’Ange me dit : pourquoi t’étonnes-tu ? je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, laquelle a sept têtes et dix cornes. 8La bête que tu as vue, a été, et n’est plus, mais elle doit monter de l’abîme, et puis être détruite ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont point écrits au Livre de vie dès la fondation du monde, s’étonneront voyant la bête qui était, qui n’est plus, et qui toutefois est. 9C’est ici qu’est l’intelligence pour quiconque a de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise » (Apocalypse 17:7-9, VM).
Les passages ci-haut représentent avec exactitude l’Église catholique romaine. Elle s’est prostituée à un degré bien pire qu’Israël. Dieu se réfère à l’Église catholique comme de la mère des impudiques. Dans Apocalypse 17:4, remarquez bien que les couleurs de la hiérarchie catholique (le pourpre et l’écarlate) servent à décrire les riches vêtements de la grande prostituée. Dieu, dans Sa Sainte Parole, a décrit l’Église catholique romaine, non comme une épouse chaste, mais comme une prostituée dictatoriale. Dieu commande à Son peuple choisi de sortir du milieu de l’église de la grande prostituée. Voir Apocalypse 18:4. Comme Dieu jugea Israël pour son infidélité, Il jugera également l’Église catholique pour ses doctrines antichrists. Les passages suivants prédisent la fin de la grande prostituée, l’Église catholique romaine.
« Et la femme que tu as vue, c’est la grande Cité, qui a son règne sur les Rois de la terre. 18 1Après ces choses je vis descendre du ciel un autre Ange, qui avait une grande puissance, et la terre fut illuminée de sa gloire. 2Il cria avec force à haute voix, et il dit : Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone, et elle est devenue la demeure des Démons, et la retraite de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable. 3Car toutes les nations ont bu du vin de sa prostitution effrénée ; et les Rois de la terre ont commis fornication avec elle ; et les marchands de la terre sont devenus riches de l’excès de son luxe. 4Puis j’entendis une autre voix du ciel, qui disait : Sortez de Babylone mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous ne receviez point de ses plaies. 5Car ses péchés sont montés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. 6Rendez-lui ainsi qu’elle vous a fait, et payez-lui au double selon ses œuvres ; et dans la même coupe où elle vous a versé à boire, versez-lui-en au double. 7Autant qu’elle s’est glorifiée, et qu’elle a été dans les délices, donnez-lui autant de tourment et d’affliction ; car elle dit en son cœur : je siège en Reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil. 8C’est pourquoi ses plaies, qui sont la mort, le deuil, et la famine, viendront en un même jour, et elle sera entièrement brûlée au feu ; car le Seigneur Dieu qui la jugera, est puissant. 9Et les Rois de la terre, qui ont commis fornication avec elle, et qui ont vécu dans les délices, la pleureront, et mèneront deuil sur elle en se battant la poitrine, quand ils verront la fumée de son embrasement ; 10Et ils se tiendront loin pour la crainte de son tourment, et diront : hélas ! hélas ! Babylone, la grande Cité, cette Cité si puissante, comment ta condamnation est-elle venue en un moment ? 11Les marchands de la terre aussi pleureront, et mèneront deuil à cause d’elle, parce que personne n’achète plus de leur marchandise ; 12Qui sont des marchandises d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d’écarlate, de toute sorte de bois odoriférant, de toute espèce de meubles d’ivoire, et de toute espèce de vaisseaux de bois très précieux, d’airain, de fer, et de marbre ; 13Du cinnamome, des parfums, des essences, de l’encens, du vin, de l’huile, de la fine fleur de farine, du blé, des bêtes de charge, des brebis, des chevaux, des chariots, des esclaves, et des âmes d’hommes. 14Car les fruits du désir de ton âme se sont éloignés de toi ; et toutes les choses délicates et excellentes sont péries pour toi ; et dorénavant tu ne trouveras plus ces choses. 15Les marchands, dis-je, de ces choses, qui en sont devenus riches, se tiendront loin d’elle, pour la crainte de son tourment, pleurant et menant deuil ; 16Et disant : hélas ! hélas ! la grande Cité, qui était vêtue de fin lin, de pourpre, d’écarlate, qui était parée d’or, ornée de pierres précieuses, et de perles, comment en un instant ont été dissipées tant de richesses ? 17Tout pilote aussi, toute la troupe de ceux qui montent sur les navires, tous les matelots, et tous ceux qui trafiquent sur la mer, se tiendront loin ; 18Et voyant la fumée de son embrasement, ils s’écrieront en disant : quelle cité était semblable à cette grande Cité ! 19Ils jetteront de la poussière sur leurs têtes, pleurant, et menant deuil, ils crieront en disant : hélas ! hélas ! la grande Cité, dans laquelle tous ceux qui avaient des navires sur la mer, étaient devenus riches par son opulence ; comment a-t-elle été désolée en un moment ? 20Ô ciel ! réjouis-toi à cause d’elle; et vous aussi, saints Apôtres et Prophètes réjouissez-vous : car Dieu l’a punie à cause de vous. 21Puis un Ange d’une grande force prit une pierre, qui était comme une grande meule, et la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera jetée avec impétuosité Babylone, cette grande Cité ; et elle ne sera plus trouvée. 22Et la voix des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de hautbois, et de ceux qui sonnent de la trompette, ne sera plus ouïe en toi ; et tout ouvrier de quelque métier que ce soit, ne sera plus trouvé en toi ; et le bruit de la meule ne sera plus ouï en toi. 23Et la lumière de la chandelle ne luira plus en toi ; et la voix de l’époux et de l’épouse ne sera plus ouïe en toi ; parce que tes marchands étaient des Princes en la terre ; et parce que par tes empoisonnements toutes les nations ont été séduites. 24Et en elle a été trouvé le sang des Prophètes, et des Saints, et de tous ceux qui ont été mis à mort sur la terre. 19 1Or après ces choses, j’entendis une voix d’une grande multitude au Ciel, disant : Alleluia ! le salut, la gloire, l’honneur et la puissance appartiennent au Seigneur notre Dieu. 2Car ses jugements sont véritables et justes, parce qu’il a fait justice de la grande prostituée, qui a corrompu la terre par son impudicité ; et qu’il a vengé le sang de ses serviteurs versé de la main de la prostituée. 3Et ils dirent encore : Alleluia ! et sa fumée monte aux siècles des siècles. 4Et les vingt-quatre Anciens et les quatre animaux se jetèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, qui était assis sur le trône, en disant : Amen ! Alleluia ! 5Et il sortit du trône une voix qui disait : louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, et vous qui le craignez, tant les petits que les grands. 6J’entendis ensuite comme la voix d’une grande assemblée, et comme le bruit de grandes eaux, et comme l’éclat de grands tonnerres, disant : Alleluia ! car le Seigneur notre Dieu tout-puissant a pris possession de son Royaume » (Apocalypse 17:18 – 20:6, VM).
________________________________________________________________
[1] William R. Kimball, The Rapture, a Question of Timing, p. 31, 1985 (citant Leroy E. Froom, The Prophetic Faith of our Fathers, vol. 2, pp. 243-244).
[2] John L. Bray, The Man of Sin of 2 Thessalonians 2, p. 8, 1997 (Incidemment, Bray ne croit pas que le pape soit l’homme du péché mentionné dans 2 Thessaloniciens 2. Il ne cite certaines professions de foi de tradition protestante que pour expliquer le point de vue historique protestant. Bien que son survol des professions de foi historiques soit précis, il a tort quant à sa conclusion concernant le pape.).
[3] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 59, 1984 (citant Ernest R. Sandeen, The Roots of Fundamentalism, p. 37 1970).
[4] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 59, 1984 (citant Ernest R. Sandeen, The Roots of Fundamentalism, p. 37 1970 ; William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 31, 1985 ; Oswald T. Allis, Prophecy and the Church, p. 297.).
[5] William R. Kimball, The Rapture, a Question of Timing, p. 31, 1985.
[7] William R. Kimball, The Rapture, a Question of Timing, p. 31, 1985 (citant Leroy E. Froom, The Prophetic Faith of our Fathers, vol. 2, p. 495).
[8] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 32 (1985).
[10] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 59, 1984 (citant Ernest R. Sandeen, The Roots of Fundamentalism, p. 37 1970).
[11] John L. Bray, The Origin of Pretribulation Rapture Teaching, p. 12-13, 1982.
[12] Ibidem, p. 4-9, 1982.
[13] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 34 1984.
[17] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les registres de Boniface Viii, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et The Catholic Encyclopedia, Presse Encyclopedia (1913).
[18] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27 1981 (citant The Great Encyclical Letters of Pope Leo XIII, p. 304, Benziger Brothers, 1903).
[19] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 35 (1985) ; Johne L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 34 (1984).
[20] John L. Bray, The Origin of the Pretribulation Rapture Teaching, p. 17, 24 (1982) ; John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 34 (1984).
[22] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 38 (1985).
[26] John L. Bray, Robert Baxter and the Mid-Tribulation Rapture Teaching, 1994 (citant Robert Baxter, Narrative Facts Concerning the Unknown Tongues and Spiritual Manifestations in Members of the Rev. Edward Irving’s Congregation, and Other Individuals, and Formerly in the Writer Himself, 1833).
[27] John L. Bray, Robert Baxter and the Mid-tribulation Rapture Teaching, p. 3, 1994.
[30] Paul Enns, The Moody Handbook of Theology, p. 389-94, 1989.
[31] Édition compacte du dictionnaire anglais d’Oxford, texte complet réduit micrographiquement, Presse universitaire d’Oxford, 1979 ; voir aussi Noah Webster, American Dictionary of the English Language, 1828.
[32] Édition compacte du dictionnaire anglais d’Oxford, texte complet réduit micrographiquement, Presse universitaire d’Oxford, 1979.
[33] Noah Webster, American Dictionary of the English Language, 1828.
[34] Noah Webster, American Dictionary of the English Language, 1828 ; voir aussi D. P. Simpson, Dictionnaire latin Cassel, pp. 500-501, 1982.
[35] D. P. Simpson, Dictionnaire latin Cassel, p. 501, 1982.
[36] John L. Bray, The Origin of the Pretribulation Rapture Teaching, p. 26, 31 (1982).
[37] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 43, 1985.
[38] John L. Bray, The origin of the Pretribulation Rapture Teaching, p. 24, 1982.
[39] Ibidem, p. 26, 1982. Voir aussi John L. Bray, Israel in Bible Prophecy, p. 30, 1983 (citant The Collected Writings of John Darby).
[40] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 38, 1985.
[42] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 58, 1984.
[43] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 51, 1985.
[44] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 405, 1993.
[45] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 52, 1985.
[46] McCalls Magazine, janvier 1978.
[48] Voyez, en général, Erroll Hulse, Billy Graham – The Pastor’s Dilemma (1966).
[50] The Lutheran Standard, 10 octobre 1961.
[51] Catéchisme de l’Église Catholique Romaine, § 847, 1994.
[52] Ibidem, § 846, 1994 (l’emphase est la nôtre).
[53] O Timothy, volume 10, numéro 9, 1993, pp. 16-17.
[55] Albert Pike, Morals and Dogmas of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 205 (1871).
[56] Des Griffin, The Fourth Reich of the Rich, p. 70, 1993.
[57] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 52, 1985.
[60] Paul Enns, The Moody Handbook of Theology, pp. 113, 333-34, 391-92 (1989).
[62] Paul Enns, The Moody Handbook of Theology, p. 392.
[65] Catéchisme de l’Église Catholique, § 963 (1994).
[66] Noah Webster, American Dictionary of the English Language (1e édition, 1828) rééditée par la Fondation pour une Éducation américaine chrétienne, San Francisco,Californie.
[67] Encyclopédie Collier, volume 20, p. 169 (1991).
[68] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 133 (1993).