L’Ukraine n’est pas une victime

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Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

3 mars 2022

En tant qu’analyste politique et, chose plus importante, en tant qu’étudiant des Écritures spirituellement disposé, j’en suis absolument convaincu. Lorsque les establishments majeurs se précipitent sur un sujet, qu’ils décident collectivement qui est victime et qui est vilain, et qu’ils battent ensemble sans cesse la mesure à l’unisson, la narration qu’ils présentent est à cent pourcent à l’envers.

Or, maintenant, l’establishment du pouvoir a décidé de nous ensorceler avec un agenda antirusse et pro-ukrainien. Mais, comme toute propagande de l’establishment, c’est un gros mensonge bien gras.

Je débute par l’excellent commentaire de Ron Paul :

Lorsque l’administration Bush annonça, en 2008, que l’Ukraine et la Géorgie seraient éligibles à faire partie de l’OTAN, je sus que c’était une très mauvaise idée. Près de deux décennies après la fin du Pacte de Varsovie et de la Guerre Froide, une expansion de l’OTAN n’a pas de sens. L’OTAN elle-même n’a pas de sens.

Pour expliquer mon « non » au vote sur un projet de loi endossant l’expansion, je dis à l’époque :

« L’OTAN est une organisation dont le dessein a pris fin au terme de son adversaire, le Pacte de Varsovie … Cette reprise actuelle de l’expansion de l’OTAN est une récompense politique aux gouvernements de la Géorgie et de l’Ukraine qui ont acquis le pouvoir suite au support américain des révolutions, la prétendue Révolution Orange et la Révolution de la Rose. »

« Fournir des garanties militaires américaines à l’Ukraine et à la Géorgie ne peut que mettre encore plus notre armée à l’épreuve. Cette expansion de l’OTAN pourrait bien entraîner l’armée américaine dans des conflits sans liens avec notre intérêt national. »

Malheureusement, comme nous l’avons vu cette dernière semaine, mes craintes se sont avérées. L’on n’a pas besoin d’approuver les actions militaires de la Russie pour analyser ses motivations déclarées : l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était une ligne rouge que la Russie ne voulait pas voir traverser. Alors même que nous voyons le risque d’une terrible escalade, nous devons nous rappeler que cela ne devait pas se passer ainsi. Il n’y avait pas d’avantages pour les États-Unis à étendre ou à menacer d’étendre l’OTAN jusqu’aux portes de la Russie. On ne peut contester le fait que l’OTAN s’est mise à dérailler bien longtemps avant 2008, toutefois. L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a été signé le 4 avril 1949 et, au début de la Guerre de Corée, juste un peu plus d’un an plus tard, l’OTAN fut fort impliquée dans l’opération militaire de la guerre en Asie, pas en Europe !

On avait déclaré que le dessein de l’OTAN était de « garantir la sécurité et la liberté de ses membres par des moyens politiques et militaires. » Ça n’a pas été du travail bien fait !

J’y crois aussi fermement aujourd’hui qu’en 2008, dans mon discours devant l’Assemblée à qui je disais : « L’OTAN devrait être démantelée, pas expansée. » En attendant, l’expansion devrait être écartée de la table.

Bravo, bravo, Dr Paul.

Je vous encourage aussi à lire cet article formidable du représentant John Whitehead intitulé Perpetual Tyranny: Endless Wars Are The Ennemy Of Freedom.

Dans cet article, Whitehead écrit :

Tant que les politiciens américains continueront de nous impliquer dans des guerres qui ruinent le pays, qui mettent nos militaires et nos femmes en danger, accroissent les chances de terrorisme domestique et de répercussions, et poussent notre pays au bord du gouffre, « nous, le peuple », nous sentirons dans un état perpétuel de tyrannie.

Il est temps que le gouvernement américain cesse de faire la police dans le monde.

Cette dernière crise – la part des États-Unis dans l’épreuve de force entre la Russie et l’Ukraine – vient immédiatement à la suite d’une longue lignée d’autres crises, fabriquées ou pas, qui arrivées de manière bien à point pour distraire les Américains, les tromper, les amuser et les isoler des empiètements réguliers du gouvernement sur nos libertés.

Et cela se poursuit à la façon orwellienne.

Deux ans après que le COVID-19 ait placé le monde dans un état d’autoritarisme global, juste au moment où la tolérance des gens envers les lourdes mesures obligatoires semble s’être finalement usée, l’on nous apprête à la distraction suivante et la prochaine ponction sur notre économie.

Or, policer le globe et faire sans cesse la guerre outremer ne rendent pas l’Amérique – ou le reste du monde – plus sécuritaire, cela ne grandit certainement pas à nouveau l’Amérique et cela l’enfonce indéniablement plus profondément dans les dettes.

La guerre est devenue une énorme entreprise lucrative et le gouvernement des États-Unis, grâce à son vaste empire militaire, est un des plus gros vendeurs et acheteurs.

Ce que la plupart des Américains – endoctrinés à croire que le patriotisme signifie de soutenir la machine de guerre – n’arrivent pas à reconnaître, c’est que ces guerres incessantes n’ont que peu à voir avec le fait de garder le pays en sécurité, mais tout à voir avec le fait d’appuyer un complexe militaro-industriel qui continue de dominer, de dicter et de façonner chacun des aspects de notre vie.

Prenez ceci en considération : Nous sommes une culture militaire engagée dans la continuité. De la guerre. Nous avons été un pays en guerre durant presque toute notre existence. Nous sommes une nation qui gagnons notre vie à tuer au moyen de contrats de défense, de manufactures d’armes et de guerres sans fin.

Les États-Unis sont les plus grands consommateurs, exportateurs et auteurs de violence et d’armes violentes dans le monde. Sérieusement, l’Amérique dépense plus d’argent pour la guerre que les budgets combinés de la Chine, de la Russie, du Royaume-Uni, du Japon, de la France, de l’Arabie Saoudite, de l’Inde, de l’Allemagne, de l’Italie et du Brésil. L’Amérique est la police du monde grâce à 800 bases militaires et des soldats stationnés dans 160 pays. De plus, les faucons de la guerre ont presque transformé le territoire américain en champ de bataille avec de l’équipement, des armes et des tactiques militaires. En retour, les forces policières domestiques sont devenues des extensions errantes de l’armée – une armée permanente.

L’Empire américain – avec ses guerres incessantes combattues par les soldats de l’armée américaine qui ont été réduits au niveau de fusils à louer : sous-traités, trop étirés, déployés en des endroits très vastes pour policer le globe – approche de son point de rupture.

Allons, bonnes gens. Que ferait l’Amérique si la Russie ou la Chine tentaient d’ériger des bases militaires sur nos frontières canadiennes ou mexicaines ? Que pensez-vous qu’il arriverait ?

En outre, le leader de l’Ukraine est tout sauf un héros. Il a joyeusement permis aux banques d’Ukraine d’être employées au blanchiment d’argent pour les riches hommes d’affaires et politiciens, et aux trafics d’influence au sein des politiques américaines.

Le Président ukrainien Volodymyr Zelenskyy (un Juif sioniste) est également accusé de traitement barbare – même génocidaire – contre le peuple résidant dans les deux provinces séparatistes de Donetsk et de Lugansk – qui possèdent un Droit naturel de par Dieu de se séparer de l’Ukraine et qui font appel à la protection de la Russie. (Dites-moi, l’Irak et l’Afghanistan ont-ils invité l’Amérique à envoyer son armée dans leur pays avant de les envahir ?) Est-il étonnant que l’Ukraine se tourne vers Israël pour avoir de l’assistance militaire ? Après tout, Israël est extrêmement compétent en ce qui a trait au nettoyage ethnique et au génocide.

N’oublions pas non plus que l’Ukraine est le foyer de plus d’une douzaine de bio-laboratoires américains sponsorisés et financés par le Pentagone. En d’autres mots, ces labos sont là pour des opérations militaires potentielles. Encore une fois, que pensez-vous que ferait l’Amérique si la Russie construisait une douzaine de bio-laboratoires militaires juste au-delà de nos frontières avec le Canada et le Mexique ?

L’Ukraine n’est PAS une victime. Elle est depuis des années et jusqu’au cou dans le subterfuge global (particulièrement antirusse), les vols, les actes d’inhumanité et les crimes de guerre. L’Ukraine n’est pas l’amie de la liberté ou des États-Unis. Mais elle est l’amie des politiciens et des hommes d’affaires corrompus.

Quoi qu’il se passe réellement en Ukraine, cela n’a rien à voir avec la narration proposée par les establishments majeurs.

  1. Laissez-moi vous poser une question : Si les États-Unis se croient justifiés de déclencher des invasions préventives de l’Irak et de l’Afghanistan – qui incluent des occupations à long terme – à des milliers de kilomètres de nos frontières contre de petits pays arriérés qui n’offrent aucune menace à l’Amérique, alors comment le Russie ne serait-elle pas justifiée de déclencher une campagne préventive pour se protéger contre une formidable et sérieuse expansion militaire à sa frontière – particulièrement quand sa protection est recherchée par des états légitimes indépendants ? (Souvenez-vous que l’Amérique a déjà été un pays séparatiste.) S’il vous plaît, lisez le commentaire du Dr Paul référencé ci-haut à savoir pourquoi le vrai vilain dans cette situation est l’OTAN, pas la Russie. À nouveau, que ferions-nous si nous étions dans les souliers de la Russie ?

Si la Russie voulait vraiment conquérir l’Ukraine, elle pourrait facilement le faire. L’Ukraine est totalement incapable de résister avec succès à l’armée russe, si la Russie désire réellement la conquête militaire (ce qu’elle ne veut pas). Le leader russe Vladimir Poutine a dit au monde pourquoi il entreprenait de telles actions, ce que ses actions en Ukraine étaient destinées à faire et à ne pas faire – dont ne PAS occuper l’Ukraine – et comment elles seraient menées. Je pense que vous devriez écouter ce qu’il a dit.

  1. Les bio-laboratoires américains sont-ils un objectif important ? Si je comprends bien, les labos ont pu avoir été détruits très tôt lors de l’opération. Si c’est le cas, c’est une TRÈS BONNE chose.
  2. Maintenant que le peuple américain a fait savoir qu’il en avait terminé avec la fausse narration Covid-19 et que le facteur de la peur est complètement parti, est-ce que l’élite totalitaire est en train d’utiliser la menace d’une guerre globale pour à nouveau remplir de peur le cœur des gens ? Comme le dit Whitehead, « Les guerres incessantes sont l’ennemi de la liberté ». (Je le dis depuis des années.) La peur est aussi un outil pour nous rendre esclaves. Tôt dans la charade Covid, j’ai écrit un message à ce sujet.
  3. Est-ce une diversion pour détourner notre attention du Pass Vaccinal National (et d’autres tentatives de notre gouvernement central pour attenter à nos libertés) que l’on présente, supporté par les Démocrates ainsi que les Républicains ?
  4. Serait-ce encore une autre manipulation du monde à partir des coulisses du CFR et des Bilderbergs dans le but d’atteindre leur objectif d’ensemble de gouvernance globale ?

Bien sûr, les futuristes Scofield courent dans toute la place en criant à « la prophétie de la fin des temps ». Quelles balivernes ! On aurait pensé que les chrétiens se seraient mis à utiliser un peu plus leur cervelle et arrêtent d’écouter tous ces sensationnalistes de fausses prophéties qui se rendent imbéciles par leurs prophéties erronées sur les derniers jours.

Quelle que soit la vraie histoire en Ukraine, je peux vous dire ceci : ce n’est PAS ce que les establishments majeurs vous disent. Et l’Ukraine n’est PAS une victime.

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