Qu’est-il réellement arrivé le 7 octobre ? Mike Johnson est-il un vrai Président de la Chambre des Représentants pro-liberté ?

image_pdfimage_print

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

2 novembre 2023

Laissez-moi rappeler aux lecteurs qu’à toutes les fois que le grand courant médiatique, les politiciens des deux partis et les leaders religieux de la droite comme de la gauche commencent à parler à partir du même script, commencent à chanter la même rengaine, commencent à réciter la même litanie, sans arrêt, encore et encore, ON VOUS LAVE LE CERVEAU AVEC DES MENSONGES.

Exemples ci-dessous :

11 septembre 2001

Covid

Guerre en Ukraine

Et maintenant la guerre israélienne contre les Palestiniens

Presque RIEN de ce qu’on nous dit n’est vrai. Le « prince de la puissance de l’air » (Éphésiens 2:2) rassemble ses forces démoniaques pour séduire le monde (Apocalypse 12:9). Comme le narratif du 11 septembre, le narratif du Covid et le narratif de la guerre en Ukraine, de même aussi que le narratif touchant les événements du 7 octobre en Israël est de la pure séduction.

Écrivant pour TheCradle.co, Robert Inlakesh et Sharmine Narwani rapportent ceci :

Deux semaines après l’assaut d’évasion du Hamas en Israël le 7 octobre, un portrait plus clair de ce qui est arrivé – qui fut tué et qui a tué – est en train d’émerger.

Au lieu du massacre à grande échelle sur des civils déclaré par Israël, les chiffres incomplets publiés par le journal hébreu Haaretz montrent que près de la moitié des Israéliens assassinés ce jour-là étaient en fait des combattants – des policiers ou des soldats.

Entre-temps, deux semaines de couverture des médias occidentaux rapportant que le Hamas aurait tué autour de 1 400 civils israéliens durant cette attaque militaire du 7 octobre a servi à enflammer les émotions et à créer le climat visant la destruction sans contrainte pour Israël de la Bande de Gaza et de sa population civile.

Le compte des morts israéliens a été filtré et façonné pour suggérer qu’un massacre systématique de civils a eu lieu cette journée-là contre des bébés, des enfants et des femmes servant de cibles principales à une attaque terroriste.

Or, des statistiques détaillées sur les pertes émises par le quotidien israélien Haaretz dépeignent un portrait nettement différent. Le 23 octobre, le diffuseur de nouvelles a publié de l’information sur 683 Israéliens tués durant l’offensive conduite par le Hamas, y compris leurs noms et l’endroit de leur décès le 7 octobre.

L’on a confirmé que, de ceux-là, 331 pertes – ou 48,4 % – étaient des soldats et des officiers de police, dont un grand nombre de femmes. On en décrivit 13 autres comme étant des membres du service de secours, et le reste était ostensiblement considéré comme des civils.

Bien que cette liste ne soit pas complète et ne tienne compte grossièrement que de la moitié du taux de décès déclaré par Israël, près de la moitié de ceux tués dans la mêlée sont clairement identifiés comme des combattants israéliens.

Il n’y a aussi jusqu’ici aucun décès enregistré d’enfants en dessous de l’âge de trois ans, ce qui remet en question le narratif israélien que des bébés ont été visés par les combattants de la résistance palestinienne. Du total de 683 pertes rapportées jusqu’à date, sept se trouvent entre l’âge de 4 à 7 ans et neuf entre l’âge de 10 à 17 ans. Le reste des pertes semble être des adultes.

Le nombre et la proportion des civils et des enfants palestiniens chez ceux assassinés par le bombardement israélien au cours des deux dernières semaines – plus de 5 791 morts, incluant 2 359 enfants et 1 292 femmes, et plus de 18 000 blessés – sont beaucoup plus élevés que tous les chiffres israéliens des événements du 7 octobre.

Aviva Klompas, ancienne rédactrice de discours pour la mission israélienne aux Nations Unies, fut la première Israélienne de marque à répandre la déclaration qu’il y avait des rapports sur « des jeunes filles israéliennes ayant été violées et dont le corps a été traîné dans les rues ».

Elle a posté cela sur X à 9h18 PM (heure de la Palestine), le 7 octobre, bien qu’une chronique de Klompas publiée dans le Newsweek à 12h28 PM (heure de la Palestine), le 8 octobre, ne fait aucune mention de quelque violence sexuelle que ce soit.

Klompas est également la cofondatrice d’Israël Sans Frontières, un « groupe actif de cellule » qui œuvre à « revitaliser l’éducation en Israël et prendre action de façon collective et vigoureuse pour combattre la haine des Juifs ». Un groupement charitable « ouvertement sioniste » qui travaille à promouvoir les narratifs israéliens sur les réseaux sociaux.

Le plan du Hamas

Il n’y a que peu, sinon pas du tout, de preuves que les combattants palestiniens aient eu un plan – ou cherchaient délibérément – à tuer ou à nuire à des civils israéliens non armés, le 7 octobre. Dans les séquences disponibles, nous les voyons d’abord s’engager contre les forces armées israéliennes, responsables de morts par centaines de soldats de l’occupation.

Plus de questions que de réponses

Il nous est essentiel de reconnaître que, dans un grand nombre de rapports des journalistes occidentaux sur le terrain, la majorité des informations en ce qui regarde les actions des combattants du Hamas proviennent de l’armée d’Israël – un participant actif du conflit.

Les preuves qui émanent maintenant indiquent qu’il y a une forte probabilité, spécialement à cause de l’importance des dommages des infrastructures, que les forces armées israéliennes puissent avoir tué délibérément des captifs, tiré sur de mauvaises cibles, ou pris erronément des Israéliens pour des Palestiniens dans le feu du combat. Si l’unique source d’information pour obtenir des déclarations sérieuses est l’armée israélienne, alors nous devons tenir compte du fait qu’elle a des raisons de cacher des cas de tir dans son propre camp.

Les tirs israéliens dans leur propre camp ont été répandus, même dans les jours qui ont suivi, à cause d’une armée qui n’a que très peu d’expérience de combat réel. Dans la cité d’Ashkélon (Askalan), le 8 octobre, des soldats israéliens ont tiré et tué un homme, puis ont lancé des insultes à son cadavre alors qu’ils croyaient qu’il s’agissait d’un combattant du Hamas ; pourtant, ils réalisèrent plus tard qu’ils avaient exécuté un camarade israélien. Ce n’est qu’un de trois exemples de tir contre son propre camp, cette journée-là, qui résultèrent en l’assassinat d’Israéliens par leurs propres troupes.

Pendant ce temps-là, des civils palestiniens de Gaza endurent d’incessantes attaques aveugles par des armes lourdes les plus sophistiquées qui soient, en vivant sous la menace persistante de déplacements forcés et potentiellement irréversibles. Ce blitz aérien israélien n’a été rendu possible que par le déluge de récits sans fondement concernant des « atrocités du Hamas » et que les médias ont commencé à faire circuler à partir du 7 octobre.

Je vous encourage à lire le reportage dans son entier.

Évidemment, la propagande disant que le Hamas essaie de « balayer » Israël – de même que les histoires inventées par les Israéliens à propos d’atrocités du Hamas – ont immédiatement fait en sorte que tous les médias de nouvelles, les politiciens et l’églisaille évangélique sont tombés dans le même lit : tous faisant l’amour avec la chérie de la tricherie, des ténèbres et de la destruction : l’Israël sioniste.

Les prêcheurs évangéliques ont vitement dépoussiéré leurs notes de Darby, Scofield, Larkin et LaHaye et ont commencé à saturer les ondes avec leurs « signes » du retour de Jésus, et de quelle manière tout le monde doit venir en aide à l’état apartheid de Netanyahu.

On penserait que les gens auraient saisi la charade jusqu’à un certain point. Ces faux prêcheurs de prophétie utilisent les mêmes versets bibliques pour faire les mêmes prédictions usées jusqu’à la corde au sujet d’Israël et de la Seconde Venue, année après année, décennie après décennie.

Encore mieux, l’on penserait que quelqu’un soulèverait la question : Attendez un instant ! selon le futurisme de Scofield, avant que Jésus ne puisse revenir, « l’antichrist » va apparaître sur la scène mondiale et passer un traité de paix avec Israël, qu’il brisera ensuite. Sur quoi, il débutera un massacre systématique du peuple israélien (que les Darbystes appellent « Juifs »). Ensuite seulement, à la dernière minute, comme le 7e de cavalerie venant à la rescousse des colons contre les sauvages Indiens, Jésus va revenir.

Donc, la question est celle-ci : si c’est ainsi que tout doit arriver (parce que c’est ce qu’enseigne le Livre de l’Apocalypse), alors pourquoi tout ce tapage et cette agitation de la part des évangéliques pour venir en aide à Israël ? N’interfèrent-ils pas de façon impuissante avec le plan de Dieu ?

Oh ! C’est vrai ! Ils ne seront ici pour rien de tout cela, parce qu’ils seront « enlevés » au ciel avant.

Toujours est-il que les évangéliques ont fait d’Israël une idole. Leur système de foi même dépend d’Israël. Enlevez Israël et la plupart des évangéliques n’ont plus de système de foi. Pourtant, le système de croyance évangélique concernant Israël exige que « l’antichrist » se lève et le massacre avant que Christ ne revienne.

Donc, la pensée va à peu près comme suit : Nous ne pouvons laisser le Hamas, le Hezbollah, ou la Syrie, ou l’Iran détruire Israël ; nous devons nous assurer que seul « l’antichrist » le fera. « Alors, pourquoi le Hamas ne serait-il pas “l’antichrist” ? », demanderez-vous. Parce que les évangéliques n’ont pas encore été « enlevés », Idiot.

Mes amis, n’essayez pas de comprendre le sens du futurisme Scofield ; il s’agit d’un conte de fée dénué de sens.

Voilà l’astuce : Nous voici encore avec le grand courant médiatique, les partis politiques des deux côtés de l’allée et les évangéliques de partout qui s’unissent tous en rangs militaires Covid/Ukraine pour le narratif de la guerre d’Israël.

Même le nouveau Président « conservateur » de la Chambre des Représentants, Michael Johnson, chante à partir de la même partition de musique.

Voici ce que dit Ron Paul :

Le républicain de la Louisiane, Michael Johnson, a été choisi comme nouveau Président de la Chambre des Représentants, mettant fin à la pièce de théâtre de trois semaines. Le représentant Johnson a la réputation d’être conservateur sur les plans fiscal et social. Il s’est parfois opposé au financement de la guerre en Ukraine, en suggérant qu’il peut se montrer ouvert aux arguments non-interventionnistes ou, à tout le moins, peu enclin à donner un chèque en blanc au complexe militaro-industriel. Cependant, il est également pour que l’on donne à Israël « tout ce dont il a besoin » pour vaincre le Hamas. [Ce qui signifie que Johnson est un autre politicien américain acheté par les sionistes.]

Le Président de la Chambre Johnson suggère qu’une autre résolution ininterrompue à court terme afin d’éviter une fermeture de gouvernement, pourrait être nécessaire pour s’assurer que la Chambre ne soit pas pressée d’adopter un projet de loi omnibus de dépenses publiques à la fin de l’année. Il dit vouloir adopter des lois de dépenses publiques individuelles par l’intermédiaire de la Chambre. Cela pourrait contribuer à restreindre les dépenses.

Toutefois, le Président de la Chambre Johnson ne devrait pas troquer l’effet de levier qu’une fermeture potentielle donne aux conservateurs fiscaux. Un Président de la Chambre qui est réellement dévoué à la liberté individuelle et qui comprend le besoin urgent de couper dans les dépenses gouvernementales aura la volonté de mette fin au gouvernement si c’est ce qu’il faut pour obtenir du Congrès qu’il coupe vraiment dans les dépenses. Ce Président de la Chambre hypothétique et pro-liberté refuserait d’amener quelque projet de loi que ce soit qui accroîtrait les dépenses dans un domaine donné à la Chambre à moins qu’il efface les dits accroissements de dépenses par des coupures de dépenses égales ou supérieures.

Un Président de la Chambre pro-liberté travaillerait à révoquer les programmes, les agences et les départements fédéraux inconstitutionnels. Au lieu de remplacer l’Obamacare par l’Obamacare Léger, un Président de la Chambre pro-liberté verrait à annuler toutes les interventions fédérales dans les soins de santé et à restaurer le contrôle du patient par des crédits de taxe et l’expansion des Comptes d’Épargne Santé. Au lieu de Pas d’enfants laissés derrière 2.0, un Président de la Chambre pro-liberté œuvrerait à fermer le Département de l’Éducation inconstitutionnel.

Un Président de la Chambre pro-liberté formerait des coalitions avec les progressistes anti-guerre afin de faire cesser le financement de toutes les opérations militaires inconstitutionnelles, ramener les troupes à la maison, couper de façon spectaculaire les dépenses militaires et interdire tout financement pour des guerres non déclarées par le Congrès [AMEN !]. Il pourrait y avoir aussi une coalition populiste gauche-droite formée pour mettre fin au bien-être corporatif et tout autre législation fédérale de réglementation et de dépenses qui bénéficient aux grandes institutions financières, aux compagnies pharmaceutiques et autres grosses entreprises [AMEN !]. Les épargnes provenant de ces coupures pourraient être employées à soutenir ceux qui dépendent des programmes gouvernementaux pendant que le Congrès retire progressivement l’état-providence. Aussi, l’on devrait permettre aux jeunes gens de ne pas participer à la Sécurité Sociale ou à Medicare en échange d’exemptions de taxe sur le salaire.

Un Président de la Chambre pro-liberté n’amènerait une législation sur le plancher de la Chambre que si elle protège la liberté et qu’elle est constitutionnelle. Un Président de la Chambre pro-liberté œuvrerait à protéger toute la Charte des Droits. Cela veut dire, plus aucune Loi des PATRIOTES, de guerre à la drogue, de confiscation de biens civils, d’harassement à l’aéroport, de censure Internet commanditée par le gouvernement [AMEN !]. Au lieu de réagir aux tueries de masse par des pensées, des prières et de l’autoritarisme, un Président de la Chambre pro-liberté verrait à révoquer les lois de contrôle d’armes inconstitutionnelles qui laissent sans défense d’innocents Américains [AMEN !].

Enfin, et non pas des moindres, un Président de la Chambre pro-liberté chercherait à auditer et à mettre fin à la Réserve Fédérale. Il travaillerait aussi à protéger le droit des gens à utiliser des devises alternatives comme les métaux précieux et la cryptomonnaie.

L’élection d’un Président de la Chambre des Représentants ne surviendra pas avant que le mouvement de la liberté soit capable d’influencer davantage le climat politique. Voilà pourquoi chacun d’entre nous qui connaissons la vérité devons continuer à répandre les idées de la liberté.

Le Dr Paul a raison : Mike Johnson n’est pas ce vrai Président de la Chambre des Représentants pro-liberté. Il commence à son poste de Président de la Chambre en prouvant qu’il appartient au même lobby israélien que la vaste majorité des membres du Congrès et des sénateurs – des deux partis républicain et démocrate.

Qu’est-ce que disait Yogi Berra ? « C’est encore et toujours du déjà vu. »

Facebooktwitterredditpinterestlinkedintumblrmail