D.302 – Quel sera le signe de Ton retour ?


apocalypse

Par Joseph Sakala

À une semaine de Sa terrible mort, comme Jésus sortait du temple, un de Ses disciples Lui demanda : « Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! » Et Jésus, répondant, lui dit : « Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Dans Marc 13:4-6, le disciple poursuit et demande au Christ : « Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » La première chose contre laquelle Jésus les met en garde, c’est la séduction religieuse qui existait déjà au temps de Christ. Imaginez maintenant, 2 000 années plus tard !

Mais Jésus poursuit en disant : « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des tremblements de terre en divers lieux, et des famines et des troubles. Ces choses sont le commencement des douleurs » (vs 7-8). Donc, les disciples n’étaient pas sans avertissement. Il leur dit qu’Il les quitterait et une terrible persécution viendrait, mais Il les rassure en disant qu’Il reviendrait. Cependant, aucune date ne fut fixée. Leur curiosité fut sans doute grande, mais Christ avait d’autres charges pour eux.

Jésus S’est concentré sur Ses instructions données aux apôtres et ces instructions s’appliquent autant à nous qu’à Ses disciples. Que les choses aillent bien ou mal, il ne faut pas nous laisser entraîner par une fausse sécurité. Les disciples regardaient le Temple, un merveilleux bâtiment sur un terrain serein, mais Christ leur en prédisait la destruction soudaine. Il n’y resterait pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il ne faut pas non plus que nous soyons séduits par de faux prophètes, car les Écritures nous donnent amplement d’informations pour les identifier et éviter ces loups en peaux de brebis faisant leurs ravages. Mais, à notre honte, les faux prophètes font toujours rage dans les églises de la télévision.

Cependant, lorsque les désastres naturels et le terrorisme mondial nous envahissent, nous ne devrions pas être étreints par la peur, car ces choses doivent arriver avec la persécution. Au contraire, nous devons endurer et Lui demeurer fidèles. Et quand Il nous prédit que : « …vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, sera sauvé » (Marc 13:13), il faut être au travail à prêcher l’Évangile à toutes les nations et non prêcher d’être assis sur un nuage pendant sept ans à regarder les autres faire le travail en dépit de l’opposition. Mais surtout : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (v. 33).

Surveillons de près ce qui se passe au Moyen-Orient et l’escalade des évènements qui pourrait nous amener dans une conflagration d’un caractère semblable à celui annoncé par Jésus-Christ. Soyons plutôt engagés, ayant une attitude de cœur telle qu’Il nous l’a commandée. Dans Apocalypse 1:7-8. il est écrit : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. »

Ce passage merveilleux, qui traite du second avènement de Christ, contient plusieurs vérités qui valent la peine d’être étudiées. Premièrement, « Voici il vient ». Cet événement est encore futur, mais il est aussi certain que s’il avait déjà eu lieu. Christ va revenir. Deuxièmement, dans Matthieu 24:30 : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. »

Sa venue sur des nuées fut également prophétisée dans Daniel 7:13, lorsque le prophète déclara : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. » Lors de Son procès, deux faux témoins se présentèrent en disant : « Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu et le rebâtir dans trois jours. Alors, le souverain sacrificateur se leva et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi ? Mais Jésus se tut. Alors le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit ; et même je vous le déclare : Dès maintenant vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel » (Matthieu 26:62-64).

Notez la formulation de ce verset prononcé par le faux témoin, où Jésus a dit : JE puis détruire le temple de Dieu, c’est-à-dire, Son propre corps, et le rebâtir en trois jours ! Jésus dit clairement qu’Il pouvait SE ressusciter ! Si Jésus était une Personne distincte du Père, cette phrase n’aurait pas de sens. C’est Lui-même, Jésus/Dieu, sous Sa forme de Père, qui a détruit puis ressuscité Son corps. N’est-ce pas clair ?

Troisièmement, « Tout œil le verra ». Qui est inclus, ici ? Certainement tous ceux qui seront encore vivants, les non convertis, mais aussi tous ceux qui l’attendent patiemment avec joie pour la première résurrection, afin d’être changés à l’immortalité. Quatrièmement, « Ceux qui l’ont percé ». Tout le monde se souvient du soldat qui lui a percé le coté, mais ce soldat représentait chaque individu pour qui Jésus est mort en versant Son sang pur et sans tache. Les Élus seront dans l’allégresse à Son retour, car il s’agira, pour eux, de la fin de leur persécution, de la justice versée sur leurs persécuteurs et du Royaume de Dieu enfin établi sur la terre. Tous les survivants de la grande tribulation auront aussi des réponses aux questions suscitées par les fausses instructions qu’ils on reçues durant toute leur vie.

Dans Luc 6:23, il est écrit : « Réjouissez-vous en ce temps-là, et tressaillez de joie ; parce que votre récompense sera grande dans le ciel. Car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. » Parfois, nous accordons des récompenses à ceux qui aident à retracer des criminels ou à ceux qui gagnent des loteries, mais de telles récompenses sont triviales en comparaison de celles qui sont promises aux fidèles serviteurs de Christ. La récompense promise par Christ est spécialement conçue pour les croyants qui auront volontairement enduré, lorsque les hommes les haïront, les chasseront, leur diront des outrages et rejetteront leur nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme.

Ces récompenses sont distinctes du salut, car le salut est une grâce accordée à : « celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:5). « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle, selon notre espérance, » nous déclare Tite 3:5-7.

C’est-a-dire que le salut est un don gratuit, reçu par la foi en Christ et le sacrifice de Sa mort pour nos péchés. La récompense, par contre, est gagnée par un fidèle témoignage de notre œuvre pour Christ. Car en ce jour : « il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10). Plusieurs apprendront pour leur malheur que, malgré qu’ils ont reçu la vie éternelle, tous n’auront pas la même récompense dans le Royaume.

Jésus leur dit donc : « Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. Il arriva donc, lorsqu’il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu’il commanda qu’on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l’argent, pour savoir combien chacun l’avait fait valoir. Et le premier se présenta et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs. Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes. Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes. Et un autre vint et dit : Seigneur, voici ton marc que j’ai gardé enveloppé dans un linge ; car je te craignais, parce que tu es un homme sévère, tu prends où tu n’as rien mis, et tu moissonnes où tu n’as point semé » (Luc 19:12-13, 15-21).

Pourquoi le dernier serviteur a-t-il dit cela ? Est-ce parce des pasteurs l’assurèrent qu’il n’y avait pas d’efforts à faire après avoir reçu le salut ? Que Jésus a tout accompli pour nous par Son sacrifice sur la croix ? Pour entrer dans le Royaume, oui ! Mais qu’en est-il de l’évangélisation pour en amener d’autres vers ce Royaume ? Éphésiens 2:9-10 dit bien que : « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

Dans Matthieu 4:23-25, nous lisons : « Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain. » C’est la première mention de l’Évangile dans le Nouveau Testament, et il était significatif que Christ mette l’emphase sur l’aspect à long terme de l’Évangile, c’est-à-dire, le Royaume.

Dans ce grand jour, toute espèce de maladie sera guérie et même la mort sera abolie. Prononcée comme une malédiction à cause du péché, Dieu a dit : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Mais un jour, même la mort sera abolie pour être remplacée par l’immortalité. Pour prouver qu’Il avait le pouvoir de le faire, Jésus Se mit a guérir les malades : « …sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait » (Matthieu 4:24). Personne ne fut négligé, il n’était pas du tout question que seuls ceux qui se convertissaient étaient guéris ; tous l’étaient.

Rien n’était trop difficile à guérir pour le Seigneur, même pas des désordres psychiatriques, ou la possession démoniaque. Cependant, ce ne fut pas comme cela plus tard dans Son ministère. Dans Marc 6:4-5, Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. » Pourquoi ? Parce qu’Il S’étonnait de leur incrédulité, malgré le nombre de guérisons qu’Il faisait alors qu’Il parcourut les bourgades des environs en enseignant. Dans Matthieu 17:14-16, « lorsqu’ils furent venus vers le peuple, il vint à lui un homme, qui se jeta à genoux devant lui, et dit : Seigneur ! aie pitié de mon fils, car il est lunatique, et fort tourmenté ; et il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau. Et je l’ai présenté à tes disciples, mais ils n’ont pu le guérir. »

« Et Jésus, répondant, dit : O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous ? jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. Et Jésus reprit sévèrement le démon, qui sortit de cet enfant ; et, dès cette heure-là, l’enfant fut guéri. Alors les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne » (vs 17-21).

Évidemment, l’étendue du ministère de la guérison était fondée sur la foi et devait servir de type de promesse de ce qui devait arriver sur la terre entière quand Son Royaume viendrait et que Sa volonté se ferait sur la terre comme elle se fait au ciel. En attendant, les écrits servent à nous assurer que Celui qui est venu nous prêcher le Royaume de Dieu doit sûrement être reçu dans la foi comme le Roi de toute la Création. Mais quel exemple devrions-nous suivre parmi ceux que Christ S’est choisis ? L’apôtre Pierre était un bon exemple. L’apôtre Paul aussi ; donc, suivons l’exemple de Paul.

Après sa conversion, Paul est devenu extrêmement zélé pour Christ, prêt à tout pour répandre l’Évangile. « Comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:21-23). La prédication de l’Évangile pesait énormément sur les épaules de Paul et il nous décrit ce qu’il était prêt à faire afin d’atteindre son but, sans être une pierre d’achoppement pour ceux qu’il enseignait. Malgré cela, Paul se faisait accuser comme s’il avait pu faire beaucoup plus.

Le problème semblait venir de la congrégation de Corinthe et Paul n’a pas hésité à leur répondre dans sa première épître. Avec sa douceur et son tact habituels, Paul savait également se défendre. Alors, dans 1 Corinthiens 9:3-7, Paul leur écrit : « C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent. N’avons-nous pas le droit de manger et de boire ? N’avons-nous pas le droit de mener partout avec nous une sœur notre épouse, comme les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ? Ou, n’y a-t-il que moi seul et Barnabas, qui n’ayons pas le droit de ne point travailler ? Qui est-ce qui va à la guerre à sa propre solde ? Qui plante une vigne, et ne mange pas de son fruit ? Ou, qui paît un troupeau, et ne mange pas du lait du troupeau ? »

Mais, après la correction, Paul leur dit ceci, dans 1 Corinthiens 9:8-13 : « Dis-je ceci selon la coutume des hommes ? La loi ne le dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu ne muselleras point le bœuf qui foule le grain. Est-ce des bœufs que Dieu prend soin ? Ou n’est-ce pas réellement pour nous qu’il a dit cela ? C’est pour nous qu’il a écrit que celui qui laboure, doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain, le fouler avec espérance d’avoir part à ce qu’il espère. Si nous avons semé pour vous les choses spirituelles, est-ce beaucoup que nous moissonnions de vous les charnelles ? Si d’autres usent de ce droit sur vous, n’en userions-nous pas plutôt ? Cependant, nous n’avons point usé de ce droit, au contraire, nous souffrons tout, afin de n’apporter aucun obstacle à l’Évangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré, mangent des choses sacrées, et que ceux qui servent à l’autel, ont part à l’autel ? » C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent, dit Paul.

Ensuite, il termine avec l’exhortation : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Nous ferions bien de suivre ses méthodes. Le message sur le travail de Christ était bien ancré chez Paul. Dans 1 Corinthiens 9:16-17, il déclare : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée. » Paul ne prêchait surtout pas pour l’argent ni pour sa gloire personnelle. Subséquemment, « Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre » (1 Corinthiens 9:18-19).

Il était prêt à être comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique qu’il n’ait point été sans loi à l’égard de Dieu, puisqu’il était sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi, nous affirme Paul dans 1 Corinthiens 9:20-21. Il explique son approche avec les Gentils qui étaient sans loi. Il ne pouvait pas manifester sa présence d’une manière licencieuse, car la nature sainte de Dieu demande la sainteté. « J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (vs 22-23).

Les véritables chrétiens d’aujourd’hui ont bénéficié largement de la soif de Paul d’amener des convertis à Christ. Ne devrions-nous pas suivre son exemple ? Les enfants savent imiter d’une manière physique les vertus spirituelles tels les fruits de l’esprit, comme l’amour, la patience, la foi et la  gentillesse. Par contre, ils peuvent également imiter les œuvres de la chair, comme la colère, la haine, et l’envie. Donc, que nous soyons grands-parents, parents où simplement amis des voisins de nos enfants, nous devrions considérer notre exemple, Jésus : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Pierre exhortait les anciens à être des exemples en leur disant : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:2-3). L’apôtre Paul a fait la même chose à Corinthe, lorsqu’il leur dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Et dans Hébreux 6:11-12, il déclare : « Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses. »

Aux Philippins, Paul déclare ceci : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19). Paul a également encouragé son jeune évangéliste en déclarant : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté » (1 Timothée 4:12).

Il exhorta les chrétiens à être de bons exemples, louant les Thessaloniciens : « De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire » (1 Thessaloniciens 1:7-8). L’imitation est bonne, mais nous devons faire attention de bien choisir qui nous imitons et seulement dans le but de faire ce qui est bien. L’apôtre Jean aussi nous met en garde contre le mal, en disant : « Bien-aimé, imite non le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien, est de Dieu ; mais celui qui fait le mal, n’a point vu Dieu » (3 Jean 1:11).

Les enfants imitent naturellement leurs parents, car ceux-ci s’avèrent la plus grande influence dans leur jeunesse. Par contre, les chrétiens, qui sont des enfants engendrés de Dieu, devraient imiter la plus grande influence qui s’exerce dans leur vie : Jésus Christ. « Et Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent » (Matthieu 4:18-20).

Il était monnaie courante, du temps de Jésus, de se former des groupes religieux et de les enseigner, comme dans Actes 5:34-36, où « un Pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, honoré de tout le peuple, se levant dans le Sanhédrin, commanda qu’on fît retirer les apôtres pour un peu de temps. Et il leur dit : Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous avez à faire à l’égard de ces gens. Car, il y a quelque temps que Theudas s’éleva, se disant être quelque chose ; auquel un nombre d’environ quatre cents hommes se joignit ; mais il fut tué, et tous ceux qui l’avaient cru furent dispersés et réduits à rien. » Paroles de sagesse de la part de Gamaliel. Vérifier toute chose.

Il était même commun pour un Juif de suivre un maître religieux et de l’appeler rabbi tout en devenant son disciple. Mais quelle fut la motivation des disciples de suivre Christ ? Peut-être croyaient-ils qu’Il les conduirait dans une rébellion contre Rome, mais Il n’a rien fait pour leur donner cette espoir. Il ne leur a pas promis de vivre dans le luxe en Le suivant. Au contraire, Il leur promit d’être des pêcheurs d’hommes. Néanmoins, Jean le Baptiste avait préparé le chemin pour le Seigneur. Il en a entraîné plusieurs qui devaient éventuellement devenir les disciples de Jésus. Dans Jean 1:35-37, nous lisons ceci : « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. »

C’était même devenu une obligation pour le potentiel remplacement de Judas. Dans Actes 1:20-23, nous lisons : « Car il est écrit dans le livre des Psaumes : Que sa demeure devienne déserte, et qu’il n’y ait personne qui l’habite ; et : Qu’un autre prenne sa charge. Il faut donc que des hommes qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où le Seigneur a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection. Alors ils en présentèrent deux : Joseph, appelé Barsabas, surnommé Juste, et Matthias. » Mais ce n’était pas le seul critère. Dans Actes 1:24-26 : « Et priant, ils dirent : Toi, Seigneur, qui connais les cœurs de tous, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi ; afin qu’il ait part au ministère et à l’apostolat que Judas a abandonné pour aller en son lieu. Et ils tirèrent au sort ; et le sort tomba sur Matthias, qui, d’un commun accord, fut mis au rang des onze apôtres. »

Par exemple, dans le cas de Pierre, Jésus avait déjà visité sa maison. Dans Luc 4:38-39 : « Jésus, étant sorti de la synagogue, entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon avait une fièvre violente ; et ils le prièrent en sa faveur. S’étant donc penché sur elle, il commanda à la fièvre, et la fièvre la quitta ; et aussitôt elle se leva et les servit. » Jésus S’est servi de la barque de Pierre pour instruire la foule. « Comme Jésus était sur le bord du lac de Génésareth, la foule se jetait sur lui pour entendre la parole de Dieu. Et ayant vu, au bord du lac, deux barques, dont les pêcheurs étaient descendus et lavaient leurs filets, il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu du rivage ; et s’étant assis, il enseignait le peuple de dessus la barque » (Luc 5:1-3).

Et quand Il eut cessé de parler, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur ta parole, je jetterai le filet. Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient. Regardons maintenant la réaction de Pierre : « Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur. Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants » (vs 8-10).

Ayant formé Son équipe, Jésus l’instruisit pendant trois ans et demi. Ses apôtres avaient très bien compris que Jésus devait les quitter afin que le Consolateur vienne vivre en eux pour les diriger dans la vérité. Mais ils voulaient savoir quel signe annoncerait Sa seconde venue. Alors, Jésus leur dit : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Ce grand moment est proche. Combien de temps encore ? Je ne le sais pas, mais en scrutant tous les autres évènements prédits pour la fin, tout ce qui reste à faire, c’est que cet Évangile atteigne toutes les nations, pas pour les convertir, mais simplement pour servir de témoignage. Et la victoire sera notre foi.

Dans 1 Jean 5:3-5, nous lisons : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » Là où nous voyons le véritable chrétien, vainqueur du monde, nous voyons également celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu, donc la victoire vient de notre foi. Le symbolisme de cette victoire va au-delà de la terre.

Le mot monde vient du grec kosmos, qui implique les lieux célestes aussi, et où sont les vrais ennemis de Dieu, ceux contre qui nous combattons. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). Il est quand même étrange qu’ici l’Écriture ne dise pas qu’au travers de la foi nous allons vaincre et gagner la victoire. Elle explique que la foi elle-même devient la victoire. Évidemment, avec une foi victorieuse, l’issue du combat est automatique.

Dans 1 Jean 4:3-6, l’apôtre nous déclare que : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. »

Dans Éphésiens 6:16, il est écrit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. » Notre Commandant-en-Chef a dressé Sa bannière à la tête de la colonne de Ses Élus. Comment l’amour peut-il nous identifier ? « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Jésus Lui-même a dit : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Sa marque sur nous, c’est l’amour, et Son épée, c’est la Parole de Dieu. Nous poursuivons le chemin des saints avec des cris de triomphe. Nous avançons par la foi. Une foi par laquelle ceux qui nous ont précédés ont vaincu la mort. C’est toujours notre bouclier aussi. Les saints qui ont combattu par le passé nous inspirent une grande confiance.

« Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché, » nous dit Hébreux 12:1-4.

Leur armure était la même que la nôtre et elle est classée dans Éphésiens 6:10-18. Notre épée demeure toujours la Parole de Dieu qui ne change pas. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Notre foi nous protège toujours contre le malin.

Mais notre combat ne sera pas terminé tant et aussi longtemps que notre dernier ennemi ne sera pas détruit. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Et ceci nous est confirmé de nouveau au verset 54 : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. » Quand notre combat sera couronné, c’est alors que nous pourrons déclarer : O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ?

 




D.283 – Conforme à Son image

image

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 15:48-49, Paul nous dit que : « Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » C’est une promesse étonnante de la Parole de Dieu, destinée à ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon Son dessein. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Adam et Ève furent créés à Son image. Genèse 1:27 nous le confirme : « Et Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Il s’agissait d’une situation temporaire, puisque Dieu voulait Se créer une Grande Famille. Cette image, cependant, fut entachée lorsqu’Adam et Ève ont commis leur péché. Cela perdurera jusqu’au moment où ils auront : « revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous » (Colossiens 3:10).

Mais ce n’est pas tout, car, comme nous l’avons appris au commencement, tous ceux qui, par l’homme renouvelé, sont devenus une nouvelle créature, recevront également, au moment approprié, Son image céleste. Cela se fera lors de Son avènement, comme nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:50-54 : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. »

De quelle façon serons-nous changés ? Paul nous l’explique dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Après Sa résurrection, Son corps immortel ressemblait drôlement à Son corps physique, mais il n’était plus assujetti à la douleur et à la mort, et pouvait passer au travers des murs sans se blesser.

Jésus pouvait également Se déplacer à la vitesse de la pensée, lorsqu’Il alla Se montrer au Père après Sa résurrection. C’est cela l’image céleste à laquelle nous serons conformes un jour, bientôt. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Mais cela n’est pas une mince tâche, car nous devrons développer la Foi de Christ en nous.

Dans 1 Corinthiens 2:3-5, nous pouvons lire : « J’ai été moi-même auprès de vous dans la faiblesse, dans la crainte et dans un grand tremblement. Et ma parole et ma prédication n’ont point consisté dans des discours pathétiques de la sagesse humaine, mais dans une démonstration d’esprit et de puissance ; afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu ». C’est Dieu qui nous accorde le don de la Foi : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:8).

Alors, il doit être utilisé en : « y apportant tout votre zèle ; ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés » (2 Pierre 1:5-9). La foi nous préserve et nous protège. Dans Jean 5:24, Jésus nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. »

Ces paroles sont précises : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30). Cette vérité ne peut pas être plus claire. Du moment que la foi est établie, la transaction éternelle nous transfert de la mort spirituelle, à la vie éternelle. Dans une prière efficace, la foi devient le pouvoir. Elle devient comme la graine de moutarde de Matthieu 17:20, où : « Jésus leur dit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. » Donc, ce n’est plus la quantité qui compte dans la prière, mais la qualité.

La même chose s’applique dans Matthieu 7:7 : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. » Tout dépend de la confiance que nous plaçons dans le Père. La foi est notre bouclier contre l’ennemi. Les sept pièces de l’armure de Dieu identifiée dans Éphésiens 6:10-18 incluent ce qui suit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16). Ce bouclier est défensif, dans le sens qu’il nous protège seulement lorsque nous nous en servons pour bloquer les traits enflammés du malin. La foi active vient lorsque nous résistons à Satan, comme le dit si bien Jacques : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Pierre nous dit : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9). Utilisez-vous la Foi comme Dieu l’avait espéré ? Mais à la Foi il faut également ajouter le pardon. Dans Actes 26:17-18, le Seigneur déclare à Paul : « Je t’ai choisi d’entre le peuple et les Gentils, et je t’envoie vers eux maintenant, pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. » Il y a véritablement un moment dans notre vie sur terre où le pardon de Christ nous fut offert, même si Son geste fut prédestiné : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29).

Christ a purifié et oublié nos péchés. Nos esprits humains ne pourront jamais comprendre comment : « Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer » (Michée 7:19). Comment est-ce possible qu’un Dieu omniscient puisse oublier nos péchés ? Pourtant, les Écritures nous le confirment clairement, dans Ésaïe 43:25, où il déclare : « C’est moi, c’est moi qui efface tes forfaits pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés. » Et encore, dans Esaïe 44:22 : « J’ai effacé tes forfaits comme une nuée épaisse, et tes péchés comme un nuage. Retourne à moi, car je t’ai racheté. »

Dans le Nouveau Testament, Pierre rappelle ces choses, dans Actes 3:18-21, lorsqu’il dit : « Mais c’est ainsi que Dieu a accompli ce qu’il avait prédit par la bouche de tous ses prophètes, que le Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps. » Le pardon de Dieu est un don éternel de paiement et de propitiation. Jésus a remplacé nos péchés par Sa Sainteté.

Un Dieu Saint ne peut pas Se lier avec un être impur. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19). Dieu nous a rendus Ambassadeurs et : « Nous faisons donc la fonction d’Ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. » (2 Corinthiens 5:20-21).

Pourquoi ? « Afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi » (Romains 3:26-27). Christ nous a donné la victoire sur le péché. Puisque tout cela est vrai, il doit y avoir en chaque converti à Christ une force pour parer les coups et pour éteindre tous les traits enflammés du malin. Sûrement, « Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14).

Puisque l’offense du péché fut réglée sur la croix : « Car, si par le péché d’un seul, la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! » (Romains 5:17). Réjouissez-vous dans le pardon des péchés. Or, Dieu nous l’a rendu possible par Sa grâce qu’Il nous a également accordée. Dans Éphésiens 3:6-7, il est écrit : « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. »

Dans le Nouveau Testament, les mots pour dons et la grâce sont étroitement reliés. Le mot grec charis est souvent traduit par « grâce » et charisma est traduit par « dons ». L’apôtre Pierre nous dit : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Paul abonde dans le même sens lorsqu’il dit que Dieu nous accorde la foi pour être sauvé par Sa grâce. Dans Éphésiens 2:8, il déclare : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » Et, dans Éphésiens 4:24 : « Et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. »

À ce nouvel homme est accordé le potentiel de comprendre la grandeur de Son pouvoir et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, qu’Il a déployée en Christ, quand Il L’a ressuscité des morts et qu’Il L’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Nous participons également en Sa nature divine. « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Quand nous prêchons l’Évangile, nous nous servons de la Puissance de Dieu qui résultera dans le salut de ceux qui écoutent. C’est ce que Paul déclare aux Romains, lorsqu’il leur dit : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite » (Romains 1:16). Tout de suite après le Jour de la Pentecôte, les apôtres ont rendu témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus dans une démonstration de cette puissance qui était en eux. Dans Actes 4:33, nous lisons : « Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. » Donc, le pouvoir et la grâce de Dieu sont inséparables.

Quand nos vies ont radicalement changé par le « nouvel homme » créé en nous par Dieu, elles l’ont été par la grâce de notre Seigneur et l’abondance de Son amour, comme le dit si bien Paul, dans 1 Timothée 1:14 : « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. » Lorsque nous accédons à la force qui nous élève au-dessus de nos infirmités ou de tout autre difficulté, nous saisissons le pouvoir de la grâce du Seigneur en nous, qui nous a dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités [dit Paul], afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10).

C’est ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Dans Colossiens 3:10-11, nous pouvons lire : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. »

Le corps de l’homme est fait avec le même matériel que les animaux, car : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7). Cependant, alors que les animaux ont été créés chacun selon son espèce, nous voyons que : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Depuis le péché d’Adam et Ève, tous les humains sont nés avec le cœur rempli de rébellion contre Dieu. L’image de Dieu en l’homme fut gravement ternie : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés » (Éphésiens 2:1).

Cependant, l’image de Dieu en l’homme peut être renouvelée, grâce au grand miracle d’une nouvelle création. Car : « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17), puisque : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21), quand Il reviendra.

Évidemment, Dieu avait planifié tout cela dans Son Esprit depuis le tout  début, lorsqu’Il créa : « le livre de la postérité d’Adam. Au jour où Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu » (Genèse 5:1). C’est-à-dire que Dieu savait d’avance qu’un jour Il deviendrait homme en la personne de Jésus-Christ. Donc, Il a créé l’homme à Son image et à Sa ressemblance, dans une forme qu’Il assumerait Lui-même éventuellement.

D’une manière mystérieuse, Christ Lui-même, dans Son corps glorieux et éternel, est devenu ce que Paul nous explique si bien dans Colossiens 1:15 : « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Et : « ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:1-3). Dans le livre d’Exode 15:18, nous voyons que : « L’Éternel régnera éternellement et à toujours. » La Bible est un livre d’éternité et ces paroles le prouvent : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux » (Psaume 119:89).

Le thème de « l’éternité » est prééminent tout au long de ces passages. En effet les mots « éternellement, pour toujours » et d’autres semblables paraissent au moins 600 fois. Le second se situe dans notre texte : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Il est le Roi éternel de la Création. Il est donc tout à fait approprié de dire que Ses Saints : « verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles, » nous dit Apocalypse 22:4-5.

Juste pour noter quelques autres endroits où Il existe éternellement, regardons dans Psaume 148:3-6, où il est écrit : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »

Non seulement le monde de Dieu, mais également la Parole de Dieu se reflètent dans Psaumes 111:7-9, où il est écrit : « Les œuvres de ses mains ne sont que justice et vérité, et tous ses commandements sont véritables. Ils sont stables à jamais, à perpétuité, étant faits avec vérité et droiture. Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi son alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable. » Par contre, voici pour ceux qui rejettent Dieu et Sa Parole : « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité. C’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri » (Psaumes 9:6-7). « Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles ; et ils n’auront aucun repos, ni le jour ni la nuit, ceux qui auront adoré la bête et son image, et quiconque aura pris la marque de son nom, » nous annonce Apocalypse 14:11.

« Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent Son alliance et se souviennent de Ses commandements pour les accomplir. L’Éternel a établi Son trône dans les cieux, et Son règne a la domination sur tout » (Psaumes 103:17-19). Et : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). Voilà ce qui attend ceux qui veulent mettre leur confiance dans le Seigneur.




D.276 – Le voile sur les nations

 

Par Joseph Sakala

Le prophète Esaïe, dans son livre au chapitre 25 et aux versets 6 à 9, nous dévoile : « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations. Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en Lui : égayons-nous, et nous réjouissons de Son salut ! »

Beaucoup de peuples croient sincèrement que chaque nation devrait être encouragée à pratiquer simplement sa religion. La Parole de Dieu nous déclare toutefois clairement que toutes les nations sont voilées, coupées de la vérité divine. C’est particulièrement vrai des Juifs, car : « Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:15-16). C’est également vrai des Gentils : « Ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable » (Éphésiens 4:18-19).

Le voile qui les retient dans une telle obscurité, c’est le voile de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Et comment le diable a-t-il fait pour ainsi contrôler leurs esprits ? « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » nous déclare Paul, dans Romains 1:21-25.

Donc, aujourd’hui, hommes et femmes de toutes les nations, humanistes, communistes, nouvel-âgistes, bouddhistes, confucianistes, animistes, athées, hindouistes, taoïstes, shintoïstes, occultistes, et même les « libéraux » des religions dites monothéistes (judaïsme, islam, christianisme) croient tous et pratiquent tous la même religion, celle qui rejette Dieu comme Créateur et adore un homme quelconque, ou une philosophie évolutionnaire, ou encore Satan lui-même, bien souvent sans s’en rendre compte, car tous les faux dieux sont des démons déguisés. Un jour, Dieu détruira ce voile qui couvre toutes les nations, et il est déjà détruit pour Ses Élus qui ont bien voulu accepter Son Sacrifice.

Car, Dieu n’a-t-Il pas déchiré ce voile lorsque Jésus-Christ a rendu l’esprit sur la croix ? Le voile du Temple se déchira du haut jusqu’en bas, ouvrant symboliquement l’accès au trône de Dieu à tous ceux qui allaient accepter humblement le Sacrifice suprême du Fils de Dieu. En attendant le jour où Dieu ôtera le voile de sur les nations, nous prêchons le Christ ressuscité : « Et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, afin que les enfants d’Israël ne vissent pas la fin de ce qui devait disparaître. Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ » (2 Corinthiens 3:13-14). Alors, Christ est venu porter nos péchés en Son corps et demeure le seul par qui nous pouvons être sauvés.

Dans 1 Pierre 2:24-25, nous lisons : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » Quand Christ a souffert sur la croix pour nos péchés, Son corps entier a souffert. Lors de Son procès : « ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier » (Marc 15:17-20). Il était déjà faible et abattu quand Pilate fit prendre Jésus et Le fit fouetter.

Lors de Sa crucifixion, Psaume 22:15-19 dit ceci de Lui : « Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se sont déjoints ; mon cœur est comme la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma vigueur est desséchée comme la brique ; ma langue est attachée à mon palais, et tu m’as couché dans la poussière de la mort. Car des chiens m’ont environné, une bande de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds. Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. »

Finalement, Jésus est mort : « Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez » (Jean 19:32-35). En effet, il portait tous nos péchés dans Son corps sur la croix.

L’énormité de la rançon obligatoire nous est exposée comme une mesure de la surabondance de nos péchés, aux yeux de notre Dieu saint. « Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquités, race de méchants, enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés en arrière. Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile » nous dévoile Esaïe 1:4-6.

A cela, Paul ajoute : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:13-18).

Mais malgré cela, Jésus a porté tous nos péchés dans Son corps et ainsi, aux yeux de Dieu, nous sommes tous coupables. « De même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:31-36).

Après la mort de David, Salomon régna sur le peuple. Au début, Salomon avait un cœur pur, prêt a tout faire pour plaire à Dieu. Mais soudainement, lorsqu’il devint vieux, tout a changé. Dans 1 Rois 11:9-11, il est écrit : « Et l’Éternel fut indigné contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois, et lui avait même donné ce commandement exprès, de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. »

Les Écritures ont un commentaire intéressant sur la vie de Salomon : « Et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur après d’autres dieux ; et son cœur ne fut pas intègre avec l’Éternel son Dieu, comme le cœur de David, son père » (1 Rois 11:4). Comment est-il possible de commencer si bien sa vie et de la terminer si mal ? Il faut garder son cœur. Dans Proverbes 4:23-27, Salomon a lui-même écrit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal. »

Le mot hébreu pour « garder » est natsar. Le Psaume 119 utilise natsar dix fois pour demander de garder obéissance à la Parole de Dieu. La belle promesse de Psaume 119:2-3 est celle-ci : « Heureux ceux qui gardent ses témoignages et qui le cherchent de tout leur cœur ; qui ne commettent point d’iniquité, mais qui marchent dans ses voies ! » Tirer de bonnes choses de son trésor. Dans une de Ses confrontations avec les pharisiens, Jésus leur a donné plusieurs illustrations de l’impact que le cœur peut avoir sur la nature d’un individu. Dans Matthieu 12:35, Jésus leur dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. » Jésus parlait d’un arbre qui, s’il est bon, portera de bons fruits ; et qui, s’il est mauvais, portera de mauvais fruits ; car on connaît l’arbre par son fruit. Les vipères demeurent toujours des vipères.

D’autres tenteront de détourner votre cœur de Dieu. Jéroboam a mené Israël en rébellion contre Juda et contre Dieu. Pourtant, Dieu : « avait même donné ce commandement exprès [à Salomon], de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. Seulement, pour l’amour de David, ton père, je ne le ferai point pendant ta vie ; c’est des mains de ton fils [Réhoboam] que je l’arracherai » (1 Rois 11:10-12).

« Et Jéroboam fit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qu’on célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il fit ainsi à Béthel, sacrifiant aux veaux qu’il avait faits ; et il établit à Béthel les sacrificateurs des hauts lieux qu’il avait faits. Et le quinzième jour du huitième mois, du mois qu’il avait imaginé de lui-même, il offrit des sacrifices sur l’autel qu’il avait fait à Béthel, et il fit une fête pour les enfants d’Israël, et monta sur l’autel pour offrir le parfum » (1 Rois 12:32-33). L’apôtre Pierre nous met en garde, dans 2 Pierre 3:17-18, en déclarant : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. »

Proverbes 4:23 nous dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. » Tout chrétien veut vivre en paix, parce qu’il aime la vie et le bonheur qu’elle peut fournir. Malheureusement, pour plusieurs, cela semble difficile, sinon presque impossible. Pourtant, l’apôtre Pierre a été inspiré de nous donner la solution afin d’y arriver. Dans 1 Pierre 3:10-12, le chef des apôtres nous dit : « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. » Ce passage contient une formule merveilleuse, non seulement pour aimer la vie, mais pour saisir beaucoup de jours heureux.

Subséquemment, si quelqu’un veut vivre des jours heureux, il ou elle doit d’abord se détourner du mal et faire le bien. Le mot grec utilisé pour se « détourner » est ekklineo qui veut dire « s’incliner dans l’autre sens ». Cela veut simplement dire qu’au lieu d’avoir une attitude qui s’incline vers le mal à la façon du monde, l’inclination du chrétien doit être vers le pôle opposé. Ce mot ekklineo est utilisé seulement deux autres fois dans le Nouveau Testament. Le premier se trouve dans Romains 16:17-18 où Paul déclare :  « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde [ekklineo] à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. »

Il est carrément question de faux ministres qui utilisent la Bible pour prêcher des choses contraires à la doctrine de Christ pour s’enrichir aux dépens de ceux qui préfèrent entendre des paroles douces et flatteuses au lieu de la vérité. Et c’est ainsi qu’au travers ces faux ministres, Satan séduit le cœur des simples dans la connaissance biblique. Donc, la Parole de Dieu nous dit clairement de nous détourner, non seulement des paroles trompeuses, mais également de ceux qui prêchent des choses contraires à la Parole de Dieu. Le deuxième endroit où se « détourner » est utilisé fait référence aux gens méchants, dans Romains 3:11-18, où Paul dit : « Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la Paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux. »

Dans ce passage, ekklineo est traduit « égarés » qui convient très bien à la description de leur comportement. Ceux qui rejettent Dieu se détournent du bien, tandis que ceux qui veulent aimer la vie et voir des jours heureux doivent garder leur langue du mal et leurs lèvres des paroles trompeuses ; ils doivent se détourner du mal et faire le bien en cherchant la paix et en la poursuivant. Le comportement du véritable chrétien ne se limite pas qu’au baptême et à se rendre à un service religieux le samedi ou le dimanche pour ensuite ne faire que sa volonté durant le reste de la semaine. L’engagement du vrai chrétien est un travail de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à fuir le mal et à faire le bien.

Une telle attitude honore Dieu et Lui plaît. Elle nous est rendue évidente en la personne de Job où Dieu dit : « Il y avait dans le pays d’Uts, un homme dont le nom était Job ; cet homme était intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal » (Job 1:1). Notons maintenant le verset 8 : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job a été durement éprouvé quand Dieu l’a livré entre les mains de Satan pour lui prouver qu’il n’y en avait pas comme Job sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Après avoir surmonté toutes les attaques de Satan sur son corps, Job en est sorti vainqueur. Avant d’être livré à Satan : « il lui naquit sept fils et trois filles ; et il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et un très grand nombre de serviteurs, et cet homme était le plus grand des enfants de l’Orient » (Job 1:2-3).

Par son intégrité et sa droiture, Job a plu à Dieu qui l’a comblé du double en bénédictions dans sa vieillesse. « Ainsi l’Éternel bénit le dernier état de Job plus que le premier ; il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, et mille couples de bœufs, et mille ânesses. Il eut sept [autres] fils et trois [autres] filles. Et il ne se trouvait pas de femmes aussi belles que les filles de Job dans tout le pays ; et leur père leur donna un héritage avec leurs frères. Job vécut, après ces choses, cent quarante ans, et vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’à la quatrième génération. Et il mourut âgé et rassasié de jours » (Job 42:12-17). Quand Dieu bénit, Il bénit au-delà de toute espérance ! Alors, cessez de dire « pauvre comme Job ». Ce n’était qu’une situation temporaire. Job est mort très riche en vivant selon la volonté de Dieu.

Il existe une vérité très peu connue de notre société présentement à cause de la cupidité qui envahit de plus en plus le monde. Cette vérité se trouve dans Proverbes 11:23-28 : « Le souhait des justes n’est que le bien ; mais l’attente des méchants c’est l’indignation. Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette. Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même. Celui qui retient le blé est maudit du peuple ; mais la bénédiction est sur la tête de celui qui le vend. Celui qui recherche le bien, acquiert de la faveur ; mais le mal arrivera à celui qui le poursuit. Celui qui se fie en ses richesses, tombera ; mais les justes reverdiront comme la feuille. »

Pour recevoir, il faut apprendre à donner. Ce n’est sûrement pas la méthode utilisée dans le monde présentement pour atteindre la prospérité. Or, c’est le message biblique cité plus haut tout comme pour le christianisme en général. Ce sont des paradoxes qui ne semblent avoir aucun sens, mais qui sont directement liés aux vérités fondamentales de la Bible. Voici quelques-unes de ces vérités bibliques :

Pour vraiment vivre, nous devons mourir. Voici ce que Paul a déclaré, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Pour sauver sa vie, il faut être prêt à la perdre. Regardez ce que Jésus nous déclare au sujet de l’enlèvement, dans Luc 17:33-36 : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. Je vous dis qu’en cette nuit, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux personnes qui seront aux champs, l’une sera prise et l’autre laissée. » Il serait bon que ceux qui s’en vont dans les nuages et même au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau, lisent ce passage.

Pour devenir sage, il faut être prêt à devenir fou. Voici ce que nous dit Paul dans 1 Corinthiens 3:18-19 : « Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses. » Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint et vous êtes ce temple, nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 3:16-17.

Pour régner, il faut d’abord apprendre à servir. Jésus avait sévèrement corrigé les pharisiens qui cherchaient à être vus aux premières places dans les grands festins. Mais regardons ce que dit son maître à celui qui sert sans se vanter. Il lui annonce : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21).

Pour être exalté, il faut d’abord devenir humble. Dans Matthieu 23:10-12, Jésus nous dit : « Et ne vous faites point appeler docteur ; car vous n’avez qu’un seul Docteur, le Christ. Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Je ne sais pas si tout ces « docteurs » en théologie qui prêchent le dimanche à la télévision ont lu ce verset.

Pour être considéré premier, il faut apprendre à être dernier. Dans Matthieu 20:16, Jésus dit bien à tous ceux qui enseignent le mensonge : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » Dieu appelle Ses élus présentement pour enseigner la vérité et plusieurs de ceux qui veulent profiter du système auront des surprises dans le Royaume lorsque Jésus reviendra.

Finalement, notez ce que la Bible recherche comme ministère du véritable chrétien. Dans 2 Corinthiens 6:4-7, Paul nous déclare : « Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche. »

Il faut développer une langue exercée comme Christ. Dans Esaïe 50:4-5, le prophète nous dit que : « Le Seigneur, l’Éternel m’a donné une langue exercée, pour soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour écouter, comme écoutent les disciples. » Les paroles prophétiques de ce texte furent également prononcés par Jésus dans Sa souffrance : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats » (v. 6). Ainsi que Son attention à la volonté de Son Père en dépit de Sa souffrance : « Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière » (Esaïe 50:5). L’amour merveilleux de Christ est montré dans le fait qu’au milieu de Sa douleur personnelle, Jésus pouvait encore, même sur la croix, prononcer des parole de réconfort à Sa mère. Il a aussi parlé de salut au voleur crucifié à Sa droite et a pardonné à Ses bourreaux.

Tout cela, Jésus l’a fait volontairement : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Comme c’est facile de nous plaindre et de nous rebeller lorsque nous souffrons. Nous cherchons réconfort et conseil ailleurs, alors que nous devrions nous tourner vers Dieu : « Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4). Malgré que nous ne comprenions pas entièrement, nous devons quand même croire au mystère de l’Incarnation. Dieu est devenu homme en Jésus-Christ et l’Omnipotent : « bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

Il était omniscient, pourtant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » Et pendant que Jésus croissait en stature : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ? » (Luc 4:22). Que le Seigneur accorde à Ses futurs Élus, hommes et femmes, une langue exercée pour soutenir par la parole celui ou celle qui est abattu par une parole de consolation et de connaissance, à nous Ses Premiers-Nés, chaque matin en entendant Sa voix.




D.240 – Les 70 Semaines de Daniel 9

 

Par Joseph Sakala

Le Livre de Daniel est une histoire vraiment unique. C’est le récit vécu d’un jeune homme amené avec ses trois amis à Babylone dans une captivité qui devait durer 70 ans. Cette captivité de la maison de Juda avait été prédite par le prophète Jérémie afin de la punir de sa méchanceté envers son Dieu. Le livre nous décrit également d’abondantes scènes où Dieu nous dévoile de nombreuses grandes prophéties débutant avec Nébucadnetsar, roi de Babylone, et qui s’échelonnent sur plusieurs siècles nous amenant jusqu’à l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre. Au travers de cette captivité, nous découvrons Daniel engagé dans plusieurs incidents où Dieu est intervenu directement pour sauver sa vie ainsi que celle de ses trois compagnons.

Dans le livre de Daniel, une des grandes scènes demeure celle où Daniel fut lancé dans la fosse aux lions pour en sortir intact et sans égratignure. Son courage était évident, surtout lorsqu’il osait répondre au roi sans crainte, sachant fort bien que Dieu était toujours avec lui et le protégeait constamment. Mais pour découvrir qui était vraiment Daniel, nous devons nous référer au chapitre 9 de son livre. Dans Daniel 9:1-3 nous lisons ceci : « La première année de Darius, fils d’Assuérus, de la race des Mèdes, qui avait été établi sur le royaume des Chaldéens ; la première année de son règne, moi, Daniel, je compris par les livres, que le nombre des années dont l’Éternel avait parlé au prophète Jérémie, pour finir les désolations de Jérusalem, était de soixante et dix ans. Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, pour lui présenter des requêtes et des supplications, avec jeûne, et en prenant le sac et la cendre. »

À plusieurs endroits, Dieu lui avait offert des visions telles que des bêtes sauvages sortant de la mer, ou la main qui apparaît soudainement et dont le doigt commence à écrire un message sur le mur. C’était des scènes puissantes où Dieu lui annonçait Sa présence par une explication de ce qui se passerait, soit bientôt ou dans un avenir plus éloigné. Mais la scène du chapitre 9 est complètement différente. Nous voyons Daniel, seul, étudiant les Saintes Écritures. C’est une exceptionnelle occasion où nous voyons un portrait de quelqu’un en train de lire la Bible. Daniel se met à plaider avec Dieu en prière, suite à ce qu’il venait de lire. Afin de mieux nous situer dans le contexte des évènements, nous apercevons le déroulement réel d’une chronologie préalablement établie. Cette histoire a eu lieu dans la première année du règne de Darius. Nous savons que les Mèdes et les Perses avaient envahi Babylone pour s’emparer de ce royaume afin de l’annexer aux territoires qu’ils possédaient déjà. Tout semble indiquer que ce Darius, roi des Mèdes, servait sous Cyrus, le roi des Perses, dans l’établissement du royaume médo-perse en tant que royaume mondial du temps.

À cause de ses talents administratifs, Darius aurait reçu le pouvoir sur la ville de Babylone et ses environs. Nous sommes donc dans la première année de son règne en 539 av. J-C. Daniel nous réfère à une prophétie de Jérémie dans laquelle le prophète avait déclaré que Juda serait exilé vers Babylone pendant 70 ans à cause de ses péchés. Jérémie 25:11 : « Et tout ce pays sera une ruine, un désert ; et ces nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante et dix ans. » Jérémie 29:10 : « Car ainsi a dit l’Éternel : Dès que soixante et dix ans seront accomplis pour Babylone, je vous visiterai, et j’accomplirai ma bonne parole à votre égard, pour vous faire retourner en ce lieu. ». Daniel et quelques amis avaient été déportés parmi les premiers captifs à Babylone, en 605 av. J-C. Étant maintenant en 539, ou peut-être même dans les débuts de 538, Daniel réalise que la période de 70 ans s’achèvera bientôt. C’est avec ceci à l’esprit que Daniel s’est mis à prier, car il savait fort bien que Dieu avait fait la promesse de ramener les Juifs de leur captivité vers Jérusalem, et que Dieu garde toujours Ses promesses. Motivé par sa croyance et sa foi en l’Éternel, et de ce qu’il venait de lire dans Jérémie, Daniel a commencé à vider son cœur dans une prière passionnée pour les péchés de son peuple.

Daniel nous dit : « Et je priai l’Éternel mon Dieu, je lui fis ma confession, et je dis : Ah ! Seigneur, Dieu grand et redoutable, qui gardes l’alliance et la miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons agi méchamment, nous avons été rebelles et nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Et nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères et à tout le peuple du pays. A toi, Seigneur, est la justice et à nous la confusion de face, comme elle est aujourd’hui aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des iniquités qu’ils ont commises contre toi. Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi. Les compassions et les pardons sont au Seigneur notre Dieu, car nous nous sommes rebellés contre lui. Nous n’avons point écouté la voix de l’Éternel notre Dieu pour marcher suivant ses lois, qu’il avait mises devant nous par le moyen de ses serviteurs les prophètes. Tout Israël a transgressé ta loi et s’est détourné pour ne point écouter ta voix. Et la malédiction et les serments, qui sont écrits dans la loi de Moïse, serviteur de Dieu, ont fondu sur nous, parce que nous avons péché contre lui. Il a accompli les paroles qu’il avait prononcées contre nous et contre les chefs qui nous ont gouvernés ; il a fait venir sur nous un grand mal, tel qu’il n’en est point arrivé sous les cieux, de semblable à celui qui est arrivé à Jérusalem » (Daniel 9:4-12).

Ici, j’aimerais faire une pause afin de noter certaines choses. La maison d’Israël s’était scindée en deux après la mort de Salomon. Il y avait le Royaume du Nord composé de 10 tribus avec sa capitale sise à Samarie. Elle avait gardé le nom de Royaume d’Israël, tandis que les deux autres tribus de Juda et de Benjamin étaient connues sous le nom de Royaume de Juda. Le Royaume du Nord avait été amené en captivité par les Assyriens, quelques 130 années auparavant, et n’est jamais revenu en totalité dans la Samarie après sa captivité. Un bon nombre de membres des dix tribus sont en effet revenus à Jérusalem pendant les siècles suivants, mais pas tous.

Lors de la première venue de Jésus, la Judée était un amas hétéroclite de gens venus de toutes sortes d’endroits. La confusion vient du vocable « Juif » que l’on accole d’instinct à la Maison de Juda seulement. Or, tous ceux qui demeuraient en Judée étaient des « Judéens », mais pas tous des Juifs. C’est ce que précisent les manuscrits grecs originaux. Vous remarquerez que l’emploi du mot « Juifs » dans le Nouveau Testament se rapporte en grande majorité aux chefs du judaïsme. On voit souvent que les Juifs étaient contre Jésus, ou contre les apôtres. La majorité néanmoins demeure toujours dans la dispersion parmi les païens qu’ils ont bien voulu suivre après leur captivité. Vous remarquerez cependant que Daniel adresse sa prière directement à Dieu « pour tout Israël, à ceux qui sont près [le royaume de Juda] et à ceux qui sont loin [le royaume d’Israël], dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des iniquités qu’ils ont commises contre toi. »

Quand les disciples ont demandé à Jésus de leur montrer comment prier, Il a débuté ainsi : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié » (Matthieu 6:9). Le chrétien doit toujours commencer ses prières en rendant gloire à Dieu, avant de Lui dévoiler ses tracas, ses peines et ses besoins. Mais, dans le cas de Daniel, sa prière en était une pour confesser les péchés de tous ceux qui portaient Son nom et qui formaient jadis la nation d’Israël. Il y avait beaucoup de réflexion dans sa prière. Il dévoilait les problèmes du peuple par des termes comme : « Nous avons péché », « nous avons commis l’iniquité » et, avec beaucoup d’humilité, que « nous avons agi méchamment. » Avant la captivité du royaume d’Israël, le peuple avait abandonné Son Dieu pour se tourner vers les dieux païens. Dans cet esclavage imposé par les Assyriens, l’adoration de l’Éternel était complètement défendue. Pourtant, Dieu les avait parfaitement prévenu, dans Deutéronome 28:48, que si le peuple continuait d’agir ainsi : « Tu serviras, dans la faim, dans la soif, dans la nudité et dans la disette de toutes choses, ton ennemi que Dieu enverra contre toi ; et il mettra un joug de fer sur ton cou, jusqu’à ce qu’il t’ait exterminé. »

En se détachant des dix tribus, le royaume de Juda resta quelque peu fidèle à Dieu, mais avec le temps, au lieu d’avoir appris la leçon, la royaume de Juda, par cupidité, s’est également lié aux païens et abandonna aussi l’Éternel. Donc, dans un sens, ces Judaïtes ont fait pire que les dix tribus. Le peuple agissait mal, faisait des choses pernicieuses, choisissant volontairement de faire le mal au lieu du bien. Ce n’est pas par une simple mésaventure que nous agissons de cette façon, car ces problèmes sont depuis longtemps encastrés profondément dans notre nature humaine. Daniel fait pareillement référence à son peuple qui choisissait également de faire le mal par un comportement tordu et perverti. Nous avons été rebelles, dit Daniel, et nous nous sommes détournés de tous Tes commandements et de toutes Tes ordonnances. Il continue en exprimant ceci : « Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en Ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères et à tout le peuple du pays ».

Donc, à son tour, la maison de Juda devait aller en captivité à Babylone, ce que Moise leur avait jadis décrit ainsi : « L’Éternel fera lever contre toi, de loin, du bout de la terre, une nation qui volera comme l’aigle, une nation dont tu n’entendras point la langue, une nation au visage farouche, qui n’aura ni égard pour le vieillard, ni pitié pour l’enfant ; qui mangera le fruit de ton bétail, et le fruit de ton sol, jusqu’à ce que tu sois exterminé ; qui ne te laissera de reste ni froment, ni vin, ni huile, ni portée de tes vaches et de tes brebis, jusqu’à ce qu’elle t’ait détruit. Et elle t’assiégera dans toutes tes portes, jusqu’à ce que tes murailles hautes et fortes sur lesquelles tu te fiais, tombent dans tout ton pays ; elle t’assiégera dans toutes tes portes, dans tout le pays que l’Éternel ton Dieu t’aura donné. Et tu mangeras, durant le siège et dans l’extrémité où ton ennemi te réduira, le fruit de tes entrailles, la chair de tes fils et de tes filles, que l’Éternel ton Dieu t’aura donnés » (Deutéronome 28:49-53). Cela est sûrement arrivé à la maison de Juda durant sa captivité de 70 ans.

Daniel continue en priant : « Nous avons abandonné Ta voie pour nous diriger dans la mauvaise direction. Nous savions que ce n’était pas Ta volonté, mais nous l’avons fait quand même. Éternel, Tu as fait plusieurs tentatives pour nous ramener vers Toi, mais nous avons refusé d’écouter. » La prière de Daniel étalait tous les problèmes du peuple et devrait être prise avec énormément de sérieux par chaque chrétien aujourd’hui. Daniel était sincère et honnête dans ses déclarations, et s’incluait dans la liste de ceux qui avaient péché.

Vous noterez que Daniel ne prie pas seulement pour la tribu de Juda, mais aussi pour la maison d’Israël, les dix tribus qui avaient été prises en captivité par les Assyriens, près de 130 ans auparavant. Il prie pour les rois, les princes et les pères de familles. Bref, il inclut tout le peuple. Juda était tout près de la fin de sa captivité et Daniel savait que Dieu devait intervenir pour les libérer, mais il n’y avait pas de joie triomphale dans sa prière, ni aucune demande de rétribution contre ceux qui les avaient amenés en captivité. Ses observations se réfèrent plutôt au passé, à la destruction de Jérusalem par les armées de Nébucadnetsar, au temple qui fut rasé par le feu et entièrement détruit. Nous arrivons maintenant au cœur de la prière de Daniel.

Le prophète fait préférablement appel à la grande miséricorde de Dieu en disant : « Selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, tout ce mal est venu sur nous ; et nous n’avons pas supplié l’Éternel notre Dieu, pour nous détourner de nos iniquités et nous rendre attentifs à ta vérité. Et l’Éternel a veillé sur le mal, et l’a fait venir sur nous, car l’Éternel notre Dieu est juste dans toutes les œuvres qu’il a faites, mais nous n’avons point écouté sa voix » (Daniel 9:13-14). Daniel réalise que la période de leur captivité se parachève, mais son peuple n’a vraiment rien appris, et son comportement demeure inchangé. Ceux qui craignaient Dieu étaient toujours en minorité. C’est comme s’il demandait à Dieu : « Tu nous a promis de nous ramener à Jérusalem, mais qui parmi nous voudras-tu ramener ? Le même genre de peuple que Tu as exilé ? »

Daniel exprimait les mêmes sentiments que toute personne qui vénère Dieu avec un profond respect. Alors, il est tout à fait normal qu’il se pose des questions, à savoir : « Comment un Dieu d’amour et de justice pourrait-Il bénir un peuple têtu et pécheur ? Ai-je encore raison d’espérer que Dieu puisse nous être miséricordieux ? » Poursuivons néanmoins avec sa prière dans les versets 15 à 19 : « Et maintenant, Seigneur notre Dieu, qui as tiré ton peuple du pays d’Égypte par ta main puissante, et qui t’es acquis un nom tel qu’il est aujourd’hui, nous avons péché, nous avons agi méchamment ! Seigneur, que selon toutes tes justices, ta colère et ton indignation se détournent de ta ville de Jérusalem, de ta montagne sainte ; car, à cause de nos péchés et à cause des iniquités de nos pères, Jérusalem et ton peuple sont en opprobre à tous ceux qui nous entourent. Et maintenant écoute, ô notre Dieu ! la requête de ton serviteur et ses supplications ; et pour l’amour du Seigneur, fais luire ta face sur ton sanctuaire désolé. Mon Dieu ! prête l’oreille, et écoute ; ouvre les yeux et regarde nos désolations, et la ville sur laquelle ton nom est invoqué ; car ce n’est pas à cause de nos justices que nous présentons nos supplications devant ta face, mais à cause de tes grandes compassions. Seigneur ! exauce. Seigneur ! pardonne. Seigneur ! sois attentif et agis, à cause de toi-même ; ô mon Dieu ! ne tarde point, car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple. »

Daniel observe que la réputation de Dieu est liée au « peuple qui porte Son nom ». Il est possible de faire appel à la miséricorde de Dieu sur l’Alliance qu’il a conclue avec Israël par Abraham en tant que Son peuple. Ayant ceci à l’esprit, nous allons tenter de reconsidérer ce que nous avons vu dans la prière de Daniel, un individu lui-même devenu héritier des promesses de Dieu aux patriarches. D’abord, nous savons, en lisant le livre de Daniel, qu’il priait Dieu régulièrement, trois fois par jour, dans la foi d’être exaucé. Son exemple en est sûrement un que tous les chrétiens devraient adopter. Prier dans l’obéissance de notre engagement envers Lui, peu importe nos sentiments ou les circonstances dans lesquelles nous sommes.

Une autre chose à noter, c’est que Daniel priait avec les Saintes Écritures ouvertes devant lui. Il croyait fermement ce que Dieu lui disait dans Sa Parole. Quand il était assailli par une condition embarrassante, et avait besoin de comprendre ce qui était au delà de sa compréhension, ou qu’il avait besoin d’encouragement, il se tournait continuellement vers Dieu dans la prière. Daniel a également appris que Dieu peut hâtivement exaucer une prière d’une manière saisissante. Regardons ensemble ce qui est arrivé dans les versets 20 à 23 : « Et je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d’Israël, et je présentais ma supplication à l’Éternel mon Dieu, pour la sainte montagne de mon Dieu ; je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. Et il m’instruisit, me parla et me dit : Maintenant je suis venu pour te rendre sage et intelligent. Daniel ! lorsque tu commençais à prier, la parole est sortie et je suis venu te l’annoncer, parce que tu es un bien-aimé ; fais donc attention à la parole, et comprends la vision. »

Daniel était un bien-aimé très privilégié, car l’ange Gabriel lui avait annoncé plusieurs choses auparavant. Alors, il n’avait aucune raison de douter de la véracité de ce que Gabriel devait lui annoncer maintenant. Voici son message : « Soixante-dix semaines sont déterminées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour enfermer la rébellion, pour sceller les péchés, pour expier l’iniquité, pour amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux. Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. Il confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation ; et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé » (Daniel 9:24-27).

Pour ceux qui connaissent les prophéties, nous savons que 70 semaines ou 490 jours peuvent aussi représenter 490 années prophétiques. Quand Israël était dans le désert, après leur sortie d’Égypte, Dieu avait envoyé un membre de chaque tribu pour explorer la terre promise qu’Il voulait leur donner. Sur les 12 qui y passèrent 40 jours, 10 sont revenus avec un rapport négatif. Deux seulement ont dit à Moïse que le pays en était un où coulaient le lait et le miel. Suite à cette mauvaise attitude de la majorité, Dieu leur a dit : « D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement » (Nombres 14:34).

L’histoire même nous indique que toute interprétation basée sur 490 jours serait vaine, car rien de ce qui fut donné à Daniel par l’archange Gabriel ne fut accompli pendant cette courte période. Subséquemment, tous les commentateurs bibliques sont d’accord pour dire que cette période représente 490 années prophétiques. La prophétie elle-même est une déclaration quasi mystérieuse des évènements à venir. Notons d’abord que les 490 ans sont divisés en trois parties. Ensuite, la prédiction elle-même concerne une réponse directe à la prière de Daniel, dans le verset 24. Le temps était ordonné sur le peuple juif et sur la ville sainte, pour enfermer la rébellion, pour sceller les péchés, pour expier l’iniquité, pour amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.

Donc, cette prophétie avait pour but de terminer la transgression du peuple, de mettre fin au péché, de faire l’expiation pour la méchanceté, d’amener une justice éternelle sur la terre, d’amener au terme la vision prophétique et l’implication du prophète, et finalement pour oindre le Saint des saints. La prière de Daniel déplorait l’insuccès des exilés à apprendre des leçons de leurs fautes. Il se demandait si les pécheurs pouvaient éventuellement être sauvés. La réponse de l’archange Gabriel nous dirige vers un temps où l’Oint de Dieu souffrirait à la place des pécheurs afin d’accomplir la victoire finale en détruisant le règne du péché. Essayons de placer cette prophétie dans son véritable contexte. Quand la Maison de Juda fut prise en captivité, Daniel et ses trois amis étaient de jeunes garçons dans l’adolescence. Soixante-dix ans plus tard, devenu lui-même vieillard, Daniel voyait venir la fin de la punition de 70 ans infligée aux Juifs par Dieu.

Selon le prophète Jérémie, au cœur des raisons de cette punition, il y avait l’échec d’Israël à donner un sabbat à la terre promise. Moise les avait instruits à savoir que, pour chaque période de sept ans, à la sixième année, la récolte serait double de façon à ne pas être obligé de planter des récoltes la septième année, donnant ainsi un sabbat à la terre. Mais les Israélites vendaient ces surplus et dépensaient cet argent pour leur propre plaisir. Ensuite, à l’encontre de l’instruction reçue de Moïse, ils plantaient aussi des récoltes la septième année, tout comme les six années précédentes. Ils ont fait cela pendant soixante-dix cycles de sept ans ou 490 ans. Ils refusèrent donc d’obéir à Dieu. Cette conduite rebelle, qui niait le repos au sol, s’est répandue à tout leur comportement devenu problématique et qui visait à ne faire que ce que bon leur semblait. Cela déplut à Dieu qui les a envoyés en captivité chez les Babyloniens pendant soixante dix ans, laissant ainsi à la terre le temps de se régénérer.

Daniel méditait sur ces 490 ans d’histoire, mais surtout sur la fin de cette période où Dieu viendrait inévitablement agir avec miséricorde dans Son jugement. Néanmoins, Daniel craignait que le peuple serait restauré dans son pays et recommencerait à agir selon les mêmes habitudes qui les avaient préalablement amenés en captivité. Il se disait : « Nous serons sauvés, mais nous échouerons de nouveau. Et ce cycle de méchanceté se poursuivra toujours ». Alors, la parole apportée par Gabriel était un baume sur son désespoir. Cette prophétie des soixante-dix semaines était carrément axée sur l’avènement futur du Sauveur pour réaliser tout ce que le peuple ne pourrait jamais réussir de lui-même. Il y a néanmoins quelque chose de mystérieux caché dans la façon que devaient se dérouler les soixante-dix semaines.

Cette période est prophétique et, malgré qu’une partie des 490 ans se sont écoulées d’une manière chronologique, nous allons également découvrir que Dieu Se réserve constamment le plein droit d’arrêter sa poursuite prophétique tout en laissant les années historiques se dérouler, malgré la pause prophétique, jusqu’au moment où la prophétie reprend de nouveau son exécution. Avec ceci en mémoire, regardons ce que Gabriel dévoile à  Daniel : « Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux » (Daniel 9:25). Depuis le moment où un bon contingent de Juifs a pu réintégrer la ville de Jérusalem pour rebâtir la ville et le temple jusqu’à la fin de la construction, il devait se passer sept semaines ou quarante neuf années.

Nous voyons dans le livre de Néhémie comment ces premiers travailleurs ont eu la permission de retourner à Jérusalem. « Et il arriva au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, que je pris le vin et le présentai au roi. Or, devant lui, je n’étais jamais triste. Mais le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage, puisque tu n’es point malade ? Cela ne vient que de quelque tristesse de cœur. Alors je craignis fort ; et je répondis au roi : Que le roi vive à jamais ! Comment n’aurais-je pas mauvais visage, quand la ville, lieu des tombeaux de mes pères, demeure désolée, et que ses portes ont été consumées par le feu ? Et le roi me dit : Que me demandes-tu ? Alors je priai le Dieu des cieux ; puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur t’est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des tombeaux de mes pères, pour la rebâtir. Et le roi, ainsi que sa femme qui était assise auprès de lui, me dit : Combien durerait ton voyage, et quand reviendrais-tu ? Je lui précisai le temps, et le roi trouva bon de m’envoyer. Et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs d’au delà du fleuve, afin qu’ils me laissent passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda ; et des lettres pour Asaph, le garde du parc du roi, afin qu’il me donne du bois pour la charpente des portes de la forteresse, attenant à la maison de Dieu, pour les murailles de la ville, et pour la maison dans laquelle j’entrerai. Et le roi me l’accorda selon que la bonne main de mon Dieu était sur moi » (Néhémie 2:1-8).

Les murailles furent rebâties ou réparées durant cette période de 49 ans ainsi que la construction de la maison de Dieu, qui a pris quarante-six ans. Aux Juifs qui le questionnaient : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps » (Jean 2:19-21). Dans Daniel 9:26, nous lisons : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. » Plusieurs érudits prétendent qu’il s’est passé exactement 483 années (69 semaines bibliques) entre le décret d’Artaxerxés de laisser les captifs de Juda retourner dans leur pays et la crucifixion de Jésus. Ce n’est pas ce que le verset 26 dit. Le Christ serait retranché après les sept semaines et les soixante deux semaines. Il est extrêmement important de saisir cette nuance, sinon la soixante-dixième semaine deviendra confuse, et pourtant elle est la semaine clé de toute cette prophétie. La mission de salut apportée par le Messie à la nation d’Israël est entièrement englobée dans cette 70ème semaine prophétique.

Alors, on doit se poser la question suivante : Quand la 70ème semaine de cette prophétie a-t-elle réellement débuté ? Lors de la naissance de Christ ? Le verset 25 nous dit que : « …jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines » (69 semaines ou 483 années). À Sa naissance, Jésus était loin d’être le Conducteur de Son peuple. Il a Lui-même eu besoin de soins de la part de Sa mère et de Joseph. Jésus fut baptisé vers l’âge de trente ans par Jean dans le Jourdain. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Voilà le moment précis où Christ a été officiellement oint dans Son ministère de salut. Donc, les trente premières années de la vie de Jésus sont incluses dans les 69 semaines ou 483 ans, et Son œuvre de salut est actuellement englobée exclusivement dans la 70ème semaine.

À partir de ce moment, Sa première tâche fut de vaincre Satan, qui serait Son adversaire redoutable dès le début de Sa mission. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (Matthieu 4:1-11).

Je n’irai pas dans beaucoup de détails, ici, mais si vous lisez le contexte de cette bataille monumentale, vous noterez que Satan a essayé de faire pécher Jésus en tentant de Lui faire douter de Sa divinité. « Si tu es le Fils de Dieu » et par orgueil par-dessus le marché, le même péché qui avait causé sa propre chute de la grâce divine. Ensuite, le diable « Lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores ». Satan a tenté Jésus par la même convoitise avec laquelle il contrôle présentement le monde et qui était également son péché quand il a voulu détrôner Dieu et s’emparer du trône de l’univers. Dieu déclare à Satan : « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:13-14).

Malgré cela, dans toute Sa faiblesse physique, Jésus a nettement confirmé Sa supériorité absolue sur l’adversaire, ainsi que sur les péchés que Satan fait perpétrer par les humains que Dieu a créés pour devenir un jour Sa famille. Subséquemment, dans Matthieu 4:17, nous lisons : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche. » Notre Messie a poursuivi cette merveilleuse prédication au peuple de Dieu, mais en vain, car ils L’ont rejeté. Pourtant, Jésus était la manifestation, dans la chair, de la Parole de Dieu. « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:4-5). Quoique « Elle [la Parole] était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il [Jésus] est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:10-11).

Nonobstant, le verset 27 de Daniel 9 nous dévoile que Jésus allait venir confirmer l’Alliance avec plusieurs pendant une semaine. Cela est d’ailleurs parfaitement corroboré par l’apôtre Paul dans Galates 3:17 : « Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. » C’est écrit dans le Texte Reçu et non dans les versions des manuscrits d’Alexandrie ! Mais qui sont ces « plusieurs » de qui la prophétie parle ? Si nous prenons ce verset d’une façon littérale, Jésus aurait terminé Son œuvre de salut dans sept courtes années. Cette approche n’a pas beaucoup de sens car : « …à la moitié de la semaine le Christ sera retranché, et non pour lui ». Jésus a évangélisé pendant trois années et demi (42 mois, 1 260 jours), et fut soudainement tué, retranché de Sa mission, mais pas pour Lui, car Jésus n’avait jamais péché et ne méritait pas la mort.

Alors, pour qui a-t-Il été retranché ? Pour ceux qui ont accepté la confirmation de cette Alliance de Dieu avec Abraham et qui ont écouté Son message. Ceux que le Père a appelés et qui ont répondu à l’appel. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Des individus qui seront un jour littéralement nés de nouveau dans une résurrection avec un corps glorieux et immortel pour devenir des Élus dans le Gouvernement de Dieu.

La poursuite de la 70ème semaine prophétique cessa alors brusquement par la mort de Christ trois ans et demi après son début. Il reste ultérieurement l’autre moitié de cette semaine prophétique à accomplir. Mais Jésus ne l’a pas fait. Il fut ressuscité par le Père au bout de trois jours et Il continua à instruire uniquement Ses disciples : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu » (Actes 1:3 ). Après Sa résurrection, Sa responsabilité était alors devenue d’enseigner Ses disciples intensivement dans le travail auquel Jésus les avait préparés pendant trois ans et demi. N’oublions jamais que la véritable mission de Jésus devait enfermer la rébellion, sceller les péchés, expier l’iniquité, amener la justice éternelle, sceller la vision et le prophète, et oindre le Saint des saints.

Voilà ce que Jésus devait accomplir dans cette 70ème semaine. Donc, cette semaine prophétique n’a absolument rien à voir avec un enlèvement des chrétiens sept années avant la tribulation, comme le prêchent bon nombre de groupes religieux. Elle concerne plutôt la mission de notre Messie Jésus visant à confirmer l’Alliance originelle passée avec Abraham, et d’offrir le salut par l’immortalité à tous ceux qui accepteraient Son Évangile sur cette première Alliance, mais dans un format amélioré. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire Ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:4-7). En effet, Christ est venu dans le monde pour offrir Son corps une fois pour toutes à la place des animaux qu’on sacrifiait jusque là.

Conséquemment, nous lisons : « Il [Jésus] abolit le premier sacrifice [des animaux], afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:9-10). Ensuite, Paul continue en nous déclarant : « Car, par une seule oblation il [Jésus] a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi ; car, après avoir dit d’abord : Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus… » (Hébreux 10:14-19).

Alors, après une courte période prophétique de trois ans et demi, Christ, l’Oint, est mort. Néanmoins, Jésus est ressuscité au bout de trois jours et trois nuits, précisément comme Il l’avait Lui-même prédit, mais Il n’a pas personnellement poursuivi Son évangélisation pendant un autre 1 260 jours pour terminer cette semaine prophétique. Il est malheureux que bien peu de gens comprennent cette éventualité que Dieu Se laisse le droit et le soin de fixer — s’Il le souhaite — l’interruption temporaire d’un « ministère » selon Son bon désir. Voilà le hic chez plusieurs érudits de la Bible. N’oublions jamais qu’il s’agit d’une prophétie établie par DIEU, et elle prendra une semaine prophétique (ou 7 ans) à s’accomplir. Nulle part est-il écrit que ces sept années devaient se suivre chronologiquement. Au contraire, nous voyons que la semaine fut littéralement coupée en deux lors de la mort et du sacrifice de Jésus. Comme le voile du temple qui s’est déchiré en deux au moment où Jésus rendit l’esprit sur la croix.

Cependant, Dieu nous prédit que le règne de l’Antichrist des temps de la fin ne sera que de trois ans et demi, et il sera suivi d’un Millénium de paix sous le règne de CHRIST. L’Antichrist militaire et l’Antichrist religieux seront donc en place pendant la Grande Tribulation durant la dernière moitié de cette semaine. Pendant cette même période, les serviteurs de Dieu évangéliseront pour Jésus avec cette promesse : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Voilà le moment où Jésus sera directement impliqué pour terminer les derniers trois ans et demi de cette 70ème semaine prophétisée. Dieu a donc décidé d’engager directement Ses enfants dans ce merveilleux travail d’évangélisation du monde, œuvre commencée par Jésus, alors que l’antichrist s’acharnera à séduire le monde pendant la tribulation.

Revenons toutefois à Jésus afin de voir ce qui arriva quarante jours après Sa résurrection. Au bout de ce temps, Il a réuni Ses futurs apôtres sur le Mont des Oliviers. « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Jésus a de ce fait confié le travail à Son Église qu’Il a fondée officiellement dix jours plus tard, le Jour de la Pentecôte. C’est alors que le Saint-Esprit est littéralement entré dans les 120 personnes qui étaient présentes et fidèles au poste lors de Son arrivée. Donc, Jésus ne nous a pas laissés orphelins, Il nous a envoyé le Consolateur afin de nous guider dans notre cheminement personnel vers Son Royaume.

Nous avons immédiatement vu la puissance du Saint-Esprit, car ce même jour, Pierre a fait un vigoureux sermon qui a ému complètement la foule venue des alentours à cette fête annuelle. « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:37-39). Notez que les disciples étaient environ 120 lors de la descente du Saint-Esprit. Mais un grand miracle est survenu ce jour, car, au verset 41, nous lisons que : « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. »

Ainsi a commencé à s’accomplir cette prophétie de Jésus : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père » (Jean 14:12). Ceci ne fut pas un événement unique, car, dans Actes 2:47, nous lisons que ces nouveaux convertis étaient très près de Jésus : « Louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés ». Mais l’Église fut vite persécutée par les disciples de Satan qui voulaient la détruire dès ses débuts, même si Jésus avait déclaré à Pierre : « …je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Durant cette persécution contre les chrétiens, il y eut également une révolte des Juifs contre l’Empire romain. Alors, dans Daniel 9:26 (deuxième partie), nous lisons : « Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. »

C’est en effet arrivé en l’an 70, quand Titus est venu envahir Jérusalem avec son armée. La ville fut saccagée et le temple complètement détruit. Dans Matthieu 24:1-2 nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Donc, cette partie de la prophétie est également accomplie.

Ceux qui étudient la Parole de Dieu et qui sont familiers avec les prophéties savent que Dieu cache parfois des vérités en annonçant des évènements prophétiques qui doivent arriver deux fois. La première fois sous forme de préambule d’une faible intensité afin d’amener Son peuple à la repentance. Mais ce préambule est aussi l’avertissement d’un accomplissement futur de la prophétie où son intensité sera au paroxysme. Pour préparer Ses disciples aux évènements des temps de la fin, Il leur a dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux » (Matthieu 24:4-7).

La séduction religieuse existe depuis les débuts de l’Église. Les guerres, les famines et les pestes se sont succédées durant les siècles. Mais dans l’Apocalypse, Jésus dévoile à Jean ces mêmes quatre éléments en pleine intensité et en même temps, sous forme de quatre chevaliers destructeurs, durant une période de trois ans et demi avant Son retour pour établir le Gouvernement de Dieu sur la terre.

Revenons au Messie qui devait venir afin d’annoncer que le Royaume de Dieu était proche en confirmant l’Alliance spirituelle du salut entre Dieu et Abraham à qui, au début, Il promettait un héritage seulement physique. Alors, dans Daniel 9:27, nous lisons : « Il [Christ] confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » La version de David Martin est encore plus précise : « Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice, et l’oblation. » Cette confirmation se poursuit et arrivera à son apogée lors de la Première Résurrection, quand la pleine manifestation de l’Alliance de Dieu faite avec Son peuple arrivera à son aboutissement. Cela toutefois fut rendu possible par Son sacrifice exécuté au milieu de la semaine avec la crucifixion de Jésus. Ce sacrifice majestueux a eu pour effet de réconcilier au Père tous ceux qui allaient accepter Son sacrifice en rançon pour leurs péchés.

Nous savons que, depuis Son ascension au ciel, Jésus veille sur ceux qui poursuivent le travail qu’Il avait débuté. Et ce travail se continue par les Siens jusqu’à ce jour. Alors, quand viendra-t-Il terminer la deuxième moitié de cette semaine prophétique ? Il devient de plus en plus évident que ce sera à un moment dans l’histoire où, à cause de la faiblesse de Son peuple, Jésus devra Lui-même S’impliquer pour terminer la prophétie de cette 70ème semaine. En conséquence, il apparaît nettement que ce sera durant la grande tribulation des temps de la fin où nous voyons, pendant une période de trois ans et demi, Satan complètement déchaîné dans un dernier effort herculéen pour essayer de détruire l’œuvre de Dieu. Il dominera sur deux bêtes, une politique et l’autre religieuse, leur inspirant d’établir un Nouvel Ordre Mondial de tyrannie absolue sur l’humanité. Cette dictature sera hypocritement voilée derrière la promesse d’amener la paix mondiale et la prospérité pour tous les habitants de la terre.

Mais, dans Daniel 9:27 (deuxième partie), nous découvrons une description du véritable Antichrist qui possèdera littéralement ces deux bêtes, militaire et religieuse, dans leur tentative démoniaque de dominer sur la terre entière. Ce que nous avons ici, c’est l’apparition de la puissance de Satan complètement déchaînée durant la grande tribulation. Alors, Daniel nous déclare : « …et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. » Ce sera le conflit final entre le Messie (Christ) et le Désolateur (Satan), pendant trois ans et demi. Ceci mettra définitivement fin à cette 70ème semaine prophétique par une victoire incontestable de notre Christ sur l’Antichrist (Satan), du Roi des rois sur l’impie des impies.

Le travail vers le salut s’est poursuivi par l’intermédiaire des serviteurs de Jésus depuis Son ascension au ciel, et fut fidèlement enseigné par tous les véritables ministres de Christ, et cette œuvre continue son cheminement. Mais, tout comme Jésus fut persécuté, Il a dit que Ses disciples le seraient aussi. Nous n’avons qu’à consulter l’histoire pour découvrir jusqu’à quel point les chrétiens ont dû souffrir durant tous les siècles en voulant demeurer fidèles à leur Sauveur. Le livre de l’Apocalypse nous prédit une dernière persécution des disciples de Christ qui sera tellement épouvantable que Jésus Lui-même sera impliqué pendant une période de trois ans et demi pour faire trois choses. D’abord pour utiliser Ses serviteurs, pendant la grande tribulation, afin de dénoncer cet antichrist religieux et menteur, tout en protégeant Ses serviteurs alors qu’ils prêcheront l’établissement imminent du Royaume de Dieu sur cette terre. Lisez notre message « Les Saints Martyrs et les 144 000 » pour de plus amples détails.

Deuxièmement, en détruisant complètement le pouvoir des deux bêtes, religieuse et militaire, ainsi que le pouvoir de Satan qui les dirigera, et ce pendant mille ans. Et finalement, en établissant le Royaume de Dieu sur la terre tel que prédit par Daniel à Nébucadnetsar. Au sujet de la grande statue dans le songe du roi, Daniel lui a déclaré : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. Comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:44-45).

Donc, le tout se terminera lorsque Jésus reviendra dans Sa toute puissance. Jean nous décrit la scène ainsi : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). C’est Jésus qui revient en guerrier pour établir Son Gouvernement Mondial. Et la première chose qu’Il fera sera de détruire toute possibilité de guerre future en détruisant les armées réunies pour Lui faire la guerre lors de Son retour, et en offrant leur chair comme nourriture aux oiseaux du ciel.

Viendra ensuite le tour du véritable antichrist, qui a semé la confusion parmi tous les humains depuis leur création. « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Ceci est une description symbolique de l’anéantissement total du pouvoir que Satan a exercé sur l’humanité depuis la création d’Adam et Eve. Durant l’histoire, les chaînes ont toujours été utilisées pour anéantir la puissance de ceux qui causaient le désordre dans la société. Ensuite, on les mettait en prison afin de les empêcher de continuer à faire le mal. Nous savons que Satan est un esprit et ne peut être retenu par de simples chaînes ou une prison. Alors, l’abîme avec un sceau placé dessus devient le symbole d’un endroit de restriction ou de réclusion totale contre toutes ses activités de séduction sur les humains pendant mille ans.

Retenons continuellement le fait qu’une prophétie vient de Dieu et devient Sa prédiction d’un événement certain, mais dans les périmètres déjà établis par Dieu. Toute spéculation humaine sur la date à laquelle elle deviendra réalité est vaine, car elle appartient à Dieu seul. Mais Dieu nous assure de toujours nous dévoiler les signes précurseurs. « Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien, qu’il n’ait révélé Son secret à Ses serviteurs les prophètes » (Amos 3:7). Sachez que prophétiser, bibliquement parlant, signifie simplement annoncer la Parole de Dieu et non sa propre parole. C’est d’ailleurs ce que tous les prophètes de Dieu ont fait. Donc, que Dieu soit toujours reconnu véritable et tout homme menteur. Alors, quand Dieu nous instruit à reconnaître les signes d’un événement futur, il devient également évident que Son authentique serviteur pourra prophétiser sur l’accomplissement de ce que Dieu a déjà conclu depuis des siècles.

Daniel était un véritable serviteur de Dieu, et l’Éternel a jugé bon de lui dévoiler beaucoup de détails sur plusieurs prophéties reliées aux temps de la fin. En lisant ce livre il devient incontestable que Daniel était aussi une préfiguration véritable de ce que peut devenir la protection divine pour un serviteur de Dieu dans des moments extrêmes, où la gloire de Dieu doit briller. Pensons simplement à son séjour dans la fosse aux lions. Dans Daniel 6:20-23 nous lisons : « Et comme il [Darius] approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu. »

Mais il y a toujours ces moqueurs qui prétendent que les lions avaient été gavés de nourriture, et c’est ainsi qu’on a pu fermer la gueule des lions. Toutefois la Parole de Dieu nous dit autre chose : « Et sur l’ordre du roi, ces hommes qui avaient accusé Daniel furent amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; mais avant qu’ils eussent atteint le sol de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leurs os » (Daniel 6:24). Des lions gavés de nourriture n’agissent habituellement pas de cette façon.

Et que dire de ses trois compagnons qui furent jetés dans une fournaise ardente. Nous voyons un autre exemple parfait d’une identique protection divine alors que les trois compagnons de Daniel sont jetés vivants dans une fournaise ardente. « Alors le roi Nébucadnetsar fut tout stupéfait, et il se leva précipitamment. Il prit la parole et dit à ses conseillers : N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent et dirent au roi : Certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Voici, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, sans éprouver de dommage ; et l’aspect du quatrième [l’ange du Seigneur] est semblable à un fils des dieux. Alors Nébucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise de feu ardent. Il prit la parole et dit : Shadrac, Méshac et Abed-Négo, serviteurs du Dieu souverain, sortez et venez ! Alors Shadrac, Méshac et Abed-Négo sortirent du milieu du feu. Puis les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:24-27).

Encore une fois, vous avez des moqueurs pour postuler toutes sortes de « réponses logiques » afin d’expliquer comment cela a pu se produire. Néanmoins, dans Daniel 3:28-30, nous lisons ceci : « Nébucadnetsar prit la parole et dit : Béni soit le Dieu de Shadrac, de Méshac et d’Abed-Négo, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui se sont confiés en lui, et qui ont violé l’édit du roi, et ont livré leurs corps, afin de ne servir et de n’adorer aucun autre dieu que leur Dieu ! De ma part ordre est donc donné que tout homme, de quelque peuple, nation ou langue qu’il soit, qui parlera mal du Dieu de Shadrac, de Méshac et d’Abed-Négo, soit mis en pièces, et que sa maison soit réduite en voirie, parce qu’il n’y a aucun dieu qui puisse délivrer comme lui. Alors le roi fit prospérer Shadrac, Méshac et Abed-Négo dans la province de Babylone. » Trouvez-vous vraiment que voilà le comportement normal d’un roi païen ?

Daniel et ses trois compagnons deviennent alors, pour le serviteur de Christ, une préfigure prometteuse de l’Église de Philadelphie, à qui Jésus a promis cette loyauté : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom » (Apocalypse 3:8). Cette porte fut ouverte à la prédication de l’Évangile dès l’ascension de Jésus au ciel et elle s’est poursuivie depuis près de 2 000 années. Mais elle sera encore plus en évidence dans le travail de Ses 144 000 serviteurs durant la grande tribulation pour contrer les mensonges qui seront prêchés par le faux prophète, cet antichrist religieux, dans les derniers trois ans et demi de cette 70ème semaine dévoilée à Daniel.

Une période où Jésus Lui-même sera impliqué avec Son peuple, Israël de Dieu (Galates 6:16), à proclamer l’avènement de Son gouvernement qui anéantira tous les gouvernements des hommes. Voilà pourquoi Christ nous dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Notez bien que la promesse ne s’applique seulement qu’aux serviteurs de Dieu, alors que la misère épouvantable de la grande tribulation est destinée aux habitants de la terre. Cette expression paraît seulement six fois dans l’Apocalypse et se réfère toujours aux non convertis et rebelles à Dieu. Durant cette crise abominable qui se prépare présentement, la protection viendra de Jésus Lui-même qui sera personnellement impliqué pour mettre enfin un terme à tout ce carnage causé à Ses serviteurs.

Au fil des siècles, tous ceux qui ont refusé d’obéir à Dieu se sont toujours moqué des prophéties au point de les ridiculiser. Ce sera pareil dans les derniers jours, car les temps changent, mais la mentalité de ceux qui sont branchés sur Satan demeure continuellement identique. L’apôtre Pierre, dans les années soixante, voyait déjà cette tendance et il nous donna cette instruction afin de nous mettre en garde : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Plus ça change, plus c’est pareil, disent-ils en se moquant.

Regardons toutefois l’attitude de Daniel, un véritable serviteur de Dieu, et qui se pose quand même des questions sur toutes ces prophéties qu’il a écrites et dont il ne comprenait pas grand chose. « Et moi j’entendis, mais je ne compris pas. Et je dis : Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? Et il [l’ange Gabriel] dit : Va, Daniel, car ces paroles sont cachées et scellées jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et éprouvés, mais les méchants agiront avec méchanceté, et aucun des méchants ne comprendra, mais les intelligents comprendront » (Daniel 12:8-10). Nous savons, selon les Écritures, que deux témoins seront placés par Christ à Jérusalem pour dénoncer le Faux Prophète et ses mensonges. Jésus nous dit : « Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, durant mille deux cent soixante jours » (Apocalypse 11:3). Le témoignage de ces deux témoins sera donc de trois ans et demi, tout comme le témoignage des 144 000 serviteurs marqués par Dieu.

Daniel s’est fait dire par l’ange : « Mais toi, va à ta fin. Tu reposeras, et tu seras debout pour ton lot, à la fin des jours » (Daniel 12:13). Nous avons été bénis de recevoir la connaissance pour identifier ce qui déclenchera certains évènements dans cette horloge prophétique. Nous recevons cette vérité future afin de nous libérer des séductions du monde, et surtout afin de proclamer avec foi la vérité afin de fortifier ceux qui vivent dans plusieurs épreuves sans savoir où se tourner. Notre travail demeure de sensibiliser ceux qui nous questionnent, sans mépriser les prophéties. Il serait toutefois insensé de notre part de donner l’impression que nous sommes en quelque sorte supérieurs à ces gens qui n’ont pas encore cette connaissance de la Parole de Dieu, et que cela nous donnerait un certain contrôle sur les évènements futurs en citant les versets bibliques appropriés.

Revenons néanmoins à la mission de Jésus pendant cette 70ème semaine prophétique. Où sommes-nous rendus dans l’accomplissement de cette mission de Jésus : « pour (1) enfermer la rébellion, pour (2) sceller les péchés, pour (3) expier l’iniquité, pour (4) amener la justice éternelle, pour (5) sceller la vision et le prophète, et pour (6) oindre le Saint des saints ». Analysons chaque item pour voir son accomplissement en 2009 :

(1)Enfermer la rébellion. En observant le comportement des Juifs, que ce soit en Israël ou dans la diaspora, avons-nous réellement l’impression qu’ils ont cessé d’être rebelle à Dieu ou sont-ils toujours fidèles aux dieux païens dans les pays qu’ils habitent ? Donc, c’est un événement à venir lorsque le Messie Jésus reviendra. « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je susciterai à David un germe juste [Jésus]. Il régnera en roi ; il prospérera, et il exercera le droit et la justice sur la terre. En ses jours Juda sera sauvé, et Israël habitera en assurance ; et voici le nom dont on l’appellera : l’Éternel notre justice. C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où l’on ne dira plus : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays d’Égypte ; mais : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter et qui a ramené la postérité de la maison d’Israël du pays du Nord, et de tous les pays où je les aurai chassés ; et ils habiteront dans leur pays » (Jérémie 23:5-8).

(2) Sceller les péchés. Jésus a vaincu le péché par Sa mort en payant sa rançon par Son sang versé sur la croix. Le mot sceller veut dire « mettre un terme à ». Le sacrifice de Christ a-t-il mis fin au péché ? Est-ce que le péché existe encore ? Non, mais il cessera néanmoins d’exister quand le Saint-Esprit sera répandu sur toute la terre comme l’eau qui remplit les océans et que le cœur des humains sera changé d’un cœur de pierre en cœur de chair, obéissant à Dieu. Ceci arrivera seulement quand Satan ne sera plus là pour séduire les nations.

(3) Expier l’iniquité. Qu’en est-il de faire l’expiation pour la méchanceté du peuple ? Le sacrifice de Jésus a assurément expié l’iniquité en payant la rançon des péchés qui en résultent. Le chemin est donc ouvert à chaque individu pour se convertir à Christ de manière à effacer son iniquité personnelle en suivant la voie qui mène au salut. Ce processus de conversion se poursuit continûment, et se prolongera durant le Millenium. Son apogée sera atteinte lors de la Deuxième Résurrection, où tous les morts non convertis auront accès à la vérité ainsi qu’à l’inscription de leur nom dans le Livre de Vie, qui sera ouvert pour les accueillir. Apocalypse 20:12 « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

(4) Amener la justice éternelle. Chose impossible dans l’état dégradant de la société actuelle, mais qui deviendra réalité quand Jésus aura écrasé toute rébellion contre les lois de Dieu. « Car il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds » (1 Corinthiens 15:25). C’est alors que la volonté de Dieu et Sa justice éternelle régneront sur toute la terre.

(5) Sceller la vision et le prophète. Qu’en est-il d’amener au terme la vision prophétique et l’implication du prophète ? La vision prophétique sera terminée ou scellée lors de l’avènement de Jésus. C’est à ce même moment que sera scellé le prophète Daniel aussi. Dans Daniel 12:13, l’ange Gabriel lui dit : « Mais toi, va à ta fin. Tu reposeras, et tu seras debout pour ton lot, à la fin des jours ». Ceci coïncidera également avec l’avènement de Jésus alors que Daniel recevra son lot, comme tous les Élus du Royaume.

(6) Oindre le Saint des saints. Ceci est mentionné en dernier et pourtant cette onction du Messie est la première chose qui a déclenché la mission de salut de Jésus. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Pour ce qui est des saints, plusieurs ont déjà été oints, mais d’autres seront oints et continueront à s’ajouter aux Élus jusqu’au retour de Jésus. Cela nous indique clairement que le travail de Jésus pour l’accomplissement du salut du monde entier fut accompli sur la croix par Son sang versé. Et rien ni personne ne pourra empêcher cette prophétie de parvenir maintenant à son terme.

Ce qui devrait étonner chaque converti à Christ, c’est la façon remarquable par laquelle Dieu S’y est pris pour nous dévoiler Sa prophétie. Ce chapitre 9 de Daniel est un exemple parfait montrant que la prière fervente de Daniel a été à l’origine du dévoilement de cette belle prophétie, nous amenant jusqu’au retour de Jésus et Son Royaume. Daniel fut également béni de recevoir cette promesse de Dieu de restaurer Son peuple en captivité à Jérusalem. Non pas que le peuple avait compris la leçon que devait produire cette captivité, mais plutôt à cause de la fidélité de Dieu de cesser cette captivité qui ne devait durer que 70 ans seulement. Daniel et ses trois amis étaient donc la personnification physique de ce que Dieu peut faire pour protéger Ses serviteurs dans une situation critique où les humains voudraient leur faire du mal. Daniel avait reçu, suite à sa prière, une vision de l’avènement du Oint de Dieu, notre Seigneur Jésus, en tant que Vainqueur sur le péché, en Se faisant péché pour nous, afin d’en payer la rançon pour nous réconcilier au Père.

En conclusion, nous découvrons que cette 70ème semaine de Daniel nous annonçait le ministère de salut que Jésus le Messie devait apporter d’abord  à la maison d’Israël, mais aussi à l’humanité entière. Ceci n’a absolument rien à voir avec un enlèvement de sept ans des chrétiens dans les nuages avant la grande tribulation. Ce message a pour but principal de vous inciter à retourner dans vos Bibles au lieu d’accepter aveuglément une doctrine populaire parce qu’elle fait votre affaire ! Bien sûr que j’aimerais être enlevé avant de voir les évènements apocalyptiques, une détresse qui sera si grande que l’humanité entière n’en a jamais connue de pareille, mais ma volonté se résume à faire celle du Père. Dieu a toujours promis de veiller sur Ses enfants et de les protéger. Durant la grande tribulation nous avons plusieurs preuves où Dieu nous assure que 1 000 tombent à notre côté et 10 000 à notre droite, et qu’aucun mal ne peut nous arriver, si tel est Sa volonté.

Je demande humblement à tous les pasteurs et enseignants qui tiennent mordicus à prêcher un enlèvement sept années avant la tribulation d’être très prudents dans l’enseignement de cette doctrine sans aucune preuve biblique, puisqu’elle peut facilement devenir un sujet de chute, une pierre d’achoppement, de perte de la foi et surtout de la perdition possible des âmes que vous dirigez. Si l’enlèvement n’a pas lieu au moment où vous vous y attendez, et que vous êtes toujours sur la terre lorsque l’antichrist agira comme une bête, et que vous prenez part aux souffrances et aux afflictions décrites dans l’Apocalypse, qu’allez-vous donc pouvoir dire à vos « fidèles » pour les rassurer, pour les consoler et pour les garder en état de combat ?

L’apôtre Jacques vous exhorte pendant qu’il est encore temps : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Beaucoup trop de gens enseignent ce que leurs « fidèles » veulent entendre au lieu de la Parole de Dieu. « Nul ne connaît ni l’heure ni le jour », et le commandement ici est de VEILLER, D’ÊTRE SUR NOS GARDES. Comment pouvez-vous veiller et être sur vos gardes si vous êtes assurés de partir à un temps précis sans aucune assurance de la part du Seigneur ?

Apprenons plutôt à prier comme Daniel, afin d’être exaucés de la même façon lorsque les temps seront tellement difficiles que notre seul espoir de survie sera entièrement fondé sur la puissance de notre Sauveur qui nous promet : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi » (Psaumes 91:5-7). Seul Dieu peut fournir une telle protection. Et aux versets 10 et 11, nous lisons : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Voilà la véritable fonction des anges de Dieu. D’abord adorer Dieu, puis protéger Son peuple. « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14)

Cette protection n’est pas une chose acquise, elle est commandée par Dieu particulièrement pour Ses serviteurs. En effet, dans Psaumes 91:14-16 nous lisons : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai  je le mettrai en sûreté, car il connaît Mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. » Dans Luc 21:26-28, nous voyons que pendant que : « Les hommes seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui surviendront dans le monde ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut [Mes Élus], et levez la tête, parce que votre délivrance approche. »

C’est en nous faisant de telles promesses que Dieu passe également notre foi au creuset. Car cela étant Son but ultime pour nous, les promesses de la Parole de Dieu ne peuvent faillir. Sommes-nous toujours confiants de croire que : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus, dans Matthieu 24:35 ? À Pierre, Jésus a déclaré : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Satan ne pourra jamais détruire ce que Jésus a bâti.

Celui qui décide de persévérer fidèlement dans la foi de cette promesse divine jusqu’à sa mort est assuré d’être de la Première Résurrection. Car lors du retour de Jésus en gloire et en puissance : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). C’est une résurrection à l’immortalité où nous serons libérés de toute souffrance et de toute infirmité physique, de toute maladie contagieuse, et où la mort n’aura plus aucun pouvoir sur nous. C’est une promesse directe de notre Seigneur qui nous dit : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). C’est ce que je souhaite sincèrement à tous ceux qui lisent ce message.




D.226 – Le Dispensationalisme : retour à la théologie biblique ou secte pseudo chrétienne ?

 

http://www.jesus-is-lord.com/dispensa.htm

 

« Ce qui est essentiel à la religion chrétienne, de manière indiscutable, absolue et sans compromission, c’est sa doctrine du salut […] Si le dispentationalisme s’est détaché réellement du seul moyen du salut qu’enseigne la religion chrétienne, alors nous devons en conclure qu’il s’est détaché du christianisme. Qu’importe s’il proclame d’autres vérités, on ne pourra le qualifier de chrétien s’il vide le christianisme de son message essentiel. Nous entendons par secte une religion qui se déclare chrétienne tout en vidant le christianisme de ce qui en fait l’essence. Si c’est ce que fait le dispensationalisme, il est alors une secte et non pas une branche de l’Église chrétienne. C’est aussi sérieux que ça ! Impossible d’exagérer la gravité de la situation. »

[John H. Gerstner, Wrongly Dividing the Word of Truth: A Critique of Dispensationalism (Brentwood TN: Wolgemuth & Hyatt, 1991), p. 150.]

 

1. Pourquoi argumenter au sujet de la doctrine ?

« Or je vous exhorte, mes frères, de prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et de vous éloigner d’eux. Car ces sortes de gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre, et par de douces paroles et des flatteries ils séduisent les coeurs des simples » (Romains 16:17-18).

Pourquoi tant de gens se disant chrétiens argumentent-ils continuellement entre eux et avec les autres au sujet de la doctrine ? Ceux qui se disent de Christ ne sont-ils pas tous unis par le Saint-Esprit dans le Corps de Christ ? Toutes les églises n’enseignent-elles pas toutes la même doctrine de base ? S’il en était réellement ainsi, Paul n’aurait pas eu à exhorter le jeune pasteur Timothée en lui disant : « Prends garde à toi, et à la doctrine » (1 Timothée 4:16), pour que les conciles de l’Église primitive définissent le credo et s’opposent aux faux enseignements, pour les 95 thèses de Martin Luther, pour la confession d’Augsbourg, en fait, pour toute la Réforme dans son entier.

« Si je professe de la voix la plus forte et par la plus claire des dénonciations chaque portion de la vérité de Dieu, excepté le point précis que le monde et le diable attaquent en ce moment même, alors je ne confesse pas Christ, quoique je le professe avec vigueur. Car, où fait rage la bataille, là se prouve la loyauté du soldat ; et s’il se montre prêt sur tous les fronts, ce n’est que fuite et disgrâce s’il vient à flancher à ce moment-là. » [Martin Luther].

Depuis que la doctrine chrétienne fut définie pour la première fois, elle a subi de continuels assauts, publiquement ou insidieusement, pour dévoyer ceux dont la foi n’est pas solidement ancrée en Christ et dans la saine doctrine. L’Église a tenté d’y faire face en définissant des credo et des confessions, enseignant des catéchismes et exigeant des pasteurs qu’ils soient formés dans des institutions orthodoxes.

Malheureusement, la plupart des églises d’Amérique se sont faites prendre dans une forme de revivalisme qui a remplacé les credo par des « témoignages », les catéchismes par des « Soirées de groupes de jeunes avec pizzas » et la formation théologique des pasteurs par des séminaires de croissance d’églises. La plupart des laïcs et de nombreux prêcheurs ont de la difficulté à mettre en parole ce qu’ils croient et parmi ceux qui peuvent faire une déclaration doctrinale, une petite poignée seulement est en mesure d’établir un fondement scripturaire, citer l’histoire ou élaborer une défense logique de telle ou telle doctrine. Voilà la malédiction d’une théologie qui n’est basée que sur les sensations et les expériences plutôt que sur la Parole et le Sacrement.

L’apôtre Paul se montrait inflexible au sujet de la doctrine. Son avertissement dans l’épître aux Romains n’a pas pour but d’éviter la question de la doctrine, mais vise plutôt à marquer ceux qui enseignent des doctrines contraires à celle qui fut donnée une fois pour toutes aux saints. Jude admet que la doctrine chrétienne était établie au moment où il écrivit son épître, mais que l’hérésie se glissait dans l’Église.

« Mes bien-aimés, comme je m’étudie entièrement à vous écrire du salut qui nous est commun, il m’a été nécessaire de vous écrire pour vous exhorter à soutenir le combat pour la foi qui a été une fois donnée aux Saints. Car quelques-uns se sont glissés parmi vous, qui dès longtemps auparavant ont été écrits pour une telle condamnation ; gens sans piété, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renoncent le seul Dominateur Jésus-Christ notre Dieu et Seigneur » (Jude 1:3-4).

En tant que chrétiens, allons-nous être partagés sur toutes les questions ? Le nombre toujours croissant de dénominations et de sectes est d’abord le résultat de disputes à propos de ce qui était considéré par les gens impliqués comme des questions doctrinales. Plusieurs argumenteront au sujet de la nourriture ou de la boisson, ou en ce qui regarde une fête ou une nouvelle lune, ou encore les sabbats et, quoique ces questions peuvent s’avérer légitimes en ce qui concerne la santé physique ou les préférences de forme, la ligne de démarcation devrait être tirée sur des critères bien plus substantiels.

2. Qu’est-ce que le dispensationalisme ?

Le dispensationalisme est une forme de prémillénarisme issu des Frères de Plymouth, dans les années 1830. Le père du dispensationalisme, John Nelson Darby, ayant été instruit comme avocat et ordonné prêtre anglican, fut un des fondateurs du mouvement des Frères de Plymouth qui avait surgi en réaction au formalisme vide perçu dans l’Église d’Angleterre. Pour les Frères, la véritable église « invisible » devait sortir de l’église apostate « visible », en rejetant les formalités comme la prêtrise et les sacrements.

La théorie du dispensationalisme se centre sur le concept des opérations de Dieu avec l’humanité divisées (habituellement) en sept économies distinctes ou « dispensations », par lesquelles l’homme voit testée son obéissance à la volonté de Dieu telle que révélée dans chacune des dispensations.

Les dispensationalistes considèrent que Dieu a poursuivi deux desseins distincts à travers l’histoire, un visant un but terrestre et relié à un peuple physique (les Juifs), l’autre ayant des visées célestes et relié à un peuple céleste (l’Église).[1]

Les dispensationalistes croient que, dans l’Ancien Testament, Dieu a promis un royaume terrestre au peuple juif sous le règne du Mochiash Ben David (Messie fils de David) et que, lorsque vint le Christ, Celui-ci offrit ce royaume prophétisé aux Juifs. Quand les Juifs de l’époque rejetèrent Christ et le royaume terrestre, la promesse fut reportée à plus tard et la « forme mystérieuse » du royaume ― l’Église ― fut établie.

Selon la doctrine dispentationaliste, l’Église était imprévue dans l’Ancien Testament et constitue donc une « parenthèse » dans le plan de Dieu pour Israël. Dans le futur, la distinction entre le Juif et le Gentil sera rétablie et se poursuivra toute l’éternité. La « parenthèse », ou ère de l’Église, prendra fin lors de l’enlèvement lorsque Christ reviendra de manière invisible pour amener tous les croyants (sauf les saints de l’Ancien Testament) au ciel afin de célébrer « les noces de l’Agneau » avec Christ pendant une période de sept ans.[2]

Le programme de Dieu pour les Juifs se résume alors à la tribulation, à l’Antichrist, aux coupes de la colère, aux 144 000 Juifs prêchant l’Évangile du Royaume et à l’Armageddon. Ensuite, la Seconde (ou Troisième, si vous comptez l’enlèvement pré-tribulationiste) Venue, la conversion instantanée de toute la nation d’Israël, la résurrection des saints de la Tribulation et de l’Ancien Testament, et le jugement des « boucs et des brebis ». Les « boucs » seront jetés dans l’enfer, les « brebis » et les croyants juifs entreront dans le Millénium dans des corps humains charnels, se marieront, se reproduiront et mourront. « L’Église mystérieuse » et les saints ressuscités de la Tribulation et de l’Ancien Testament vivront dans la Jérusalem céleste suspendue au-dessus de la ville terrestre. Ce Millénium sera une époque de grande paix et de prospérité, Christ le dirigeant à partir du trône de David. Après 1 000 ans, Satan sera relâché de ses chaînes dans lesquelles il avait été lié au début du Millénium et un grand nombre des enfants nés des « brebis » et des Israélites le suivront dans une révolte contre le Christ. Le Roi détruira à nouveau Ses ennemis, et suivra ensuite une autre résurrection des justes, une autre résurrection des impies, un jugement final et, enfin, les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre.

Même si la pensée prémillénariste fut enregistrée dans l’Église primitive, la théorie dispensationaliste et son eschatologie conséquente sont nouvelles, comme l’admet lui-même le père du système :

« Je crois que nous devons avoir quelque chose de plus qu’un témoignage direct quant au retour du Seigneur, et cela se rapporte également à l’état de l’Église : il ne serait pas bon que ce soit trop clair, car cela fait peur aux gens. Nous devons l’exercer sans interruption ; cela fonctionne comme le levain, et nous n’en voyons pas encore les fruits. Par levain, je ne l’entends pas comme une maladie, mais les pensées sont nouvelles et les gens y réfléchissent ; et toutes leurs vieilles habitudes sont contre leurs sentiments ― toute augmentation de situation et chaque motif mondain ; nous ne devons pas nous surprendre de la lenteur de l’effet sur les masses, les instruments habituels d’action sur les autres ayant opéré dans la majorité des cas sur les habitudes opposées. » [Lettres de J. N. D., vol. 1, pp. 25-26.]

La nouvelle doctrine fut bien acceptée en Amérique, grâce aux réunions prophétiques populaires comme les Conférences Bibliques de Niagara. C. I. Scofield promulgua la pensée dispensationaliste dans sa Bible à Références Scofield. Les instituts bibliques dispensationalistes ont surgi par centaines à travers le continent ― notamment l’Institut Biblique Moody et le Séminaire Théologique de Dallas. Aujourd’hui, ce sont les télévangélistes médiatiques comme Jerry Falwell, Pat Robertson, Jack Van Impe et Hal Lindsey qui popularisent l’eschatologie dispensationaliste.[3] Il est tout probable que vous avez entendu enseigner cette doctrine dans une émission radiophonique chrétienne et, bien oui, au lutrin de votre propre église, bien que personne sans doute ne la définit comme étant le système théologique du dispensationalisme ou ne mentionne que Darby en fut à l’origine, en 1832.

Les dispensationalistes voient dans cet enseignement un retour à la théologie biblique, après tout près de 1 800 ans de noirceur. Mais depuis le jour où Darby commença à prêcher la doctrine, des hommes de Dieu s’y sont opposés. De nombreux livres ont été publiés exposant les failles de ce système complexe. La plupart s’en prennent aux branches, argumentant sur des questions périphériques. Ce que nous voulons faire, c’est mettre la hache à la racine de l’arbre.

« Mon frère, je lis constamment ma Bible et j’ai vu rapidement que ce qu’on m’a enseigné à croire (par la doctrine de Darby) ne s’accorde pas tout le temps avec ce que dit ma Bible. J’en suis venu à constater que je dois fausser compagnie, soit à John Darby, soit à ma précieuse Bible, et j’ai choisi de me cramponner à ma Bible et de fausser compagnie à M. Darby. » [George Müeller, contemporain et, à une certaine époque, supporteur de Darby, cité par robert Cameron, dans son livre Scriptural Truth about the Lord’s Return, pp. 146-147.]

3. Le prémillénarisme dispensationaliste est-il différent du prémillénarisme historique ?

Veuillez comprendre que le prémillénarisme dispensationaliste et le prémillénarisme historique classique sont deux systèmes eschatologiques très différents :

De : The Bible and the Future, par le Dr Wick Broomall

·        L’ancien prémillénarisme enseigne que l’Église se trouva dans la vision de la prophétie de l’Ancien Testament ; le dispensationalisme enseigne que l’Église ne se trouve que difficilement, sinon pas du tout, chez les prophètes de l’Ancien Testament.
·        L’ancien prémillénarisme enseigne que la plus grande substance de la prophétie de l’Ancien Testament consiste en la venue de Christ pour mourir (au Premier Avènement) et en l’ère du Royaume (au Second Avènement). Le dispensationalisme dit que la plus grande substance de la prophétie de l’Ancien Testament se rapporte au royaume des Juifs.
·        L’ancien prémillénarisme enseigne que le Premier Avènement était le moment spécifique pour que vienne mourir le Christ pour les péchés de l’homme ; le dispensationalisme enseigne que le royaume (terrestre) aurait pu être établi au Premier Avènement, car il s’agissait du moment prédit de sa venue.
·        L’ancien prémillénarisme enseigne que l’ère présente de la grâce fut conçue par Dieu et prédite dans l’Ancien Testament ; le dispensationalisme maintient que l’ère présente fut inconnue dans l’Ancien Testament et qu’ainsi il s’agit d’une « grande parenthèse » introduite parce que les Juifs ont rejeté le royaume.
·        L’ancien prémillénarisme enseigne que l’on peut diviser le temps comme on veut, en autant que l’on tienne compte d’un Millénium après le Second Avènement ; le dispensationalisme soutient que la seule façon permissible de diviser le temps, c’est par le moyen de sept dispensations. L’ère présent est la sixième ; la dernière sera l’ère du Millénium après le Second Avènement. C’est de cette division de temps que les dispensationalistes tiennent leur nom.
·        L’ancien prémillénarisme enseigne que le Second Avènement ne doit être qu’un seul événement ; le dispensationalisme soutient que le Second Avènement se fera en deux segments : « l’Enlèvement » et « la Révélation ». Entre ces deux événements, ils installent la soixante-dixième semaine de Daniel 9:23-27 qui (selon eux) n’est pas accomplie et qu’ils appellent « la Grande Tribulation ».
·        L’ancien prémillénarisme enseigne que certains signes doivent précéder le Second Avènement ; le dispensationalisme enseigne qu’aucun signe ne précède le « stade de l’enlèvement » du Second Avènement qui peut survenir « à tout moment ». Toutefois, il y a des signes qui précèdent « le stade de la révélation » du Second Avènement. « L’enlèvement » peut arriver « à tout moment », mais la « Révélation » doit avoir lieu après sept ans de Grande Tribulation. Le premier stade n’est pas daté ni annoncé ; le second stade est daté et annoncé.
·        L’ancien prémillénarisme contient deux résurrections : les justes avant le Millénium, et les impies après le Millénium. Les dispensationalistes introduisent une troisième résurrection : celle des « saints de la tribulation » lors du « stade de la révélation » du Second Avènement.[4]
·        L’ancien prémillénarisme soutient habituellement ce qu’on appelle la vision « historique symbolique » du livre de l’Apocalypse. Cette perspective fait de l’Apocalypse un portrait à la forme symbolique des principaux événements de l’ère présent. Le dispensationalisme maintient généralement la vision « futuriste » du livre de l’Apocalypse, perspective qui fait du livre presque en son entier (particulièrement les chapitres 4 à 19) une description littérale des événements devant prendre place durant la « Grande Tribulation » ou soixante-septième semaine de Daniel, que les dispensationalistes considèrent comme non accomplie.

L’attitude générale de l’ancien prémillénarisme est, dans son ensemble, douce et révérencieuse dans son approche des Écritures. Il y a eu plusieurs érudits remarquables qui furent persuadés que le prémillénarisme est la perspective exacte. Par contraste, le dispensationalisme a adopté une attitude beaucoup plus dogmatique. Il a présenté un certain nombre de nouveautés dans l’interprétation prophétique dont n’avait jamais entendu parler l’Église, il y a à peine deux siècles.

On considère que le prémillénarisme historique est un système millénariste chrétien orthodoxe. Les arguments postulés contre cette ancienne forme de chiliasme seront, dans leur nature, des désaccords parmi les frères à propos d’éléments non essentiels. Le système dispensationaliste, cependant, diffère de l’orthodoxie de la doctrine chrétienne dans de nombreux domaines. Si on les considère sérieusement, la plupart de ces aberrations mèneront au reniement de l’Évangile éternel.

4. Comment le dispensationalisme renie-t-il l’Évangile ?

« Je m’étonne qu’abandonnant Jésus-Christ, qui vous avait appelés par sa grâce, vous ayez été si promptement transportés à un autre Evangile. 7Qui n’est pas un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Evangile de Christ. 8Mais quand nous-mêmes vous évangéliserions, ou quand un Ange du Ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème. 9Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : si quelqu’un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème. 10Car maintenant prêché-je les hommes, ou Dieu ? ou cherché-je à complaire aux hommes ? Certes si je complaisais encore aux hommes, je ne serais pas le serviteur de Christ » (Galates 1:6-10).

On a depuis longtemps accusé les dispensationalistes d’enseigner de multiples méthodes de salut. Les leaders dispensationalistes (sauf les sectes des Bullingerites et des Conséquents) ont toujours nié ces accusations. Mais toutefois, une dénégation sans réfutation ne veut rien dire. Examinons quelques preuves.

Le problème Scofield

I. Scofield (1843-1921), pasteur de la Première Église Congrégationaliste à Dallas, au Texas, et ensuite de l’Église de Moody, à Northfield, au Massachusetts, discuta avec Arno C. Gaebelein de son plan d’écrire une version annotée de la Bible, en 1901 :

« Un soir, environ au milieu de la semaine, le Dr Scofield suggéra, après l’assemblée du soir, que nous fassions une petite promenade le long de la rive. C’était une belle soirée. Notre marche le long du rivage du bras de mer s’étira jusqu’à minuit. Pour la première fois, il mentionna son intention de produire une Bible à références, et il exposa les grandes lignes de la méthode qu’il avait à l’esprit. Il me dit qu’il y pensait depuis des années et en avait parlé à d’autres, mais il n’avait pas reçu beaucoup d’encouragement. Le projet lui vint dans les premières années de son ministère à Dallas et, plus tard, lors des jours heureux des Conférences de Niagara, il soumit son désir à un certain nombre de frères qui l’approuvèrent tous, mais rien n’en sortit. Il exprima l’espoir que le nouveau début et ce nouveau témoignage à Sea Cliff puissent ouvrir la voie à la publication de ce genre de Bible avec références et notes de bas de page abondantes. » [Moody Monthly 43 (1943), p. 278.]

Il résultat de cette discussion la Bible à Références Scofield de 1909, combinant un format attrayant, des notes et des références croisées qui devinrent sans doute le volume le plus influent de la théologie dispensationaliste jusqu’à ce jour. « Les enseignements du prémillénarisme dispensationaliste sur la prophétie se sont largement répandus au Canada et aux Etats-Unis, particulièrement grâce à l’influence de la Bible à Références Scofield de 1909 et de ses éditions subséquentes. »[5] La théologie présentée par Scofield dans sa Bible à Références est la doctrine normative dispensationaliste, d’où la portée de la citation suivante :

« En tant que dispensation, la grâce commence avec la mort et la résurrection du Christ […] L’obéissance aux Lois n’est plus l’article de mise à l’épreuve conditionnant le salut, mais c’est l’acceptation ou le rejet de Christ avec les bonnes œuvres comme fruits du salut. »[6]

Scofield dit ici que la grâce salvatrice est un phénomène du Nouveau Testament, indisponible dans les dispensations précédentes. Notez que Scofield explique que l’obéissance aux Lois était la condition du salut dans la dispensation antérieure, mais que maintenant, c’est la foi en Christ qui est la condition que l’on doit rencontrer. Voilà qui est conséquent avec la définition de Scofield concernant une dispensation.

« Une dispensation est une période de temps durant laquelle l’homme est testé en regard de son obéissance à une révélation particulière de la volonté de Dieu. »[7]

En vérité, si l’homme est testé en regard de son obéissance à la volonté de Dieu dans chacune de ces « dispensations », quelle est la récompense ― ou la punition ? Si la récompense est le salut, comme l’enseigna à l’évidence Scofield concernant la dispensation de la Loi, ce salut n’est pas par la grâce, mais par les œuvres ! Le dispensationaliste, comprenant de travers le concept de la Loi et de l’Évangile, offre le salut à ceux qui rencontrent la condition de la « dispensation » dans laquelle ils sont testés et, donc, même dans la dispensation de la grâce, la foi devient une œuvre qui nous donne droit au Christ. Si l’on peut seulement rassembler assez de « foi » des profondeurs de son cœur, l’on peut rencontrer la condition de cette dispensation et avoir la récompense du salut.[8]

D’un autre côté, la doctrine chrétienne orthodoxe enseigne résolument que l’homme est mort dans le péché et l’offense, qu’il ne peut pas le moindrement améliorer sa condition et que seul Christ justifie l’impie. La foi est le don de Dieu, par une nouvelle naissance, œuvre du Saint-Esprit par la Parole et le sacrement.

« On enseigne également parmi nous que, depuis la chute d’Adam, tous les hommes nés selon le cours de la nature sont conçus et naissent dans le péché. C’est-à-dire que tous les hommes sont remplis de méchanceté, de luxure et de penchants dès le sein maternel et sont incapables par nature d’éprouver une crainte véritable de Dieu et la vraie foi en Dieu. De plus, cette maladie innée et le péché héréditaire sont réellement péché et condamnent à la colère éternelle de Dieu tous ceux qui ne sont pas nés de nouveau par le Baptême et le Saint-Esprit. Rejetés sur ce rapport, il y a les pélagiens et les autres qui nient que le péché originel soit péché, car ils soutiennent que l’homme naturel se rend juste par ses propres œuvres, dépréciant ainsi les souffrances et le mérite de Christ. »[9]

En réponse au « problème Scofield », le dispensationalisme commença à redéfinir le terme « dispensation ». La Nouvelle Bible à Références Scofield de 1967 répéta la terminologie de Scofield, mais les commentateurs modernes entrèrent dans les détails de la version 1909 en indiquant que la définition implique trois concepts : une nouvelle révélation divine, la nature de l’économie de l’homme à son égard, et une certaine période de temps lui étant accordée. Ces concepts implicites sont alors nuancés à un tel point qu’on en rend un portrait insignifiant. Il est significatif que cette nouvelle définition de la dispensation nous fait poser la question à savoir si le terme veut encore dire quelque chose.

« Le but de chaque dispensation est alors de placer l’homme sous une règle spécifique de conduite, mais cette économie n’est pas une condition de salut. L’homme a échoué dans toutes les dispensations passées, il a échoué dans la dispensation présente et il échouera dans le futur. Mais le salut a été et continuera de lui être disponible par la grâce de Dieu au travers de la foi. »[10]

Le dispensationalisme révisionniste déclare maintenant que le dessein des dispensations n’est plus salvateur. Quel est donc, alors, le but du test eu égard à la « règle spécifique de conduite » ? Quelle est la signification de la faillite de l’homme dans les diverses dispensations ? Il semble que, bien que Scofield ait été trop franc dans son élucidation, ses successeurs ont tellement nuancé le terme « dispensation » qu’ils en ont extrait toute apparence de signification. Remarquez aussi que « lui être disponible par la grâce de Dieu au travers de la foi » ne dit pas encore clairement si la « foi » est une capacité innée de l’homme déchu, ou qu’elle est plutôt le produit de la nouvelle naissance.

La question principale à se poser, c’est si la théologie dispensationaliste reconnaît, comme le christianisme orthodoxe, que la régénération est la source de la foi. La théologie dispensationaliste voit dans la séquence des dispensations des opportunités pour l’homme déchu de parvenir à Dieu. Quoique dans les dispensations passées personne n’ait passé le test, l’occasion y était : « Fais ceci et tu vivras ». Pendant la dispensation actuelle de la Grâce, la barre a été abaissée : tout ce qui est requis, c’est la « foi ». Si un homme s’en donne la « chance », et qu’il exerce sa propre capacité morale à croire, il aura droit à la grâce de Dieu en Christ.

Le problème Chafer

Lewis Sperry Chafer (1871-1952), étudiant de Scofield, créa le Séminaire Théologique de Dallas, en 1924, et dirigea l’école phare du dispensationalisme pendant les trente premières années. Chafer produisit également la première théologie systématique définitive du dispensationalisme. La Systematic Theology en 8 volumes (Dallas : Presse du Séminaire de Dallas, 1948) de Lewis Sperry Chafer est une articulation standard de la pensée dispensationaliste scofieldienne. Toujours fidèle à son mentor, Chafer déclara : « Il est de déclaration publique que le Séminaire Théologique de Dallas utilise, recommande et prend la défense de la Bible Scofield. »[11]

Que le fondateur de l’école reconnue comme la « Jérusalem du dispensationalisme » et auteur de sa Théologie Systématique puisse faire des déclarations comme la suivante ne s’avère guère surprenant pour ceux qui comprennent la grave errance du système dispensationaliste.

« Avec l’appel d’Abraham et le don de la Loi […] il y a deux provisions divines aux standards très différents par lesquelles l’homme, qui est entièrement déchu, peut se voir accorder les faveurs de Dieu. »[12]

La Théologie Systématique de Chafer souligne le point que, dans l’Ancien Testament, les hommes étaient justifiés par la Loi, alors que, dans le Nouveau Testament, la foi se fait sans les œuvres.[13] À nouveau, dans son Dispensationalism, à la page 430, Chafer démontre clairement son incompréhension de la grâce :

« Comme mentionné auparavant, tout ce que Dieu fait pour l’homme pécheur à propos de n’importe quels termes [rendus possibles par la mort de Christ] est, jusqu’à un certain point, un acte de grâce divine ; car tout ce que Dieu fait sur la base de la mort de Christ est de caractère gracieux, et tout le monde sera d’accord pour dire qu’une alliance divine dénuée de tout élément humain est de caractère encore plus gracieux qu’un autre genre d’alliance. Ces distinctions ne s’appliquent qu’au côté divin de l’alliance. Du côté humain […] il n’y a d’aucune façon exercice de grâce ; mais les exigences humaines qu’impose l’alliance divine peuvent être absolument absentes, ou certaines imposées de manière si radicales qu’elles déterminent le destin de l’individu. »

En demeurant avec la définition standard de la dispensation, Chafer considère que l’Expiation rend la grâce possible à travers toutes les différentes ères, ce qui permet de considérer le salut gratuit, peu importe les exigences ajoutées à cette dispensation spécifique. Donc, sous la Grâce (…les exigences humaines qu’impose l’alliance divine peuvent être absolument absentes…) si l’on peut générer la foi nécessaire, on peut recevoir la grâce. Sous la dispensation de la Loi (…ou certaines imposées de manière si radicales qu’elles déterminent le destin de l’individu…) on se voit exiger d’observer la Loi.

Dans les deux cas, le salut obtenu est gratuit (selon Chafer), alors qu’il ne s’agit du salut par la grâce dans aucun des cas. Les dispensationalistes modernes peuvent argumenter que ce que Scofield et Chafer voulaient dire ne fut pas perçu correctement à partir de ce qu’ils ont dit. À cela nous répliquons, voyez les Dispensationalistes Conséquents (ou Bullingerites) qui n’ont rien fait d’autre que d’amener le dispensationalisme à sa conclusion logique.

L’offre du royaume

Les dispensationalistes croient que le but de la première venue de Jésus-Christ fut d’offrir un royaume terrestre aux Juifs. Ce royaume devait réinstaller le système légal de l’Ancien Testament et l’étendre au monde entier sous le Messie. Quand les Juifs rejetèrent Jésus-Christ et Son offre du Royaume, le plan B s’activa et Christ alla en croix pour initier la dispensation de la Grâce et le « mystère de l’Église ». Si Israël avait alors reçu son Roi, il n’y aurait pas eu de croix ― et pas d’Évangile !

« Lorsque Jésus vint, Il fit une offre en bonne et due forme d’un Royaume et du pouvoir au peuple d’Israël. »[14]

Que serait-il alors arrivé du salut de l’humanité si les Juifs avaient fait leur devoir et qu’ils avaient accepté cette offre ? Qu’en aurait-il été de la croix ― « sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » ? Que serait-il arrivé des prophéties montrant la croix ? Comment Christ eut-Il offert un Royaume qu’Il ne pouvait permettre d’établir de crainte qu’il n’y ait pas de salut de l’homme par Son sang versé ? Les dispensationalistes tentent de s’absoudre du concept faisant de Dieu un menteur en déclarant qu’Il savait que personne ne croirait à Son bluff.

« Il savait avant de venir qu’ils le refuseraient [le Royaume] ― Il le savait de toute éternité ; d’où le fait que des prophètes parlèrent de Sa venue dans le but de mourir pour nous. »[15]

Le problème tient toujours. Même si Christ offrit un royaume terrestre en sachant que les Juifs allaient le refuser, l’offre n’a pas pu être rachetée. Une offre impossible à honorer n’est pas sincère, c’est une fraude. Notre Dieu ne fait pas d’offre hypocrite. En outre, si Christ est venu établir un royaume terrestre pour les Juifs, Il en a eu l’opportunité et le support de la foule :

« Mais Jésus ayant connu qu’ils devaient venir l’enlever afin de le faire Roi, se retira encore tout seul en la montagne » (Jean 6:15).

Non, Christ est venu au moment voulu pour mourir sur la croix, afin de racheter l’humanité déchue. Tous les vrais fils d’Abraham Le reconnurent. C’est lors de l’Ascension qu’Il reçut Son Royaume et Il est présentement assis sur Son trône !

« C’est pourquoi aussi ayant entendu parler de la foi que vous avez au Seigneur Jésus, et de la charité que vous avez envers tous les Saints, 16Je ne cesse point de rendre grâces pour vous dans mes prières ; 17Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne l’Esprit de sagesse, et de révélation, dans ce qui regarde sa connaissance ; 18Qu’il illumine les yeux de votre entendement, afin que vous sachiez quelle est l’espérance de sa vocation, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les Saints ; 19Et quelle est l’excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons selon l’efficace de la puissance de sa force : 20Laquelle il a déployée avec efficace en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, 21Au-dessus de toute Principauté, de toute Puissance, de toute Dignité et de toute Domination, et au-dessus de tout Nom qui se nomme, non-seulement en ce siècle, mais aussi en celui qui est à venir » (Éphésiens 1:15-21).

La distinction dispensationaliste entre Israël et l’Église

« Alors, en comparant ce qui est dit dans les Écritures concernant Israël et l’Église, nous voyons qu’à l’origine, dans l’appel, dans les promesses, dans le culte, dans les principes de conduite et dans le destin futur, tout est contraste. »[16]

C’est sans aucun doute la distinction entre Israël et l’Église qui s’avère la doctrine centrale du dispensationalisme. Le dispensationalisme considère Israël comme un peuple physique ayant eu des promesses physiques, et l’Église comme un peuple céleste ayant reçu des promesses célestes. L’appartenance à Israël se fait par la naissance naturelle.[17] On entre dans l’Église par la naissance surnaturelle. Les dispensationalistes voient en Israël et l’Église deux destins distincts éternels. Israël recevra un royaume terrestre éternel et l’Église un Royaume céleste éternel.

Darby, père du dispensationalisme, déclara la distinction en termes des plus clairs : « La nation juive n’entrera jamais dans l’Église. »[18] Ryrie considère qu’il s’agit de la plus importante distinction dispensationaliste et il approuve la déclaration disant que « la promesse de base du dispensationalisme est deux desseins de Dieu exprimés dans la formation de deux peuples qui entretiennent leur distinction pour l’éternité. »[19]

Au contraire, la théologie chrétienne a toujours maintenu la continuité essentielle d’Israël et de l’Église. Les Élus de toutes les époques sont considérés comme un peuple unique, avec un unique Sauveur et une seule destinée. Cette continuité peut être démontrée en examinant quelques prophéties de l’Ancien Testament et leur accomplissement. Les dispensationalistes admettent que, si l’on peut montrer que l’Église rempli les promesses faites à Israël, leur système est condamné.

« Si l’Église accomplit les promesses d’Israël telles que contenues dans l’ancienne alliance, ou n’importe où dans les Écritures, le prémillénatisme (dispensationaliste) est condamné. »[20]

Promesse faite à Israël :

« Toutefois il arrivera que le nombre des enfants d’Israël sera comme le sable de la mer, qui ne se peut ni mesurer, ni compter ; et il arrivera qu’au lieu où on leur aura dit : Vous êtes Lo-hammi, il leur sera dit : Vous êtes les enfants du Dieu vivant » (Osée 1:10).

Accomplissement dans l’Église :

« Et qu’est-ce, si Dieu en voulant montrer sa colère, et donner à connaître sa puissance, a toléré avec une grande patience les vaisseaux de colère, préparés pour la perdition ? 23Et afin de donner à connaître les richesses de sa gloire dans les vaisseaux de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire ; 24Et qu’il a appelés, c’est-à-savoir nous, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils. 25Selon ce qu’il dit en Osée : j’appellerai mon peuple celui qui n’était point mon peuple ; et la bien-aimée, celle qui n’était point la bien-aimée ; 26Et il arrivera, qu’au lieu où il leur a été dit : vous n’êtes point mon peuple, là ils seront appelés les enfants du Dieu vivant » (Romains 9:22-26).

Promesse faite à Israël :

« Puis je la sèmerai pour moi en la terre, et je ferai miséricorde à Lo-ruhama ; et je dirai à Lo-hammi, tu es mon peuple ; et il me dira, mon Dieu » (Osée 2:23).

Accomplissement dans l’Église :

« Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; 10Vous qui autrefois n’étiez point son peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Promesse faite à Israël :

« En ce temps-là je relèverai le Tabernacle de David qui sera tombé, et je réparerai ses brèches, et je refermerai ses ouvertures ; je le rebâtirai comme il était aux jours anciens » (Amos 9:11).

Accomplissement dans l’Église :

« Simon a raconté comment Dieu a premièrement regardé les Gentils pour en tirer un peuple consacré à son Nom. 15Et c’est à cela que s’accordent les paroles des Prophètes, selon qu’il est écrit : 16Après cela je retournerai et rebâtirai le Tabernacle de David, qui est tombé, je réparerai ses ruines, et je le relèverai, 17Afin que le reste des hommes recherche le Seigneur, et toutes les nations aussi sur lesquelles mon Nom est réclamé, dit le Seigneur, qui fait toutes ces choses. 18De tout temps sont connues à Dieu toutes ses œuvres » (Actes 15:14-18).

De la même manière, il y a de nombreux passages de l’Ancien Testament se référant à Israël et qui, dans le Nouveau Testament, sont appliqués directement à l’Église.

Dit à Israël :

« Et il arrivera après ces choses que je répandrai mon Esprit sur toute chair ; et vos fils et vos filles prophétiseront ; vos vieillards songeront des songes, et vos jeunes gens verront des visions. 29Et même en ces jours-là je répandrai mon Esprit sur les serviteurs et sur les servantes. 30Et je ferai des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang et du feu, et des colonnes de fumée. 31Le soleil sera changé en ténèbres et la lune en sang, avant que le jour grand et terrible de l’Eternel vienne. 32Et il arrivera que quiconque invoquera le Nom de l’Eternel sera sauvé ; car le salut sera en la montagne de Sion, et dans Jérusalem, comme l’Eternel a dit, et dans les résidus que l’Eternel aura appelés » (Joël 2:28-32).

Appliqué à l’Église :

« Et comme le jour de la Pentecôte était venu, ils étaient tous ensemble dans un même lieu … Mais c’est ici ce qui a été dit par le Prophète Joël : 17Et il arrivera aux derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos jeunes gens verront des visions, et vos Anciens songeront des songes. 18Et même en ces jours-là je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront. 19Et je ferai des choses merveilleuses dans le ciel en haut, et des prodiges sur la terre en bas, du sang, et du feu, et une vapeur de fumée. 20Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que ce grand et notable jour du Seigneur vienne. 21Mais il arrivera que quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé » (Actes 2:1, 16-21).

Dit à Israël :

« Et vous me serez un royaume de Sacrificateurs, et une nation sainte; ce sont là les discours que tu tiendras aux enfants d’Israël » (Exode 19:6).

Appliqué à L’Église :

« Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9).

Dit à Israël :

« Et mon pavillon sera parmi eux ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Ézéchiel 37:27).

Appliqué à l’Église :

« Et quelle convenance y a-t-il du Temple de Dieu avec les idoles ? car vous êtes le Temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : j’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:16).

Dit à Israël :

« Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et leur dis : Soyez saints ; car je suis saint, moi l’Eternel votre Dieu » (Lévitique 19:2).

Appliqué à l’Église :

« Mais comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi de même soyez saints dans toute votre conversation ; 16Parce qu’il est écrit : soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:15-16).

Dit à Israël :

« Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, que je traiterai une nouvelle alliance avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda » (Jérémie 31:31).

Appliqué à l’Église :

« De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:20, version d’Ostervald).

La Nouvelle Alliance s’avère particulièrement problématique pour les dispensationalistes, car Jérémie 31 s’adresse indubitablement à Israël. La Nouvelle Alliance est au cœur de l’Évangile, néanmoins, si l’Église rempli la promesse donnée à Israël sous la Nouvelle Alliance, le dispensationalisme est mort. Dans ses premiers écrits, Ryrie fait cette déclaration significative :

« Si l’Église n’a pas une nouvelle alliance, elle accomplit alors les promesses faites à Israël, car il a été clairement démontré que l’enseignement de l’Ancien Testament à propos de la nouvelle alliance est pour Israël. Si l’Église rempli les promesses d’Israël telles que contenues dans la nouvelle alliance ou n’importe où ailleurs dans les Écritures, alors, le prémillénarisme [dispensationaliste] est condamné. On peut bien demander pourquoi il n’y aurait pas deux aspects à l’unique nouvelle alliance. C’est la position maintenue par de nombreux prémillénaristes, mais nous acceptons que l’amillénariste a tous les droits de dire de cette vision que c’est une admission concrète que la nouvelle alliance est accomplie dans et par l’Église. »[21]

Le dispensationalisme a utilisé divers arguments pour se sortir de ce problème insurmontable. Le plus hardi est le concept de deux Nouvelles Alliances. Il semble que Chafer soit à l’origine de cette idée :

« Il reste à reconnaître une alliance céleste pour le peuple céleste, qui est également appelée comme la précédente à l’endroit d’Israël « une nouvelle alliance ». Elle est établie sur le sang de Christ (cf. Marc 14:24) et continue dans son effet à travers cette ère-ci, alors que la nouvelle alliance passée avec Israël s’avère encore future dans son application. Supposer que ces deux alliances ― une pour Israël et une pour l’Église ― soient la même, c’est présumer qu’il y a latitude d’intérêt commun entre le dessein de Dieu pour Israël et son dessein pour l’Église. »[22]

Les dispensationalistes cohérents reconnaissent le problème depuis longtemps. E. W. Bullinger note que la coupe du Repas du Seigneur était véritablement la Nouvelle Alliance de Jérémie 31:31-33, dirigée vers Israël et non pas vers l’Église et, pour cette raison même, l’Église « mystérieuse » ne devait pas l’administrer. Les dispensationalistes modérés (inconséquents), ne comprenant pas le sacrement, mais désirant quand même préserver leur « mémoire », manoeuvrèrent pour se sortir de cette situation fâcheuse. John F. Walvoord, qui devint le président du Séminaire Théologique de Dallas, et qui appert être le champion dirigeant contemporain de la deuxième nouvelle alliance, écrit :

« Le point de vue qui préconise deux alliances dans l’ère présente possède certains avantages. Il fournit une raison sensée pour l’établissement du Repas du Seigneur à l’endroit des croyants de cette ère dans la commémoration du sang de la nouvelle alliance. Le langage de 1 Corinthiens 11:25 semble l’exiger : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez » (version Louis Segond). Il semble peu raisonnable de s’attendre à ce que les chrétiens fassent la distinction entre la coupe et la nouvelle alliance alors qu’elles apparaissent comme identiques dans ce passage. Dans 2 Corinthiens 3:6, Paul déclare, en parlant de lui-même : « Il [Dieu] nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance » (version Louis Segond). Il serait difficile d’adapter le ministère de Paul en tant que ministre de la nouvelle alliance si, en fait, il n’y a pas de nouvelle alliance pour l’ère présente. »[23]

Discutant de l’épître aux Hébreux, Walvoord met en contraste l’(ancienne) Alliance mosaïque, la Nouvelle Alliance et sa nouvelle « Meilleure » Alliance. L’identification de la Nouvelle Alliance qui remplace l’Ancienne Alliance apparaîtra certaine dans la longue citation de Jérémie 31 contenue dans l’épître, et c’est donc avec un certain étonnement qu’on lit la dénégation de Walvoord :

« L’épître aux Hébreux, de par son titre même, s’adresse au peuple juif. L’épître est planifiée dans le but de démontrer que Christ et la doctrine chrétienne surpassent Moïse et l’alliance mosaïque. L’argument qui se trouve dans Hébreux huit s’engage dans la révélation que Christ est Médiateur d’une meilleure alliance que Moïse, établie sur de meilleures promesses. À ce point, le rédacteur démontre que l’alliance mosaïque ne fut jamais destinée à être éternelle (au contraire d’autres alliances juives) et que l’Ancien Testament anticipait lui-même le jour de sa disparition. Pour prouver ce point, on cite le passage de Jérémie sur la nouvelle alliance (Hébreux 8:8-12) […] Il n’y a pas du tout d’appel au contenu de la nouvelle alliance avec Israël comme étant identique à la meilleure alliance dont parle Hébreux. L’absence même d’un tel appel est aussi fort que puisse l’être tout argument basé sur le silence. »[24]

Les dispensationalistes, déterminés à se cramponner à leur fausse distinction entre Israël et l’Église, se voient forcés d’abandonner l’application de la Nouvelle Alliance à l’Église en tout sens réel. Albertus Pieters, cependant, représentant les commentateurs non dispensationalistes en général, explique :

« C’est entièrement exact [que Jérémie 31 s’applique à Israël], et c’est à la maison d’Israël que survint l’accomplissement. L’objection surgit de l’échec à percevoir que l’Église chrétienne, à son origine, était un corps israélite, pleinement qualifié pour réclamer les promesses faites à Israël […] L’Église chrétienne une fois établie, de nombreux Gentils y entrèrent, mais ça n’en fit pas une « église parmi les Gentils », pas plus que la naturalisation de nombreux Italiens dans notre pays en fait une nation parmi les Italiens […] Ils furent tous des membres israélites du peuple de Dieu de l’Ancienne Alliance à qui la promesse avait été faite. En accord strict avec la promesse et avec le principe prévalent de l’histoire de l’alliance, la promesse de la Nouvelle Alliance fut accomplie pour eux, le reste croyant. La promesse fut faite « à la maison d’Israël et à la maison de Juda » et l’accomplissement vint par les partis désignés ; par tous ceux qui étaient, aux yeux de Dieu et selon une juste interprétation de la prophétie, encore digne de porter le nom : « Israël et Juda » […] En tout cela, spiritualisons-nous la prophétie, comme l’allèguent certains ? Pas du tout. Nous déclarons un fait historique, clairement contenu dans les enregistrements sacrés, que dans ou alentours du printemps de l’an 30 apr. J.-C., la masse de ceux qui s’appelaient Israélites cessèrent de l’être en regard du dessein prophétique de l’alliance, ayant perdu leur citoyenneté dans le commonwealth d’Israël en refusant d’accepter le Messie et qu’après cet événement, tous les privilèges de l’Alliance abrahamique et toutes les promesses de Dieu appartinrent au reste croyant, et à lui seulement ; lequel reste fut dès lors et par la suite les véritables Israël et Juda, la semence d’Abraham, l’Église chrétienne. Donc, la promesse fut accomplie strictement et en définitive par les partis désignés. »[25]

5. Comment l’enlèvement pré-tribulationiste nie l’Évangile

Nous avons examiné le fait que la compréhension dispensationaliste de la « dispensation » invalide la réalité de la grâce dans toutes les ères, comment « l’Offre du Royaume » dispensationaliste porte gravement atteinte à l’honnêteté de Dieu et ne fait de l’Évangile rien d’autre qu’une pensée d’après coup, et comment la présumée distinction entre Israël et l’Église nie la Nouvelle Alliance pour les deux. Nous allons maintenant voir comment la doctrine singulièrement dispensationaliste de l’Enlèvement pré-tribulationiste de l’Église rend ces erreurs manifestes.

La récente doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste est au centre de l’enseignement dispensationaliste. La suppression de l’église vers le ciel précédant la période de la Tribulation, alors que l’horloge prophétique arrêtée recommence à faire tic-tac pour Israël avec la « septième semaine de Daniel », fut une innovation de Darby.

« Darby rompit, non seulement avec l’enseignement millénariste précédent, mais également avec toute l’histoire de l’Église en affirmant que la seconde venue de Christ se ferait en deux temps. Le premier, un « enlèvement secret » et invisible des vrais croyants, peut survenir à tout moment, mettant fin à la grande « parenthèse » ou ère de l’Église qui s’amorça lorsque les Juifs rejetèrent le Christ. »[26]

Scofield enseigna aussi cette doctrine, de même que Chafer, Ryrie, Walvoord, etc. Dans les écoles dispensationalistes, ne pas tenir de manière inébranlable à la doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste peut avoir des conséquences désastreuses.

« […] la doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste de l’Église semble être le test décisif d’orthodoxie. Pour « ceux du dehors », y compris les prémillénaristes classiques, cette doctrine n’est pas cruciale, si jamais on y croit. Mais, non seulement y tient-on de façon vigoureuse dans le Dispensationalisme de Dallas, mais toute déviation rend quiconque suspect et les institutions en sont secouées et même parfois se séparent. »[27]

Il est malheureux que « ceux du dehors » ― prémillénaristes historiques, postmillénaristes et amillénaristes ― n’aient pas pris plus au sérieux cette doctrine distinctement dispensationaliste, car c’est ici que la théologie dispensationaliste passe ou casse. C’est la doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste qui prouve de manière concluante que le Dispensationalisme n’est pas, comme le déclarent pourtant les dispensationalistes, un retour à la théologie biblique ― mais une secte pseudo-chrétienne.

La plupart des arguments amenés contre le pré-tribulationisme se sont concentrés à démontrer que la doctrine est un nouveau développement dans la théologie et qu’on ne peut la trouver dans les Écritures. Divers commentateurs et théologiens orthodoxes, des rangs de chacune des perspectives millénaristes,[28] en ont présenté le cas avec beaucoup de talent. Nous l’aborderons toutefois différemment et montrerons que la doctrine est en opposition directe avec l’Évangile infini de Jésus-Christ.

La majorité des premiers théologiens dispensationalistes tolérèrent que les saints de l’Ancien Testament soient ressuscités en même temps que l’Église lors de l’enlèvement pré-tribulationiste. Alexander Reese, prémillénariste classique, détruisit complètement cette position grâce à des arguments scripturaires convaincants, situant la résurrection des saints de l’Ancien Testament au Jour du Seigneur à la fin des Tribulations.[29]

« Or, en ce temps-là Michaël, ce grand Chef qui tient ferme pour les enfants de ton peuple, tiendra ferme ; et ce sera un temps de détresse, tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il y a eu des nations, jusqu’à ce temps-là ; et en ce temps-là ton peuple, c’est à savoir, quiconque sera trouvé écrit dans le Livre, échappera. 2Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour les opprobres et pour l’infamie éternelle » (Daniel 12:1-2).

« Ce que j’ouïs bien, mais je ne l’entendis point ; et je dis : Mon Seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? 9Et il dit : Va, Daniel, car ces paroles sont closes et cachetées jusqu’au temps déterminé. 10Il y en aura plusieurs qui seront nettoyés et blanchis, et rendus éprouvés ; mais les méchants agiront méchamment, et pas un des méchants n’aura de l’intelligence, mais les intelligents comprendront. 11Or depuis le temps que le sacrifice continuel aura été ôté, et qu’on aura mis l’abomination de la désolation, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. 12Heureux celui qui attendra, et qui parviendra jusques à mille trois cent trente-cinq jours. 13Mais toi, va à ta fin ; néanmoins tu te reposeras, et demeureras dans ton état jusqu’à la fin de tes jours » (Daniel 12:8-13).

Aucun dispensationaliste n’argumenterait en disant que le « … temps de détresse, tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il y a eu des nations », « l’abomination de la désolation » et la cessation du sacrifice continuel ne sont pas des références à l’époque de la Tribulation. Pourtant, il est dit à Daniel que la résurrection suivra ces événements.

Alors, les dispensationalistes, dans la plupart des cas, amendèrent leur position pour séparer la résurrection des saints de l’Ancien Testament de l’enlèvement.

« […] de nombreux étudiants soigneux de la vérité prémillénariste en sont venus à la conclusion que l’opinion selon laquelle la résurrection d’Israël survient au moment de l’enlèvement en était une précipitée et sans fondement scripturaire adéquat. Il semble de beaucoup préférable de considérer la résurrection de Daniel 12:2 comme étant littérale et qui suit les Tribulations, sans toutefois être identifiée à l’enlèvement pré-tribulationiste de l’Église. […] L’Église sera ressuscitée lors de l’enlèvement, avant les tribulations, et les saints de l’Ancien Testament, y compris Israël, au début du règne millénaire de Christ. »[30]

À ce point-ci, les dispensationalistes ont sauté de la poêle directement au feu. Afin de conserver la précieuse doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste de l’Église, ils ressuscitent les saints de l’Ancien Testament à part des saints de l’ère de l’Église. Nous remarquons que c’est cohérent avec la compréhension dispensationaliste des « dispensations » et avec leur distinction entre Israël et l’Église. Cela révèle également que l’accusation de longue date lancée par le christianisme orthodoxe que le dispensationalisme enseigne de multiples méthodes de salut est absolument vraie. Examinons quelques textes concernant la résurrection des saints.

« Voici donc ce que je dis, mes frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent point hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. 51Voici, je vous dis un mystère : nous ne dormirons pas tous, mais nous serons tous transmués ; 52En un moment, et en un clin d’oeil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons transmués. 53Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité. 54Or quand ce corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l’immortalité, alors cette parole de l’Ecriture sera accomplie : la mort est détruite par la victoire. 55Où est, ô mort, ton aiguillon ? où est, ô sépulcre, ta victoire ? » (1 Corinthiens 15:50-55).

« Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur, que nous qui vivrons et resterons à la venue du Seigneur, ne préviendrons point ceux qui dorment. 16Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel ; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; 17Puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17).

Dans ces textes classiques de justification du dispensationalisme concernant l’enlèvement pré-tribulationsite, nous voyons que les justes décédés sont ressuscités premièrement, puis ceux qui sont encore vivants et qui restent sont transmués dans un corps incorruptible et rassemblés à Christ. Alors, comment les dispensationalistes justifient-ils le concept des saints de l’Ancien Testament ressuscités à un certain moment après cette époque ?

« Plusieurs personnes sont ébranlées à la pensée que les saints de l’Ancien Testament ne seront pas ressuscités avant la fin des tribulations. Mais gardez à l’esprit que l’enlèvement est une promesse faite à l’Église, et à l’Église seulement. »[31]

Nous voyons que la distinction imposée de façon dispensationaliste entre Israël et l’Église est à la racine de l’argument. Les saints de l’Ancien Testament ne sont pas « dans l’Église » et, par conséquent, ne renaîtront pas à la vie éternelle au même moment que les saints de l’Église.

« D’après le dispensationalisme, les gens de l’Ancien Testament ne sont pas héritiers du Saint-Esprit, ne sont pas régénérés par Lui et ne sont pas greffés par Lui à Christ de la même manière que le sont les gens du Nouveau Testament. »[32]

« […] le verset dit simplement que les morts en Christ précéderont les vivants en Christ lors de l’enlèvement. Si vous dites que Daniel devrait être inclus dans « les morts », vous devez alors démontrer que Daniel est « en Christ ». Si vous étudiez le Nouveau Testament, vous verrez que « en Christ » se réfère au baptême dans le Saint-Esprit. « Car nous avons tous été baptisés d’un même Esprit, pour être un même corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, nous avons tous, dis-je, été abreuvés d’un même Esprit. » […] Pas moyen que Daniel ait fait partie du Corps de Christ. Ce verset de 1 Thessaloniciens 4:16 ne s’applique tout simplement pas à lui. Le Saint-Esprit n’habitait pas en permanence dans les croyants de l’Ancien Testament. Ce n’est pas réellement les gens ou l’époque qui délimitent l’Église ― c’est le Saint-Esprit. La foi personnelle en Jésus-Christ ― ce à quoi se réfère le passage ― ne faisait pas partie des options des saints de l’Ancien Testament. Ils ne sont pas considérés dans ce passage. Il y est question des gens qui ont pour option cette foi personnelle en Jésus […] Les saints de l’Ancien Testament sont « en Christ » en ce sens que la mort de Jésus est le fondement du salut de quiconque ― passé, présent et à venir. Toutefois, ils ne firent pas partie du Corps de Christ, dans le sens d’avoir été habités en permanence par le Saint-Esprit. »[33]

« Le terme technique pour l’Église est ceux qui sont « en Christ ». 1 Thessaloniciens parle de ceux qui sont morts « en Christ » et qui seront ressuscités au moment de son Retour DANS LES AIRS. Le contexte n’a en vue que l’Église SEULEMENT. »[34]

Cette distinction dispensationaliste entre les saints de l’Ancien et du Nouveau Testaments, de l’Église et d’Israël, est, en fait, ce qui prive le dispensationalisme de se réclamer de la chrétienté, car, par cette distinction même, le dispensationalisme enseigne de multiples méthodes de salut. En excluant les saints de l’Ancien Testament de l’ekklesia (l’Église), on exige du dispensationaliste qu’il produise des moyens, autres que le partage de la Nouvelle Alliance en Christ, à l’un ou l’autre des groupes de se voir accorder la vie éternelle. L’enseignement de l’Église, lors des 2 000 dernières années, dissipe cela, comme le fait notre Seigneur.

« Et Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis, que si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. 54Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. 55Car ma chair est une véritable nourriture, et mon sang est un véritable breuvage. 56Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:53-56).[35]

Prenez note de ces points qui contredisent la doctrine dispensationaliste :

Quiconque ne participe pas à la Nouvelle Alliance dans le sang de Christ n’a pas la vie. Le saint de l’Ancien Testament doit partager la Nouvelle Alliance, comme le saint du Nouveau Testament et de la Tribulation, afin d’avoir la vie.
TOUS ceux qui y participent sont ressuscités AU DERNIER JOUR. Ce jour est « la fin des jours » prophétisée par Daniel :

« Mais toi, va à ta fin. Tu reposeras, et tu seras debout pour ton lot, à la fin des jours » (Daniel 12:13).

TOUS ceux qui y participent sont « en Christ » et Lui en eux.
TOUS LES SAINTS ont la promesse d’une même résurrection, par le même sang, au même moment !

« C’est pourquoi il est Médiateur du Nouveau Testament, afin que la mort intervenant pour la rançon des transgressions qui étaient sous le premier Testament, ceux qui sont appelés reçoivent l’accomplissement de la promesse qui leur a été faite de l’héritage éternel » (Hébreux 9:15).

« Par la foi il demeura comme étranger en la terre, qui lui avait été promise, comme si elle ne lui eût point appartenu, demeurant sous des tentes avec Isaac et Jacob, qui étaient héritiers avec lui de la même promesse. 10Car il attendait la cité qui a des fondements, et de laquelle Dieu est l’architecte, et le fondateur » (Hébreux 11:9-10).

« Tous ceux-ci sont morts en la foi, sans avoir reçu les choses dont ils avaient eu les promesses, mais ils les ont vues de loin, crues, et saluées, et ils ont fait profession qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre … 16Mais ils en désiraient un meilleur, c’est-à-dire, le céleste ; c’est pourquoi Dieu ne prend point à honte d’être appelé leur Dieu, parce qu’il leur avait préparé une Cité » (Hébreux 11:13, 16).

« Et quoiqu’ils aient tous été recommandables par leur foi, ils n’ont pourtant point reçu l’effet de la promesse ; 40Dieu ayant pourvu quelque chose de meilleur pour nous ; en sorte qu’ils ne sont point parvenus à la perfection sans nous » (Hébreux 11:39-40).

Le dispensationaliste, ignorant l’enseignement limpide des Écritures et de l’Église historique, nie l’existence de l’assemblée générale et recule vers la perdition en plaidant pour l’ombre en tant que moyen de salut pour les saints de l’Ancien Testament et de la Tribulation, tout cela afin de préserver l’illusion de l’enlèvement pré-tribulationiste !

« Mais vous êtes venus à la montagne de Sion, et à la Cité du Dieu vivant, à la Jérusalem céleste, et aux milliers d’Anges, 23Et à l’assemblée et à l’Eglise des premiers nés qui sont écrits dans les Cieux, et à Dieu qui est le juge de tous, et aux esprits des justes sanctifiés ; 24Et à Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et au sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. 25Prenez garde de ne mépriser point celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui leur parlait sur la terre, ne sont point échappés, nous serons punis beaucoup plus, si nous nous détournons de celui qui parle des Cieux ; 26Duquel la voix ébranla alors la terre, mais à l’égard du temps présent, il a fait cette promesse, disant : j’ébranlerai encore une fois non seulement la terre, mais aussi le Ciel. 27Or ce mot, encore une fois, signifie l’abolition des choses muables, comme ayant été faites de main, afin que celles qui sont immuables demeurent ; 28C’est pourquoi saisissant le Royaume qui ne peut point être ébranlé, retenons la grâce par laquelle nous servions Dieu, en sorte que nous lui soyons agréables avec respect et avec crainte, 29Car aussi notre Dieu est un feu consumant » (Hébreux 12:22-29).

L’argument dispensationaliste qui proclame que les saints de l’Ancien Testament sont, en quelque sorte, sauvés à cause de Christ, plutôt que « en Christ » en participant à la Nouvelle Alliance en Son Sang, s’oppose à la sotériologie chrétienne orthodoxe.

« La vérité va inévitablement se manifester. C’est ce qu’elle a fait dans la sotériologie dispensationaliste. La vérité, c’est qu’un autre moyen de salut, en quelque sorte relié à Christ, mais ne reposant pas sur Christ, est un moyen DIFFÉRENT. Le dispensationaliste est, à ce point, et peut-être inconsciemment, conséquent avec lui-même. Il ne considère pas le peuple de Dieu de l’Ancien Testament comme des citoyens de deuxième, troisième ou quatrième classe dans le Royaume de Dieu. Ils n’en sont tout simplement pas, des citoyens ! Bien que les dispensationalistes affirment rondement que le peuple de l’Ancien Testament fut sauvé par Christ, il n’y a AUCUN MOYEN, DANS LEUR SYSTÈME THÉOLOGIQUE, qu’il le soit. »[36]

6. Des questions adressées aux dispensationalistes

Si le dispensationaliste répond simplement et honnêtement aux questions présentées ici, nous allons être en mesure de discerner si les accusations contre le dispensationalisme sont vraies :

1. Les saints de l’Ancien Testament sont-ils participants du sang de Christ répandu pour les péchés ?

« Et Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis, que si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. 54Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:53-54).

« Et comme ils mangeaient, Jésus prit le pain, et après qu’il eut béni Dieu, il le rompit et le donna à ses Disciples, et leur dit : prenez, mangez ; ceci est mon corps. 27Puis ayant pris la coupe, et béni Dieu, il la leur donna, en leur disant : buvez-en tous. 28Car ceci est mon sang, le sang du Nouveau Testament, qui est répandu pour plusieurs en rémission des péchés » (Matthieu 26:26-28).

2. L’Esprit de Christ habite-t-il dans les saints de l’Ancien Testament ?

« Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:56).

« Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui » (Romains 8:9).

« C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; 11Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:10-11).

3. Est-ce que TOUS les saints de TOUTES les ères forment UN SEUL CORPS, s’abreuvant à un MÊME Esprit ?

« La coupe de bénédiction, laquelle nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang de Christ ? et le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps de Christ ? 17Parce qu’il n’y a qu’un seul pain, nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps ; car nous sommes tous participants du même pain » (1 Corinthiens 10:16-17).

« Car nous avons tous été baptisés d’un même Esprit, pour être un même corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, nous avons tous, dis-je, été abreuvés d’un même Esprit » (1 Corinthiens 12:13).

Si l’on répond par l’affirmative aux questions posées ici, on a abandonné le dispensationalisme. Félicitations, frères et sœurs, et bienvenue dans le christianisme orthodoxe ! Si l’on répond à l’une de ces questions par la négative, alors les accusations portées contre le dispensationalisme sont vraies et nous voudrions que la personne produise le moyen de salut des saints de l’Ancien Testament !

L’hyperdispensationalisme

Les doctrines distinctives du dispensationalisme ont été enseignées avec le plus de conséquence par un mouvement diversement identifié comme l’Hyperdispensationalisme, l’Ultradispensationalisme, le Dispensationalisme conséquent ou Bullingerisme. Le mouvement tire son origine de l’enseignement de Ethelbert W. Bullinger. C’est le descendant de Heinrich Bullinger, successeur de Zwingli.[37] L’enseignement de Bullinger séparait Israël et l’Église d’une manière encore plus radicale que le firent Darby ou Scofield, plaçant le début de l’Église lors de l’emprisonnement de Paul à Rome.

« Il n’y eut pas de commencement d’Église lors du jour de la Pentecôte. »[38]

« Cette déclaration affirmative que Paul ne fit pas que confirmer la parole qui « commença d’être annoncée par le Seigneur » ; mais que, comme le propre ministère du Seigneur, celui de Paul ne fut entièrement fondé que sur les Écritures prophétiques de l’Ancien Testament, « Moïse et les Prophètes ». À partir de là, nous en concluons qu’il ne peut y avoir de dispensation de l’Église dans les Actes des Apôtres, et certainement pas de révélation du mystère (ou du Secret) comme il l’a fait connaître subséquemment dans les dernières épîtres écrites de sa prison à Rome. »[39]

Cette doctrine effectue des choses étonnantes avec l’application des Écritures à l’Église. Matthieu, Marc, Luc et Jean décrivent la prédication de « l’Évangile du Royaume » et n’ont aucune application directe à l’Église. La période entre la croix de Christ et la fin des Actes des Apôtres est le domaine de l’Église hébraïque, distinguée du « mystère » de l’Église à laquelle les épîtres de Paul en prison sont adressées.

Pendant cette période transitoire, « l’Évangile du Royaume » que Jésus a offert aux Juifs était toujours effectif. Pierre, Jacques, Jude, Hébreux et les épîtres de Jean sont tous adressés à cette Église hébraïque qui n’est pas le « Corps de Christ », mais une Église « bâtie sur Christ ». Cette Église juive, érigée sur les promesses du Royaume, sera rétablie durant le Millénium et rendra son culte dans le Temple reconstruit, avec des sacrifices d’expiation.

L’Église « mystère » n’a que les épîtres de Paul en prison pour doctrines. Les sacrements du Saint Baptême et du Repas du Seigneur, ayant été institués avant la révélation du « mystère » de l’Église, sont relégués à l’ancienne dispensation, même s’ils peuvent avoir application aux saints de la Tribulation. L’Église « mystère » n’a pas besoin d’un « Médiateur de la Nouvelle Alliance », car elle est le « corps » ― c’EST Christ. Certains bullingerites ont adopté des hérésies telles que le sommeil de l’âme et l’annihilationisme, et d’autres proclament une branche de l’universalisme qui accorde le salut même à Satan. L’extrémité où s’est rendu l’hyperdispensationaliste avec la doctrine de Darby choque même le fidèle dispensationaliste. Harry Ironside, un des intendants du dispensationalisme, déclare :

« Ayant eu des relations des plus étroites avec le Bullingerisme tel qu’enseigné par nombre de gens lors des quarante dernières années, je n’ai aucune hésitation à dire que ses fruits sont mauvais. Il a produit une énorme moisson d’hérésies dans tout le pays et ailleurs ; il a divisé les chrétiens et naufragé des églises et des assemblées sans nombre ; il a fait basculer ses fervents dans l’orgueil intellectuel et spirituel à une ampleur épouvantable, de façon qu’ils regardent avec un suprême mépris les chrétiens qui n’acceptent pas leurs points de vue particuliers ; et dans la plupart des circonstances où il fut toléré pendant longtemps, il a étouffé de manière absolue les efforts évangéliques chez nous et semé la discorde dans les champs missionnaires outremer. Ceci est tellement vrai à propos de ce système que je n’hésite pas à dire qu’il s’agit d’une perversion absolument satanique de la vérité. »[40]

Les procédés de Bullinger montrent les faiblesses de l’interprétation dispensationaliste traditionnelle, et cherchent à les résoudre avec une application dispensationaliste conséquente. Bullinger fut un des premiers à admettre que les saints de l’Ancien Testament devaient ressusciter à la fin des Tribulations, et il proposa un programme de résurrections multiples. La majorité des dispensationalistes regardent l’évangile de Matthieu comme un livre juif, avec les Juifs en vue dans les chapitres apocalyptiques 24 et 25, désirant pourtant préserver la Grande Mission pour l’appliquer à l’Église. Les dispensationalistes conséquents assignent la Mission à un futur reste juif de l’Église.

« Nous voyons donc que les ultradispensationalistes vont à la limite de la position dispensationaliste alors que les dispensationalistes plus modérés, au prix de la cohérence, essaient de démarquer à mi-chemin. Les deux variétés de dispensationalistes croient qu’il y a une différence qualitative entre Israël et l’Église […] La morale de toute cette histoire, pour le dispensationaliste scofieldien, c’est que, s’il ne construit pas sur la continuité de l’alliance des dispensations antérieures, il n’y a tout simplement aucune façon par laquelle il peut faire de la place à l’Église dans un stade ultérieur. Les ultradispensationalistes le soulignent depuis un siècle. Les théologiens de l’Alliance le démontrent depuis des millénaires. »[41]

Les Bullingerites ont les bras grands ouverts pour accueillir les dispensationalistes modérés. Tout ce qu’il faut, c’est d’appliquer le système dispensationaliste avec consistance.

_________________________________________________________________

LEXIQUE

Amillénarisme

Point de vue prônant qu’il n’y aura pas (a) de Royaume terrestre visible de 1 000 (mille) ans, ou « millenium ». Il est mieux désigné sous le nom de « millénarisme réalisé », puisqu’il enseigne que les 1 000 ans d’Apocalypse 20, compris symboliquement, commencèrent lors de la première venue de Christ.

Antichrist

L’apôtre Jean est le seul écrivain biblique ayant utilisé l’expression « antichrist » et applique le terme dans un sens général aux nombreuses personnes qui s’opposent à Christ ou cherchent à le remplacer. Martin Luther se référa au pape et à diverses doctrines non bibliques de l’Église de Rome dans le sens d’antichrist. Le concept d’un seul individu qui incarne le mal et qui, à la fin des temps, persécute le peuple de Dieu, se trouve partout dans les écrits apocalyptiques.

Armageddon

Dérivé de l’hébreu har megiddo, « la montagne de Megiddo », en Palestine. Armageddon se rapporte à la bataille mentionnée dans Apocalypse 16:16.

Bullingerites

Disciples de Ethelbert W. Bullinger qui porta la théologie dispensationaliste de manière consistante à sa conclusion logique. Aussi appelée « hyperdispensationalistes », « ultradispensationalistes », ou dispensationalistes « conséquents ».

Chiliasme

Voir « millénarisme ».

Dispensationalisme

Aussi appelé prémillénarisme dispensationaliste, il s’agit d’un système de théologie qui divise l’histoire en dispensations distinctes ou périodes de temps dans lesquelles Dieu donne une révélation spécifique et où l’homme est testé en regard de son obéissance à cette révélation. Tous les dispensationalistes sont prémillénaristes, mais tous les prémillénaristes ne sont pas dispensationalistes.

Enlèvement

Ceci se réfère à l’événement décrit dans 1 Thessaloniciens 4:14-17, alors que les croyants seront « enlevés » ou « ravis » dans les nuées pour rencontrer Christ dans les airs. La position de « l’enlèvement pré-tribulationsite » soutient que l’enlèvement arrivera avant une période de sept ans de tribulations ; la position de « l’enlèvement mi-tribulationiste » place l’enlèvement au milieu d’un sept ans de tribulations ; la position « post-tribulationiste » soutient que l’enlèvement surviendra à la fin des tribulations.

Eschatologie

Dérivé du mot grec eschaton, « fin », l’eschatologie est l’étude des temps de la fin. Eschatologique signifie « qui appartient à la fin ».

Millénarisme

Dérivé des mots latins mille, « mille », et annus, « année » (Apocalypse 20), le millénarisme enseigne qu’il y aura possiblement un Royaume de Dieu de 1 000 ans sur terre. On l’appelle aussi « chiliasme », du mot grec chilia, « mille ».

Nouvelle Alliance

L’alliance de Jérémie 31:31-34 que Christ scella avec Son Sang au Calvaire (Hébreux 8:6-13 ; 9:11-15 ; Luc 22:11-20). Certains dispensationalistes font la distinction entre une nouvelle alliance terrestre n’appartenant qu’aux Juifs et une alliance spirituelle « meilleure » n’appartenant qu’aux saints de l’ère de l’Église (Walvoord). D’autres dispensationalistes (bullingerites) nient toute application de la Nouvelle Alliance à l’Église.

Orthodoxe

Conforme à la foi chrétienne telle que formulée dans les premiers credo et confessions œcuméniques.

Prémillénarisme

C’est le point de vue selon lequel le Second Avènement de Christ arrivera avant (pre) le « millénium », sous-entendu comme un règne de 1 000 ans de Christ sur terre.

Postmillénarisme

C’est le point de vue prônant que le Second Avènement de Christ arrivera après (post) le « millénium », sous-entendu comme un âge d’or sur terre, mais ne durant pas nécessairement 1 000 ans.

Sotériologie

En théologie, la doctrine du salut.

Théologie

Du grec theologia ; theos, « dieu », et logos, « discours ». Étude de Dieu et des relations entre Dieu et l’univers ; étude des doctrines religieuses et questions de divinité.

Théologie systématique

Méthode constructive de théologie qui tend vers une déclaration complète, philosophique et systématique de toute la somme de connaissance théologique.

Tribulation

Cela réfère à la persécution intensive contre le peuple de Dieu précédant la Seconde Venue de Christ. Les dispensationalistes sous-entendent qu’il s’agit d’une persécution de sept ans contre la nation juive, alors que les amillénaristes la considèrent comme une persécution d’une durée indéterminée contre l’Église.

______________________________________________________________

[1] Ryrie, Dispensationalism Today (Chicago : Moody Press, 1965), pp. 41-45.

[2] Darby présenta, lors d’une discussion à Powerscourt (1833) les idées d’un enlèvement secret de l’Église et d’une parenthèse dans l’accomplissement de la prophétie entre la soixante-neuvième et la soixante-dixième semaines de Daniel. Ces deux concepts constituent les principes de base du système théologique depuis lors appelé dispensationalisme. [E. R. Sandeen, The Roots of Fundamentalism 1800-1930 (Chicago : Presse de l’Université de Chicago, 1970).]

[3] N. du T. : Au Québec, ce sont les Pierre Gilbert, Mario Massicote et autres eschatologistes pré-tribulationistes qui répandent le dipensationalisme.

[4] N. du T. : Ni les tenants de l’ancien prémillénarisme, ni les dispensationalistes n’ont une idée claire et biblique des résurrections. Pour connaître la vérité sur les résurrections, nous vous suggérons fortement de les étudier scrupuleusement dans nos articles qui en font le détail en allant à Résurrections.

[5] The End Times : A Study of Eschatology and Millenarism, Rapport de la Commission sur les Relations entre la Théologie et l’Église LCMS, septembre 1989, p.3.

[6] C. I. Scofield, Scofield Reference Bible, 1909, 1917 (notes sur Jean 1:17, sec. 2), p. 1115.

[7] Ibidem, p. 5.

[8] Bien que se réclamant de racine calviniste, sur ce point, le dispensationaliste s’accorde apparemment davantage avec Zwingli et Pélage qu’avec Calvin ou Luther.

[9] La Confession d’Augsbourg, Article II [Péché Originel].

[10] Nouvelle Bible à Références Scofield, p. 3.

[11] Tiré de John Zens, Dispensationalism, p. 12.

[12] L. S. Chafer, Dispensationalism, Bibliotheca Sacra 93 (1936) : 93.

[13] L. S. Chafer, Systematic Theology, 7:219.

[14] D. G. Barnhouse, He Came Unto His Own (New York : Revell, 1933), p. 17.

[15] Ibidem.

[16] Scofield, Scofield Bible Correspondance Course, pp. 23-25, cité de Zens, Dispensationalism, p. 17.

[17] Ryrie, Dispensationalism Today, pp. 137-140.

[18] J. N. Darby, The Hopes of the Church of God (London: G. Morrish, n.d.), p. 106

[19] Ryrie, Dispensationalism Today, pp. 44-45.

[20] Ryrie, The Relationship of the New Covenant to Premillenarism, (thèse de maîtrise non publiée, Séminaire Théologique de Dallas, 1947), p. 31.

[21] Ibidem.

[22] Lewis Sperry Chafer, Systematic Theology, VII, p. 98.

[23] Walvoord, The Millenial Kingdom, p. 218.

[24] John F. Walvoord, The New Covenant With Israel, Bibliotheca Sacra, 103:24, 25, janvier 1946.

[25] Albertus Pieters, The Seed of Abraham, pp. 71-76.

[26] W. A. Hoffecker, Evangelical Dictionary of Theology, « Darby, John Nelson », pp. 292-3.

[27] John H. Gerstner, Wrongly Dividing the Word of Truth: A Critique of Dispensationalism (Brentwood, TN: Wolgmuth & Hyatt, 1991), p. 47.

[28] Alexander Reese (prémillénarisme), O.T. Allis (amillénarisme), W. E. Cox (amillénarisme), Greg Bahnsen & Kenneth Gentry (postmillénarisme) sont parmi eux.

[29] Alexander Reese, The Approaching Advent of Christ (Marshall, Morgan and Scott, Londres, 1937 ; réimpression, Grand Rapids MI: Publications Internationales Grand Rapids, 1975), p. 328.

[30] John F. Walvoord, Israel in Prophecy (1962; réimpression, Grand Rapids MI: Zondervan, 1977), pp. 116, 118.

[31] David R. Reagan, The Master Plan : Making Sense of the Controversy Surrounding Bible Prophecy Today (Eugene OR: Havest House, 1993), p. 123.

[32] John H. Gerstner, Wrongly Dividing the Word of Truth: A Critique of Dispensationalism (Brentwood TN: Wolgemuth & Hyatt, 1991), p. 206.

[33] Resurrection Apart From Christ?, Bill Barton, Armageddon, FamilyBet, 10/21/93.

[34] Rapture, Gary Nystrom, Armageddon, FamilyNet, 5/28/94.

[35] Nous notons également ici la grave erreur de nombreux chrétiens à considérer le Repas du Seigneur comme un mémorial plutôt que pour ce qu’il est : un sacrement.

[36] John H. Gerstner, Wrongly Dividing the Word of Truth: A Critique of Dispensationalism (Brentwood TN: Wolgemuth & Hyatt, 1991), p. 169.

[37] Ulrich Zwingli : réformateur suisse (1484-1531).

[38] E. W. Bullinger, fondation of the Dispensational Truth (Londres: Eyre and Spottiswood, 1931), p. 34.

[39] Ibidem, p. 219.

[40] Harry Ironside, Wrongly Dividing the Word of Truth (New York: Loizeaux, n.d.), p. 11.

[41] John H. Gerstner, Wrongly Dividing the Word of Truth: A Critique of Dispensationalism (Brentwood TN:Wolgemuth & Hyatt, 1991), pp. 204-205.




D.225 – La Cité aux sept montagnes de l’Apocalypse

 

Traduction par Roch Richer d’un article de Ernest L. Martin

Dans les siècles précédant Christ, il était de coutume chez les peuples du monde romain de se référer à la Cité de Rome pour parler de la « Cité aux sept montagnes ». Les références sont nombreuses et conséquentes. Et, en fait, lorsque Romulus et Remus voulurent construire une ville dans la région du Tibre (juste à l’intérieur des côtes, afin d’offrir à la ville une meilleure protection contre les pirates ou les conflits navals avec les puissances hostiles), il fut divinement choisi, en langage romain, que la ville devait se trouver sur « sept collines ». Le chiffre « sept » était un symbole universel signifiant la complétion ou la perfection, et les anciens qui bâtirent Rome voulurent que les gens sachent que cette cité particulière était destinée à avoir une influence et une célébrité mondiales, et que ce n’était pas une ville ordinaire qui se construisait en ce huitième siècle av. J.-C. Le fait même que Rome fut désignée « la Cité aux sept montagnes » était assez significatif pour en faire un ville sacrée et sainte destinée à exercer pouvoir et autorité dans le monde. C’est une des raisons pour lesquelles les peuples anciens du monde respectèrent toujours la Cité de Rome, qu’ils en aient été de farouches défenseurs et supporteurs ou bien ses ennemis étrangers à ses concepts politiques et religieux. Même si, du temps de l’Empire, la ville devait finalement s’accroître au-delà des limites strictes de ses « sept collines » (jusqu’à s’étendre pour englober d’autres montagnes du voisinage et même des montagnes de l’autre côté du Tibre, comme la colline du Vatican), les gens, en raison de leur nostalgie, retiennent encore le nom original de la ville : « la Cité aux sept montagnes ».

Mais, aussi étrange cela puisse-t-il sembler, la Cité de Jérusalem, telle qu’elle existait à l’époque de Jésus-Christ, était aussi considérée comme la « Cité aux sept montagnes ». Ce fait fut largement reconnu dans les milieux juifs. Dans le Pirke du Rabbin Eliezer, narration midrashique du huitième siècle (section 10), l’écrivain mentionne sans commentaire (ce qui démontre que la compréhension était répandue et ne requérait aucune justification), que « Jérusalem est située sur sept montagnes » (enregistré dans Le Livre des Légendes, édité par Bialik et Ravnitzky, p. 371, paragraphe 111). Et c’était vrai. Ces « sept montagnes » sont faciles à identifier. Si l’on débute par le Mont des Oliviers, juste à l’est de la Cité principale de Jérusalem (mais encore reconnu comme étant situé dans les environs de Jérusalem), il y a trois sommets à ce Mont des Oliviers. Le sommet (montagne) nord s’appelle Scopus [première montagne], le sommet (montagne) central s’appelle Nob [deuxième montagne] et c’est le point le plus élevé du Mont des Oliviers, et le sommet (montagne) sud s’appelle dans les Saintes Écritures le Mont de la Corruption ou la Montagne de Perdition (2 Rois 23:13) [troisième montagne]. Sur la crête centrale, entre les Vallées de Cédron et de Tyropoeon, il y avait (anciennement) au sud le Mont Sion [quatrième montagne] (le Mont Sion original et non pas la montagne au sud-ouest qui fut plus tard appelée de ce nom), puis le Mont Ophel [cinquième montagne] et ensuite, au nord de celui-ci, le Rocher autour duquel le « Fort Antonia » fut construit [sixième montagne]. Et, finalement, il y avait la montagne du sud-ouest elle-même [septième montagne] qui fut par la suite désignée, au temps de Simon d’Asmodée, comme le nouveau Mont Sion. Cela fait sept montagnes en tout.

Ce qui ne met pas fin à la signification des « sept montagnes » donnée aux régions urbaines que les anciens considéraient comme les centres de souveraineté divine sur terre. Nous connaissons tous la Babylone de l’Euphrate (qui devint la capitale du monde à l’époque de Nébuchadnetsar, au sixième siècle av. J.-C.) et appelée la « Cité aux sept montagnes ». Et il semblera surprenant à plus d’un d’apprendre que, lorsque l’empereur Constantin voulut construire une « nouvelle Rome », dans la partie orientale de l’Empire romain (parce que la plus grande partie de la vie économique de l’Empire romain du quatrième siècle était concentrée dans la moitié orientale de l’Empire et Constantin avait le sentiment d’avoir besoin d’une capitale située plus près du centre économique de l’Empire), il choisit finalement un point du Bosphore appelé Byzance. La raison pour laquelle il sélectionna cet endroit pour devenir la « Nouvelle Rome », c’est que le petit village était situé sur « sept montagnes ». Cela fit de la « Nouvelle Rome » une Cité aux sept montagnes.

Nous pouvons donc observer le fait que les anciens prenaient symboliquement en considération que les diverses capitales du monde possédaient « sept montagnes ». La signification de ce fait voulait même dire quelque chose pour l’apôtre Jean qui, sous l’influence de Jésus-Christ Lui-même, écrivit le Livre de l’Apocalypse. Nous voyons que la dernière capitale mondiale sera « Mystère, Babylone » et qu’elle sera associée à « sept montagnes » (Apocalypse 17:9). Le fait historique que « sept montagnes » ou « collines » soient associées à quatre royaumes mondiaux, i.e. Babylone, Rome, Byzance et Jérusalem, a amené quelque confusion à savoir laquelle de celles-ci (ou, peut-être, une autre « Nouvelle Cité ») faisait l’objet de l’attention de l’apôtre Jean qui écrivait pour Jésus-Christ dans le Livre de l’Apocalypse. Toutefois, en vérité, si l’on examine soigneusement le sujet dans le Livre de l’Apocalypse, il n’y a qu’une seule possibilité en regard de la « Cité aux sept montagnes » se rapportant à la révélation des temps de la fin. Il s’agit de la Cité de Jérusalem. « Mystère, Babylone » du Livre de l’Apocalypse n’est nulle autre que Jérusalem !

Le dernier royaume du monde aura son quartier général à Jérusalem, pas à Rome, ni à Babylone sur l’Euphrate, ni à Byzance, ou n’importe où ailleurs. L’Antichrist siégera à Jérusalem. Il aura toute apparence d’être nul autre que Jésus-Christ Lui-même. Rappelez-vous que Satan et ses anges seront expulsés du ciel et viendront sur terre (Apocalypse 12). Le monde commettra une grave erreur et pensera que Satan et ses anges ne sont nuls autres que Christ et Ses anges revenant du ciel au Second Avènement. Voilà le « grand mensonge » auquel croira le monde et dont parlait l’apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 2:8-12. Le monde va penser que Satan est le Christ. Cependant, je dis à mes lecteurs depuis trente ans que la première personne qui proclamera être le Christ revenu sur terre (même si on lui associe de grands miracles) est le faux Christ coiffé, dans d’autres parties des Saintes Écritures, du titre d’Antichrist. Le faux Christ ira à Jérusalem (la « Cité aux sept montagnes ») afin de régner sur le monde, pas à Rome, en Italie !

Le faux Christ se rendra à un Temple reconstruit à Jérusalem et son image sera installée dans le Saint des Saints. Il soulignera qu’il est légal d’agir ainsi selon la législation mosaïque (Exode 25:18-22 ; 26:31 ; 36:8). [Pour plus d’informations sur ce qui arrivera dans ce nouveau Temple à Jérusalem, voyez mon nouveau livre The Temple that Jerusalem Forgot (Le temple que Jérusalem a oublié) qui vient d’entrer sous presse et qui vous sera offert à la mi-avril. Le livre est complet, mais j’ai tellement d’autres informations historiques à vous donner que je vais d’abord publier le livre, ensuite je diffuserai un nouvel article chaque mois expliquant les aspects variés de cette recherche sur Internet lors des prochains douze mois ou environ. C’est parce que l’information importante et significative de l’histoire du Temple est si étendue que, même après la publication du livre, j’aurai tellement plus de preuves de nature prophétique à présenter qu’il me faudra au moins un an pour tout l’enregistrer à votre intention. Cette recherche impliquant toute l’étendue de la véritable connaissance concernant les Temples vous sera présentée sur Internet.]

Après trois ans et demi de règne par l’Antichrist, surviendra le Second Avènement de Jésus-Christ (notre Frère aîné). Chacun de nous triomphera alors pendant ces jours traumatisants qui sont à l’horizon (sans que nous ayons à mette de la nourriture en réserve). Pendant ce temps, nous aurons un gros travail à effectuer en enseignant l’Évangile au monde entier. J’espère que nous serons tous au service de notre Père en montrant au monde ces vérités essentielles de l’Évangile.

Pourquoi les églises ont-elles choisi Rome ?

Par Roch Richer

Dans une bonne proportion de cas, les églises protestantes et évangéliques ont eu, et ont encore, comme interprétation de la « Cité aux sept montagnes » la ville de Rome dans le collimateur. Pouvant disposer de l’information nécessaire que nous venons de voir dans l’article de M. Martin, pourquoi les églises persistent-elles à pointer Rome du doigt dans l’interprétation apocalyptique de la « Cité aux sept montagnes » ? Partant de cette fausse interprétation, on assimile donc la Grande Prostituée, « Mystère, Babylone », à l’Église catholique, au Vatican, le pape en étant le Faux Prophète.

Le dispensationalisme et le pré-tribulationisme furent créés dans le but d’amener ces églises dites « chrétiennes » à croire qu’Israël physique demeurait encore aujourd’hui le peuple de Dieu, et non l’Église. John Darby, C. I. Scofield, leurs disciples et leur doctrine du dispensationalisme sont la principale raison pour laquelle de nombreuses personnes refusent de croire que l’Israël physique et, en son centre, Jérusalem constituent la Grande Babylone. Quelle prostituée, en effet, pourrait s’avérer plus adaptée que l’ancienne épouse divorcée de Dieu, celle qui a commis l’adultère avec toutes sortes de faux dieux ? Pour que les enseignements de Darby, Scofield et consort puissent se gagner l’acceptation mondiale, ceux-ci devaient absolument distancer l’ancien Israël afin d’éviter de l’identifier comme source d’où allait renaître le système du faux Christ qui en sortirait.

On accepte généralement que l’Antichrist doit régner à partir de Jérusalem et du Mont Morriah. Pour enlever toute idée que le faux Christ puisse être juif, Darby, Scofield et leurs disciples suggérèrent comme réponse que le pape lui-même irait à Jérusalem et y installerait son trône. C’est John Darby qui, le premier, développa les théories prêchées aujourd’hui au sein des églises à propos d’une alliance dispensationaliste et dualistique. Edward Irving et une jeune fille, Margaret Macdonald, arrivèrent, autour de 1830, avec l’idée d’un enlèvement en deux phases pour écarter les chrétiens du chemin des Juifs et leur supposée soixante-dixième semaine non complétée et conduisant à un quatrième enlèvement final. Tout cela est de la foutaise.

Darby et consort ont donc mis la table à une interprétation faussée des Écritures afin que les membres des églises qui se disent chrétiennes croupissent dans l’ignorance et envoient leur argent aux Juifs sionistes. Le mouvement œcuménique « chrétien » est donc une autre des nombreuses astuces talmudiques et kabbalistiques visant à tromper les gens. En comprenant que l’Église catholique est une créature juive inventée pour infiltrer le monde chrétien, et qu’elle possède un système doctrinal qui ressemble à s’y méprendre au judaïsme, on saisit mieux pourquoi on lui accole l’appellation d’église judéo-chrétienne, terme aberrant, car il s’agit d’un non-sens. Celui qui comprend ce qu’est le judaïsme comprend qu’il s’agit d’un système religieux complètement à l’opposé du christianisme véritable. Dans les églises protestantes et évangéliques, il fut longtemps de bon ton de qualifier l’Église catholique de Grande Prostituée. Dans d’autres églises, on disait que l’Église catholique était la Grande Prostituée et que les églises protestantes étaient ses filles, en se référant vaguement à Ézéchiel 16 où est longuement dépeint le portrait de l’épouse de Dieu et son divorce après ses prostitutions. Cette idée a encore cours dans l’interprétation de divers eschatologistes et télévangélistes.

Mais c’est se mettre un doigt dans l’œil ! Le mouvement œcuménique au sein de la « chrétienté » moderne n’est qu’un leurre des astucieux sionistes talmudistes et kabbalistes afin de préparer le monde à accepter la dernière religion qui sévira juste avant le retour de Jésus-Christ dans Sa gloire. Il s’agit du judaïsme moderne, digne descendant du judaïsme que pratiquaient en secret les Pharisiens, les Sadducéens et les Esséniens (toutes des sectes juives qui s’adonnaient secrètement à la kabbale). Dans un avenir proche, ces sionistes verront à détruire le Vatican et son mouvement œcuménique afin de faire croire au monde que la Grande Babylone est enfin abattue. S’ils n’agissaient pas ainsi, une grande proportion des gens n’accepterait pas l’émergence du faux Christ qui suivra ! Or, la Parole dit bel et bien qu’une majorité du monde accueillera la Grande Babylone à bras ouverts.

C’est en se servant d’Apocalypse 17:9 que les faux prophètes de malheurs ont condamné Rome et lui ont fait porter le titre de Grande Babylone. « C’est ici qu’est l’intelligence pour quiconque a de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise. » Comme nous l’avons vu dans l’article de M. Martin, il s’agit d’une mauvaise interprétation. La ville de Jérusalem fut tenue pour la « Cité aux sept montagnes » bien avant Saturnia (Rome) ! Voilà pourquoi on lit une affirmation tout à fait conséquente dans Apocalypse 11:8 : « Et leurs corps morts seront étendus dans les places de la Grande Cité, qui est appelée spirituellement Sodome, et Égypte ; où aussi notre Seigneur a été crucifié. » Impossible de confondre avec une autre ville que Jérusalem ! Cette cité est au centre de la grande conspiration mondiale actuelle ! Elle prépare la venue de son mochiash (messie). Ne vous laissez donc plus tromper par les faux prophètes et comprenez ce que l’Esprit dit aux Églises.




D.193 – LE DON DE PROPHÉTISER

prophete2

Par : Joseph Sakala

Pendant plusieurs années à Washington, une voyante du nom de Jeanne Dixon avait fait des prédictions qui ont épaté le peuple américain. Cette dame avait prédit l’assassinat de John F. Kennedy et ce, quatre années avant son élection à la présidence des États-Unis. Elle avait également prédit la mort de Dag Hammarskjöld, secrétaire général des Nations Unis, dans un écrasement d’avion. Peu de temps après la Deuxième Guerre Mondiale, elle avait prédit que le communisme s’emparerait de la Chine. Et finalement, que le Président Dwight Eisenhower serait terrassé par une crise cardiaque à laquelle il survivrait. Toutes ces choses sont en effet arrivées telles que prédites.

Peut-on considérer qu’elle avait le don de prophétiser ? N’oublions pas néanmoins que cette voyante avait aussi prédit la Troisième Guerre Mondiale pour 1958. Elle avait pareillement prédit que Richard Nixon serait vainqueur contre John F. Kennedy aux élections présidentielles de 1960. Elle a aussi osé prédire que la Chine communiste serait admise aux Nations Unis en 1959. Ces trois prédictions se sont avérées fausses. Un prédicateur à la voix flamboyante déclare, du haut de sa chaire, qu’une bataille nucléaire aura lieu à Armageddon, de notre vivant. Est-ce cela que d’avoir le don de prophétiser ? Avant de répondre, il faut d’abord se demander ce qu’est au juste la prophétie.

Est-ce une espèce de casse-tête, savamment dissimulé par Dieu dans les Écritures, pour pousser le chrétien à faire des recherches élaborées afin de découvrir la date exacte du Second Avènement de Jésus ? Bon nombre de prédicateurs ont attiré de grandes foules en prophétisant l’enlèvement des chrétiens au ciel pour l’an 2000. Mais ils n’étaient pas les seuls, puisque plusieurs l’ont fait bien avant eux dans les années 1800 et 1900. Et chaque fois que leur prédiction s’avérait fausse, elle fut perpétuellement appuyée par une savante interprétation, suivie d’une nouvelle date. Nous sommes en 2006 et je soupçonne que l’enlèvement n’a toujours pas eu lieu, car ces chers prédicateurs sont inlassablement parmi nous, fixant de nouvelles dates. Et leurs brebis fidèles attendent patiemment de se promener dans les nuages pendant sept ans alors que le monde entier, d’après eux, sera détruit dans la Grande Tribulation.

Dieu voulait-Il nous dévoiler, dans les différentes prophéties, quelles nations modernes seraient, selon Lui, les « bons » et les « méchants » dans les temps de la fin ? Alors quel est le vrai but de la prophétie ? Il faut admettre que la prophétie est le sujet le plus fascinant que la Bible puisse nous offrir. Comme, par exemple, de comprendre ce que représente la bête à sept têtes et dix cornes, les sept sceaux mystérieux, le grand dragon, et les quatre chevaliers de l’Apocalypse. Sans toutefois oublier ces vastes marées de 200 millions de soldats, déchaînant leur destruction cosmique dans une guerre si épouvantable qu’elle déclenchera le retour de Christ pour y mettre fin. Car Lui seul sera assez puissant pour vaincre ces armées et établir Son Royaume sur la terre.

Quand nous entendons le mot prophétie, nous avons tous pour habitude de faire ce raisonnement que la personne qui prophétise va automatiquement nous annoncer quelque évènement ne s’appuyant uniquement que sur l’avenir. Sachez toutefois que prédire l’avenir constitue seulement une partie de ce que le terme « prophétie » veut dire. Le mot « prophète » vient du grec prophêtês, qui veut simplement dire « celui par qui se manifeste la volonté divine, tant pour le présent, que pour l’avenir ». Donc, le prophète est celui par qui la volonté de Dieu est enseignée. Cette volonté divine peut sûrement se manifester dans une prédication sur des choses qui touchent l’avenir. Mais le message peut aussi contenir une déclaration pertinente concernant une situation présente. Nous avons donc les deux !

Nonobstant, le véritable but de la prophétie a continûment été d’apporter une communication venant de Dieu. C’est ainsi qu’au fil des siècles, Dieu S’est continuellement servi de certains humains pour passer Son message à qui Il voulait bien le diriger. Quand Dieu avait décidé de sortir les enfants d’Israël de leur esclavage en Égypte, Il a appelé Moïse pour délivrer Son peuple. Moïse s’est néanmoins objecté, prétendant qu’il bégayait et ne pouvait pas bien parler. Comme si cela pouvait être un obstacle pour Dieu ! Alors, « l’Éternel lui dit : Qui a fait la bouche de l’homme ? Ou qui rend muet, ou sourd, ou voyant, ou aveugle ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? Maintenant donc, va et Je serai avec ta bouche, et Je t’enseignerai ce que tu devras dire » (Exode 4:11-12). Cette affirmation divine aurait dû rassurer Moïse. Au contraire, il demande à Dieu d’en envoyer un autre.

Cette fois l’attitude de Moïse ne plut pas à Dieu. « Et la colère de l’Éternel s’embrasa contre Moïse, et il dit : Aaron, le Lévite, n’est-il pas ton frère ? Je sais qu’il parlera très bien. Et même, le voici qui sort à ta rencontre, et quand il te verra, il se réjouira dans son cœur » (v. 14). Dieu a toujours une solution, peu importe le problème. Alors, au verset 15, Dieu lui dit : « Tu lui parleras donc, et tu mettras les paroles dans sa bouche ; et Je serai avec ta bouche et avec la sienne, et Je vous enseignerai ce que vous devrez faire. » Remarquez bien, maintenant, ce que Dieu ajoute au verset 16 : « C’est lui [Aaron] qui parlera pour toi au peuple ; il sera ta bouche, et tu lui seras Dieu ». Donc, Moïse devient ici le porte-parole de Dieu et Aaron devient le prophète de Moïse. C’est précisément ce que Dieu a fait, car, dans Exode 7:1, nous lisons : « Et l’Éternel dit à Moïse : Vois, Je t’ai établi Dieu pour Pharaon, et Aaron, ton frère, sera ton prophète. »

Un prophète de Dieu devient alors le porte-parole de Dieu. Dans l’Ancien Testament, nous avons les écrits des prophètes majeurs et mineurs, en commençant par Moïse jusqu’à Malachie. En lisant leurs écrits, nous constatons que ces hommes ne faisaient pas que prédire l’avenir. Ils étaient aussi des messagers par lesquels Dieu voulait S’adresser au peuple d’Israël. Et leurs messages contenaient aussi bien des rappels de choses passées, des constatations de péchés présents, ainsi que des prédictions de conséquences néfastes si les péchés persistaient. Le prophète recevait une révélation de Dieu, soit dans un rêve ou un songe, soit dans une vision, ou par une communication directe de l’Éternel. Il prenait ensuite cette révélation, et en tant que messager spécial au service de Dieu, la donnait à ceux à qui elle était destinée.

Ce que Dieu mettait dans sa bouche, il le citait au peuple, mot à mot, sans ajouter ni ôter quoi que ce soit. Il agissait donc en pleine connaissance de cause, et non comme étant en extase ou dans une transe euphorique. Il utilisait parfois les objets ou les situations communes de l’époque pour ajouter de l’emphase au message, mais ne déviait jamais de l’instruction originale qu’il avait reçue. Le prophète était considéré comme un moniteur ministériel auprès du peuple. Ses messages étaient habituellement orientés vers un changement impérieux que le peuple devait opérer dans son comportement. Le prophète pouvait analyser une condition courante et en dévoilait les conséquences éventuelles si le peuple persistait à demeurer dans cette mauvaise voie. Et il terminait son message en les exhortant à se repentir de leur actions afin d’éviter les conséquences catastrophiques prédites si leur entêtement se prolongeait.

Le prophète veillait sur les intérêts spirituels de son auditoire. Il le faisait en leur rappelant constamment l’observance de la Loi mosaïque de l’Ancienne Alliance. Il insistait beaucoup sur l’obéissance aux Dix Commandements, tout en les prévenant au sujet du jugement à venir contre toute rébellion. Son travail se résumait alors à instruire, à avertir, à exhorter et à corriger. Le peuple croyait pouvoir faire sa propre volonté et que Dieu serait apaisé en autant qu’ils observaient les fêtes, payaient leurs dîmes et faisaient des offrandes. Mais, à cause de leur mauvaise attitude face à l’obéissance à ces choses, Dieu leur dit : « Ne continuez plus d’apporter des offrandes vaines ; j’ai en horreur le parfum, la nouvelle lune, le sabbat et l’assemblée ; je ne puis souffrir ensemble le crime et les solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; elles me sont à charge ; je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je cache mes yeux de vous ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute point. Vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, nettoyez-vous ! Ôtez de devant mes yeux la malice de vos actions. Cessez de mal faire ; apprenez à bien faire ; recherchez la droiture ; protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve » (Ésaïe 1:13-17).

Subséquemment, le prophète devait leur expliquer, comme à des enfants, l’inutilité même des sacrifices et des offrandes, pourtant commandées, si ces choses n’étaient pas accomplies dans l’obéissance aux lois de Dieu. Son message était d’encourager les gens à manifester de l’amour envers les autres, en insistant sur la justice, tout en annonçant les châtiments certains contre toute rébellion. Mais il répétait aussi constamment les promesses merveilleuses de Dieu à ceux qui Lui demeureraient fidèles. Et même si les prédictions annonçaient des évènements futurs, il les expliquait en mettant beaucoup d’emphase sur les véritables raisons d’une prophétie. Car elle était toujours basée sur une condition existante, se rapportant au moment contemporain précis de leur histoire. Comme, par exemple, mettre la maison d’Israël en garde contre l’invasion future des Assyriens et leur déportation en captivité si le peuple persistait dans l’adoration de Baal.

Cette prophétie ne semblait pas toucher le peuple au point de se repentir et ce qui avait été prédit est, en effet, arrivé. Les dix tribus qui vivaient en Samarie furent emmenées en captivité et ne sont jamais revenu vivre dans ce territoire. Elles avaient été remplacées par des peuples païens, qui occupaient toujours cette région quand Jésus est venu annoncer l’Évangile, il y a presque 2 000 années de ça. Nous avons parfois tendance à croire que l’histoire des prophètes se termine avec Malachie, le dernier livre de l’Ancien Testament. Pas du tout, car, dans le Nouveau Testament, il est aussi question de prophètes. C’est tellement vrai que, durant Son ministère, Jésus a été obligé de déclarer ceci : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants [ravisseurs] » (Matthieu 7:15). Il est évident que Jésus parle de ceux qui ne sont pas les porte-parole de Dieu mais plutôt de Satan. Donc, le diable a aussi ses prophètes, qui ont toujours eu pour but de ravager le troupeau de Dieu.

Mais comment les reconnaître ? Jésus Lui-même nous donne la réponse quand Il dit : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits » (Matthieu 7:16-18). Autant le prophète de Dieu prêche la parole que Dieu met dans sa bouche, autant le faux prophète prêche ce que Satan, le dieu de ce siècle, lui inspire, dans le but précis de retenir injustement la vérité captive. Mais ces gens auront un jour des comptes à rendre à Jésus pour leurs actions. « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:18-19). Ils sont donc sans excuse.

Allons maintenant voir de véritables prophètes de Dieu dans le Nouveau Testament, ainsi que le travail magnifique qu’ils accomplissaient. Dans Actes 11:27-28, on peut lire : « En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. Et l’un d’eux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l’Esprit qu’il y aurait une grande famine par toute la terre ; ce qui arriva en effet sous Claude César. » Notez que c’est l’Esprit qui le pousse à annoncer cette famine ; ce n’était pas quelque chose qu’il voulait déclarer pour impressionner son entourage. Plus tard, Paul et quelques disciples arrivent à Césarée ; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept diacres, ils ont demeuré chez lui. Alors qu’ils y étaient, le prophète nommé Agabus, descendit de Judée. Luc, qui a écrit ce passage dit : « Et étant venu vers nous, il prit la ceinture de Paul, et se liant les mains et les pieds, il dit : Le Saint-Esprit dit ceci : Les Juifs lieront de même à Jérusalem l’homme auquel appartient cette ceinture, ils le livreront entre les mains des Gentils » (Actes 21:11).

Quelle aurait été votre réaction si vous aviez été à la place de Paul ? Faire cadeau de la ceinture à Agabus en lui déclarant qu’à partir de ce moment la ceinture lui appartenait ? Voici la réaction de ses amis : « Et quand nous eûmes entendu cela, nous et les habitants du lieu, nous priâmes Paul de ne point monter à Jérusalem » (Actes 21:12). Réaction tout à fait normale. Verset 13 : « Mais Paul répondit : Que faites-vous, en pleurant et me brisant le cœur ? Car je suis prêt, non seulement à être lié, mais même à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. » Même si ces deux prophéties d’Agabus faisaient référence à des évènements futurs, bon nombre de références aux prophéties du Nouveau Testament ne font pas nécessairement de mention ou d’insistance sur l’avenir.

Dans Actes 13:1-4, nous lisons ceci : « Il y avait dans l’Église d’Antioche quelques prophètes et docteurs, Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius le Cyrénéen, Manahem, élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul. Pendant qu’ils célébraient le culte du Seigneur, et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit : Mettez à part pour moi Barnabas et Saul, en vue de l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors ayant jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les firent partir. Eux donc, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de là s’embarquèrent pour Cypre. » Donc, parmi ces cinq hommes identifiés comme prophètes et docteurs, le Saint-Esprit en choisit deux pour un apostolat en Chypre pour annoncer la Parole de Dieu. À Antioche, « Jude et Silas, qui étaient eux-mêmes prophètes, exhortèrent et fortifièrent les frères par plusieurs discours » (Actes 15:32). Une des fonctions de ces prophètes était d’encourager et de fortifier les chrétiens par de bons sermons.

Dans Actes 21:8-9, nous lisons : « Le lendemain, Paul et nous qui étions avec lui, étant partis, nous vînmes à Césarée ; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept diacres, nous logeâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges, qui prophétisaient. » Alors Philippe, qui était parmi les sept premiers diacres, est maintenant devenu un évangéliste. Chose encore plus intéressante, il avait quatre filles vierges qui prophétisaient aussi ! Qui a dit que prophétiser n’était réservé qu’aux hommes ? Dieu commande à tous Ses enfants de sortir du monde des ténèbres ! Car : « Quel accord [peut-il y avoir] entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport [existe-t-il] entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:15-18). Pour Dieu les deux sont égaux !

Luc 2:25-26 : « Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon ; cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël ; et le Saint-Esprit était sur lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point, qu’auparavant il n’eût vu le Christ du Seigneur. » Imaginez cet homme, qui devait être avancé en âge, et qui se fit dire qu’il allait voir, de son vivant, le Messie tant attendu. Il devait se tenir continuellement au temple afin de ne pas rater cet événement extraordinaire. Car Siméon savait que le Messie, comme tous les premiers-nés, d’ailleurs, serait Lui aussi présenté au temple pour recevoir la bénédiction réservée aux premiers-nés. Et voilà qu’un jour : « Il vint au temple par l’Esprit, et comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus, pour faire à son égard ce qui était en usage selon la loi, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, la lumière qui doit éclairer les nations, et la gloire de ton peuple d’Israël » (Luc 2:27-32).

Dans ce temple, « il y avait aussi Anne la prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d’Ascer ; elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu avec son mari, sept ans, depuis sa virginité. Elle était veuve, âgée d’environ quatre-vingt-quatre ans, et elle ne sortait point du temple, servant Dieu nuit et jour en jeûnes et en prières. Étant survenue à cette heure, elle louait aussi le Seigneur, et elle parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance d’Israël » (Luc 2:36-38). Anne est là au même moment où Siméon reçoit Jésus dans ses bras. Donc, à son tour, Anne parlait (prophétisait) aussi de Jésus (le Messie) à tous ceux qui attendaient la délivrance du peuple.

Dans l’Église de Corinthe, les membres étaient tout éblouis d’entendre certaines personnes parler en langues. Souvenons-nous que nous sommes encore au premier siècle ici. Les temps n’ont absolument rien changé, car, aujourd’hui, il y a des religions où la doctrine fondamentale est de « parler en langues ». À Corinthe, Paul est intervenu immédiatement pour rétablir les priorités dans la congrégation, en leur disant : « Étudiez-vous à la charité ; désirez aussi avec ardeur les dons spirituels, mais surtout celui de prophétiser » (1 Corinthiens 14:1). Paul insiste sur l’amour, et même de désirer recevoir des dons spirituels, mais il insiste surtout sur le don de prophétiser comme étant de loin plus important que de parler en langues. Pour ce qui est de parler en langues, Paul n’est pas impressionné. « Car celui qui parle une langue inconnue, ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, puisque personne ne l’entend, et qu’il prononce des mystères en son esprit » (v. 2).

C’est exactement ce qui se passe dans les réunions où soudainement quelqu’un se lève et se met à parler dans une langue, un charabia que personne ne connaît. Récemment, un ami chrétien a fait une petite enquête sur le « parler en langues ». Il a demandé à un pentecôtiste de lui parler « en langues » pendant qu’il l’enregistrait. Par après, il est allé voir un « spécialiste » de l’interprétation du « parler en langues » pour qu’il lui traduise ce qui avait été enregistré. Ce « spécialiste » lui a donné une version. Puis, le chrétien est allé voir un autre « spécialiste » pour avoir sa version, au cas où il y aurait quelques divergences. Le « spécialiste # 2 » lui donna une version complètement différente du premier. Notre chrétien, commençant à avoir de sérieux soupçons, est retourné voir le « spécialiste # 1 » pour lui soumettre le même enregistrement. Il a eu droit à une troisième version tout à fait différente des deux autres ! Pour faire bonne mesure, notre ami chrétien est retourné voir le « spécialiste # 2 », toujours avec le même enregistrement. On lui a alors donné une quatrième version, complètement différente des trois autres !

De qui ces gens se moquent-ils ? Certains diront que notre ami chrétien est tombé sur deux charlatans. Curieux qu’il soit tombé justement et par pur hasard, sur deux charlatans « spécialistes »… De véritables spécialistes en linguistiques se sont penchés sérieusement sur ce « parler en langues » et ont découvert une chose saisissante. Au travers du charabia, il y aurait des mots en vieux latin qui proféreraient des blasphèmes à l’endroit de Dieu et du Fils ! Il est à noter que les exorcistes déclarent que les démons parlent souvent en latin pour profaner le nom de Dieu… Et c’est cela qui sort de la bouche des pentecôtistes en transe, lorsqu’ils se mettent à délirer « en langues »… ! On est loin de la paix de l’Esprit !

Paul avait raison de déclarer que celui qui prêche ainsi, n’instruit pas les hommes, car Dieu seul peut décortiquer le mystère du jargon incohérent que cet enseignant utilise. « Mais celui qui prophétise, édifie, exhorte et console les hommes par ses paroles » (v. 3). Exactement comme les anciens prophètes. Tandis que : « Celui qui parle une langue [inconnue], s’édifie lui-même ; mais celui qui prophétise, édifie l’Église » (v. 4). Voilà une des raisons principales de la prophétie. Édifier l’Église ! En parlant d’édification, regardons ce que Paul déclare aux Éphésiens, qui : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22). Notez comment Paul prophétise sur une situation présente et non future pour les consoler par ses paroles.

Dans l’Ancien Testament, il n’est jamais question d’apôtres, mais seulement de prophètes. Ces hommes de Dieu agissaient comme le lien direct entre le peuple et Dieu dans leur enseignement et leur prédication. Tandis qu’ici, Paul nous dit que Jésus a fondé l’Église, le jour de la Pentecôte, sur les apôtres et les prophètes, Jésus étant Lui-même la pierre angulaire. Les apôtres sont nommés en premier. Il devient alors évident que Paul parle de prophètes contemporains à cause de leur association directe avec les apôtres, et non des prophètes de l’Ancien Testament. Paul nomme les prophètes du Nouveau Testament en deuxième, après les apôtres, et non prophètes et apôtres, ce qui aurait été l’ordre logique s’il avait été question des prophètes de l’Ancien Testament. Donc, dans la Nouvelle Alliance, vous avez Jésus, les apôtres, et les prophètes dans l’ordre voulu par Christ.

Regardons ensemble un passage où Paul nous décrit une révélation qu’il avait reçue d’un mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes. Quel mystère ? « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3:6). Jésus était venu prêcher le salut aux Juifs seulement, mais maintenant le salut était disponible même aux païens. Ceci était véritablement un mystère pour l’humanité entière, simplement parce que cette révélation n’avait pas été manifestée aux enfants des hommes dans les générations passées, i.e., sous l’Ancienne Alliance, comme elle a été révélée maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes contemporains.

Allons voir un autre passage où Paul nous dévoile la structure hiérarchique de l’Église. Il commence par Jésus : « Celui qui est descendu [du ciel], c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4:10-12). L’ordre qui nous est dévoilé par Paul est intentionnel. Les prophètes sont nommés immédiatement après les apôtres, nous indiquant clairement qu’il s’agit bien des prophètes de la Nouvelle Alliance. Et cette structure entière devient un temple spirituel : « En qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:21-22).

Au premier siècle, alors que tous les écrits du Nouveau Testament n’étaient pas encore compilés et publiés, les révélations de Dieu étaient données directement à ceux qui avaient reçu ce don. Comme celle reçue par Siméon sur la naissance de Christ de son vivant, et celles accordées à Agabus sur la famine sous le règne de Claude César et sur la persécution future de Paul à Jérusalem. Mais qu’en est-il à partir du moment où toutes ces Écritures furent rédigées sous forme de Canon de la Sainte Bible ? De nos jours, Dieu donne-t-Il encore de nouvelles prophéties à Son peuple ? Est-ce qu’on doit s’attendre à voir jaillir soudainement de ceux qui ont le don de la prophétie, des prédictions nouvelles et définitives qui ne sont pas dans la Bible présentement ?

Aujourd’hui, certains prédicateurs croient fermement que Dieu continue à donner des prophéties au-delà de ce qui est déjà inscrit dans les Saintes Écritures. Les clairvoyant(e)s affirment être inspirés par Dieu pour guider les gens dans leurs décisions, soit au travail, dans les finances, ou pour résoudre les problèmes d’ordre familial. Ces individus prétendent être des instruments directs de Dieu, et que les prophéties qu’ils reçoivent servent à régler les problèmes sociaux des gens et même ceux du domaine de la santé. On peut facilement les reconnaître par leur façon prophétique de s’exprimer, quand ils ou elles déclarent : « J’annonce ou je prédis. » Quelques-uns vont jusqu’à déclarer que : « …la prophétie, c’est la poésie de l’esprit, qui élève la pensée humaine au delà du niveau de l’ordinaire, et qui enrobe cette pensée dans la beauté du langage ».

Il existe néanmoins un danger à penser ainsi. Car cela supposerait la possibilité de recevoir un songe prophétique sur les fluctuations du marché boursier, ou sur les changements brusques dans la température, ou encore sur un événement futur d’une grande importance. Vous noterez que ceux qui ont de telles prétentions se protègent aussi contre leurs déclarations angéliques, en affirmant que d’authentiques prédictions prophétiques sont possibles de nos jours. Ils soutiennent toutefois qu’elles doivent quand même être vérifiées et confirmées par des gens diplômés, reconnus pour leur grande sagesse et leur maturité spirituelle. Il serait sûrement plus sage d’aller vérifier dans la Parole infaillible de Dieu, plutôt que de se fier à des humains faillibles, aussi spirituels soient-ils. Dieu n’est pas un Dieu de confusion ! Alors au risque de déplaire à certains érudits bibliques, je dois vous avouer qu’à l’heure actuelle, la révélation de Dieu aux humains s’est terminée avec Jésus !

C’est la Bible qui est notre seul guide, maintenant. Elle est entièrement suffisante pour répondre à toute question d’ordres spirituel et prophétique. Je n’avance pas une opinion personnelle ; elle vient directement de la Bible. « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde » (Hébreux 1:1-2). Jusqu’au moment de terminer l’écriture du Nouveau Testament, nous avons vu que, durant l’ère apostolique, les prophètes oeuvraient en proche collaboration avec les apôtres afin de procurer une gouverne fiable aux fidèles, tout en leur dévoilant certaines révélations spéciales, surtout en ce qui concernait leur sécurité.

Depuis l’achèvement écrit de la Bible, dans laquelle la révélation divine fut conservée une fois pour toutes, le don de prophétiser est identifié comme la proclamation fidèle de la Parole de Dieu. Encore une fois nous voyons la sagesse de Dieu qui nous indique clairement que tout ce qui n’est pas écrit finira par disparaître. Donc, l’inspiration, au niveau de l’infaillibilité des Écritures, s’est achevée au moment même où l’écriture du Canon de la Bible fut complétée. Aujourd’hui, toute prophétie doit nécessairement n’être qu’un dévoilement plus clair et plus précis de ce qui a déjà été préservé par Dieu dans Sa Parole. Donc, Jésus-Christ fut le dernier par qui Dieu nous a prophétisé. Ainsi, Jésus a enseigné ce qu’Il devait enseigner, prédit ce qu’Il voulait prédire, inspiré ceux qu’Il devait inspirer, en terminant avec l’apôtre Jean quand Jésus lui a révélé l’Apocalypse. L’ange Gabriel a lui-même dit à l’apôtre Jean que Jésus englobe toute la prophétie en lui déclarant ceci : « Adore Dieu, car le témoignage de Jésus, c’est l’esprit de prophétie » (Apocalypse 19:10). Depuis ce temps, toute activité prophétique se résume à une meilleure compréhension et prédication de ce qui a été conservé par écrit.

Subséquemment, les prophètes modernes ont pour principale tâche de, non seulement prêcher la Parole de Dieu dans toute sa pureté, mais aussi de démêler et dénoncer les interprétations de la Bible par les faux prophètes dont le nombre ne cesse de croître. Ils sont sûrement beaucoup plus nombreux de nos jours que du temps des apôtres. Imaginez, que déjà au premier siècle, les ministres de Satan s’étaient infiltrés dans plusieurs congrégations dans le but unique de détourner les chrétiens de Jésus-Christ, qui les avaient réconciliés au Père par Son sang versé. Mais Paul leur a immédiatement prophétisé ceci : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). En 2 000 ans, Satan a élaboré toutes sortes de théories d’interprétation qu’il a inspirées à ses faux ministres. Mais c’est au véritable serviteur de Dieu, comme Paul et d’autres, qu’incombe l’obligation magistrale de faire la lumière et dénoncer ces contrefaçons.

On peut alors conclure que l’Église fondée par Christ devient le seul porteparole spécifiquement utilisé par Dieu pour enseigner au monde ce que Jésus avait commandé à Ses disciples avant de monter au ciel. Jésus Lui-même a déclaré ceci : « En vérité, en vérité je vous dis, que Je suis la porte des brebis » (Jean 10:7). Notez que Jésus ne dis pas : « Je suis une parmi plusieurs autres portes, pour les brebis qui veulent parvenir au salut. » Non. Il est la seule et unique porte par laquelle il faille passer. Car : « …il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Pour ce qui est des autres religions qui enseignent autre chose que Jésus au sujet du salut, Jésus leur dit : « Tous ceux qui sont venus avant moi [et après moi], sont des larrons et des brigands, mais les brebis [les vraies] ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture » (Jean 10:8-9).

De nos jours, beaucoup de prédicateurs prêchent ouvertement que toutes les religions sont bonnes, en autant qu’on parle de Dieu, même si Jésus n’en est pas la figure centrale. Que le chemin au salut peut passer par d’autres que Jésus. Voici ce que prêche l’ÉGLISE DE SCIENTOLOGIE : « Fondée en 1954 par M. Ron Hubbard, décédé en 1986, l’Église de scientologie enseigne notamment que la “libéralisation spirituelle” des problèmes de l’existence peut être obtenue par le biais d’entretiens individuels au cours desquels les réponses des membres sont analysées par un appareil similaire à un détecteur de mensonge ». Ce sont alors les membres, par le biais d’entretiens, qui conviennent finalement d’établir ce qui devient la libération spirituelle (salut) pour chaque individu de cette église. Même si elle est considérée par beaucoup comme étant une secte, elle a quand même séduit de nombreuses vedettes américaines à y adhérer, dont John Travolta, Tom Cruise et autres, et qui se plaisent à avouer ouvertement en faire partie.

À Thomas qui avait demandé à Jésus comment connaître le chemin du salut véritable: « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Aux prédicateurs qui enseignent le salut par Mahomet, Bouddha, Krishna et autres, je pose naïvement la question suivante : « Comment allez-vous vous y prendre pour anéantir ce verset ? » Quand vous utiliserez cette approche, vous noterez aussi que moins ces gens ont de preuves bibliques, plus ils parlent fort. La véritable prédication doit se faire sans ajouter et sans enlever quoi que ce soit. Avant de monter au ciel, voici ce que Jésus a déclaré à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Un ministre qui se dit ministre de Christ n’a aucun droit d’enseigner autre chose que l’Évangile que Jésus est venu enseigner. Sinon, il devient un faux ministre inspiré par un autre esprit. Il n’est donc pas surprenant de voir l’apôtre Jean inspiré de nous dire ceci : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4:1). Ce que Jean nous dit tout simplement, c’est que tout prédicateur est inspiré dans sa prédication. Reste à nous présentement de rechercher, dans les Saintes Écritures, s’il est inspiré par l’Esprit de Dieu ou par l’esprit de Satan. C’est au chrétien qu’incombe alors la responsabilité de vérifier toute chose, car déjà au premier siècle, Jean nous déclare que plusieurs faux prophètes étaient venus dans le monde et tentaient d’anéantir la Parole de Dieu par un faux évangile. De ce fait, tout comme la véritable prophétie vient du Saint-Esprit, la compréhension de celle-ci doit augmenter dans la mesure où les ministres de Dieu se laissent guider par Son Esprit dans leur enseignement de tout ce qui touche la Parole de Dieu.

Paul nous dit clairement : « N’éteignez point l’Esprit. Ne méprisez point les prophéties. Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:19-22). Paul ne s’adresse pas ici aux pasteurs seulement, mais bien à tous les disciples de Christ, car la lettre est adressée à toute la congrégation. « Paul, et Silvain, et Timothée, à l’Église des Thessaloniciens, en Dieu le Père, et en notre Seigneur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 1:1). Le chrétien a cette responsabilité de tout vérifier, car son ministère consiste à apprendre et à garder tout ce que Jésus nous a commandé. Les disciples de Christ sont tous destinés à devenir des élus dans le Royaume à venir, si toutefois ils persévèrent dans la foi jusqu’à la fin. Chaque enseignant se disant ministre de Christ Lui sera comptable un jour pour toute déviation dans son instruction. Toute prophétie devient alors présentement une republication ou une proclamation amplifiée de la vérité déjà révélée par Jésus.

Le don de prophétiser ne signifie pas aujourd’hui que la personne douée de ce don transmettra de nouvelles révélations manquantes dans la Bible. Elle sera plutôt inspirée par l’Esprit afin d’apporter une compréhension plus claire et plus amplifiée de ce qui a déjà été révélé. C’est tellement vrai que, quand nous entendons un sermon dans lequel le prédicateur nous révèle une meilleure connaissance sur quelque chose qui était pourtant toujours là dans la Bible, nous n’hésitons pas à dire que ce sermon fut vraiment inspiré. Il est écrit que, dans les derniers temps, des enfants prophétiseront et que les vieillards auront des songes ou des visions. Beaucoup de prophéties destinées aux temps de la fin furent écrites en termes voilés, à n’être compris qu’au moment où Dieu Lui-même permettrait leur compréhension.

Le prophète Daniel, à qui Dieu dévoila plusieurs prophéties, a écrit ceci : « Et moi j’entendis, mais je ne compris pas. Et je dis : Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? » (Daniel 12:8). Imaginez la fidélité de Daniel qui écrivait avec précision des prophéties qu’il ne comprenait même pas. Mais l’ange Gabriel lui dit simplement : « Va, Daniel, car ces paroles sont cachées et scellées jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et éprouvés, mais les méchants agiront avec méchanceté, et aucun des méchants ne comprendra, mais les intelligents [les Élus] comprendront » (Daniel 12:9-10). Alors, si quelqu’un vient vous affirmer qu’il comprend toutes les prophéties de la Bible, montrez lui ce beau passage biblique pour le faire dégringoler un peu de son piédestal. Cette vérité sera pourtant dévoilée un jour et rendue claire comme de l’eau de roche, quand Dieu le jugera bon. Pourquoi Dieu a-t-Il voulu garder ces prophéties cachées ? Pourquoi ne les révéler qu’aux serviteurs des temps de la fin ? Parce que Dieu est un Dieu d’ordre, et Son échéancier se poursuit.

À mesure que nous avançons vers la fin des temps, il y a certainement une intention qui doit aujourd’hui nous apparaître. Dieu, dans Sa sagesse infinie, a décidé que ce seront finalement les événements mondiaux qui confirmeront toutes ces prophéties si clairement que même des enfants pourront les expliquer à ceux qui voudront bien les écouter prophétiser. Les enfants de parents convertis en savent beaucoup plus qu’on pourrait le croire. Car prophétiser, c’est proclamer la Parole de Dieu sous l’inspiration de la puissance du Saint-Esprit. L’apôtre Pierre nous déclare : « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Mais Pierre nous met aussi en garde par ces paroles : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs [dans les derniers jours], qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux » (2 Pierre 2:1-2). On peut alors se demander pourquoi, en connaissant et en citant ce passage dans leurs sermons, feraient-ils une chose pareille ? Les temps changent, mais pas les motifs des faux prophètes : « Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (v. 3).

Beaucoup de sectes, ou de sociétés secrètes ne tiennent présentement aucun compte du Nouveau Testament, auquel d’ailleurs elles ne croient pas. Il y a donc de nombreuses prophéties qu’elles ignorent, sciemment ou non. Il s’en suit automatiquement (et ironiquement) que, par cupidité, elles les accomplissent parfaitement et sans s’en apercevoir ! Seuls ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre sont en mesure de savoir ce qui se passe réellement. La prophétie divine est comparée à une lampe qui brille dans les ténèbres de ce monde confus vivant au bord du désespoir. Ce don de prophétiser rend capable celui qui le possède de faire une évaluation inspirée des évènements courants, afin de les placer dans le contexte déjà décrit dans la Parole divine. Voilà pourquoi la prophétie ne doit jamais être l’objet d’une interprétation particulière, parce qu’elle n’est pas le résultat d’une volonté humaine. Mais quand le Saint-Esprit pousse quelqu’un à parler, à ce moment précis, l’homme ou la femme peut parler de la part de Dieu. Et chose extraordinaire, tout ce qui se dit peut se vérifier par les Écritures.

Autant les prophètes de l’Ancienne Alliance étaient utilisés pour avertir le peuple contre les invasions ennemies à cause de la décadence nationale, autant Dieu veut utiliser Ses prophètes de la Nouvelle Alliance, afin de prévenir le peuple de Dieu de ne plus faire partie de la décadence collective du monde. Puisque les prophéties des temps de la fin sont déjà inscrites dans Sa Parole, le travail est dirigé plutôt à préparer le monde en vue de l’établissement du Gouvernement de Dieu. Le but est présentement de mettre les gens en garde contre le racisme, le matérialisme, l’immoralité, et de ne pas mettre sa foi dans la science des hommes, mais dans la vérité de Dieu. Sinon, nous verrons d’une façon incontestable le déclin et la chute de toutes les nations vers la catastrophe finale.

Les prophètes modernes sont en quelque sorte les haut-parleurs de Dieu, utilisés pour annoncer ce qui a déjà été proclamé, mais que le monde a traditionnellement et volontairement décidé d’ignorer. Imaginez seulement si la connaissance biblique était appliquée par les trois paliers de notre gouvernement, i.e. fédéral, provincial et municipal. Si l’honnêteté était le mot d’ordre, qu’arriverait-il à notre système dans les domaines de l’administration de nos impôts, de l’éducation, du réseau de la santé collective, des sports, de la vie familiale, et j’en passe ? Quel merveilleux monde ce serait pour la population ! Verrions-nous tous ces crimes crapuleux, ces fraudes monumentales, cette destruction progressive de notre jeunesse par les différentes drogues, et surtout l’éclatement des familles ? Qui enseigne ces choses, et où sont nos chefs élus, en qui la population a mis tous ses espoirs pour nous apporter le contentement et la solution aux problèmes, qu’ils nous ont si gentiment promis durant les campagnes électorales ?

Alors, je pose de nouveau ma question du début. Quel est le véritable but de la prophétie ? La Bible nous donne pourtant la réponse. Mais notre curiosité humaine semble davantage intéressée aux quoi, quand, où et comment. Et la tendance populaire est d’oublier l’importance du POURQUOI, où se situe la vraie leçon que Dieu veut nous inculquer par la prophétie. Son objectif principal est demeuré continuellement le même : celui d’amener le monde entier à Dieu. Elle doit nous montrer que Dieu est perpétuellement en charge. Il supervise et intervient à Sa guise dans les affaires humaines dans la mesure où cela Lui plaît. Dans le livre de Daniel, au chapitre quatre, on peut lire que le roi Nébucadnetsar eut un songe au sujet d’un arbre immense. Daniel, sous l’inspiration divine, lui en donna l’éclaircissement.

Mais, dans cette explication, Daniel lui dit ceci : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes » (Daniel 4:17). Pas très flatteur pour le roi vers qui c’était dirigé, mais quelle leçon ici pour tous les présents dirigeants du monde. Si seulement ils avaient les yeux pour voir et les oreilles pour entendre. Peu importe, Dieu commande sur le règne des hommes, et peut intervenir comme bon Lui semble, car Il est entièrement en charge de Sa création. La prophétie nous enseigne que Dieu est Juge suprême et Arbitre final dans tout conflit. La prophétie nous confirme que personne ne peut Lui échapper. L’oppression du pauvre et du faible par les « puissants » du monde ne durera pas interminablement. Leurs actions sont toutes scrutées, et leur jugement viendra sûrement.

Pour le converti, la prophétie devient donc un motif constant d’agir avec justice, un avertissement à être continuellement sur ses gardes, afin de ne pas s’engager dans la méchanceté de ce monde. Pour ceux qui pensent que l’accomplissement des prophéties n’arrivera qu’après leur décès, une expression que nous entendons trop souvent, voici ce que Pierre nous déclare là-dessus. « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). La prophétie nous rappelle l’amour de Dieu, Sa fidélité et la grande patience qu’Il exerce envers les humains. Dieu nous exhorte toutefois à la repentance, car le temps viendra où Son Royaume remplacera tous les royaumes du monde.

Ce merveilleux Royaume sera établi sur toutes les nations et c’est alors que chaque individu aura finalement cette occasion magnifique de décider librement de connaître la vérité et la repentance, qui mènent au salut. La prophétie nous rassure, quant à notre foi qui n’est pas vaine, puisque tout ce qui a été prédit arrivera vraiment. La Bible ne nous donne pas la date, mais elle nous dit quoi faire en attendant. Elle nous montre comment vivre nos vies en tant qu’enfants de Dieu, dans l’espérance, et comment briller par notre comportement, comme une lumière dans les ténèbres de ce monde. Prise dans son ensemble, toute cette prophétie existe aussi pour nous conduire à Jésus. Les anciens prophètes ont, à plusieurs endroits, prédit Sa venue. Les prophètes de la Nouvelle Alliance ont assidûment centré tous leurs messages sur Sa mort, Sa résurrection, mais surtout sur Son retour pour diriger Son gouvernement mondial.

Toutes ces choses sont un témoignage sur Jésus, par qui tout ce qui fut prédit s’accomplira. Jésus est donc le centre de la prophétie, vu que toutes ces Écritures sont dirigées vers Lui. Il est l’esprit de la prophétie, la somme et la substance totale de l’Ancien et du Nouveau Testament. Nous avons vu, dans 1 Corinthiens 14:3, que celui qui prophétise parle aux hommes, les édifie, les exhorte et les console. Par conséquent, parler aux autres des choses de Dieu peut, par la puissance du Saint-Esprit, édifier, exhorter et surtout consoler ceux qui souffrent et recherchent la consolation divine. Alors, ces méthodes font aussi partie du fait de prophétiser, même si elles ne parlent pas d’avenir, mais bien du présent. Le but de ces agissements n’est pas tant de troubler ceux qui sont confortables, que de réconforter ceux qui sont troublés.

On pourrait aussi définir le don de prophétiser comme l’habilité, venant du Saint-Esprit, d’annoncer la Parole de Dieu d’une façon claire et précise, afin d’appliquer cette connaissance à une situation particulière, dans le but de soutenir et d’édifier une personne aux prises avec un problème. Quand les apôtres fondaient de nouvelles congrégations, le don de prophétiser était vital pour continuer l’édification des membres, ainsi que pour apporter des corrections dans certaines situations. Cela s’avérait très nécessaire, particulièrement durant l’absence prolongée des apôtres, qui se déplaçaient continuellement. Il n’est pas surprenant de voir les apôtres et les prophètes étroitement liés dès la fondation de l’Église. C’était primordial pour les chrétiens : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:20).

Paul lui-même témoigne que prophétiser est un don supérieur à celui de parler plusieurs langues. « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète, afin que l’Église en reçoive de l’édification » (1 Corinthiens 14:5). J’aimerais que vous notiez ici que Paul ne fait pas allusion à parler « en langues », mais bien à parler « des langues », ou plusieurs langues. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé le jour de la Pentecôte alors que 120 personnes environ étaient réunies et qu’il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Actes 2:3 : « Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. » Voilà la forme que le Saint-Esprit avait employée ce jour-là.

Regardons attentivement ce qui arriva par la suite. Actes 2:4-11 : « Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler. Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Libye qui est près de Cyrène, et les étrangers romains, Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu. »

Peut-il y avoir un doute dans votre esprit en lisant attentivement ces versets que les apôtres qui venaient de recevoir le Saint-Esprit, bien que tous Galiléens, se sont soudainement mis à parler intelligiblement des langues étrangères et non des langues « étranges ». Il est clairement question de la langue des Parthes, des Mèdes, etc., toutes étrangères à la Galilée, mais quand même des langues connues. Pourtant, il existe des groupes qui ont l’audace d’utiliser ces mêmes versets pour justifier un parler « EN LANGUE » incohérente, que seuls les grands initiés de leur religion disent comprendre et pouvoir interpréter. Certains se roulent même par terre en le faisant. Relisez, s’il vous plaît, le passage que nous venons d’étudier, pour constater vous-mêmes si les disciples de Christ se roulaient par terre, en ce formidable jour de la Pentecôte, en annonçant les merveilles de Dieu. Pour Dieu, prophétiser inclut aussi le fait de mettre de l’ordre dans certaines doctrines frauduleuses, véhiculées un peu partout derrière le voile de la vérité divine, alors qu’en réalité elles sont tordues spirituellement par Satan qui les a inspirées.

Encore une fois, la confusion au sujet des langues provient des versions bibliques qui ont été tirées des manuscrits frauduleux et corrompus d’Alexandrie. Si vous lisez le Texte Reçu, le passage de 1 Corinthiens 14 est clair et précis ; de plus, vous ne trouvez pas l’expression confondante « en langues ». Cette expression qui a donné naissance au pentecôtisme ne se trouve pas dans le Texte Reçu ! Prenons le verset 2 et comparons-le entre versions du Texte Reçu (TR) et versions des manuscrits d’Alexandrie (MA) :

Version David Martin (TR) : « Parce que celui qui parle une Langue inconnue, ne parle point aux hommes, mais à Dieu, car personne ne l’entend, et les mystères qu’il prononce ne sont que pour lui. »

Version d’Ostervald (TR) : « Car celui qui parle une langue inconnue, ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, puisque personne ne l’entend, et qu’il prononce des mystères en son esprit. »

Version Louis Segond (MA) : « En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. »

Version Darby (MA) : « Parce que celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne l’entend ; mais en esprit il prononce des mystères. »

Vous pouvez continuer l’exercice avec tout le reste du chapitre et avec d’autres versions, et vous aurez invariablement les mêmes résultats. Ce n’est donc ici qu’un exemple de plus du mal que peuvent causer les « versets sataniques » d’Alexandrie, rédigés volontairement par des rabbins talmudistes et kabbalistes de cette ville !

Si prophétiser est alors si important, il serait tout à fait logique de voir ce don répandu dans l’Église. Pierre et Paul ont beaucoup utilisé ce don dans leur ministère. L’Église du premier siècle avait plusieurs prophètes qui s’en servaient dans les congrégations locales durant l’absence de Paul et des autres apôtres. Certains prophètes étaient itinérants et se déplaçaient d’une congrégation à l’autre. Malheureusement, ce qui est arrivé au long des siècles, c’est que plusieurs de ceux qui ont quitté le pâturage de Christ se sont formés leurs propres églises « chrétiennes », s’appropriant seuls le droit de prophétiser. Ces gens agissaient souvent en véritables dictateurs, pour mieux asservir les pauvres brebis qui leur faisaient confiance. Et ceux qui tentaient de les approcher, Bible en main, pour demander de rectifier certaines déclarations fausses prononcées dans le sermon, ne recevaient pas d’explications, mais furent plutôt menacés d’excommunication à cause de leur « mauvaise attitude ». Vous noterez que ces orateurs élèvent trop souvent la voix quand ils manquent d’arguments.

Que dire maintenant de ces fidèles serviteurs de Dieu qui furent rejetés ainsi par leurs congrégations depuis plusieurs années ? Ne serait-ce pas un retour à l’époque du début et à ce qui est arrivé dans l’Église primitive où de faux apôtres voulaient tellement dominer parmi le troupeau, qu’ils expulsaient de l’Église ceux qui étaient véritablement fidèles à Dieu ? Cette pratique, poussée par l’orgueil, n’est pas une chose récente, elle existait dès les débuts de l’Église. L’apôtre Jean s’adresse justement à un de ces hommes qui voulait briller parmi les fidèles. « J’ai écrit à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église » (3 Jean 9-10). Au fil des siècles, un grand nombre de « Diotrèphes » se sont manifestés dans les congrégations.

Sachez, cependant, que selon la Bible, tout disciple de Christ a reçu comme ministère d’instruire, d’exhorter, d’édifier et de prophétiser, dans la mesure où Dieu lui donne de comprendre Sa Parole, afin de la partager avec Son peuple. Matthieu nous dit ceci : « Or les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée » (Matthieu 28:16). L’instruction de Jésus de prêcher aux nations fut donnée aux disciples, qui sont par la suite devenus apôtres, qui veut dire envoyé en avant, messager, ambassadeur. Tout disciple de Christ a donc pour ministère de continuer Son œuvre, étant envoyé en avant comme messager et ambassadeur du Royaume à venir. Et chacun doit s’exécuter avec le don qu’il a reçu, sans se comparer aux autres chrétiens. Parce que : « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:11).

Quand vous répondez correctement à quelqu’un qui vous questionne sur la Bible, ou que vous exhortez ou édifiez quelqu’un en vous servant d’un principe biblique, pour Dieu vous prophétisez, simplement parce que vous accomplissez la volonté de Dieu et non la vôtre par vos actions. Dans de telles circonstances, vous parlez au nom de Dieu. Mais attention à ceux qui prophétisent en leur propre nom, car Dieu a un autre nom pour eux. Prophétiser peut également se manifester dans un bon témoignage rendu devant des étrangers, en autant qu’on ne dévie pas de l’enseignement biblique. Quelques-uns ont ce don de pouvoir instruire des adultes, alors que d’autres font un travail extraordinaire auprès des petits enfants. Tous proclament l’Évangile et, comme nous avons pu le voir antérieurement, ce don n’est pas exclusif aux hommes. Il est destiné également aux femmes, puisque c’est Dieu qui décide.

Regardons l’exhortation de Paul, dans 1 Corinthiens 14:1 : « Étudiez-vous à la charité ; désirez aussi avec ardeur les dons spirituels, mais surtout celui de prophétiser. » Que doit faire celui ou celle qui le possède, et je parle sous toutes les formes mentionnées jusqu’ici ? Paul nous déclare ceci, dans Romains 12:6 : « Ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi. » Paul nous dit clairement que la personne qui a ce don doit l’utiliser avec foi. Cela veut aussi dire que nous ne devons jamais prêcher notre conception de la vérité. Pas de problème me direz-vous. Alors comment expliquer qu’il y ait tant de groupes qui, pourtant, utilisent la même Bible, et qui sont complètement en désaccord avec les mêmes passages, créant ainsi autant de confusion dans les églises du monde ?

Trop souvent, ceux qui instruisent n’ont pas encore réalisé que personne ne possède toute la vérité. Elle est pourtant là, dans les Saintes Écritures ! Mais c’est Dieu qui décide comment la distribuer. C’est ainsi que Dieu peut évaluer ceux qui se laissent instruire par Lui, et ceux qui sont un peu trop orgueilleux pour admettre qu’ils en ont encore à apprendre. Vaut mieux être certain de ce qu’on prophétise, si peu soit-il, en ayant la patience de laisser l’Esprit de Dieu nous dévoiler ce qu’Il veut, et au rythme que Lui a choisi de nous instruire. C’est l’assortiment de ce que chacun a reçu qui, dans son ensemble, doit édifier le peuple de Dieu, chaque membre du Corps de Christ y contribuant de ce qu’il ou elle a reçu. Dans la distribution des dons divers par le Saint-Esprit, on peut lire qu’Il a donné à : « …un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:10-11).

Cette lettre de Paul aux Corinthiens n’était pas envoyée exclusivement aux pasteurs, mais à la congrégation entière. Donc, ces dons existaient parmi tous les membres, car ils étaient tous des disciples de Christ. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune » (v. 7). Toutefois chacun devait utiliser son don, non pour soi-même, mais pour l’utilité commune de l’Église. Voilà ce qui s’est perdu dans les différentes églises, tout au long des siècles, alors que la hiérarchie de chaque groupe s’appropriait tous les pouvoirs, tandis que les pauvres brebis devaient suivre aveuglement sans rien dire. Ce n’est pas ce que la Bible nous enseigne. Au contraire, elle nous dit de ne pas cacher notre don, car nous devenons ainsi un membre inutile pour Christ. Lisez vous-même la parabole de Jésus, dans Matthieu 25:14-30. Il faut faire fructifier ce que nous avons reçu, car Jésus nous dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Au sujet des hiérarchies, lors du dernier souper avec Ses disciples, Jésus leur annonce qu’il sera trahi par un des siens et mis à mort. On serait porté à présumer que l’annonce d’une nouvelle aussi tragique bouleverserait les disciples. Surprise : « Il arriva aussi une contestation entre eux, sur celui d’entre eux qui serait estimé le plus grand » (Luc 22:24). Ils voulaient déjà préparer la transmission des pouvoirs hiérarchiques de Christ avant même qu’Il soit crucifié ! Mais Jésus a déclaré ceci à Ses Disciples : « Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui exercent leur autorité sur elles sont nommés bienfaiteurs. Mais vous, ne faites point ainsi ; et que le plus grand parmi vous, soit comme le plus petit ; et celui qui gouverne, comme celui qui sert. Car lequel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? n’est-ce pas celui qui est à table ? et cependant Je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Or, pour vous, vous avez persévéré avec moi dans mes épreuves ; et je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur ; afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze tribus d’Israël » (Luc 22:25-30).

L’Église de Christ est bien organisée, mais pas comme les hiérarchies humaines. Les hiérarchies humaines manquent de sagesse car elles sont dirigées et guidées par un autre « dieu », qui leur fait prendre des décisions illogiques et souvent irréalistes. Il y a une citation amusante d’Anacharsis qui, voulant en quelque sorte se moquer de l’incompétence des élus qui dirigeaient son pays, a déclaré ceci : « En Grèce les sages parlent, et ce sont les imbéciles qui décident ». C’est nettement ce que Jésus voulait éviter dans Son Église en disant aux siens : « Mais vous, ne faites point ainsi ». Chaque chrétien dans l’Église de Jésus est un serviteur, et en servant avec humilité et selon ses dons, Christ Se chargera de l’élever en le plaçant sur un trône dans Son Royaume, au moment propice, lors de Son retour. Jésus est prêt à disposer du Royaume en notre faveur, si nous travaillons avec Lui en utilisant fidèlement les dons que nous avons reçus.

Mais comment savoir quel don nous avons reçu ? Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais un Dieu de paix ! Avez-vous déjà remarqué comme on peut être heureux de servir dans un travail qu’on aime ? C’est à ce moment-là que nous pouvons donner notre effort maximum, et c’est précisément ce que Jésus veut. Alors, si les efforts que vous déployez pour servir Christ vous donnent beaucoup de joie, voilà donc votre don que vous devriez mettre en valeur pour le bien commun de l’Église. Rappelons-nous toujours que Christ est la tête de Son Église et c’est Lui qui guide chacun des siens. Il nous connaît intimement et sait exactement comment impliquer chacun de Ses futurs élus dans le ministère qu’Il nous a confié. Voilà pourquoi un disciple de Christ ne doit jamais se comparer à un autre disciple, car chaque membre a sa part à accomplir, différente de l’autre.

Paul avait tellement à cœur le travail qu’il devait réaliser, qu’il nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 9:16 : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! » La prédication de l’Évangile, où les prophéties sont dévoilées, ne peut pas être retenue captive, elle doit porter des fruits au travers de ceux qui ont reçu le don de prophétiser la pensée de Dieu, telle que révélée par Son Esprit. Dieu a dit à Daniel de tenir secrètes certaines révélations et de sceller le livre qui lui fut donné, et ce jusqu’au temps de la fin alors que la connaissance augmentera. La connaissance de la vérité augmente beaucoup depuis quelques temps, mais seulement chez ceux qui ont donné leur vie a Christ. Pour ce qui est du monde en général, on dirait que la vérité est encore plus refoulée au fur et à mesure que le temps passe. Cela fut aussi prédit à Daniel par l’ange Gabriel. « Et il dit : Va, Daniel, car ces paroles sont cachées et scellées jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et éprouvés [ceux qui se convertiront durant la grande tribulation], mais les méchants agiront avec méchanceté, et aucun des méchants ne comprendra, mais les intelligents [ceux qui sont à Christ] comprendront » (Daniel 12:9-10).

Cette prophétie commence déjà à se réaliser progressivement. Combien de temps encore avant son accomplissement total, seul Dieu connaît la date exacte, mais Il nous a dit de surveillez les signes. Examinez de près les évènements mondiaux et constatez vous-même si nous nous dirigeons vers la paix dans le monde ou vers la Troisième Guerre Mondiale. Pour ce qui est des convertis à Christ, nous sommes réconfortés et encouragés par les prophéties bibliques. Nous avons cette assurance que le cours de l’histoire est entièrement sous le contrôle de notre Dieu d’amour, de paix et de miséricorde. Nous avons déjà la garantie qu’il n’a pas oublié les efforts que nous déployons pour Son nom. Si nous sommes dans une situation où nous avons absolument besoin de Lui, voici Sa promesse : « Quand les justes crient, l’Éternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous » (Psaumes 34:18-20).

Dieu n’a pas oublié notre obéissance et notre fidélité à Sa Parole dans notre cheminement vers le Royaume. Et même dans nos moments de faiblesse, Il nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (v. 15). Nous ne travaillons pas en vain, car nous sommes confiants que tout le mal cessera un jour et sera changé en bien. Nous avons la conviction, par la foi, que les chemins tortueux que l’humanité a trop souvent empruntés seront rendus droits. Nous savons qu’il y a une vie après la mort, par une résurrection à l’immortalité. Une vie dans la joie et remplie au comble pour l’éternité.

Quand nous souffrons pour la justice, Dieu nous dit d’être heureux, car cette souffrance n’est que temporaire, tandis que notre bonheur dans le Royaume sera éternel. De quelle autre motivation avons-nous besoin pour servir notre Maître et Sauveur dans l’attente de Son avènement ? À la personne qui est encore indécise à cause de certains problèmes sans solutions apparentes, et qui serait portée à dire : « Seigneur je voudrais te servir, mais donne-moi une lumière à suivre qui me guidera selon ta volonté », Dieu répond : « Va et entre dans ton lieu privé. Prie et plonge ta main dans celle de Jésus. Il sera pour toi cette lumière qui te guidera encore mieux que si tu étais sur un chemin que tu connais déjà par cœur ».

Voilà ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ces mots et qui seront touchés au point de vouloir prophétiser pour Christ.




D.191 – Ce que les Religions vous Cachent

cache

Par : Joseph Sakala

Seriez-vous étonné d’apprendre que Dieu nous a révélé une connaissance extraordinaire que les religions nous ont dissimulée ? Mais comment s’y sont-elles prises ? En supprimant tout simplement le vrai message que Jésus nous avait apporté concernant l’incroyable destin que Dieu a réservé aux êtres humains. Préparez-vous donc à découvrir ce qui a été caché aux hommes, et ce dès le premier siècle de notre ère. Réalisez-vous que Jésus Lui-même fut mis à mort parce qu’Il nous avait révélé cette connaissance magnifique ? Et même Ses apôtres, à l’exception de Jean, ont fort possiblement tous été martyrisés pour avoir proclamé cette Bonne Nouvelle.

Pourtant, si l’humanité avait été réceptive à ce message divin, cela lui aurait épargné la majorité de ses ennuis, de ses souffrances et de ses maux. Lorsqu’on arrive à comprendre la plénitude du message que Jésus nous a enseigné, on découvre soudainement l’incroyable potentialité des humains. Elle est si grandiose qu’à prime abord, elle semble vraiment incroyable. Car l’Évangile de Jésus nous révèle le fondement de la connaissance spirituelle au sujet du Plan de Dieu pour les êtres humains. Il nous enseigne ce que sont l’homme et la femme, ainsi que le dessein pour lequel nous avons été mis sur cette terre. La Bonne Nouvelle nous indique où nous allons et quelle est la voie qui nous amènera un jour vers une paix mondiale, vers le bonheur et vers la prospérité universelle.

L’Évangile que Christ est venu nous apporter nous montre la magnifique potentialité dont bénéficie chaque humain et comment l’atteindre. Les réponses à ces questions constituent la compréhension la plus fantastique que l’humanité puisse recevoir. Malheureusement, cette révélation a été rejetée, dédaignée et, finalement, supprimée. Pourtant, l’Évangile de Christ nous dévoile ce que la science fut impuissante à découvrir. Son message contient des révélations que la majorité des religions d’aujourd’hui n’enseignent pas et dont les établissements d’enseignement supérieur ne savent à peu près rien non plus.

Jésus nous a révélé la vérité la plus prodigieuse qu’un esprit humain puisse concevoir en matière de connaissance. L’Évangile démasque aussi ce qui fait réellement défaut dans ce qu’on nous enseigne de façon traditionnelle et qui, pourtant, nous est absolument essentiel. Il s’agit de la Bonne Nouvelle que notre Créateur a bien voulu révéler à Sa création. Nous pouvons alors nous demander pourquoi les hommes ont décidé de rejeter cette connaissance jusqu’à haïr et même mettre à mort le Messager qui est venu nous l’apporter. Oui, pourquoi ? La réponse va sûrement vous surprendre. C’est que tous les êtres humains ont été séduits ! Le but de cette article est de vous exposer comment tous ont été séduits, mais surtout de mettre en évidence ce qui était au début ― et demeure toujours ― une excellente Bonne Nouvelle pour l’humanité entière.

Néanmoins, ne perdons pas de vue que cette Bonne Nouvelle divine a été supprimée volontairement et n’a pas été proclamée au monde entier depuis des siècles. Aujourd’hui, la majeure partie de l’humanité n’entend pas proclamer le véritable Évangile. Ces centaines de millions de personnes au cœur honnête sont tellement obnubilées par toutes sortes de fausses religions et d’évangiles de contrefaçon qu’ils sont littéralement « drogués », spirituellement parlant, et plongées dans la confusion la plus totale. Comment peut-on prêcher autant de « vérités » différentes au nom de Jésus et censément tirées de la même Bible ? Préparez-vous donc à apprendre que, pour le monde en général, la VÉRITÉ est devenue plus difficile à croire que le mensonge et abondamment plus étrange que la fiction.

D’abord, chez certains « érudits bibliques », il est passé de mode de parler de l’existence du diable. Pourtant, la Bible nous révèle, non seulement que Satan existe, mais qu’il est aussi « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Satan est donc identifié, dans la Parole de Dieu, comme étant le séducteur principal qui a trompé le monde entier. Mais comment a-t-il pu accomplir un tel tour de force ? Pour obtenir la réponse, il nous faut retourner au moment de la création d’Adam et Ève. Satan a commencé par corrompre l’esprit d’Ève. Par la suite, elle et son mari se rendirent coupables du tout premier péché commis par l’humanité.

Lors de la naissance de Jésus à Bethléem, Satan régnait déjà en maître sur la terre en tant que « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Nous découvrons aussi, dans Éphésiens 2:2, qu’il est également « le prince de la puissance de l’air. » En utilisant les ondes pour influencer ceux qui sont réceptifs à sa séduction, Satan exerce, jusqu’à ce jour, sa domination sur l’humanité entière. L’Évangile que Jésus est venu nous proclamer incluait l’abolition totale du pouvoir actuel que le diable dresse sur le monde. Mais l’Évangile nous annonce aussi qu’au retour de Christ, c’est le Royaume de Dieu qui viendra remplacer la domination que Satan étend présentement sur tous les royaumes du monde. Cette extraordinaire nouvelle nous a été prophétisée dans Daniel 7:13-14 où Daniel nous dit : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et Son règne ne sera point détruit »

Au long des siècles, Satan a fait tout en son pouvoir pour étouffer la propagation de ce merveilleux message. Il tenta d’anéantir Christ peu de temps après Sa naissance, alors qu’il inspira un de ses pantins à tuer tous les enfants âgés de deux ans et moins. Le diable croyait empêcher Jésus d’atteindre l’âge requis pour annoncer cet Évangile du Royaume. En effet, Satan influença Hérode, le chef que l’Empire romain avait placé sur le territoire d’Israël, pour commettre ce crime crapuleux. Sur ordre royal, tous les enfants de deux ans et moins qui vivaient à Bethléem et aux alentours furent mis à mort. Mais Dieu envoya Son ange pour dire à Joseph et Marie de s’enfuir en Égypte avec Jésus et d’y demeurer jusqu’à la mort d’Hérode.

Lorsque Jésus eût environ trente ans, Satan chercha encore une fois à détruire Sa mission en essayant de lui faire commettre, ne serait-ce qu’un seul péché. Mais cette tentative de terrasser Jésus démontra que le Christ est devenu la preuve vivante qu’Il était, non seulement capable de détrôner Satan, mais aussi de prouver Sa dignité en tant que Souverain de toutes les nations de la terre. Dans cette formidable épreuve, notre Sauveur Se qualifia en vue de rétablir un jour le Gouvernement divin ici-bas, en y instaurant le Royaume de Dieu sur lequel Il régnera avec Ses Élus. À l’époque de Son premier avènement, Sa mission n’était pas de prendre possession de Son Royaume, mais plutôt de proclamer Son message afin de préparer Ses Élus pour l’établissement ultérieur de Son Gouvernement. Tout cela alors que Satan était encore la puissance invisible qui dominait le monde.

Bien qu’un grand nombre de Juifs auxquels Jésus prêchait semblaient croire en Lui en tant que Messie promis dans les Écritures, ils demeurèrent néanmoins séduits en refusant de croire Son message. Ils préféraient persister dans les vieilles traditions établies depuis des siècles. Et les grands responsables de cette situation étaient justement les pharisiens, séduits par Satan, et qui instruisaient le peuple. C’est d’ailleurs à ces chefs que Jésus S’en est pris ouvertement parce qu’ils accusaient Ses disciples de ne pas se laver les mains lorsqu’ils prenaient leurs repas. Mais Jésus leur dit : « Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? Car Dieu a donné ce commandement : Honore ton père et ta mère ; et : Que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort. Mais vous, vous dites : Celui qui aura dit à son père ou à sa mère : Ce dont je pourrais t’assister est un don consacré à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère » (Matthieu 15:3-5).

Le lavage des mains avait beaucoup plus de portée pour eux que d’aider leurs parents dans la disette. La majorité des religions qui prônent la dîme aujourd’hui font précisément cela avec leurs brebis, en leur faisant croire que la dîme passe bien avant l’assistance aux parents ou nourrir sa famille. Sous l’Ancienne Alliance, la dîme était un don consacré à Dieu, et payée aux Lévites. Jésus est venu nous apporter une Nouvelle Alliance et, si le salut passait par la dîme, comme le prêchent certains pasteurs, Jésus a donc raté une très belle occasion de le souligner ici. D’ailleurs Jésus n’a jamais inclus la dîme comme faisant partie de Son enseignement. Notez néanmoins comment, dans Sa façon de S’exprimer, Jésus insistait beaucoup plus sur le respect des parents et l’assistance aux nécessiteux que sur le fait de payer la dîme.

Quand Christ a envoyé Ses disciples prêcher l’Évangile, ils ne devaient rien apporter, car ils devaient se contenter de ce que les gens leur donneraient dans les maisons où on les invitait. « Et demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point d’une maison à une autre maison » (Luc 10:7). Jésus ne leur a jamais dit de quêter en rémunération de leurs services. Dommage que les pasteurs d’aujourd’hui prêchent beaucoup plus le paiement de la dîme que l’enseignement aux brebis de l’Évangile d’amour que Jésus nous a apporté. Il est évident que le chrétien doit avoir à cœur d’aider ceux qui sont dans le besoin. Par contre : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9:7). La générosité du cœur converti se reflète dans sa sincérité à vouloir donner librement de son argent pour aider. Et cela par conviction personnelle, avec amour et dans la joie, et non dans la crainte d’être puni par Dieu.

C’est justement de cette disposition d’un cœur généreux dont parlait Jésus. Mais les chefs religieux avaient convaincu le peuple que, lorsqu’on réservait une offrande à Dieu, il était alors permis de négliger ses parents et sa famille. L’apôtre Paul a été inspiré d’écrire ceci : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle » (1 Timothée 5:8).  C’est en effet cette sorte d’hypocrisie que Jésus a dénoncée ouvertement en disant aux pharisiens : « Et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites ! Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu’il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes » (Matthieu 15:6-9).

Cette belle tradition, entrelacée de doctrines et de commandements d’hommes se poursuit de plus belle dans toutes les religions où l’argent, sous couvert de dîmes, est demeuré plus important que l’enseignement de la vérité à propos du Royaume. Mais comment Satan a-t-il pu séduire ― et continuer à séduire ― l’humanité ainsi ? Comment l’influence-t-il afin de mieux la dominer ? La réponse vous surprendra sûrement. Dans l’Évangile de Jean, on peut lire : « Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous n’avons jamais été esclaves de personne ; comment donc dis-tu : Vous serez affranchis ? » (Jean 8:30-33). Ils se croyaient déjà libres, étant de la postérité d’Abraham.

Mais Jésus parlait d’une autre sorte de liberté. Il leur dit donc : « Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham, mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne trouve point d’accès en vous » (Jean 8:37). Christ leur dit simplement : « Moi aussi Je suis de la postérité d’Abraham et, au lieu de croire Ma parole, elle ne pénètre même pas dans votre esprit. » Alors, Jésus poursuit : « Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous aussi, vous faites ce que vous avez vu chez votre père » (Jean 8:38). Aux versets 39-42, « Ils lui répondirent : Notre père est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai apprise de Dieu ; Abraham n’a point fait cela. Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent donc : Nous ne sommes point issus de la fornication ; nous avons un seul Père, c’est Dieu. Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé ».

Nous arrivons maintenant à l’argument principal de Jésus où Il veut leur prouver pourquoi ils ne veulent pas L’écouter. « Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu » (Jean 8:45-47). Et Jésus leur pose à nouveau la question : « Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:43-44). Leur esprit était tellement imbibé de mensonges que même la vérité enseignée par le Messie, qui leur avait été promis et qu’ils entendaient, ne pouvait plus pénétrer en eux.

Après trois ans et demi de prédication, Jésus fut mis à mort, crucifié. Mais Il fut ressuscité des morts et retourna au ciel d’où Il était venu. Avant de quitter Ses disciples, Il leur a donné des instructions. Actes 1:4-5 : « Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. » Dans Matthieu 28:18-20, nous lisons : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »

Les disciples, devenus aussi apôtres de Christ, se dispersèrent comme il leur fut ordonné afin de proclamer Son message aux nations, baptisant tous ceux qui voulaient accepter cette vérité. C’est ainsi qu’au jour de la Pentecôte, prit officiellement naissance l’Église que Jésus a fondée. Au début, elle commença à croître assez rapidement. Ce même jour, Pierre avait donné un sermon qui avait touché le cœur de plusieurs. Actes 2:37-41 : « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera. Et il les conjurait par plusieurs autres discours et les exhortait, en disant : Sauvez-vous de cette race perverse. Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. »

Toutefois, Satan suscita un puissant dirigeant religieux qui se mit à répandre une fausse religion : la religion babylonienne à mystères. Cet homme conspira en répandant un autre évangile que celui de Christ. Il eut même la hardiesse de s’approprier le nom de Christ en appelant sa propre religion « christianisme ». Au nord de Jérusalem, en Samarie, vivaient jadis dix des douze tribus de la maison d’Israël. Ces dix tribus furent amenées en captivité en Assyrie, aux environs de 700 av. J.-C., par divers rois, dont Salmanasar. Le territoire fut peuplé par des familles importées de certaines régions de l’Empire babylonien. 2 Rois 17:18 : « Aussi l’Éternel s’irrita fort contre les Israélites, et les rejeta de devant sa face. Il ne demeura de reste que la seule tribu de Juda [à Jérusalem]. » Nous voyons, au v. 21, pourquoi Dieu s’irrita contre eux : « Car Israël fit schisme d’avec la maison de David. Ils établirent roi Jéroboam, fils de Nébat, et Jéroboam détourna Israël de suivre l’Éternel ; et il leur fit commettre un grand péché. »

Non seulement Jéroboam avait-il amené ces dix tribus dans le paganisme, mais il leur a aussi fait DEUX veaux à adorer en place de l’Éternel. 2 Rois 17:16 : « Et, ayant abandonné tous les commandements de l’Éternel leur Dieu, ils se firent des images de fonte, deux veaux ; ils firent des emblèmes d’Ashéra, ils se prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils servirent Baal ». Ainsi, l’Éternel les envoya en captivité en Assyrie. « Alors le roi des Assyriens fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d’Avva, de Hamath et de Sépharvaïm, et les établit dans les villes de Samarie, à la place des enfants d’Israël ; ils prirent possession de la Samarie, et habitèrent dans ses villes » (2 Rois 17:24). Donc, les Israélites furent remplacés par un peuple de païens que les Juifs du temps de Jésus méprisaient abondamment, au point de les appeler des « chiens ». Car ces gens avaient aussi apporté avec eux, dans le pays de Samarie, leur religion babylonienne à mystères.

Au huitième chapitre du livre des Actes, nous apprenons quelques faits saillants à propos d’un de leur dirigeant religieux, Simon le magicien, qui vivait à l’époque de Jésus. Peu de temps avant Sa mort, Jésus déclara ceci à Simon, un de Ses disciples : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). La pierre à laquelle Jésus faisait allusion n’était nulle autre que Lui-même, le Rocher de notre salut. Et l’Église prit officiellement naissance au jour de la Pentecôte. Cette Église devait appuyer les apôtres dans leur proclamation de l’Évangile. Vers l’an 33, suite à une croissance initiale assez rapide, une persécution fut lancée contre l’Église de Dieu à Jérusalem. Actes 8:1 : « Or, en ce jour-là, il y eut une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie. »

Regardons maintenant le miracle extraordinaire qui s’est produit chez ceux qui furent dispersés : « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole. Or, Philippe [un des premiers sept diacres] étant descendu dans une ville de la Samarie, y prêcha Christ. Et le peuple était attentif, d’un commun accord, à ce que Philippe disait, en apprenant, et en voyant les miracles qu’il faisait. Car les esprits immondes sortaient, en jetant de grands cris, de beaucoup de gens qui en étaient possédés ; et beaucoup de paralytiques et d’impotents furent guéris. Ce qui causa une grande joie dans cette ville » (Actes 8:4-8). Entre maintenant en scène un certain Simon, bien connu dans cette contrée. « Or, il y avait auparavant, dans la ville, un homme nommé Simon, qui exerçait la magie et étonnait le peuple de la Samarie, se faisant passer pour un grand personnage. Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; et ils disaient : Celui-ci est la grande puissance de Dieu. Et ils étaient attachés à lui, parce que depuis longtemps il les étonnait par ses opérations magiques. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:9-12).

À la vue de toutes ces choses merveilleuses, que fit Simon ? Actes 8:13 « Et Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné. » Alors ce magicien croit à ce qu’il voit, au point de se faire baptiser, et il ne quitte plus Philippe. Quelle sincérité et quelle conversion ! Poursuivons toutefois ce récit biblique. Actes 8:14-17 : « Cependant, les apôtres qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean, qui étant descendus, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors les apôtres leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. »

Quelle fut alors la réaction de Simon, notre magicien « converti » ? Actes 8:18-19 : « Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. » Il essaya ouvertement d’acheter la puissance du Saint-Esprit afin de pouvoir à son tour la revendre à tous ceux à qui il imposerait les mains. Pierre reconnaît immédiatement cette « simonie ». Actes 8:20-23 : « Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent. Il n’y a pour toi ni part, ni lot en cette affaire ; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité ». Nous venons pourtant de voir, que cet homme fut effectivement baptisé, mais Dieu donne Son Esprit en relation avec la conversion du cœur et non selon les apparences extérieures.

Ce Simon était si faux qu’il a même refusé de faire ce que Pierre lui avait dit, c’est-à-dire, de se repentir et de prier Dieu de lui pardonner.  Actes 8:24 : « Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit. » Il tenta d’acheter son apostolat dans l’Église de Dieu, mais il fut immédiatement repoussé par Pierre qui lui dit : « Il n’y a pour toi aucune part dans ce ministère de Christ ! » Selon la tradition, Simon le magicien se serait approprié le nom de Christ (Messie), en appelant « christianisme » sa religion à mystères babylonienne. De son côté, Satan fit pression sur cet homme et s’en servit comme instrument de persécution contre la véritable Église de Dieu dans le but de l’anéantir. Selon certains érudits bibliques, les activités de Simon seraient à l’origine de la terrible persécution des chrétiens par Néron. Avant même la fin du premier siècle, Simon avait pratiquement réussi à supprimer le message original de Christ en le remplaçant par un évangile pollué.

Vint ensuite ce qu’on appelle le « siècle perdu » de l’histoire de la véritable Église fondée par Jésus. Il y eut une conspiration bien organisée dont le but premier fut de rayer tout ce qui avait trait à l’enseignement original de l’Église par les apôtres. Déjà dans les années 60, Paul, ayant découvert les débuts de cette conspiration, s’est vu obligé de mettre en garde les convertis de Corinthe contre cette infiltration satanique au sein des congrégations chrétiennes. Dans sa deuxième épître, Paul dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4). Le mal commençait déjà à se répandre dans l’Église.

Ayant averti les chrétiens de Corinthe contre cet enseignement, Paul ne se gêne pas pour dénoncer les coupables. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière [Lucifer]. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). La séduction fut telle que, une centaine d’années plus tard, l’histoire nous révèle un « christianisme » complètement différent de celui de l’Église que Christ avait fondée. Cette religion, tout en s’appropriant le nom de Christ, remplaça Son message de la part de Dieu par un « évangile » ne concernant que la personne de Christ. On prêche le Messager tout en supprimant l’élément essentiel relatif à Son message.

Évidemment, il n’est pas mal en soi qu’une Église parle de la personne de Christ. Mais Celui-ci étant venu sur terre pour annoncer Son Royaume ― ce qui constitue le nœud de Son Évangile ― il devient incontournable que Christ et Son Évangile soient indissociables. Certaines églises ne prêchent que le Royaume, sans élaborer sur le sacrifice suprême de Christ ; elles ont alors souvent tendance à mal comprendre la Nouvelle Alliance et s’attachent toujours aux lois mosaïques de l’Ancienne. Il est impossible pour un converti de vivre dans les deux Alliances en même temps. Soit qu’il vit dans l’Ancienne, et attend patiemment le premier avènement du Messie, comme les Juifs, ou bien il accepte la Nouvelle et vit selon les enseignements de Christ, qui est venu nous l’apporter. « En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde » (Hébreux 8:7). « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses » (Hébreux 8:6).

D’autres églises, plus nombreuses, ne se concentrent que sur la grâce et le sacrifice de Jésus-Christ, en ne comprenant pas le Plan de Dieu et ce que sera Son Royaume. On prêche une grâce aisément acquise sur une simple déclaration de foi devant plusieurs spectateurs et c’est tout. Une foule de fausses doctrines sont ainsi rattachées aux nombreux concepts qu’elles véhiculent, comme l’achat d’indulgences plénières qui peuvent conduire le plus grand inconverti directement au ciel au moment de son décès. On prêche aussi un salut par les œuvres, empêchant ainsi leurs brebis de saisir la profondeur de la rançon que Christ a dû payer par Sa mort. Cela empêche aussi leurs fidèles d’avoir une idée globale de la raison pour laquelle Dieu a fait l’homme et ce qu’Il lui réserve comme potentiel.

Le chrétien doit cependant faire de bonnes œuvres : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais sûrement pas dans le but d’être sauvé : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Si nous pouvions nous sauver par nos œuvres, alors à quoi aurait servi la mort de Jésus ? Ainsi, pendant les dix-neuf siècles qui suivirent, le véritable Évangile ne fut plus proclamé au monde entier. Un « autre évangile » finit par trouver créance chez les gens.

Nous voyons donc que tout ceci ne fut pas le résultat d’une fraude récente. Elle prit naissance dès le premier siècle ! Quand Paul a écrit aux Galates, plusieurs voulaient quitter la congrégation qu’il avait établie en se tournant déjà vers cet « évangile » de contrefaçon. Alors, Paul leur déclara : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ » (Galates 1:6-7). Il s’agissait de la religion babylonienne à mystères dont le principal « apôtre » était Simon le magicien « qui exerçait la magie et étonnait le peuple de la Samarie, se faisant passer pour un grand personnage. Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; et ils disaient : Celui-ci est la grande puissance de Dieu » (Actes 8:9-10).

Simon le magicien était un de ces Juifs initiés à la kabbale, c’est-à-dire, à la tradition ésotérique juive où la sorcellerie est au centre de la pratique. Par la kabbale, les initiés contactaient les esprits démoniaques qui leur communiquaient toutes sortes d’idées, dont des doctrines contrefaisant le vrai christianisme. C’est ainsi que Simon le magicien semble avoir été à l’origine de la fondation romaine du catholicisme, qui n’est, en fait, qu’un genre de judaïsme babylonien « christianisé ». D’ailleurs la tradition papale de porter la petite « calotte » ronde sur la tête dans ses fonctions officielles se poursuit jusqu’à ce jour, et ressemble drôlement à celle des rabbins qui, selon la tradition juive, font précisément la même chose. Revenons cependant à notre fameux Simon.

Il préconisait une religion d’iniquité et de confusion qui rejetait les lois divines. Dans le livre de l’Apocalypse nous voyons deux Églises identifiées. La première est dépeinte comme la véritable Église de Dieu. Le nombre de ses fidèles est modeste à cause des persécutions et du martyre qu’elle a dû souffrir. L’autre, par contre, est appelée « Mystère : Babylone la grande, la mère des fornicateurs et des abominations de la terre » (Apocalypse 17:5). Il est question ici de la religion babylonienne à mystères, datant du temps de la construction de la tour de Babel, plongée dans l’iniquité, et qui continuera jusqu’à la toute fin d’abolir les lois divines dans son enceinte. Durant le ministère de Paul, les ministres de Simon le magicien travaillaient déjà à semer le trouble dans la congrégation à Corinthe.

Voilà pourquoi Paul a écrit ceci à ces nouveaux chrétiens : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:2-4). Remarquez qu’au nom de Jésus, ces gens-là proclamaient un autre Jésus, un autre évangile, et suivaient un autre esprit, celui de la rébellion et non de l’obéissance à Dieu.

Cette séduction disséminée dans l’enseignement religieux s’est poursuivie au fil des siècles et, à l’heure actuelle, s’est introduite dans la prédication de plusieurs religions dites « chrétiennes » et ce, comme jamais auparavant. Ces gens usurpent le nom de Christ et appellent indûment « christianisme » une religion à caractère essentiellement babylonien. Non seulement y prêche-t-on un évangile de contrefaçon, mais également un esprit centré sur soi-même, tout en utilisant l’image d’un Jésus entièrement différent de celui dont nous parle la Bible. Le Jésus de la Bible, identifié comme le Fils unique de Dieu, était vraiment… unique ! Il ne fut pas conçu au moyen d’une relation sexuelle entre deux êtres humains, mais fut directement engendré par l’Esprit de Dieu et placé indépendamment dans le sein d’une vierge nommée Marie. Et cette vierge est devenue la servante du Seigneur et non la mère de Dieu.

Voici ce que Marie elle-même a déclaré à l’ange Gabriel quand il lui a annoncé cette merveilleuse nouvelle. « Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole. Et l’ange se retira d’auprès d’elle » (Luc 1:38). Ce qu’il faut absolument comprendre, c’est que l’enfant Jésus était la manifestation de la Parole même de Dieu en chair, et non pas qu’Il était simplement habité par la Parole. Jésus et Dieu n’étaient pas deux entités séparées. D’ailleurs, nous le voyons clairement souligné dans Jean 1:14 :  « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Jésus n’était pas une deuxième personne dans une trinité divine, mais plutôt la manifestation de la Parole même de Dieu dans une chair humaine, engendrée par Son Esprit. Donc, Jésus et le Père étaient vraiment UN.

Est-ce ce genre de Jésus que l’on prêche dans les Églises ? Ou est-ce une espèce d’efféminé au regard hagard de drogué et aux cheveux longs et bouclés d’un ancien hippie portant les yeux au ciel ? Ou pire encore, comme un petit enfant sans défense, impuissant et totalement dépendant du sein de sa mère pour survivre ? Le vrai Jésus est demeuré sur la croix environ six heures, Il est mort et Il fut mis au tombeau. Il fut ressuscité au bout de trois jours et trois nuits et demeure toujours vivant ! Alors, pourquoi est-Il toujours représenté comme mort sur une croix dans toutes les églises ? Pouvez-vous mettre votre foi et votre espérance dans un tel Jésus avec la certitude qu’Il viendra établir Son Gouvernement mondial ici-bas ?

Certains argumenteront à l’effet que ces représentations ne leur servent que de rappel du sacrifice de Christ ou qu’un Enfant-Sauveur nous est né. Mais pourquoi ont-ils besoin de ces images pour se rappeler ? Il s’agit d’un sérieux handicap que d’avoir si courte mémoire. Ils seraient mieux de se rappeler que Dieu a dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; 5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5). S’ils ne sont pas capables de faire la relation entre ces versets et leurs icônes, ils devraient se demander s’ils ont l’Esprit pour comprendre.

Jésus avait sûrement un regard doux et agréable avec Ses disciples. Il avait également un sens de l’humour hors pair et savait S’amuser, si l’on en juge par la noce à Cana et les autres réunions entre amis auxquelles Il a assisté. Mais voici aussi ce que Ses ennemis verront lors de Son avènement. « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Nous sommes loin d’un hippy aux allures de drogué, ici.

Jésus reviendra en combattant pour détruire toutes les armées de la terre avant d’y établir une PAIX mondiale. Jésus ne viendra pas tenter de réparer la confusion déjà en place, Il viendra établir quelque chose d’entièrement nouveau, du jamais vu auparavant. Le Jésus prêché aujourd’hui est un faux Christ, une contrefaçon aux apparences d’un sauveur. C’est une véritable fraude que même Paul dénonçait dès les débuts de l’Église, en exposant les fautifs pour ce qu’ils sont vraiment. Dans 2 Corinthiens 11:13-15, Paul nous déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Satan a donc ses ministres et, au risque de désenchanter bon nombre de personnes honnêtes qui ne demandent pas mieux que de servir Dieu, ces faux ministres enseignent couramment au sein des religions portant le nom de Christ, et déclarant leurs églises « chrétiennes ». Mais comment faire pour les reconnaître ? L’apôtre Pierre nous dit : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3).

Combien de gens prennent vraiment le temps de vérifier ce qu’ils ont entendu dans le sermon de leur pasteur, savoir si tout correspond à la Parole de Dieu ? Prenez le temps d’examiner si les messages que vous recevez sont orientés continuellement vers des levées de fonds sans fin, ou vers les dons, les dîmes et les offrandes, ou s’ils portent plutôt sur le salut et le Royaume de Dieu. Votre pasteur, s’il prêche la vérité, observe-t-il les commandements qu’il prêche ou est-il au-dessus de tout cela ? Jean a également parlé de ceux qui pervertissaient le véritable Évangile en refusant d’obéir eux-mêmes aux lois divines. « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:4-6).

Comment, alors, reconnaître le véritable Évangile du faux ? De nos jours, même le mot « évangile » est mal compris. C’est encore plus évident quand on prend en considération la façon dont il est utilisé par la plupart des groupes évangéliques, les missionnaires, les télévangélistes, ainsi que dans les nombreux ouvrages qu’on publie chaque année. Voilà pourquoi, lorsque vous dites à quelqu’un que l’Évangile de Christ n’est plus proclamé au monde depuis dix-neuf siècles, on vous traite de désaxé ou de détraqué. Les gens ne se rendent pas compte que l’évangile de contrefaçon leur est diffusé avec énormément de subtilité, de déclarations charismatiques aux  paroles mielleuses et appuyées par de multiples témoignages personnels. Et sans oublier que le tout est accompagné d’une musique envahissante. Mais c’est un évangile uniquement bâti autour de la personne de Jésus et parlant très peu ou pas du tout de Son Message.

Vous noterez aussi que cet évangile est fondé sur la présomption que l’époque présente est la seule où Dieu tente désespérément de sauver le monde entier. Ceci donne automatiquement l’impression que si aujourd’hui est le seul jour pour être sauvé, tout ceux qui ont vécu sur cette terre avant aujourd’hui, ou qui naîtront demain et par la suite, n’ont aucune chance de salut. Pour ajouter un peu à cette confusion, j’ai entendu un télévangéliste dire avec conviction, en 1986 : « Aujourd’hui est votre seul jour de salut ! » Si c’est vrai, alors nous sommes tous perdus, en 2006, car ce fameux jour, en 1986, est passé depuis longtemps ! Ceux qui déclament un tel message ne savent même pas ce qu’est le salut. Que contenait donc le Message de l’Évangile de Christ pour que Satan s’acharne tellement à vouloir le supprimer de la sorte, au point de le contrefaire dans ses moindre détails ? Le moment est venu de révéler au monde cette vérité si grandiose et merveilleuse.

Le véritable Évangile était la Bonne Nouvelle que Dieu nous a envoyée par Jésus-Christ sur l’établissement futur d’un Gouvernement Mondial sous le règne du Messager Lui-même qui est venu nous l’apporter. Cette vérité étonnante nous révèle la raison pour laquelle l’humanité a été créée sur cette terre. Elle concerne notre bonheur ici-bas avec la possibilité d’avoir une vie éternelle. C’est la dimension totalement en manque dans toute la connaissance humaine. Ce savoir fut pourtant révélé, mais la science humaine, loin de son Créateur, n’a jamais pu le découvrir. C’est ainsi que l’éducation supérieure, axée sur l’évolution, n’est évidemment pas en mesure de l’enseigner. Et, puisque les éducateurs religieux sont, à leur tour, issus de ces hauts lieux de l’instruction universitaire, les religions, séduites par Satan, ne l’ont point révélé ni enseigné.

Vous verrez rarement quelqu’un poser la question à savoir pourquoi nous avons été mis sur terre. S’il y a un dessein spécial, quel est-il ? Y a-t-il, après tout, une raison pour notre existence ? Pourquoi la science, qui se vante d’avoir réponse à tout, n’est-elle pas capable d’expliquer la raison de l’existence humaine, ainsi que l’avenir extraordinaire qui lui est réservé ? Simplement parce que cette connaissance pourtant si essentielle, surpasse le domaine de compétence de la science, de l’éducation universitaire et même de la religion. Pourquoi sommes-nous nés ? Quelles sont la potentialité et la destinée ultime de l’homme ? Mais, encore plus important, quelle est la voie à suivre afin d’accomplir cette potentialité et cette destinée ?

Il existe une seule voie qui mène à la paix, que ce soit entre individus ou entre nations, et seul le véritable Évangile nous en révèle le chemin. Cette voie nous explique les raisons de tous les maux qui affligent les humains et pourquoi nous sommes incapables de résoudre nos problèmes. L’Évangile nous révèle une loi fondamentale qui œuvre au moyen d’une puissance inexorable et inflexible. Elle nous définit ce qu’est la nature humaine et comment elle fonctionne ; ce qu’est l’esprit dans l’homme et comment, à cause de cet esprit en lui, son cerveau diffère complètement du cerveau animal. Pourquoi l’homme peut-il raisonner, formuler des plans, prendre des décisions complexes, inventer toute la technologie existante, envoyer des astronautes dans l’espace, alors qu’ici-bas, il ne peut pas trouver la solution pour vivre en paix avec ses semblables ?

Alors, qui sommes-nous, après tout ? Le véritable Évangile, lorsqu’il est lu, étudié profondément et assimilé avec l’aide de Dieu, nous donne les réponses à toutes ces questions. Les êtres humains gaspillent leur énergie dans la poursuite de fausses valeurs. Et, peut-être inconsciemment, consacrent leur travail et leurs pensées à de vaines occupations. L’Évangile nous explique l’origine du diable et comment, par la séduction, il fourvoie et harcèle sans cesse les humains afin de les détourner de leur potentialité réelle. Bien qu’invisible, il est une puissance qui régit le monde par la ruse et le mensonge. C’est ainsi qu’il a réussi à supprimer la vérité de l’Évangile en y substituant un simple message qui ne peut pas mener au salut.

Le message couramment prêché par certaines communautés à l’apparence chrétienne prête à l’humain la capacité, soit de se sauver tout seul par ses oeuvres, soit d’être réincarné à l’infini, ce qui ne nécessiterait aucune résurrection à l’immortalité. On assure l’homme qu’il n’a vraiment pas besoin de Dieu, car il possède déjà en lui tous les éléments pour être dieu. Si vous croyez que le Nouvel Âge a inventé quelque chose de merveilleux, laissez-moi vous affirmer que cette croyance date de très loin. Alors que Dieu avait défendu à nos premiers parents de manger du fruit d’un unique arbre dans le jardin d’Éden sous peine de mourir, le diable les a sournoisement rassuré en leur disant simplement : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5).

Donc, Satan à mis la Parole de Dieu en doute pour tenter de séduire Adam et Eve. A-t-il réussi ou si Eve a demandé à Dieu ce qu’elle devait faire ? Jugez par vous-même ! « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6). Ils ont douté de ce que Dieu leur a déclaré pour croire plutôt un mensonge. Et c’est ainsi que, jusqu’à ce jour, Satan continue de manipuler habilement tous ceux qui se laissent prendre à ses astuces et à ses ruses. Rappelons-nous que, si l’humanité avait voulu mettre en pratique le vrai message que Jésus est venu nous apporter, nous aurions été épargnés de presque tous les maux, les angoisses, les ennuis et les souffrances endurés inutilement jusqu’ici. Il est impossible de saisir toute la sagesse formidable du véritable Évangile dans un message seulement, car sa portée constitue une étude continue pendant toute la vie du converti.

Même aujourd’hui, la profondeur de l’Évangile est rarement comprise dans sa majestueuse signification parce que Satan, tout au long des siècles, a réussi à produire un écran de fausses religions, prêchant un évangile falsifié ayant l’apparence de vérité, mais rempli d’enseignements erronés. Il existe tellement de contradictions dans ces fausses pédagogies que même les fidèles honnêtes deviennent parfois entièrement confus et emplis de doutes frôlant l’incrédulité. Imaginez maintenant ceux qui sautent d’une religion à l’autre dans le but, au mieux, de savoir ce que chacune prêche. Dans leur emportement, ces pauvres gens risquent de devenir indifférents et tièdes à l’égard des choses exceptionnellement importantes pour leur vie spirituelle.

Peu importe, néanmoins, car Dieu a décrété qu’avant le retour de Jésus pour rétablir toutes choses sur cette terre, « cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Car cet Évangile exige la nécessité d’un salut spirituel pour celui ou celle qui souhaite faire partie, un jour en tant qu’élu, de ce merveilleux Royaume à venir. Quand Jésus est venu la première fois pour proclamer Son message de salut, Son chemin avait été préparé par Jean le Baptiste qui devait accomplir la prophétie : « Une voix crie : Préparez dans le désert le chemin de l’Éternel ; aplanissez dans la solitude une route pour notre Dieu ! » (Ésaïe 40:3).

Lorsque le moment fut venu de commencer Son ministère : « Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:13-17).

Ensuite, Jésus fut emmené par l’Esprit de Dieu dans le désert où Il jeûna pendant quarante jours. Alors que Son corps épuisé était à son plus faible, Satan est venu le tenter afin de Le faire pécher. Suite à la monumentale défaite du diable, « Jésus, ayant appris que Jean avait été mis en prison, se retira dans la Galilée. Et ayant quitté Nazareth, il vint demeurer à Capernaüm, ville proche de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephthali » (Matthieu 4:12-13). Et, au v. 17, nous lisons : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche. » Dès ce moment Jésus commença à accomplir une prophétie sur Lui-même, donnée par Dieu à Malachie. « Voici, je vais envoyer Mon messager, et il préparera la voie devant Moi, et soudain entrera dans Son temple le Seigneur que vous cherchez, et l’ange de l’alliance que vous désirez. Voici, il vient, a dit l’Éternel des armées. Et qui pourra soutenir le jour de sa venue, et qui pourra subsister quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, et comme la potasse des foulons. Il sera assis, fondant et purifiant l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, et les affinera comme on affine l’or et l’argent ; et ils seront à l’Éternel, et ils présenteront des offrandes dans la justice » (Malachie 3:1-3).

Nous avons dans ces trois petits versets une description comprimée de la première venue du Messie en tant que Messager de la Nouvelle Alliance, et son retour quelques 2 000 années plus tard en puissance et en majesté pour établir Son Gouvernement Mondial qu’Il était Lui-même venu nous annoncer. Son temple ne sera pas un bâtiment de pierres ordinaires. Ce sera un temple construit de pierres précieuses formées par les Élus de Dieu, Jésus étant Lui-même la pierre angulaire. En s’adressant aux chrétiens à Éphèse, Paul a déclaré ceci pour nous le confirmer : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

Aux Corinthiens, Paul a déclaré ceci : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Jésus a donc établi le fondement de ce temple par Son Église qui devait, à son tour, proclamer le même message de l’Évangile que Jésus leur avait donné. Lors de Son premier avènement, Jésus, ayant accompli une partie de cette prophétie de Malachie en fondant Son Église, a convoqué Ses disciples sur le Mont des Oliviers juste avant de monter au ciel. « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20).

Et c’est ce que les vrais disciples de Christ ont continué de faire jusqu’à présent. L’essence de leur message a toujours été : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21). Alors, Jésus doit revenir pour terminer le travail et rétablir toute chose ici-bas. Il reviendra subitement sur des nuées pour enlever Ses élus dans les airs et les prendre auprès de Lui où ils seront instruits du fonctionnement du Gouvernement mondial sous Son règne.

C’est précisément ce que Malachie nous annonce quand il déclare : « et soudain entrera dans Son temple le Seigneur que vous cherchez, et l’ange de l’alliance que vous désirez. Voici, il vient, a dit l’Éternel des armées. Et qui pourra soutenir le jour de sa venue, et qui pourra subsister quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, et comme la potasse des foulons. Il sera assis, fondant et purifiant l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, et les affinera comme on affine l’or et l’argent ; et ils seront à l’Éternel, et ils présenteront des offrandes dans la justice » (Malachie 3:1-3). N’oublions jamais que les sept dernières coupes de la Colère de Dieu sont versées sur la terre après l’enlèvement des Élus de Dieu. Alors, qui pourra subsister quand Christ paraîtra dans toute Sa splendeur pour détruire à tout jamais le système babylonien qui s’est toujours opposé aux lois de Dieu ? Jésus et Ses prémisses viendront ensuite établir le Gouvernement de Dieu sur terre. Pendant mille années, les Élus enseigneront les nations dans la voie de Dieu. Ils apprendront à vivre dans la paix et en harmonie.

Regardons la prophétie donnée par Dieu à Ésaïe, en rapport direct avec l’installation du Royaume de Dieu sur terre. Ésaïe 2 : « 1La parole qui fut révélée à Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem. 2Il arrivera, aux derniers jours [lors du retour de Christ], que la montagne [le Royaume, le Gouvernement de Dieu] de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes [Daniel 2:44], et s’élèvera par-dessus les collines [gouvernements mondiaux] ; et toutes les nations y afflueront. 3Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob [faisons partie du Gouvernement de Dieu] ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. 4Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. 5Maison de Jacob, venez et marchons à la lumière de l’Éternel ! 6Car tu as rejeté ton peuple, la maison de Jacob, parce qu’ils sont pleins des pratiques de l’Orient [rites babyloniens] et adonnés à la divination [tout genre de sorcellerie] comme les Philistins, et qu’ils s’allient aux enfants des étrangers. 7Son pays est plein d’argent et d’or, et il n’y a point de fin à ses trésors [prêts indéfiniment disponibles chez les banquiers mondiaux pour l’armement] ; son pays est plein de chevaux, et il n’y a point de fin à ses chars [des milliards consacrés à la production militaire]. 8Son pays est plein d’idoles [des bâtiments ecclésiastiques partout] ; ils se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains [les innombrables statues et icônes], devant ce que leurs doigts ont façonné. 9Et les hommes sont humiliés, et les grands sont abaissés ; mais tu ne leur pardonneras point ! 10Entre dans les rochers et cache-toi dans la poussière, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté ! [Apocalypse 6:15-16]. 11L’homme aux regards superbes sera abaissé, et l’homme orgueilleux sera humilié ; et l’Éternel seul sera grand en ce jour-là. 12Car l’Éternel des armées aura son jour, contre tout ce qui est orgueilleux et hautain, et contre tout ce qui s’élève, pour l’abaisser ; 13Contre tous les cèdres du Liban, hauts et élevés, et contre tous les chênes de Bassan ; 14Contre toutes les hautes montagnes, et contre tous les coteaux élevés [tous les gouvernements du monde] ; 15Contre toute haute tour, et contre toute muraille forte ; 16Contre tous les navires de Tarsis, et contre tout ce qui plaît à la vue.17Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, 18Et toutes les idoles disparaîtront [destruction de tous les temples du monde, toutes religions confondues]. 19Et l’on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre [Apocalypse 6:15-16]. 20En ce jour-là, l’homme jettera aux taupes et aux chauves-souris ses idoles d’argent et ses idoles d’or, qu’il s’était faites pour les adorer ; 21Et ils entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des montagnes, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre. 22Cessez de compter sur l’homme, qui n’a qu’un souffle dans ses narines [le gouvernement de l’homme par l’homme aura cessé pour toujours] ; car quel cas peut-on faire de lui ? » Il est question ici de la descendance d’Israël, c’est-à-dire, le « christianisme » moderne tel que décrit dans Ézéchiel 16 !

Viendra ensuite la deuxième Résurrection pour tous ceux que le système babylonien, tout au long de l’histoire de l’humanité, a séduits à tout croire, sauf à l’Évangile véritable du salut. Et finalement, nous arrivons à la résurrection des rebelles que Dieu détruira dans le feu de la géhenne. La terre sera donc purifiée pour recevoir la Jérusalem céleste. « Après cela viendra la fin, quand il [Jésus] remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance ; car il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort ; car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous » (1 Corinthiens 15:24-28).

Jésus est venu prêcher l’Évangile annonçant l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Dès le départ, Il a dit : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Jésus annonçait simplement que la période de temps où Dieu Lui-même viendrait Se manifester dans la chair humaine pour annoncer au monde ce qui avait été prophétisé dans l’Ancien Testament, était en effet accompli. Le temps était donc venu d’annoncer que l’établissement du Royaume de Dieu approchait. C’est précisément ce que les apôtres, qui furent instruits par Jésus, ont aussi prêché abondamment avec conviction.

Paul pareillement a proclamé ce même Évangile aux Gentils. Mais c’est Jésus qui avait entamé ce processus quand Il a déclaré : « Il faut que j’annonce aussi le royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Luc 4:43). Alors : « Ayant assemblé ses douze disciples, Jésus leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et le pouvoir de guérir les maladies. Et il les envoya annoncer le royaume de Dieu, et guérir les malades » (Luc 9:1-2). Pendant ce temps, Jésus « prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:44). Les paraboles utilisées par Jésus se rapportaient en grande majorité au Royaume de Dieu. En expliquant une des paraboles à Ses disciples, Jésus leur a déclaré : « Il vous est donné de connaître le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux du dehors, tout est annoncé en paraboles » (Marc 4:11).

Jésus employait souvent des choses physiques comme comparaison pour passer Son message. Dans Luc 13:18, Il dit : « A quoi est semblable le royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je ? » Et, au verset 19, Jésus leur dit : « Il est semblable à une graine de moutarde, qu’un homme prend et met dans son jardin ; et elle croît et devient un grand arbre, de sorte que les oiseaux du ciel habitent dans ses branches. » Jésus prêchait avec tellement de puissance et de conviction que plusieurs croyaient que le Royaume serait établi par Jésus à ce moment-là. « Comme ils écoutaient ce discours, Jésus continuant, proposa une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’ils croyaient que le royaume de Dieu allait paraître bientôt » (Luc 19:11). Mais au verset 12, Il dit donc : « Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. »

Cette parabole explique clairement que Jésus devait retourner au Père, Sa mission accomplie, pour revenir plus tard pour prendre possession du Royaume, après avoir préparé Ses Élus devant régner avec Lui durant le Millénium. Apocalypse 5:9-10 nous dévoile ce moment futur magnifique où les Élus s’adressent à Jésus et chantent « un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Pas au ciel, mais bel et bien ici sur la terre !

Pour passer leur message, beaucoup de télévangélistes utilisent à l’heure actuelle l’expression « prêcher le Christ aux nations ». Ils parlent de Christ, prêchent un évangile de grâce, et parlent de salut. Alors, qu’y a-t-il de mauvais à parler de ces choses ? Absolument rien, car l’Évangile parle aussi de cela. Mais quand on prêche ces choses dans un contexte où Jésus aurait aboli les commandements de Son Père, ayant transformé la grâce en licence pour désobéir, on appelle cela prêcher un autre évangile. Je ne parle pas d’une pratique récente, car cette situation existait déjà au premier siècle. Paul a été obligé de mettre les chrétiens de Corinthe en garde contre cette infiltration satanique dans l’Église par de faux ministres. Dans 2 Corinthiens 11:4, Paul leur dit : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. »

Paul ne plaisante pas ici, car, aux versets 13 à 15, il dit expressément : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. » Jude également abonde dans le même sens que Paul. Ayant le salut des convertis à cœur, plein d’ardeur, il écrit ceci aux disciples de Christ : « Touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Quand on prêche « qu’une fois sauvé, vous êtes toujours sauvé », peu importe ce que vous faites après votre supposée conversion, on est loin de prêcher ce que Jésus a prêché. À Rome, quelques nouveaux convertis crurent à ces faux prophètes qui prêchaient qu’il était impossible de pécher sous la grâce, car, une fois sous la grâce, tout était permis. Alors Paul rectifie la situation en leur disant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Pourquoi ces chrétiens de Rome pensaient-ils cela ? Ils croyaient, comme beaucoup aujourd’hui, que le sacrifice de Christ, en plus de pardonner nos fautes passées, pardonne aussi d’avance nos fautes FUTURES ! Donc, selon leur logique, plus nous péchons, plus cette « grâce » abonde ! Or, il y a certains problèmes graves attachés à cette logique fallacieuse : 1) il devient inutile de demander pardon à Dieu parce que nos péchés sont « déjà pardonnés » ; 2) le péché impardonnable, celui qui mène à la seconde mort, ne peut ainsi exister, car Dieu pardonnant D’AVANCE nos péchés, il n’y a plus de péché qu’Il ne peut pardonner (même si nous refuserions de nous en repentir) ; et enfin, 3) nous n’avons donc plus à persister et à persévérer jusqu’à la fin, le travail du salut étant déjà inexorablement scellé ! Constatons que ce n’est manifestement pas ce qu’a prêché Jésus…

A certains chrétiens baptisés qui avaient demandé à Jean si, après leur baptême, ils pouvaient encore pécher, ayant déjà été purifiés par le sang de Jésus, voici la réponse de Jean : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Oui, il est encore possible pour un converti de pécher, mais si nous confessons nos péchés, Dieu demeure toujours fidèle pour nous les pardonner. Ceux qui prêchent le contraire ne peuvent même pas prétendre être ministre de Christ, car Sa parole n’est pas en eux. Jésus a également déclaré ceci : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:10). La transgression de la Loi divine demeure toujours un péché et Jésus en était une preuve vivante en gardant les commandements de Son Père.

Certaines dénominations affirment que le Royaume est dans le cœur des chrétiens ; qu’une sorte de sensation euphorique dans le cœur et de bien-être spirituel. Or, Paul a dit « que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50). À Nicodème un des principaux Juifs, Jésus a déclaré ceci : « si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Et, au verset 5, Jésus a ajouté : « si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». Donc, selon les paroles mêmes de Jésus, le Royaume de Dieu sera quelque chose qu’on pourra non seulement voir, mais y entrer aussi. Alors à ces « ministres » qui prêchent le contraire de Christ, j’aimerais tout simplement leur répondre par la Parole de Dieu. Si notre seule alternative se limite à croire un homme ou croire Dieu : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4).

Il est donc grand temps que nous venions à comprendre réellement ce qu’est le Royaume de Dieu. L’Éternel donna à Daniel de pouvoir expliquer au roi Nébucadnetsar de Babylone que son propre royaume était le précurseur d’une succession de quatre royaumes qui seraient, un jour, remplacés par un dernier Royaume composé de la Famille divine et où Dieu gouvernera. Car « le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44). Notez que le Royaume qui viendra anéantir tous ces autres royaumes subsistera à leur place éternellement. Comment, alors, a-t-on pu corrompre le monde entier à croire que ce Royaume de Dieu serait installé au ciel ou dans le coeur, alors que les royaumes qu’il viendra remplacer étaient, et sont toujours sur la terre ? Satan a vraiment séduit tout le monde depuis sa rébellion, quand : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9).

Donc, ce Royaume, composé d’immortels, ne sera jamais remplacé, car il subsistera éternellement. Mais que feront ces immortels durant l’éternité ? Dieu Se révèle à nous dans la Bible en tant que Créateur de tout ce qui existe. Pas seulement de la terre, mais de l’univers infini, un univers dont les frontières demeurent, jusqu’à ce  jour, un mystère pour nos hommes de science. Est-ce possible qu’il puisse y avoir un rapport entre les multiples galaxies ― avec leurs puissants soleils, leurs innombrables planètes ― et l’homme créé à l’image de Dieu ? Vous êtes-vous déjà posé des questions au sujet de toutes ces étoiles brillantes que vous pouvez facilement contempler par une nuit sans nuage ? Elles forment un prodigieux spectacle lumineux étalant à certains endroits de véritables cascades de lumières étincelantes.

Les hommes de science nous assurent que bon nombre d’entre elles sont de formidables soleils, amplement plus volumineux que le nôtre. Ces savants nous affirment que ces étoiles, tout comme notre soleil, sont entourées de planètes. Nos astronomes prétendent aussi que, selon la théorie de l’évolution, beaucoup de ces planètes seraient habitées. Est-il possible que tout cela aurait tout bonnement évolué à l’improviste, ou si tout est le résultat d’une création planifiée par un Créateur Tout-Puissant, doué d’une Intelligence Suprême ? Pour ce qui est d’autres planètes habitées, les Saintes Écritures nous révèlent ceci : « Quant aux cieux, les cieux sont à l’Éternel ; mais il a donné la terre aux enfants des hommes » (Psaumes 115:16). Il n’y a aucun endroit dans la Bible laissant paraître le moindre soupçon qu’il puisse y avoir de la vie humaine ailleurs que sur la terre.

Même les hommes de science n’ont jamais trouvé de signes probants de vie sur aucune autre planète de notre système solaire, encore moins dans notre galaxie. Malgré cela, ils entretiennent quand même l’espoir de trouver autre chose dans les innombrables galaxies ― qui demeurent pourtant un mystère pour eux ― dans la vraisemblable espérance de prouver leur théorie sur l’évolution. Mais rassurez-vous : jusqu’à ce jour, l’évolution reste une théorie et NON une réalité. Toutefois, sous l’inspiration divine, le roi David a dit ceci : « Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Tu as établi ta majesté au-dessus des cieux … Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? » (Psaumes 8:2, 4-5). Néanmoins, Dieu « n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons » (Hébreux 2:5). Notez bien qu’il est question d’un événement futur ici.

Ce texte d’Hébreux se réfère maintenant à Jésus, bien qu’il soit tiré du Psaume 8. Hébreux 2:8-12 nous dit : « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges [Lui aussi], afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. »

En d’autres termes, les chrétiens habités par l’Esprit de Dieu, seront cohéritiers de Christ lors de Son avènement. Ils hériteront de tout ce que Christ a déjà reçu. Voici de quelle manière Christ a déjà été couronné de gloire et d’honneur, et est déjà en possession de Son héritage. Dans les temps anciens, Dieu parlait aux hommes par Ses prophètes. Mais Dieu « nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:2-3). Ici, nous sommes loin d’un Christ mort, impuissant et pendu à une croix, comme on le présente dans les églises.

Jésus ressuscité soutient déjà tout l’univers, car Sa Puissance divine est illimitée. Ceci établit aussi Sa supériorité sur les anges qui sont des êtres créés pour servir. « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Leur rôle est de subvenir à nos besoins alors que, présentement, nous sommes inférieurs à eux. Mais nous sommes destinés à être héritiers avec Christ de tout ce qu’Il possède, en tant que fils et filles nés de Dieu. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Le chrétien en qui le Saint-Esprit vit doit se laisser conduire par Lui. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père » (Romains 8:14-15).

Jésus, le Fils unique engendré du Père, est déjà passé, par la résurrection, à l’immortalité afin d’être « le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Nous, les êtres humains, nous avons « reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père » (Romains 8:15). Voilà la destinée réservée à tous ceux et celles qui décident de donner librement et volontairement leur vie à Christ, notre grand frère et le Pionnier de notre salut. Notre potentiel et notre destin sont si merveilleux et magnifiques que toute la création de Dieu attend la manifestation de Ses Enfants. « En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:19-21).

Il est impossible d’écrire un passage plus grandiose et plus révélateur à propos du potentiel que Dieu a mis en chaque individu qu’Il a créé et qui est disposé à suivre volontairement son Créateur. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Donc, au retour de Jésus dans toute Sa puissance et Sa gloire, Ses Élus naîtront subitement, immortels, par une résurrection, dans la Famille divine. Ésaïe 66:8-9 : « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? 9Moi, qui ouvre le sein, ne la ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? »

« Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Donc, nous régnerons avec Jésus pendant mille ans afin d’instruire d’abord les survivants de la grande tribulation. Ensuite ceux qui naîtront et se convertiront durant ce Millénium formeront subséquemment les nations sur lesquelles les Élus régneront éternellement. Paul encourageait continuellement les chrétiens à Corinthe à grandir dans la connaissance de Dieu et en sagesse. Voici pourquoi : « Ne savez-vous pas que les Saints jugeront le monde ? et si vous jugez le monde, êtes-vous indignes de juger des moindres choses ? » (1 Corinthiens 6:2).

Viendra ensuite la deuxième Résurrection où les Élus enseigneront les milliards d’êtres humains que Satan à séduit depuis Adam et Ève en les détournant de la véritable Parole de Dieu. « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12). Notez que Dieu ouvre les livres par lesquels ces morts seront jugés. Mais de quels livres est-il question ? Il ne peut s’agir que des mêmes 66 livres qui forment le canon de la Bible et par lesquels les Élus aussi avaient été instruits et jugés. 1 Pierre 4:17 : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu. » Les Élus ! Mais notez également qu’un autre livre, le livre de vie est aussi ouvert par Dieu pour accepter les noms de toutes les personnes séduites par Satan tout au long des siècles, et qui recevront leur première chance au salut. Ceux qui se convertiront seront alors inscrits dans le livre de vie et viendront s’ajouter aux nations qui se sont converties durant le Millenium.

Cette deuxième Résurrection est très mal comprise et mal enseignée par presque toutes les églises chrétiennes qui prétendent qu’il ne s’agit seulement que d’une résurrection destinée à la destruction. Si cela est vrai, alors pourquoi Dieu ouvre-t-Il le LIVRE de VIE ? Si celui-ci est déjà complet, il devrait rester fermé ! Nous vous proposons de lire notre article La Deuxième Résurrection où sont donnés tous les détails. Il y a cependant une Troisième Résurrection consacrée à la destruction par le feu de tous ceux qui, jusqu’à la fin, résisteront à la conversion. C’est alors que la terre entière sera également purifiée du même coup par ce feu et, quand elle sera purifiée, la Jérusalem céleste descendra du ciel sur la terre et Dieu Lui-même viendra habiter ici-bas avec Ses enfants. C’est alors que Dieu placera la domination de l’univers entier sous l’administration éternelle de Sa Famille.

Même les hommes de science, avec leurs puissants télescopes, nous dépeignent un univers qui, à l’heure actuelle, baigne dans un état de détérioration. C’est pourquoi la création entière attend impatiemment la manifestation des enfants de Dieu, car notre travail sera de rendre l’univers entier semblable au jardin d’Éden que Dieu avait créé pour nos premiers parents. Voilà la vérité que Satan a toujours réussi à cacher à l’humanité tout au long des siècles au moyen d’un faux évangile rempli de culpabilité, de mensonges et non d’espoir. Mais Paul nous dit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption [dans la Famille de Dieu], la rédemption de notre corps [de mortel à immortel] » (Romains 8:19-23).

L’Évangile que Jésus est venu nous donner se rapporte au Royaume de Dieu et à son établissement futur sur cette terre. Jésus est venu nous instruire personnellement sur la seule façon d’y parvenir. Dieu est Créateur et le Souverain Maître de Sa création. Son Plan a toujours été de Se former une famille composée d’êtres vivants à Son image et à Sa ressemblance, avec qui Il pourrait partager Sa création en nous donnant juridiction sur elle. Alors que Satan a séduit l’humanité entière à croire qu’elle pouvait aller au ciel, Dieu nous dit exactement le contraire. C’est Lui qui descendra du ciel pour venir vivre avec Sa Famille divine sur la terre qui deviendra le Quartier Général de l’administration de l’univers entier.

Regardons ensemble ce que Dieu a donné à Jean de voir et d’écrire. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi, Jean, je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:1-4). Fini la souffrance, le deuil et les malheurs causés par Satan.

« Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. » (Apocalypse 22:3-6).

Pour ceux qui prêchent que seuls les Élus de la première résurrection auront accès à cette sainte cité, regardons la description que Jean nous donne de cette Jérusalem céleste. « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées [durant le Millénium et lors de la deuxième Résurrection], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations ». (Apocalypse 21:22-26).

Pour ceux qui raisonnent que ce ne sont que des fables et des illusions d’enfants, voici ce que Dieu nous déclare : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Alors, que ceux qui ont des oreilles pour entendre…

Dans la Famille de Dieu, il y aura de l’harmonie et de la joie, dans une immortalité passée à embellir éternellement toutes ces galaxies qui attendent présentement la manifestation de ceux qui feront ce travail merveilleux. Nous ne serons jamais fatigués ou au bout de nos forces. Nous serons pleins d’énergie, de vitalité, de force, et ce, éternellement. Quelle potentialité ! Quelle espérance !

Voilà ce que Dieu a préparé pour tous les humains, et ce que je souhaite personnellement à chacun de ceux qui lisent ces mots. Mais ne tardez pas, parce que Jésus nous exhorte fortement par ces mots : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22:7). Soyons obéissants à Dieu et, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin de notre vie, notre salut est assuré !




D.189 – Nous sommes aux derniers jours

 

Par : Joseph Sakala

Avec toute la connaissance et la technologie moderne mise à notre disposition au début de ce 21ème siècle, pourquoi n’avons-nous pas encore trouvé la façon d’établir une paix mondiale sur cette terre ? Pourquoi fabriquons-nous toujours des instruments de guerre, au lieu d’utiliser ces matériaux pour fabriquer des instruments de paix utiles et facilement accessibles à tous les humains ? Pourquoi ne vivons-nous pas dans un monde de prospérité, où la pauvreté ne serait qu’un souvenir du passé ? C’était pourtant ce que la technologie moderne devait censément nous procurer. La triste vérité nous expose néanmoins que la technologie a créé beaucoup plus de problèmes et de besoins qu’elle n’en a comblés. Pourquoi la justice n’est-elle pas appliquée avec droiture et honnêteté dans notre société pourtant si évoluée ? Ce ne sont sûrement pas les ressources naturelles et humaines qui manquent pour accomplir un tel miracle. Cependant un tel monde de justice et de paix nous est décrit à plusieurs endroits dans les prophéties bibliques.

Le prophète Ésaïe nous déclare ceci : « Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne [gouvernement] de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2:2-4).

Michée aussi nous l’a dit : « Mais il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et elle s’élèvera par-dessus les collines, et les peuples y afflueront. Et des nations nombreuses iront, et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion, et la parole de l’Éternel, de Jérusalem. Il jugera entre des peuples nombreux, et sera l’arbitre de nations puissantes, jusqu’aux pays lointains ; ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. Mais chacun habitera sous sa vigne et sous son figuier, sans que personne les épouvante ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé » (Michée 4:1-4). Enfin une période de paix mondiale !

Ces deux passages bibliques nous orientent vers la fin d’une époque, et le commencement d’une nouvelle ère magnifique. Il y a deux mille années de cela, ces mêmes prophéties faisaient l’objet des attentes de plusieurs citoyens de la Judée lors de la naissance de Jésus. L’Empire romain dominait sur tout le territoire, et les évènements qui eurent lieu durant la vie et le ministère de Jésus semblaient sûrement augmenter l’espoir des habitants de la région. Car beaucoup croyaient que le Messie viendrait établir Son Royaume en renversant la puissance des Romains qui les opprimaient. La Bible nous cite au moins une occasion où Jésus a dû fuir, car la foule voulait s’emparer de Lui afin de Le couronner roi. Voici ce que l’apôtre Jean nous dit : « Et ces gens, voyant le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète qui devait venir au monde. C’est pourquoi Jésus connaissant qu’ils allaient venir l’enlever, pour le faire roi, se retira encore seul sur la montagne » (Jean 6:14-15).

Même les premiers disciples de Jésus n’avaient pas compris. Pourtant, ils avaient entendu tous Ses enseignements. « Comme ils écoutaient ce discours, Jésus continuant, proposa une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’ils [les disciples] croyaient que le royaume de Dieu allait paraître bientôt » (Luc 19:11). Ses propres disciples croyaient que Jésus établirait Son royaume de leur vivant. Alors, Jésus leur donna une parabole afin de leur faire comprendre qu’avant l’établissement du Gouvernement de Dieu sur cette terre, Il devait les quitter pour le ciel, et revenir après une longue période de temps. Pendant cet intervalle, ils devaient s’occuper à remplir leurs responsabilités dans l’espérance de faire partie, un jour, de ce merveilleux gouvernement.

Nous pouvons lire le récit de cette parabole de Jésus dans Luc 19:12-27. « Il dit donc : Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. 13Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. 14Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. 15Il arriva donc, lorsqu’il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu’il commanda qu’on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l’argent, pour savoir combien chacun l’avait fait valoir ». Notez qu’aucune période de temps n’est mentionnée, mais suivons de près le reste de cette parabole.

Verset 16 : « Et le premier se présenta et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs. 17Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes ». Juste le fait qu’un marc avait été converti en dix marcs nous indique que, pour accomplir cela, une certaine durée de temps devait se passer entre la période non spécifiée, où l’homme de grande naissance (Jésus) devait S’absenter dans un pays éloigné (le Ciel), et revenir subséquemment pour prendre possession d’un royaume (Gouvernement mondial de la terre entière). Ses serviteurs devaient donc grandir spirituellement et en talents afin de pouvoir administrer la partie du Royaume que le Seigneur voudrait bien leur accorder lors de Son retour. Ici, la récompense est l’administration de dix villes.

Avec cela en tête, poursuivons notre étude de cette parabole de Jésus au verset 18 : « Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. 19Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes ». Ces deux hommes n’avaient reçu qu’un seul marc de leur maître, mais leur accomplissement de ce qu’ils ont reçu est différent. Le marc dans cette parabole représente le don du Saint-Esprit accordé à chaque individu qui veut donner sa vie à Christ, afin de poursuivre son cheminement vers le Royaume de Dieu. Nous avons ici deux exemples parfaits à savoir comment deux serviteurs font fructifier le même don. Chacun est donc récompensé selon ses œuvres. C’est précisément ce que Jésus nous a aussi déclaré dans l’Apocalypse au sujet de Son retour. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Ce passage détruit complètement les enseignements de certaines religions chrétiennes qui prêchent qu’après la conversion, le chrétien n’a rien d’autre à faire qu’attendre le retour de Christ. Désolé, mais ce n’est que dans le dictionnaire que « réussite » vient avant « travail ». Pour promettre l’éternité à leurs brebis, ces religions les contrôlent et restreignent ainsi leur liberté individuelle de pouvoir grandir spirituellement comme Christ veut que Ses élus croissent. Au moment de la conversion, l’individu doit manifester ouvertement deux choses, et Dieu, qui voit au cœur de la personne, lui accordera alors le don gratuit de Son Esprit. Regardons ensemble ce que l’apôtre Pierre a déclaré à ceux qui furent touchés au cœur par son sermon le jour de la Pentecôte. Actes 2:38 « Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » La personne doit donc manifester sincèrement devant Dieu le repentir de sa vie passée, et ensuite se faire baptiser au nom de Jésus-Christ et personne d’autre. C’est à ce moment qu’elle est réconciliée avec Dieu, qui lui accorde Son Saint-Esprit.

Mais quand Dieu fait ce don au converti, le Saint-Esprit doit commencer à transformer spirituellement cette personne en éliminant progressivement ce qui était auparavant ses oeuvres de la chair, pour refléter maintenant le fruit de l’Esprit en elle. Ceci ne se fait pas subitement lors de la réception du Saint-Esprit ; c’est un travail qui se poursuit chez l’individu dans la persévérance, jusqu’à la fin de sa vie. Exactement comme les deux cas mentionnés dans la parabole que nous venons de lire. Alors, qu’est-ce au juste que le converti doit changer pour accomplir les œuvres que Jésus viendra récompenser lors de Son retour ?

C’est à l’apôtre Paul que Jésus a inspiré d’écrire ceci : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont : l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:19-21). Voilà ce que nous vivions tous à différents niveaux avant notre conversion, et que l’Esprit de Dieu s’engage à nous aider à éliminer graduellement de notre comportement.

Le travail du Saint-Esprit en nous est de nous guider à porter du fruit de l’Esprit, et c’est encore Paul qui nous le révèle. Galates 5:22 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Voilà ce qui doit se manifester dans le comportement du vrai converti après sa conversion, et que Jésus viendra récompenser dans les postes de responsabilités accordés à ceux qui auront fait fructifier ce fruit de l’Esprit dans leur cheminement. Ce travail prend donc du temps et doit de ce fait se poursuivre dans la foi et dans la persévérance. Pour empêcher un relâchement dans ce domaine, Paul nous dit : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » (2 Corinthiens 13:5).

Revenons maintenant à cette parabole de Jésus, dans Luc 19, pour voir ce qui se passe au verset 20 : « Et un autre vint et dit : Seigneur, voici ton marc que j’ai gardé enveloppé dans un linge ; 21Car je te craignais, parce que tu es un homme sévère, tu prends où tu n’as rien mis, et tu moissonnes où tu n’as point semé. 22Et son maître lui dit : Méchant serviteur, je te jugerai par tes propres paroles ; tu savais que je suis un homme sévère, qui prends où je n’ai rien mis, et qui moissonne où je n’ai point semé ; 23Et pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ; et à mon retour, je l’eusse retiré avec les intérêts ? » Comment cet homme pouvait-il décider qu’il lui était impossible de plaire à son maître au point de cacher son don ? C’est comme si Jésus lui disait : Personne ne peut savoir ce qu’il peut accomplir avant de l’avoir au moins essayé.

Malheureusement, cet homme croyait, comme beaucoup trop de chrétiens de nos jours, qu’il n’avait absolument rien à accomplir avec le marc qui lui avait été confié par son maître. Il n’a même pas tenté de le doubler en le déposant à la banque. Avec ce simple geste, il aurait pu dire à son maître : « Voici, ton marc a rapporté deux marcs ». Et le maître lui aurait donné la gérance de deux villes. La bonté de Dieu n’a pas de limites. Le moindre effort est noté et mérite une récompense, mais pas la paresse. Ce serviteur croyait que tout ce qu’il avait à faire, c’était d’attendre le retour du Maître et hériter d’un beau poste dans le Royaume sans aucun effort de sa part. Mais son Maître lui dit : « Méchant serviteur, je te jugerai par tes propres paroles. Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ; et à mon retour, je l’eusse retiré avec les intérêts ? » Cette situation me fait penser au salut facile vendu un peu partout dans les stades sportifs où se tiennent les réunions d’évangélisation télévisées.

« Acceptez tout simplement Jésus dans votre cœur et vous êtes sauvés », prêchent certains télévangélistes. Je trouve cette situation infortunée, car ces gens qui s’approchent de la tribune sont sincères et sûrement touchés par les beaux cantiques et le message qu’ils ont entendu. Mais ce geste de leur part ne constitue que le début du cheminement vers le Royaume et non son arrivée. Ces pauvres gens croient être déjà sauvés tout en continuant à vivre leur même train de vie coutumier d’avant cette « conversion ». Ceci n’est pas l’Évangile que Christ est venu nous apporter. Le chrétien doit grandir en esprit et en œuvres pour se qualifier en tant que futur Élu pour diriger des nations dans le Royaume.

Mais n’est-il pas écrit, dans Éphésiens 2:8-9 : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » ? C’est absolument vrai, car, si nous pouvons nous sauver par nos œuvres, le sacrifice de Christ devient inutile et sans valeur. Toutefois, regardons ce que Paul ajoute, dans Éphésiens 2:10 « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

Le salut est un don gratuit de Dieu, mais la profondeur de la conversion à Christ doit se manifester dans les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous, et dans lesquelles nous devons marcher. Cela se fait à force de persévérance et de foi au travers des différentes afflictions de la vie. Voici ce que Jésus nous déclare, dans Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Le salut n’est pas conditionnel aux œuvres, mais celles-ci détermineront quel poste nous occuperons dans le gouvernement de Christ. C’était d’ailleurs le message que Jésus voulait nous passer dans Sa parabole sur l’homme de grande naissance que nous venons d’étudier.

Paul venait de se faire lapider par des Juifs et fut laissé pour mort. « Mais les disciples s’étant assemblés autour de lui, il se leva, et rentra dans la ville. Et le lendemain, il s’en alla avec Barnabas à Derbe. Et après avoir annoncé l’Évangile dans cette ville-là, et y avoir fait plusieurs disciples, ils retournèrent à Lystra, à Iconium et à Antioche ; fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et leur représentant que c’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:20-22). Paul n’a jamais prêché un salut facile et les autres apôtres non plus. La sainteté ne consiste pas nécessairement à vaincre la souffrance, mais plutôt à l’accepter. Cette idée d’un salut sans efforts, où « une fois sauvé, toujours sauvé », ne vient pas de Dieu, mais directement de Satan qui voudrait détruire le Plan de Dieu pour l’humanité.

Jésus l’illustre très bien dans Sa parabole sur le méchant serviteur qui, en demeurant inutile, s’attendait à recevoir le même salaire que le serviteur le plus compétant. Il avait peut-être l’apparence d’un bon serviteur devant ses camarades, mais l’apparence n’est rien. C’est au fond du cœur qu’est la sincérité, et voilà ce que Jésus recherche. Malheureusement, cette même manœuvre est utilisée par bon nombre de syndicats du monde, où toute initiative personnelle est carrément amoindrie, et où toute rémunération est nivelée par un critère basé sur la performance du moins compétent. Il n’en sera pas ainsi dans le Royaume de Dieu. En parlant du méchant serviteur : « Il [le maître] dit à ceux qui étaient présents : Ôtez-lui le marc, et le donnez à celui qui a les dix marcs. Et ils lui dirent : Seigneur, il a déjà dix marcs. Je vous dis qu’on donnera à quiconque a ; mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a ». (Luc 19:24-26). La paresse et la nonchalance ne seront  jamais récompensées dans le Royaume de Dieu à venir.

Revenons toutefois à l’établissement de ce Royaume que Jésus est venu annoncer. Plus tard, après Sa mort et Sa résurrection, Ses disciples ne comprenaient toujours pas. Ils croyaient continûment que le temps était enfin venu pour Lui d’établir Son Royaume. La scène se passe juste avant l’ascension de Jésus au ciel. Actes 1:6-8 « Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Les disciples ont donc entrepris leur tâche de prédication en débutant par la ville de Jérusalem. Cependant, alors qu’ils prêchaient le message, ils continuaient quand même de croire qu’ils vivaient dans les « derniers jours ».

Nous avons souvent tendance à croire que des expressions telles que : « Le temps est proche », « La grande crise des temps de la fin », « Les derniers jours », « Voici la dernière heure » ou « La fin de toutes choses est proche », sont des exclamations du 20ème ou 21ème siècle. C’est en partie vrai, mais certaines de ces déclarations datent du premier siècle, du temps des apôtres. Jacques, le frère de Jésus, avait fait allusion aux derniers jours comme faisant partie de son temps. Jacques 5:3 « Votre or et votre argent se sont rouillés, et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé un trésor pour les derniers jours ». Paul l’a aussi fait dans Romains 13:11-12 : « Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. »

Dans deux de ses Épîtres, Paul n’a laissé aucun doute quant au fait qu’il espérait être vivant au retour de Jésus. Dans 1 Corinthiens 15:51-52, il nous déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés ». Le « nous » incluait Paul, et ce au premier siècle. Dans 1 Thessaloniciens 4:15-17, Paul dit : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ». Nous les vivants incluait sûrement Paul qui prononçait ces paroles. Il ne se voyait pas parmi les morts ressuscités.

Voici ce que l’apôtre Pierre a écrit au sujet des derniers temps, dans 1 Pierre 1:20 « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous ». Pierre était convaincu qu’il vivait dans les derniers temps. Et encore dans 1 Pierre 4:7 : « Au reste, la fin de toutes choses approche ; soyez donc sobres et vigilants dans les prières ». L’apôtre Jean a dit ceci, dans 1 Jean 2:18 : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure ». Ce n’est que vers la fin de leurs vies que tous ces hommes comprirent qu’ils devaient mourir avant le retour de Christ. Ils ont alors commencé à parler des « derniers jours » comme d’un événement futur.

Voici ce que Paul a écrit à Timothée : « Or, sache que dans les derniers jours, il y aura [futur] des temps difficiles » (2 Timothée 3:1). Et encore : « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:6-8). Pierre aussi a utilisé les termes suivants, dans 2 Pierre 1:15 : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses ». Jude aussi a tenu à nous rappeler : « Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies » (Jude :17-18).

Ces apôtres n’étaient pas les seuls à prêcher ainsi. Durant les siècles qui ont suivi, la majorité des prédicateurs s’attendaient à ce que la fin vienne durant leur génération, prêchant le retour imminent du Messie pour établir Son Royaume ici-bas. Ces hommes le proclamaient ouvertement et sans crainte, car ils anticipaient avec intensité l’accomplissement crucial de cet événement. Voilà le phénomène merveilleux de la puissance de l’Évangile ! Malgré la profondeur de leur conviction, néanmoins, eux aussi devaient se résigner au fait que le retour de Jésus ne serait pas pour leur époque. Jésus a permis à Ses apôtres, ainsi qu’à tous ceux qui leur ont succédé, de vivre réellement dans l’espérance que le retour de Jésus était très près, même si leur foi les exposait à devenir objets de ridicule de la part des incrédules.

Avant de subir lui-même le martyre, Pierre, ridiculisé par les incrédules de son temps, instruisait son auditoire ainsi : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Au long des siècles, tous les serviteurs de Christ ont dû endurer la critique, les afflictions, de se faire ridiculiser et même de subir le martyre, mais le Saint-Esprit les poussait à persévérer dans la foi, peu importe les conséquences, car ils avaient tous le regard fixé sur le Royaume. Ils savaient fort bien ce qui les attend au retour de Jésus, et tout le reste était, pour eux, sans aucune importance ou conséquence.

Jésus aurait pu facilement expliquer à Ses disciples qu’Il reviendrait au bout d’un certain nombre de siècles, mais qu’il leur fallait quand même prêcher l’Évangile. Dieu a cependant jugé bon de garder cette date secrète, au point de ne pas même dévoiler à Jésus cette vérité avant Son ascension au ciel. Actes 1:6-8 : « Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Les apôtres devaient donc agir par la foi, sans connaître la date exacte de Son retour.

Ce qu’ils ont néanmoins eu comme information, c’est l’endroit où Jésus poserait Ses pieds lors de Son avènement. Zacharie 14:4 « Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi. » Donc, l’endroit est prédéterminé, mais pas la date. Avez-vous déjà songé a cela ? Les dernières paroles de Jésus, dans l’Apocalypse furent : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen [qu’il en soit ainsi] ! » (Apocalypse 22:20). Jean, qui avait reçu cette étonnante prophétie s’empresse de réaffirmer : « Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Cette adorable déclaration de Jésus a eu pour effet de garder Son Église éveillée et alerte depuis Son départ au ciel, et ce, jusqu’à Son retour dans la gloire.

Il y avait un but spécifique derrière tout cela. Pouvez-vous imaginer un seul instant quel aurait été l’effet sur le moral de Ses disciples s’ils avaient su d’avance que les derniers jours n’arriveraient que dans plusieurs siècles, voire deux millénaires ? La tendance humaine à se décourager, à abandonner ou à sombrer dans une léthargie, aurait été épouvantable. Imaginez dans quel laxisme se serait effectué l’évangélisation. Beaucoup se seraient tout simplement assoupis spirituellement en se disant que, de toute manière, le retour de Christ n’était pas pour demain. Le zèle du plus grand nombre se serait éteint et beaucoup d’élus, au travers des siècles, n’auraient pas été convertis.

Au contraire, Jésus voulait absolument que Ses disciples, dans tous les siècles, demeurent vigilants et éveillés dans l’anticipation de Son retour. Se rendre au Royaume de Dieu doit être le but central de l’existence humaine. Jésus nous a prêché de chercher d’abord le Royaume, avant toute autre chose dans notre vie, même si certains biens matériels nous sont nécessaires. « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus », nous dit Jésus dans Matthieu 6:33. Ceux qui vivent réellement ce verset ne sont jamais inquiets, car ils ont cette assurance que Dieu est constamment près d’eux dans tout ce qu’ils entreprennent.

Dans la prière donnée à Ses disciples, Jésus a dit : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne, » a-t-Il souligné, dans Matthieu 6:9. Ses disciples, toutefois, qui vivaient dans toutes les différentes sortes de sociétés au fil des siècles, auraient-ils pu combattre dans la persévérance et mettre leur cœur entier dans une telle prière, sachant d’avance que son accomplissement ne se réaliserait que des millénaires plus tard ? Alors, consentir à ce que Son Église vive toujours dans l’attente imminente de Son retour, a permis à Ses élus, tout au long des siècles de, non seulement demeurer près de Dieu, mais aussi de leur donner le courage et la force d’endurer les attaques, les persécutions et même le martyre, sans jamais renier leur Sauveur. Comment sommes-nous différents aujourd’hui ? Comment pouvons-nous savoir si nous vivons réellement dans les temps de la fin ? Nous devons puiser dans les paroles mêmes de Jésus pour trouver notre réponse.

Jésus a spécifiquement ciblé notre époque dans Sa prophétie conservée dans Matthieu 24. « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée » (vs 1-2). Jésus leur annonce tout simplement que le temple de Jérusalem d’où ils sortaient serait un jour complètement détruit, ne laissant pas pierre sur pierre. Les disciples étaient sûrement bouleversés. Alors, nous lisons au verset 3 : « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde. »

Les disciples associaient vraiment la destruction du temple à Son avènement et à la fin du monde, comme si tout cela devait arriver en même temps. Quelle fut la réaction de Jésus ? « Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:4-5). Notez que Jésus ne répond pas immédiatement à leur question, mais commence par leur parler de séduction religieuse où, tout en déclarant que Jésus est le Christ, nombre d’enseignants séduiraient beaucoup de gens. Cette séduction a en effet commencé bientôt après l’ascension de Jésus au ciel. Des gens assoiffés de pouvoir, séduits par Satan, se sont infiltrés dans les congrégations et, au nom de Jésus, se sont mis à prêcher un autre évangile.

Ils déclaraient que Jésus était le Christ, mais tordaient Son message. Paul a écrit ceci aux Saints à Corinthe : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:2-4). La séduction était déjà commencée dès les débuts de l’Église au premier siècle. Sachez, chers amis, que, pour triompher, la séduction n’a besoin que de l’inaction de ceux qui disent chercher vraiment la vérité.

Imaginez maintenant vingt siècles plus tard ! Écoutez prêcher les grands prédicateurs de nos jours. Notez ce qu’ils disent au nom de Jésus, et vérifiez vous-mêmes dans la Bible si TOUT correspond à la Parole de Dieu. Prêchent-ils l’Évangile que Christ est venu nous donner, ou un « autre évangile » ? Se déclarer apôtre de Christ et enseigner autre chose que la vérité de Dieu n’a pas beaucoup de poids dans Sa balance. Déjà, au premier siècle, Paul avait déclaré ceci, en parlant de ces hommes qui se glorifiaient dans leur propre version de l’Évangile : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Mais revenons à la prophétie de Matthieu 24 où Jésus commença par leur dévoiler des événement qui précéderaient Son retour. En plus de la séduction religieuse, Jésus a aussi énuméré d’autres calamités. « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres » (Matthieu 24:6-10). Des déchirures au sein même de l’Église entre les congrégations des différentes dénominations !

Tous ces évènements se sont produits au fil des siècles. Fait à noter, cependant, que l’intensité avec laquelle toutes ces choses se produisent, et surtout depuis quelques années, s’en va constamment en augmentant et ce de façon exponentielle. Et c’est ici que les gens en général se laissent endormir, prétendant que tous ces trucs ont toujours existé. Alors, pourquoi en faire tout un plat ? Surtout que Jésus a Lui-même déclaré, dans Matthieu 24:8 « Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs ». Nous amenant lentement dans les derniers jours où la persécution contre les chrétiens sera grande, Jésus a dit : « Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:10-12).

La séduction répandue par ces faux prophètes sera si acharnée contre les serviteurs de Christ, que plusieurs de ceux qui se laisseront endormir par les mensonges de ces faux apôtres se trahiront les uns les autres pour sauver leur peau. Satan a réussi ce coup de maître en créant la multiplicité dans les églises, les batailles doctrinales et de la jalousie entre « chrétiens », donnant ainsi une douche froide à l’amour divin, engendrant aussi des affrontements pleins d’acrimonie entre membres sincères des diverses dénominations et confessions. Regardez simplement ce qui arrive quand un « frère » quitte une dénomination chrétienne pour aller dans une autre dénomination chrétienne. Ceux qui auparavant se réjouissaient d’être ses frères et sœurs en Christ le rejettent précipitamment et le considèrent brusquement comme presque condamné au feu de la géhenne.

Cela est particulièrement vrai envers ceux qui ont décidé, après mûre réflexion, de ne plus fréquenter les églises institutionnalisées, et qui ont tout simplement résolu de quitter cette confusion organisée, tout en demeurant fermement attachés au Corps de Christ. Pourtant ces gens convertis ne font que ce que Jésus nous dit dans Apocalypse 18:4-5, où Jean, qui avait reçu la révélation, a écrit : « Puis j’entendis une autre voix du ciel, qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple ; de peur que, participant à ses péchés, vous n’ayez aussi part à ses plaies ; car ses péchés sont montés jusqu’au ciel et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. » Il y a plus de cent millions de chrétiens « indépendants » de par le monde, et ce chiffre augmente sans cesse. Mais souvent, les membres des églises les rejettent, ne comprenant pas ce qui a pu motiver leur départ qu’ils qualifient de « désertion ».

Considérez également la nouvelle levée de boucliers contre ceux que l’on nomme les « fondamentalistes », en donnant à ce mot une connotation péjorative afin de les assimiler à des « fanatiques de la Bible ». Ceux qui veulent ne s’en tenir qu’à la Bible comme véritable Parole de Dieu et, donc, guide de vie, sont de plus en plus regardés de travers et comparés aux « fondamentalistes musulmans » et ce, même au sein des congrégations dites « chrétiennes » ! De plus en plus de blâmes sont formulés contre ce qu’on appelle « la droite chrétienne fondamentaliste » et c’est le Corps de Christ qui doit finalement en supporter le poids de manière discriminatoire. Les humains, de plus en plus séduits par Satan, ne savent pas faire la différence entre « chrétiens » et « chrétiens », c’est-à-dire, le vrai du faux.

Au travers de ces multiples injustices, l’amour de plusieurs se refroidira et chacun ne spéculera qu’en sa faveur. C’est ici que le test du vrai chrétien sera mis à l’épreuve par Jésus, qui nous dit au verset 13 : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé ». Est-ce qu’un telle déclaration de Jésus vous donne l’impression que le futur Élu de Son Gouvernement n’a absolument rien à faire pour être sauvé ? Ce verset dit pourtant qu’il faut persévérer jusqu’à la fin. Mais ce n’est qu’au verset 14 que Jésus répond à la question de Ses disciples. « Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera ».

Donc, les véritables serviteurs de Dieu devront prêcher le même Évangile du Royaume que Jésus a prêché, et alors la fin arrivera. Fait très important à noter aussi que l’Évangile devra être prêché non pour convertir tout le monde, mais pour servir de témoignage à toutes les nations. Quand cela se fera, « alors la fin arrivera », selon les paroles mêmes de Jésus. Je pose donc la question suivante : Si c’est le véritable Évangile du Royaume qui est prêché présentement, pourquoi la fin n’arrive-t-elle pas ? Jésus Se serait-Il trompé ou est-ce possible que l’Évangile du Royaume tel qu’enseigné par Jésus n’est pas prêché en ce moment comme témoignage à toutes les nations ? Pourtant, la Parole de Dieu ne change pas ! La réponse devient évidente : c’est que cette mission, ordonnée par Jésus pour les temps de la fin, n’est pas encore accomplie.

Mais, après 2 000 années d’existence de l’Église fondée par Jésus, pour la première fois de son histoire, grâce aux moyens de communications modernes, le moment approche où le véritable Évangile du Royaume sera prêché par les serviteurs de Dieu au monde entier comme témoignage. Alors la fin viendra ! Les implications attachées à cette déclaration de Jésus sont énormes. Car quand ce témoignage sera terminé, la fin viendra. Pas cent ans après, ou mille ans après, mais vite, comme Jésus l’a déclaré. Ainsi, il ne faut donc pas confondre l’Évangile dont Jésus parlait avec le message traditionnel couramment prêché sur Jésus dans toutes les congrégations dites chrétiennes. Même les chefs religieux du temps de Jésus se sont fait corriger, alors qu’ils prétendaient honorer Dieu dans leur enseignement. Dans Matthieu 15:7-9, Jésus leur dit : « Hypocrites ! Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu’il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. »

De nos jours, les religions parlent de Dieu et adorent la Sainte Vierge. On parle de Jésus et on adore Allah, qui a pour seul prophète Mahomet. Toutes les religions sont bonnes, croit-on, en autant qu’on prêche l’amour. Certains passages de la Bible sont considérés comme faisant partie du mythe et non de la Parole de Dieu. La tradition est présentée comme doctrine divine. Il n’existe pourtant aucun lien entre les deux. La Chrétienté Traditionnelle a prêché son message au sujet de Jésus à toutes les nations de la terre depuis des siècles, et pourtant la fin n’est pas encore venue. Jésus a déclaré ceci aux chefs religieux de Son temps : « Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:7-9).

Faites-vous le compagnon de la tradition et vous deviendrez bientôt son esclave. Les rituels religieux d’aujourd’hui sont quelque peu différents de ceux du premier siècle, mais la tradition des hommes persiste. La Bonne Nouvelle dont Jésus parlait, n’était pas une promesse d’aller au ciel, mais plutôt l’établissement de Son Royaume ici-bas sur la terre. Cette vérité fut cachée ou diluée au point que très peu de chrétiens y croient à l’heure actuelle. Une société qui tolère l’enseignement d’une déviation du véritable Évangile apporté par Christ, devient facilement son complice. Donc, ce qui est présentement offert aux chrétiens du monde n’est pas l’Évangile de Jésus, et la fin par conséquent n’est pas encore arrivée. À titre d’exemple, comme enseignements déviants, courants au sein de la chrétienté moderne, nous pourrions citer la doctrine de la trinité, le châtiment éternel dans un feu qui ne consume pas, une âme immortelle inhérente à l’être humain, toutes sortes d’interprétations contradictoires des prophéties etc.

Jésus a aussi identifié ainsi l’époque où la fin arriverait : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Jésus ne parle pas d’une tribulation ordinaire quelconque, mais plutôt d’une affliction comme il n’y en a jamais eue de pareille depuis le commencement du monde. Elle sera d’une intensité telle que, si sa durée n’était pas écourtée, l’humanité entière serait détruite. Jésus ne parlait sûrement pas des armes raffinées des Romains, avec leurs épées en fer trempé et leur lance-pierres. Il ne parlait pas non plus des armes plus modernes comme les carabines, les bazookas, les grenades ou les bombes. Jésus faisait référence à une époque où les armes de destruction seraient tellement sophistiquées qu’il serait possible d’éliminer en très peu de temps l’humanité entière sur la terre, sauf si Dieu Lui-même intervenait pour arrêter le carnage. Mais à cause des élus, ces jours seront abrégés.

Cette époque, chers amis, est maintenant à notre porte ! Aujourd’hui, tel un apprenti sorcier, l’homme manipule la création : il se sert de la couche magnétique terrestre pour jouer avec les forces météorologiques (Projet HAARP) ; il manipule la génétique des animaux et des produits de la terre (Monsanto, OGM, etc.) ; il crée, contrôle et répand de nouveaux virus modifiés et sortis de ses laboratoires (sida, sras, H5N1 ou grippe aviaire, etc.). Il ne se contente plus des guerres classiques pour éliminer les êtres humains ; il a découvert des armes de destruction massive ! Combien de temps pareille civilisation peut-elle encore tenir le coup ? Ce n’est que de nos jours que nous pouvons vraiment commencer à comprendre comment l’humanité peut-être amenée à s’autodétruire.

Une bonne partie de la prophétie fut rédigée de façon à ne pas être comprise avant « les derniers jours ». Dieu a donné une prophétie à Daniel sur les derniers temps. Quelle fut sa réaction ? Daniel 12:8 : « Et moi j’entendis, mais je ne compris pas. Et je dis : Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? » L’ange Gabriel le lui a-t-il expliqué ? Au contraire : « Et il dit : Va, Daniel, car ces paroles sont cachées et scellées jusqu’au temps de la fin » (v. 9). Il existe un vieux dicton qui dit : « Une personne ne peut savoir combien de jours il reste dans la semaine sans savoir à quel jour il est rendu ». Il en est de même avec la Prophétie biblique. L’histoire nous dévoile qu’après la chute de l’Empire romain, des gouvernements se sont succédés en séquence sur ce territoire tout au long des siècles.

Une personne vivant en l’an 1 000 ne pouvait donc pas savoir où elle se situait dans les récits prophétiques, car le nombre de gouvernements qui devaient se succéder n’avait pas tout passé sur ce territoire. La même chose pour celui qui y vivait il y 500 ans de cela. Dans les années 90, quand Jean reçut l’Apocalypse, l’ange a déclaré ceci au sujet du quatrième gouvernement mondial, en l’occurrence l’Empire romain. Cet empire est représenté dans la prophétie comme une bête ayant sept têtes et dix cornes. Dans Apocalypse 17:7, Jean déclare : « Et l’ange me dit : Pourquoi es-tu stupéfait ? Je te dirai le mystère de la femme, et de la bête qui la porte, et qui a les sept têtes et les dix cornes. »

En parlant de l’Empire romain, l’ange dit à Jean, au verset 8 : « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme, et s’en aller en perdition ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’est plus, bien qu’elle soit. » Jean, dans une vision, est projeté vers une époque où cet empire dans lequel il vivait et qui était, ne serait plus. Je peux en toute confiance vous déclarer qu’en 2005, cet empire n’existe toujours pas d’une manière officielle. Mais une dernière résurrection doit remonter de l’abîme pour durer un peu de temps et s’en aller en perdition pour toujours. Cette résurrection se prépare en coulisse présentement et n’attend que le moment propice pour surgir subitement sur la scène politique. Mais revenons à Jean qui reçoit la prophétie.

Jean ne comprend toujours pas, alors l’ange lui dit, aux versets 9-10 : « C’est ici l’intelligence qui possède de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois, cinq sont tombés ; l’un vit, et l’autre n’est point encore venu, et quand il sera venu, il ne doit durer que peu. » Donc, depuis Romulus, qui avait fondé ce système qui porte son nom, jusqu’au temps de Jésus, cinq structures de ce même gouvernement romain étaient tombées, et la sixième, ou celle des césars, était en place et existait toujours. Notez cependant qu’un septième système devait soudainement apparaître, mais ne durer que peu de temps. Il reste donc un « dernier  roi » ou la septième renaissance de l’Empire romain. Aujourd’hui, il nous est présenté sous la forme d’un Nouvel Ordre Mondial. Ce sera un rassemblement de plusieurs nations, unies ensemble et ayant la même ambition de former un seul gouvernement mondial sur la terre entière.

Les préparatifs en vue de ce gouvernement mondial vont déjà bon train à la face du monde entier dans l’unification de l’Europe avec ses 25 pays et d’autres qui veulent y adhérer. Afin de réussir dans leur dessein, il leur faut, à l’image de toutes les générations passées, l’appui spirituel des différentes religions pour assembler toutes les nations dans un seul troupeau. En l’an 2000, à Pittsburgh, en Pennsylvanie, a pris naissance une formation édifiée sous le nom de « Initiative des Religions Unies ». Avec l’accord des Nations Unies, elle réunissait toutes les religions du monde sous la bannière de la Paix Mondiale entre toutes les nations. À peine cinq ans plus tard, son nom est devenu le « Congrès des Religions Unies ». La croissance vertigineuse de ce mouvement fut tellement rapide qu’un temple pyramidal est maintenant en construction au Kazakhstan, avec sa consécration planifiée pour 2006. Voici ci-après une illustration de ce temple.

Est-il possible que cette pyramide soit le fameux temple prophétisé dans l’Apocalypse ? J’ai hâte de voir sa consécration en 2006, car je suis certain qu’il sera sûrement consacré à Dieu dans le but avoué de réunir toutes les religions du monde dans la PAIX. Une approche en apparence très biblique. « Mais quand les gens parleront de paix et de sûreté… » ; ajoutez vous-même le reste du verset.

Sa forme pyramidale correspond aussi à la Cité Sainte qui descendra du ciel après la purification de la terre, et qui deviendra l’habitation permanente et éternelle de la Famille de Dieu. C’est incroyable comment Satan a séduit ceux qui préparent le Nouvel Ordre Mondial afin de reproduire une stupéfiante imitation de ce qui est décrit dans l’Apocalypse. Encore plus incroyable, c’est que le monde entier attend sa consécration officielle avec joie !

Pendant plusieurs décennies, la majorité des érudits bibliques attendaient la construction d’un temple à Jérusalem à cause de la prophétie de Paul. Dans 2 Thessaloniciens 2:3-4, Paul nous dit ceci : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. »

Alors, tous ont cru que ce temple devait être construit dans la ville de Jérusalem, comme au temps de Jésus. Sachez qu’il n’est pas obligatoire que ce temple satanique soit bâti dans la ville même de Jérusalem. La Bible parle certes d’un temple, mais pas nécessairement de son emplacement. Regardons ensemble la déclaration de Jésus, dans Marc 13:14, au sujet de cette période future de l’histoire. « Or quand vous verrez l’abomination qui cause la désolation et qui a été prédite par Daniel le prophète, ÊTRE ÉTABLIE OÙ ELLE NE DOIT PAS ÊTRE (que celui qui le lit y fasse attention) ; alors que ceux qui sont en Judée, s’enfuient dans les montagnes. »

Le Temple de Jérusalem fut détruit en l’an 70 par l’armée de Titus qui y mit le feu. La chaleur intense a fait fondre les décorations murales en or, et les pilleurs ont par la suite défait chaque pierre afin d’extraire l’or qui s’y trouvait collé. Donc, la prophétie de Jésus qu’il ne resterait pas pierre sur pierre fut accomplie à la lettre. Mais cette déclaration de Jésus devient encore plus claire avec la construction de ce temple au Kazakhstan, sûrement établi où il ne doit pas être. Il est donc très vraisemblable que cette abomination qui causera la désolation de Jérusalem vienne de cet endroit.

Il est fort possible qu’après que ce siège mondial de la Paix, regroupant toutes les religions, sera établi, que s’accomplira aussi ce que Jésus a déclaré dans Luc 21:23-24, au sujet de Jérusalem : « Malheur aux femmes enceintes, et à celles qui allaiteront en ces jours-là ; car il y aura une grande calamité sur ce pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, et ils seront menés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis. »

Il est très intéressant de voir comment les questions de RELIGION et de SÉCURITÉ nationale sont jumelées et font aussi partie des préoccupations du Nouvel Ordre Mondial. De ce fait, l’antichrist militaire et le faux prophète travaillent déjà de concert. La construction de cette pyramide en est la preuve flagrante. Cela a commencé avec la lutte contre le terrorisme ; car c’est le fanatisme RELIGIEUX qui est perpétuellement au centre de l’action. Donc, comme toujours, la religion s’avère le déclencheur des fléaux causés par les puissances occultes qui veulent imposer leur gouvernement mondial. On peut alors conclure que tous ceux qui ne feront pas partie de l’une ou l’autre des religions regroupées présentement dans ce mouvement œcuménique seront persécutés ; car ils seront reconnus comme étant des terroristes et adversaires de la Paix.

Dans les derniers jours, nous dit Daniel, il s’élèvera un roi impudent et artificieux. Daniel 8:24-25 « Sa puissance s’accroîtra, mais non pas par sa propre force. Il fera des ravages extraordinaires ; il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints. Et par son habileté, il fera réussir la fraude dans sa main. Il s’enorgueillira dans son cœur, et à l’improviste il fera périr beaucoup de gens. » Pendant cette même période de trois ans et demi, Jean nous annonce, dans Apocalypse 7:2-3 « Puis je vis un autre ange qui montait du côté de l’Orient, tenant le sceau du Dieu vivant, et il cria à grande voix aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de nuire à la terre et à la mer, en disant : Ne nuisez point à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué d’un sceau le front des serviteurs de notre Dieu ». Voilà le moment où l’Évangile du Royaume sera prêché comme témoignage à toutes les nations par les serviteurs de Dieu marqués de Son sceau pour signifier Sa protection.

Suite à cette prédication, beaucoup de gens se convertiront enfin à Jésus, mais devront passer par le martyre à cause de l’antichrist. Dans sa colère furieuse contre ces nouveaux convertis, il fera périr beaucoup de gens. L’apôtre Jean voit des personnes revêtues de robes blanches et il écrit : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:13-14). Les convertis de la grande tribulation, que l’antichrist croyait avoir détruits, sont soudainement ressuscités et se tiennent devant le trône de Dieu. Mais qu’arrivera-t-il à cette bête, temporairement si puissante et arrogante, lors du retour de Christ ?

Dans Daniel 8:25, à la fin du verset, on peut lire : « Il [l’antichrist] s’élèvera contre le Prince des princes ; mais il sera brisé sans le secours d’aucune main. » Et quel sort lui sera-t-il réservé ? Apocalypse 19:20 : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. » Dans Apocalypse 13:2, Jésus, le Révélateur, montre à Jean d’où viendra la puissance de l’antichrist militaire. Alors, Jean écrit : « Et la bête que je vis ressemblait à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme la gueule d’un lion. Et le dragon [Satan lui-même] lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir. »

Dans 2 Thessaloniciens 2:3-4, Paul nous déclare ceci : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » Et dans ce temple rassembleur, en construction présentement, l’antichrist religieux (ou faux prophète) pourra tenter en toute confiance de se proclamer dieu puisqu’il sera chez lui. Nous sommes très près de ces temps implacables et incomparables qui sont sur le point de se produire, et beaucoup plus près du retour de Jésus que certains chrétiens voudraient croire. La Bible ne laisse aucun doute, et les évènements mondiaux non plus.

Nous sommes dans les « temps de la fin ». Les désastres prophétisés sont très près de leur déclenchement. Mais la Bible nous assure qu’ils ne dureront que trois ans et demi. Voici ce que Jésus Lui-même nous dit qui arrivera, lorsque le travail de Ses serviteurs sera terminé : « Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:29-31).

Pendant ce temps : « Les hommes seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui surviendront dans le monde ; car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21:26). Pour ce qui est des Élus : « Ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (vs 27-28). « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Voilà la Bonne Nouvelle ! C’est que le Royaume de justice et de véritable paix mondiale, annoncé par Jésus à Ses serviteurs, se pointe à l’horizon et ne cessera jamais d’exister. Daniel 2:44 « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Voilà la seule et unique espérance du chrétien d’un vrai Nouvel Ordre Mondial sous la gouverne même de Jésus. Je vous souhaite à tous de faire partie de ce gouvernement.




D.181 – QUELLES SURPRISES NOUS RÉSERVE LE 21e SIÈCLE

 

Par : Joseph Sakala

Nous vivons présentement dans un monde où l’incertitude est devenue la première préoccupation dans l’esprit des gens. Ceux qui nous gouvernent ont complètement perdu le respect de ceux qui, pourtant, les avaient élus au pouvoir. Avec tous les bouleversements, un peu partout dans le monde, depuis l’an 2000, nous avons le droit de nous interroger sur ce qui nous attend durant les prochaines décennies. Sera-ce une période de révoltes et de guerres qui pourrait anéantir la race humaine ? Ou sera-ce un temps où les chefs de la terre décideront d’établir une paix mondiale, tout en utilisant une panoplie de découvertes scientifiques incroyables pour améliorer le bien-être collectif de toutes les nations ? Il faut sûrement reconnaître que le monde dans lequel nous vivons a connu d’énormes changements depuis à peine quatre années.

Retournons en arrière de seulement dix ans, à une époque où les hommes de science avaient tenté de nous convaincre qu’avec une technologie plus à point, la plupart des grandes maladies mortelles seraient vaincues. Entre 1990 et 2000, la somme de connaissance mondiale a plus que doublé, surtout dans les sphères de l’électronique, de la médecine et des sciences. Ces scientifiques n’ont cependant pas autant de pouvoir qu’on semble parfois leur prêter. Car les véritables meneurs de jeu sont les financiers qui possèdent l’argent et subventionnent leurs projets. Ce sont eux qui dictent aussi leur conduite. Ils paient les scientifiques pour qu’ils travaillent dans leur sens, afin de « trouver » les explications qui corroborent leurs visées.

Bon nombre de maladies étranges ont vu le jour depuis quelques années et qui s’expliquent très difficilement de manière naturelle, comme le Sras et le Sida pour n’en nommer que deux. On s’aperçoit de plus en plus qu’elles ont été créées secrètement en laboratoire dans un but spécifique, toujours caché à la population. Créer des virus en laboratoire est une pratique courante par les grandes puissances, comme la Russie et les Etats-Unis, qui en savent quelque chose. De nouveaux virus contrôlés ont été utilisés sous forme expérimentale par ces deux pays dans plusieurs petites guerres où ces nations ont été impliquées, soit indirectement ou directement. Même en temps de « paix », on pousse constamment les gens, jeunes comme âgés, à se faire vacciner contre toutes sortes de maladies, créant ainsi une panique collective chez les masses. Ce qu’on ne dit pas à ces individus, c’est que plusieurs de ces vaccins ont des conséquences désastreuses chez certaines personnes qui étaient auparavant en bonne santé.

La preuve évidente que la technologie, à elle seule, ne peut pas tout régler nous saute aux yeux quand nous constatons clairement que durant cette même période relativement courte, les problèmes mondiaux ont aussi plus que doublé. Il est devenu dangereux de sortir le soir pour prendre une marche de santé dans plusieurs quartiers où on pouvait se balader en toute sécurité, il y a à peine quelques années. Les vols par effraction ont augmenté sensiblement, trop souvent accompagnés de beaucoup plus de violence. On tue les victimes dans le but d’éliminer les témoins qui pourraient identifier les coupables.

Le nombre de divorces augmente d’année en année, laissant dans sa traînée une croissance incessante de délinquants juvéniles. La vie familiale, qui fut toujours considérée comme la fondation même de toute société forte et prospère, est nettement en déchéance. Nous voyons plus d’homicides dans les foyers, suite aux querelles entre époux, ou parent/enfant, comme jamais auparavant. Pourquoi la famille est-elle en train de se détériorer ainsi ? Au niveau international, les énormes manifestations organisées contre plusieurs gouvernements sont à la hausse, et deviennent de plus en plus violentes. Les attaques terroristes sont dirigées là où on s’y attend le moins. Les populations sont effrayées et craignent l’éclatement éventuel d’une guerre nucléaire mondiale.

Mais qu’est-ce que nous réserve le 21e siècle ? Les hommes de science ont deux approches complètement contradictoires :

1- La science, l’industrie et la technologie modernes travaillent à l’unisson pour nous fabriquer un monde de rêve, où semble-t-il toutes les solutions se trouveront dans le bouton d’une manette magique. La vision du bonheur qu’on veut nous vendre se situe dans la réduction maximale des heures de travail, laissant aux gens de plus en plus de temps libre à consacrer aux loisirs et à la famille. La technologie, selon eux, pourrait produire un éventail de gadgets pour ménager les efforts physiques, afin de sauver assez de temps pour nous permettre de nous amuser comme jamais auparavant. La médecine moderne prévoit déjà la transplantation d’organes pour remplacer ceux qui sont endommagés comme une procédure routinière pouvant ainsi accroître sans limite la durée de la vie des humains.

2- De l’autre côté du pendule, bon nombre de scientifiques de renommée mondiale voient un portrait plus obscur de l’avenir. Ils envisagent le sérieux du problème réel de la famine dans les pays pauvres d’Afrique, d’Asie, et d’Amérique du Sud, où vivent plus de la moitié de la population terrestre. Une population où un très grand nombre d’individus illettrés vivent dans une pauvreté dégradante, et où l’explosion de la population rend encore plus difficile la possibilité de nourrir tous ces gens. Même dans les pays industrialisés, nous constatons un éclatement toujours grandissant de la cellule familiale, où la consommation de la drogue a causé la croissance vertigineuse des crimes de toutes sortes. Au niveau de la sécurité, les corps policiers de la planète entière ont présentement énormément de difficultés à contrôler les actes de violence crapuleux commis lors des nombreuses émeutes et démonstrations anti-gouvernementales de tout acabit.

Ajoutez à ceci la prolifération des armes nucléaires à cause de la facilité pour les petites nations à s’en procurer, et nous envisageons soudainement un monde où une guerre pourrait éclater spontanément et sans aucun avertissement. Tout récemment, la Corée du Nord vient de déclarer ouvertement avoir la capacité de fabriquer plusieurs bombes atomiques. Les gens honnêtes sont vraiment inquiets, car ils voient la situation actuelle comme extrêmement alarmante, au point de mettre en doute la survie de l’humanité advenant un conflit mondial nucléaire. Les économistes et les éducateurs très respectés par les médias prévoient un léger ralentissement temporaire de la frénésie actuelle, mais admettent qu’éventuellement, il y aura une nouvelle accélération de toutes les complications qu’on croyait pourtant pouvoir régler par la science.

Nous remarquons depuis plusieurs années dans les pays pauvres, une croissance gigantesque de la production de plusieurs commodités qu’on ne manufacturait jadis, en grande majorité, que dans les pays les plus nantis. Cette production, à salaires très bas mais à qualité égale, a eu pour résultat de créer d’énormes pertes d’emplois dans les pays dit « riches ». Donc, bon nombre d’individus ont, non seulement perdu leurs maisons et plusieurs autres possessions, mais le stress qui en a découlé a fait éclater beaucoup de mariages. Les pauvres victimes de ces éclatements sont toujours les enfants qui finissent par se révolter contre leurs parents, et les crimes violents dans les familles ne font que s’amplifier.

Sommez ces hommes de science de vous déclarer honnêtement pendant combien de temps encore, selon eux, cette tendance pourrait continuer, avant d’atteindre le point de non retour. Les éternels optimistes vous diront en souriant que le monde a toujours eu de ces sortes d’embarras, et pourtant nous sommes toujours ici. D’autres, un peu moins optimistes, pensent que si nous ne trouvons pas de solutions viables dans dix ans ou peut-être moins, quelque chose va sûrement éclater. Mais toutes ces estimations ne sont que des opinions de supposés experts. Rappelons-nous, cependant, qu’il est toujours question de survie !

Mais l’humanité VA survivre ! Voilà la bonne nouvelle nous venant d’une source que la majorité du monde ignore, et que la plupart des hommes de science évitent de consulter. Il y a un plan extraordinaire pour l’humanité déjà en marche, et qui apportera une paix dans la prospérité sur la terre entière. Un plan qui apportera réellement une solution à la pauvreté, la faim, la maladie, ainsi qu’à tous les problèmes d’ordre spirituel qui ont agi comme un véritable fléau dans toutes les générations d’humains qui ont vécu sur cette terre. Ce plan inclut des réformes incroyables au sein de l’agriculture, de l’économie, des gouvernements, et un désarmement mondial intégral dans une paix sans fin.

Avant d’élaborer davantage sur ce plan, sachez aussi que bon nombre de nos hommes de science préparent ce que ça prendrait, selon eux, pour en arriver jusque-là. Des visionnaires travaillent depuis plusieurs siècles à mettre en place les changements nécessaires pour « sauver » les humains d’un cataclysme de destruction totale. Ce que ces visionnaires ne révèlent  pas à la population en général, c’est qu’ils cherchent toujours le moment idéal pour mettre un tel système en place. Ils en ont les moyens depuis près de deux siècles déjà, alors qu’ils se sont emparés des rênes du pouvoir mondial.

D’une seule voix, ces hommes sont d’accord pour dire que la solution réside dans un seul GOUVERNEMENT MONDIAL. M. Winston Churchill a un jour déclaré : « Un super gouvernement mondial est la seule solution aux malaises des hommes ». Le Dr. Charles E. Osgood a aussi déclaré : « Ce dont nous avons besoin — et cela de toute urgence — c’est d’un gouvernement mondial ». À ces deux voix, se sont ajoutées celles de plusieurs hommes très influents disant exactement la même chose. Il n’existe qu’un seul problème cependant dans cette solution, et c’est le seul problème toujours évoqué. Ce gouvernement mondial devra recevoir le pouvoir d’un corps policier mondial pour appliquer les mêmes lois. Ce gouvernement devra aussi disposer d’une seule force militaire mondiale, où toutes les armées de ces différentes nations devront être soumises à cette unique puissance mondiale.

Chaque nation devra alors rendre sa souveraineté nationale d’une manière absolue à cette puissance. Mais la question principale demeure : « Quel homme sera accepté par tous pour devenir ce CHEF MONDIAL ? » Gardons à l’esprit qu’il est question ici d’une dictature mondiale ! Le président de la Russie ou le premier ministre d’Angleterre consentiraient-ils à déléguer cette énorme et puissante responsabilité au président des Etats-Unis ? Les Etats-Unis seraient-ils prêts à se soumettre au chef du Kremlin ? Ou bien, tous ces pays puissants seraient-ils prêts à accepter un chef venant de Cuba ou de la Corée du Nord ou encore d’un des pays musulmans ? JAMAIS ! Par contre, il semblerait qu’il pourrait exister une solution humaine à ce problème, et elle est en branle depuis de nombreux siècles. Dans les lieux secrets pour le moment, il s’agirait de la fameuse lignée royale familiale des Mérovingiens.

Selon les pouvoirs occultes (le Prieuré des Sages de Sion), le dernier « messie » doit émerger de cette lignée. Selon eux, c’est une condition « sine qua non », et la seule manière de faire accepter au monde entier ce pouvoir dictatorial qu’ils préparent. Cette lignée est juive ; elle se dit descendante directe de la famille du roi David, se proclamant descendante de Jésus et Marie-Madeleine ! C’est ce « messie » qui fera reconstruire le Temple à Jérusalem pour y installer la religion des mystères de la kabbale judaïque. Ce sera l’hégémonie juive que les Juifs (réels ou autoproclamés) cherchent à mettre sur pied depuis 2 500 ans. Ce plan est au cœur du mouvement sioniste depuis son introduction dans le monde.

Présentement sur terre, chaque nation possède ses propres lois qui régissent le comportement de ses citoyens. Il faudrait alors, probablement au travers d’un organisme comme les Nations Unies, que toutes les nations participantes modifient leurs lois individuelles pour en arriver à quelque chose d’acceptable dans tous les pays, tout en laissant aux individus certaines libertés personnelles. Donc, pour en arriver à ce que M. Churchill avait envisagé, toutes les nations devront être prêtes à concéder certains droits souverains, pour pouvoir faire partie de cette grande collectivité. Au niveau humain, tous les chefs des différentes nations s’accordent à dire qu’un seul gouvernement mondial dans ces conditions, est totalement impensable. Alors, humainement parlant, tous ces leaders mondiaux semblent unanimement d’accord pour dire que leur solution est IMPOSSIBLE !

Il serait bon de clarifier ici, qu’on nous a habitués à penser que tous les gouvernements actuels fonctionnent indépendamment les uns des autres, bénéficiant chacun d’une certaine autonomie et liberté. C’est un leurre entretenu depuis des siècles ! Il existe une conspiration satanique dans laquelle toutes les sociétés secrètes et tous les gouvernements du monde sont sous la botte du diable. Il faut faire attention de bien distinguer entre ce qui est largement véhiculé dans les milieux médiatiques officiels, et l’information véritable que Dieu nous donne. Ce que les leaders mondiaux déclarent n’est simplement qu’une façade pour induire les gens en erreur. Les églises ont également contribué à écarter leurs membres de la bonne compréhension des évènements, en y consentant par une interprétation faussée des prophéties.

Fondamentalement, ce qu’on souhaiterait nous faire croire, c’est que les gouvernements de ce monde fonctionnent d’une manière relativement indépendante et autonome les uns vis-à-vis des autres. Or, dans la réalité cachée, tel n’est pas le cas du tout. Un gouvernement au-dessus des gouvernements les conduit tous par la main, en un ensemble stratégique très homogène. Les puissants de la terre sont placés à la tête de tous les pays, coordonnant leurs actions par une collaboration étroite. Cela explique les agissements et les comportements souvent illogiques de certains leaders et leurs gouvernements officiels, face aux divers évènements mondiaux. N’oublions jamais que la Bête de l’Apocalypse n’est pas comme les autres bêtes ; elle fonctionne différemment, nous dit la Bible. Satan lui-même la dirige et lui fournit temporairement son pouvoir. Mais ce pouvoir lui sera complètement enlevé un jour.

Il existe pourtant une solution réelle, mais elle nous provient d’une source que les chefs de ce monde ont jusqu’ici préféré méconnaître. Cette source extraordinaire nous révèle les nouvelles futures, avant leur arrivée. Cette source nous parle aussi d’un gouvernement mondial qui sera dirigé par quelqu’un ayant une main assez puissante pour y arriver. Le monde actuel se trouve alors devant deux choix. Un, proposé par les hommes, et qu’ils admettent eux-mêmes comme étant impossible à accomplir, ou celui qui nous vient de cette source et que la majorité du monde refuse d’accepter pour le moment. Soit qu’il n’y a aucun espoir et que l’humanité entière sera anéantie de la surface terrestre, ou, pour utiliser l’expression de M. Dwight D. Eisenhower, ancien Président des Etats-Unis, « qu’il existe une main puissante quelque part », capable d’intervenir dans les affaires mondiales, pour saisir le contrôle des nations de ce monde, afin de sauver l’humanité malgré elle de sa propre destruction.

Étant donné l’implication de M. Eisenhower dans le complot global, et son entourage sioniste, on peut facilement comprendre que ce Président si populaire, ne parlait pas du tout de la main de Dieu. En vérité, il anticipait l’Antichrist, convaincu que celui-ci apporterait la paix mondiale par le Nouvel Ordre Mondial. Vous remarquerez, cependant, que les tournures de phrases souvent utilisées par des hommes d’État ont toujours été soigneusement choisies dans le but de faire croire à autre chose que ce qu’ils déclaraient en réalité. Dans les sociétés secrètes, il y a le côté exotérique des choses et le côté ésotérique. Le côté exotérique est la signification extérieure, celle destinée aux masses, où, pour faire valoir un point, l’on emprunte volontiers les mots de la Bible ou même du langage courant. Tandis que l’ésotérique est la signification cachée, celle qui n’est destinée qu’aux initiés, aux « grands prêtres » de la religion babylonienne, quatre fois millénaire. Depuis des générations, les Présidents américains, s’ils ne sont pas juifs, sont affiliés au sionisme par leur membership dans les sociétés secrètes crées par les Juifs (Illuminati, Rose-croix, Jésuites, Francs-maçons, Carbonari, Skull & Bones, etc.) M. Bush, Président actuel des Etats-Unis est un Skull & Bones, et fait partie du CFR et de la Commission Trilatérale.

Nous croyons qu’il est grand temps que le monde se réveille à la réalité qu’il s’agit bien de votre vie, de vos enfants, de vos familles, de vos amis et de vos voisins. Le dilemme majeur envisagé présentement par toutes les nations est la survie même de la race humaine. Avec leur perspicacité habituelle concernant ce problème, en 1945, les leaders de ce monde ont dressé une charte qui a donné naissance aux Nations Unies dans l’espoir de former une organisation qui serait le dernier espoir pour sauver le monde. Les Nations Unies, en passant, sont la continuité de la Ligue des Nations, organisme créé par le mouvement sioniste au début du 20ème siècle. Sachez cependant, que les Nations-Unies ne sont pas un dernier espoir des pouvoirs occultes, mais plutôt leur outil, nous menant directement au Nouvel Ordre Mondial inévitable.

Dès sa création, les leaders se disputaient déjà sur les avantages spéciaux qui seraient accordés à leurs pays. Cet organisme s’est avéré d’une futilité notable, sauf peut-être pour calmer, à l’occasion, les élans dominateurs de l’Union Soviétique. En réalité, cet organisme tout en donnant l’impression d’être impliqué dans les endroits chauds du globe, ne VOULAIT PAS arrêter les conflits et les guerres. On s’en rend parfaitement compte à la lecture du livre écrit par le général Roméo Dallaire, « J’ai serré la main du Diable », alors que toutes les demandes pressantes de renforts qu’il avait envoyées à l’ONU furent systématiquement refusées pour des raisons « administratives ». C’est ainsi que la guerre au Rwanda s’est soldée par près de 4 millions de morts !

Depuis sa création en 1945, le monde a connu au-delà de 200 guerres, et même présentement, en 2005, plusieurs sont encore en cours. Gardons toujours à l’esprit que les conflits lui sont essentiels afin de nous amener progressivement à l’Antichrist militaire qui apportera une paix temporaire, et sera accueilli en sauveur de l’humanité. Leurs yeux demeurent donc rivés sur le Nouvel Ordre Mondial. Pour ce qui est du pauvre peuple, complètement séduit : « Lorsqu’ils diront : Paix et sûreté ! alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs surprennent la femme enceinte ; et ils n’échapperont point » (1 Thessaloniciens 5:3).

Mais revenons à la source dont nous avons parlé plus haut, qui contient la solution de la survie humaine. Faire la sourde oreille ou faire l’aveugle face à la situation mondiale actuelle ne règlera pas les problèmes du monde. Il faut absolument affronter la réalité pure et simple, c’est-à-dire qu’il ne nous reste qu’une alternative, soit :

1- Que Dieu existe ! Dieu, tout au long des siècles, a été abandonné et éliminé du système d’éducation scolaire occidental, étant méprisé par bon nombre d’éducateurs, et remplacé par l’évolution, cette théorie par laquelle il y a la potentialité d’une création sans la nécessité d’un créateur. Les chefs des gouvernements de ce monde se sont substitués à Dieu en Le discréditant afin de mieux s’élever en puissance au-dessus de leurs citoyens. Ces leaders influents devront un jour reconnaître que Dieu existe, et que Lui seul pourra intervenir pour sauver l’humanité de sa propre destruction.

2- Que Dieu est inutile ! Et que ce sont les hommes qui réussiront à sauver la terre de la catastrophe finale. Avec cette philosophie qui, au dire même de la plupart des chefs d’états, est impossible à réaliser, les puissances occultes de ce monde se préparent quand même à tenter de former un gouvernement mondial sur cette terre. La personne qui refusera de considérer que Dieu est vivant, qu’Il existe, et qu’Il est tout-puissant, n’aura qu’à subir les conditions catastrophiques qui se préparent présentement dans les coulisses de ces mouvements occultes pour contrôler le monde entier.

Mais, pour le lecteur qui veut croire en Dieu, il y a vraiment une bonne nouvelle à l’horizon. Elle est, non seulement bonne, mais elle est certaine. Très peu de gens réalisent que Jésus est venu pour nous donner des nouvelles du futur. Alors qu’Il vivait au premier siècle, Jésus nous a annoncé des évènements que nous verrons sûrement s’accomplir dans ce 21e siècle. Jésus a parlé de futures conditions mondiales ainsi que de l’éventuel établissement d’un Gouvernement Mondial. Au fil des siècles, Son message a été tordu, perverti et ridiculisé. Pourtant, le mot Évangile veut dire « Bonne Nouvelle », et cette nouvelle concernait l’avenir. Jésus a laissé une description claire de l’état chaotique et violent qui existerait dans le monde d’aujourd’hui.

Dans Sa prophétie du Nouveau Testament sur les temps de la fin, Jésus nous décrit d’une manière visuelle le chaos international qui sera en place, et dans lequel nous pourrions facilement nous reconnaître dans le monde actuel, même si nous n’en sommes qu’à l’étape préparatoire. Jésus avait prédit que la violence sera telle, qu’elle explosera éventuellement en tribulation mondiale d’une intensité encore jamais connue dans toute l’histoire de l’humanité. « Car alors, il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Pourtant, Dieu viendra abréger ces jours, et notez bien pour quelle raison : « à cause des élus ».

La Bible est le livre le plus vendu au monde, mais il est aussi le livre le plus diffamé, incompris, calomnié, disputé et tordu par ceux qui s’en servent pour nourrir leur propre convoitise. Ceux qui l’utilisent ainsi proclament des doctrines diamétralement opposées à ses enseignements, car ces individus ne citent qu’une fraction de ses versets, selon leur convenance. Au lieu de prendre l’ensemble des Écritures pour instruire, ils se limitent à ce qui fait leur bonheur et tordent le vrai sens des Écritures en leur apportant leur propre interprétation. Pourtant, la Bible nous annonce la plus merveilleuse nouvelle qu’on puisse souhaiter. Celle de la disparition totale des gouvernements pourris de ce monde de Satan, et l’établissement du Gouvernement éternel de Dieu, sur cette terre, dans une paix sans fin.

Avez-vous déjà songé à méditer sur un tel changement précipité ? Il est sûrement venu, le moment de reconnaître cette bonne nouvelle, non seulement comme une possibilité, mais surtout comme une réalité absolue annoncée aux enfants de Dieu depuis plusieurs siècles. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette nouvelle d’un gouvernement mondial fut annoncée à un roi du monde quelques 500 ans avant la naissance de Jésus. Elle concerne le roi du premier empire mondial. Son nom était Nébuchadnetsar et la capitale de son royaume était Babylone, la plus belle ville de son époque. Une nuit, ce roi eut un songe remarquable, mais effrayant. C’était un de ces rêves qui demeurent imprégnés dans l’esprit, même au réveil, et dont on ne peut se défaire tellement il est impressionnant. Étant convaincu que ce rêve avait une signification particulière, le roi voulait en savoir son explication.

Nébuchadnetsar convoqua alors ses astrologues, ses chefs religieux, ses magiciens, ses conseillers et ses sages. Au lieu de leur raconter son songe, le roi décida de mettre en valeur toute cette précieuse connaissance de clairvoyance mise à sa disposition, en leur demandant d’abord de lui raconter son rêve, puis ensuite de l’expliquer. Les Chaldéens lui dirent : « Dis le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l’interprétation » (Daniel 2:4). Ceci mit le roi en colère et il dit aux Chaldéens : « La chose m’a échappé. Si vous ne me faites connaître le songe et son interprétation, vous serez mis en pièces, et vos maisons réduites en voirie » (v. 5). Inutile de dire que la panique s’est emparée d’eux, car jamais auparavant ont-ils eu une requête si difficile. Mais, même ayant leurs vies en danger, tous ces sages ne pouvaient pas exprimer au roi quel fut son rêve, encore moins le lui interpréter.

Parmi toutes les nations conquises par Nébuchadnetsar se trouvait le royaume de Juda dont la capitale était Jérusalem. Ces Juifs avaient été pris en captivité par les armées du roi et furent amenés de force dans le pays des Chaldéens pour devenir dès lors les esclaves du royaume. Mais le roi s’était choisi quatre jeunes Juifs brillants comme serviteurs personnels, et il leur avait accordé des postes importants à Babylone. Parmi eux se trouvait un jeune homme du nom de Daniel. Ces quatre jeunes furent arrêtés aussi et placés parmi les « sages » que Nébuchadnetsar voulait mettre à mort si son rêve n’était pas adéquatement expliqué. Daniel s’est alors approché du roi pour lui demander un peu de temps, promettant de lui transmettre la solution à sa demande. Les quatre jeunes Juifs ont prié Dieu et, durant la nuit, Dieu révéla le songe à Daniel dans une vision.

Le lendemain, Daniel se présenta devant le roi qui lui demanda s’il pouvait lui raconter son rêve et lui en donner l’interprétation. Daniel lui dit : « Le secret que le roi demande, ni les sages, ni les astrologues, ni les magiciens, ni les devins ne sont capables de le découvrir au roi. Mais il y a un Dieu dans les cieux qui révèle les secrets, et Il a fait connaître au roi Nébuchadnetsar ce qui doit arriver dans la suite des jours » (Daniel 2:27-28). Dieu avait donné directement au roi une prophétie qui devait commencer avec son royaume et s’échelonner sur des siècles jusqu’à l’établissement d’un dernier royaume couvrant la terre entière. Et, à la fin du verset 28, Daniel lui dit : « Voici ton songe et les visions de ta tête sur ta couche ». Avant de lui expliquer son rêve, Daniel lui confirme que son songe touchait des évènements futurs que Dieu avait décidé de révéler au roi. Mais Dieu avait aussi donné à Daniel l’interprétation de son rêve, afin que le roi comprenne ce qu’il avait rêvé.

Au verset 31, Daniel lui déclare : « O roi ! tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer ; et ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans les pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre » (vs 32-35).

On ne peut qu’imaginer quelle a dû être la stupeur de Nébuchadnetsar en écoutant Daniel lui décrire avec une parfaite exactitude ce rêve qu’il croyait bien être le seul à connaître. Nous avons ici une preuve sans équivoque que Dieu peut facilement juger au cœur, car Il lit dans les pensées des hommes, et rien ne peut Lui être caché, ni en bien, ni en mal. C’est une leçon ahurissante que les hommes devront apprendre un jour, et qu’ils apprendront avec stupéfaction, et sans doute avec honte, lors du Grand Jugement du Trône Blanc.

Mais que voulait dire tout cela ? Jusqu’ici Daniel venait de lui raconter son rêve en détail, mais maintenant Daniel s’apprête à lui expliquer que le songe du roi était une prophétie sur des évènements futurs. Il déclare donc à Nébuchadnetsar : « Toi, ô roi ! tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le règne, la puissance, la force et la gloire … C’est toi qui es la tête en or. Et après toi il s’élèvera un autre royaume, moindre que toi ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile » (vs 37-43).

Notez bien, maintenant, ce qui doit arriver au verset 44 : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et CE royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là [qui l’ont précédé], et lui-même subsistera éternellement ». Nous avons ici une prophétie annonçant des évènements futurs, qui doivent se terminer par la mise en place d’un gouvernement éternel qui ne sera pas dirigé par des mortels. Ce gouvernement sera établi par Dieu Lui-même. La valeur d’une prophétie ne se révèle que dans son accomplissement historique, au moment où elle prédit devoir survenir et de la manière qu’elle doit survenir. Sans son accomplissement dans les termes précis bibliques, c’est une fausse prophétie. Regardons alors le déroulement historique de ce que Daniel venait de déclarer au roi Nébuchadnetsar.

La prophétie commence au plus fort du règne de Nébuchadnetsar, où Dieu lui fait savoir qu’il est, en effet, la tête en or de cette statue. Mais un autre royaume devait remplacer la puissance de Babylone. Ceci est arrivé en 539 avant Jésus-Christ, alors que l’Empire médo-perse a envahi et vaincu la ville de Babylone avec son roi Cyrus en tête. Au verset 39, Dieu avait prédit : « Et après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que toi ». Cet empire de Cyrus était intellectuellement et moralement inférieur en splendeur et en gloire au royaume babylonien, tout comme l’argent est inférieur en valeur comparé à l’or. Mais sa force militaire était beaucoup plus puissante, tout comme l’argent est un métal plus dur que l’or. Cette puissance mondiale à son époque a subsisté jusqu’au moment où, à son tour, elle devait céder sa place à un troisième royaume, qui serait d’airain.

Ceci s’est produit vers 330 av. J.-C., alors que l’Empire perse tomba aux mains de l’armée d’Alexandre le Grand, qui a envahi tout ce territoire pour en prendre l’unique possession. Mais l’Empire grec, sous Alexandre, a conquis encore plus de territoire que son prédécesseur. Sa puissance de frappe était supérieure aux Mèdes et aux Perses, tout comme l’airain est plus dur que l’argent, mais sa qualité morale était inférieure, tout comme l’airain a une valeur moindre que l’argent. Selon la tradition, il semblerait qu’après ses nombreuses conquêtes, Alexandre aurait pleuré à chaudes larmes parce qu’il ne lui restait plus de territoires à conquérir. Il serait mort découragé suite à une vie de débauche dans la fleur de l’âge. Ses quatre plus puissants généraux se sont divisés l’empire qui a subsisté jusque vers l’an 44 av. J.-C. Poursuivons donc notre étude de cette merveilleuse prophétie sur l’avenir que Dieu nous réserve.

Dans Daniel 2:40, le jeune prophète dit au roi : « Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces ». L’histoire nous indique clairement que ce fut l’Empire romain. Cette puissance sous le règne de Jules César a non seulement englouti tout ce qui restait des quatre divisions de l’Empire gréco-macédonien d’Alexandre le Grand, mais s’est répandu dans plusieurs autres territoires connus du temps. L’Empire romain était la plus grande puissance militaire du monde de son époque. Il est décrit comme étant les deux jambes de fer de la statue. En effet cet empire avait deux divisions, avec la ville de Rome comme capitale occidentale et Constantinople (Istanbul aujourd’hui) comme capitale orientale. Ce quatrième empire avait donc englouti toutes les possessions des trois empires qui l’ont précédé.

L’histoire nous confirme que l’Empire romain, avec sa succession de Césars, a subsisté jusqu’en 476 apr. J.-C. et fut à son tour attaqué et vaincu par des armées barbares. Donc, à partir de sa chute, en 476, cet empire n’existe plus d’une manière officielle depuis ce temps. Mais son histoire est loin d’être terminée ! Au bout des deux jambes de la statue, il y avait deux pieds avec des orteils, nous indiquant une extension de ce même royaume vers une époque future où cette puissance renaîtra de ses cendres, pendant une courte période de temps, pour sombrer finalement dans le néant total pour l’éternité. Cette vérité n’est pas évidente dans le verset 33 de Daniel 2, mais il y a un petit bris dans le verset (;) ENTRE LES DEUX JAMBES DE FER et SES PIEDS EN PARTIE DE FER ET EN PARTIE D’ARGILE.

Regardons ensemble ce que Daniel déclare au roi, aux versets 41 à 43 : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais [malgré ces alliances], ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile ». Ceci est définitivement une prophétie sur des alliances humaines futures dans les temps de la fin et non du temps de l’Empire romain de 46 av. J.-C. à 476 apr. J.-C.

Voici la preuve évidente que cette partie de la prophétie identifie les TEMPS DE LA FIN. « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un [autre] royaume qui ne sera jamais détruit ; et CE royaume ne passera point à un autre peuple [comme les quatre précédents. Au contraire], il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même [le Royaume de Dieu] subsistera éternellement » (v. 44). Maintenant, nous arrivons à la plus belle partie de cette prophétie où Daniel, sous l’inspiration divine, nous explique de quelle façon ce Royaume éternel sera mis en place. Verset 45 : « Comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent, et l’or… » Cette pierre qui frappera la statue n’est nulle autre que Jésus Lui-même. Car : « …ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle » (Actes 4:11).

Il serait bon de noter que Pierre s’adressait aux Chefs du peuple, aux anciens et aux scribes, Anne, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui étaient de race sacerdotale (vs. 5-6). Pierre leur dit : « …par vous qui bâtissez… » ! Mais que bâtissaient-ils sans la pierre de l’angle ? Que bâtissaient-ils et qu’ils continuent encore aujourd’hui à bâtir sans Jésus ? Un gouvernement mondial sans Dieu, et avec leur propre messie ! N’est-ce pas évident et remarquable ? Même de son temps, Pierre savait déjà qu’ils formeraient, dans les derniers jours, le Nouvel Ordre Mondial, cette Babylone la Grande que Jésus viendra Lui-même frapper aux pieds.

Au retour de Christ, Il frappera cette statue babylonienne mondiale, qui sera le résultat d’une accumulation de conquêtes successives, de nations contre nations au long des siècles, au point de se déclarer dans les derniers jours le Nouvel Ordre Mondial. Sa domination, cependant, sera de courte durée, car Christ viendra frapper ce système diabolique dans les pieds, et toute la statue s’écroulera d’un seul coup. « Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige [complètement disparue] ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne [gouvernement mondial] et remplit toute la terre » (Daniel 2:35).

Notez bien ! Le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or sont brisés ensemble ! Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Simplement que les empires du monde ne se sont pas seulement succédés, mais ils ont été bâtis l’un sur l’autre et ont ainsi formé cinq étapes du même empire. Babylone, la tête en or, est toujours demeurée la tête qui conduisait le corps. Voilà pourquoi ce sont les mêmes Mystères de Babylone qui transparaissent et conduisent le monde jusqu’à ce jour. Ces Mystères surgiront au grand jour dans un dernier éclat de gloire sous la dictature du dernier Antichrist ! Le plus amusant dans tout cette histoire, c’est que la dernière apparition de la Bête, aussi puissante qu’elle paraîtra, sera pour Dieu la plus facile à anéantir spirituellement et physiquement, parce qu’elle ne sera pas unie. Et c’est justement dans sa partie la plus faible que Dieu va frapper lorsque Christ reviendra. Donc, toute la statue, Babylone la Grande, militaire comme religieuse, sera abattue en même temps !

Et Daniel termine cette explication au roi Nébuchadnetsar en l’assurant que cette prophétie n’était pas la sienne. Au contraire, Daniel lui déclare : « Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (v. 45, 2e partie).

Nous vivons présentement à l’époque où cette dernière résurrection de l’Empire romain se prépare depuis le projet de l’unification de l’Europe, sur l’emplacement même de cet empire, lors de sa chute en l’an 476. Le dernier tournant s’est amorcé lentement après la Deuxième Guerre Mondiale, avec la France, l’Angleterre et l’Allemagne de l’ouest, dans les années 1950. En 2004, l’Europe Unie est devenue une puissance composée de 25 nations, avec une population de près de 500 millions d’habitants. La porte demeure toujours ouverte pour accueillir la Turquie et d’autres très bientôt, et tout se fait sans tambour ni trompette, mais au vu et au su de tout le monde, sans opposition de nulle part ni de personne. Présentement, cette unification fonctionne un peu comme une association économique d’amis voulant s’entraider et utilisant déjà l’euro comme monnaie commune. Leur seul problème, pour le moment, semble être de trouver une façon équitable et acceptable de nommer un seul Président pour diriger cette association.

À la lumière de ce que nous savons déjà, ce ne sera vraiment pas un véritable problème quand le moment sera propice. Cet homme est peut-être déjà prêt dans les coulisses, attendant les circonstances appropriées  pour faire son apparition dans toute sa splendeur royale. Nous avons vu au début comment depuis 2 000 années, cette conspiration s’est préservée une étrange lignée royale juive. Lorsqu’ils présenteront leur messie au monde, ce Président antichrist, produira sûrement toute une série de documents confirmant son pedigree royal. En attendant, des livres comme Le Code Da Vinci ont été lancés sur le marché dans le but spécifique de préparer la population à cela. Et quand cet Antichrist sortira, le monde sera prêt à l’accueillir. Mais comment réussiront-ils cette fraude monumentale ?

Dieu nous annonce dans Sa Parole que la situation politique et économique dans les derniers jours sera telle qu’il se formera une alliance entre DIX de ces chefs de pays, derrière un despote appelé une bête par Dieu, et qui deviendra leur Président, pour former la plus puissante force militaire que la terre ait jamais connue. Et cette Union Européenne, avec ce grand nombre de pays dans son association, dominera pendant peu de temps, le monde entier. Du temps de Jésus, la structure de l’Empire romain était déjà rendue à sa sixième étape, ou six têtes dirigeantes différentes. (Voir notre message « D.017 L’Antichrist militaire à venir » pour de plus amples détails.) Cinq étaient déjà tombées et la sixième, celle des Césars, existait et dominait sur le monde de son temps. Voici ce que dit l’ange à Jean au sujet de la bête militaire avec sept têtes et dix cornes : « Ce sont aussi sept rois, cinq sont tombées ; l’un vit [les Césars], et l’autre [le septième et tout dernier] n’est point encore venu, et quand il sera venu, il ne doit durer que peu » (Apocalypse 17:10).

Cette alliance de dix rois aura cependant des problèmes aussi, car comme dans toutes les alliances humaines, certains pays étant plus puissants, voudront bénéficier d’avantages spéciaux normalement non disponibles aux plus faibles. Ils ne seront donc pas unis, tout comme l’argile ne peut pas se lier au fer. Nous avons vu au début, comment les chefs de pays qui ne sont pas juifs doivent appartenir à un des groupes occultes formés par eux. Dieu se rit de ces faux juifs, car il est fort possible que le fait qu’ils ne soient pas unis sera la conséquence d’une désunion ou mésentente au sein même de la juiverie, entre les antisionistes et les sionistes. Leur désaccord pourrait également venir de la part de hauts dirigeants Gentils, dont certains pourraient se révolter contre eux. Le pouvoir est entre les mains des sionistes, et les antisionistes dénoncent ce plan atroce visant à enrayer les Gentils de la surface de la terre. Car pour les Juifs sionistes, les non Juifs ou Goyim, ne sont que des animaux que Dieu aurait créés au service des Juifs, pour éventuellement les exterminer !

Au sujet de ces dix rois représentés comme dix cornes sur cette septième tête, l’ange déclare ceci à Jean : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure [courte période] » (Apocalypse 17:12). Ces dix rois seront d’accord avec cet Antichrist car : « Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête » (v. 13). Le livre de l’Apocalypse est la révélation par Jésus à Ses serviteurs de ce qui doit se passer juste avant Son avènement, et qui se soldera par l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre, qui ne sera plus jamais confiée à des mortels.

Comment le monde en arrivera-t-il à créer une telle catastrophe ? Laissez-moi vous raconter une anecdote. Elle débute ainsi : « Dans plusieurs pays, les crises économiques alimentent le désordre complet créant une situation de chaos social. Le chômage monte en flèche, et le produit national brut est en chute libre. Des millions de travailleurs, poussés au désespoir, n’envisagent que des années de peine et de misère à l’horizon. Mais, au travers de ce chaos épouvantable, une voix se fait entendre, offrant de l’espoir à tous ces millions de gens frustrés, leur promettant une période de prospérité et de paix. Cette voix crie qu’un nouveau gouvernement mettra de l’ordre dans tout ce désordre chaotique. Et ce gouvernement, déclare cet homme d’un ton rassurant, régnera sur la terre pendant 1 000 ans » ! Le moment de cette anecdote se situe au début des années 1930. Et la voix qui promettait toute cette prospérité pendant 1 000 ans était celle d’Adolf Hitler !

Ses promesses grandioses avaient séduit des millions de personnes, au point d’amener cet homme au pouvoir. Le 30 janvier 1933, cet ex-caporal de l’armée fut élevé au poste de chancelier de l’Allemagne, et le fameux « Troisième Reich » a pris naissance. S’appropriant une prophétie biblique, Hitler déclarait ouvertement que son accession au pouvoir déclenchait le début du glorieux Reich de mille ans — le Millenium de l’Apocalypse ! Très peu de gens, en 2005, semblent réaliser qu’Adolf Hitler se voyait comme le messie tant attendu qui établirait le Millenium tant prophétisé. Son Reich de 1 000 ans était la renaissance d’un vieux thème concernant la plus vieille institution politique en Europe, en place depuis quelques neuf siècles. C’est en 962 apr. J.-C. que le pape Jean XII couronna le puissant roi allemand, Otto, comme empereur. Cet évènement marquait le début du Sacrum Romanum Imperium Nationis Germanicae, le Saint Empire Romain de la Nation Allemande.

En 1933, Adolf Hitler s’est servi de cette crise économique pour se hisser au pouvoir en Allemagne, inaugurant ainsi l’étape du « Troisième Reich » dans l’histoire de son pays. Il devint donc évident que les ambitions de cet homme débordaient les frontières de sa propre nation. Hitler croyait fermement que son Reich régnerait un jour sur l’Europe entière, et de là il saisirait le pouvoir du monde entier. Il rêvait d’un Nouvel Ordre Mondial qui restructurerait le système mondial, avec M. Hitler en tête. Tout semblait bien se passer au début de sa campagne de conquêtes, en 1939, et plusieurs le croyaient invincible. Mais soudainement, en 1945, le rêve de cet homme d’établir un règne de mille ans sous la dictature allemande s’est écroulé. Et, selon la tradition, le « messie » lui-même se serait suicidé.

C’est malheureux à dire, mais Hitler et son Reich n’ont servi que de banc d’essai, ou d’un espèce de préambule préparatoire aux sionistes, afin de tester leur politique globale, retarder temporairement certains éléments essentiels de leur plan ultime et en mettre d’autres en place. Des millions de pauvres Juifs innocents furent sacrifiés sur l’autel de Satan pour installer la psychose mondiale de l’antisémitisme chez tous les peuples. Depuis ce temps, ce concept leur sert à merveille dans l’escalade de leur prise progressive du pouvoir. Il protège donc les sionistes, en leur donnant les coudées franches pour mener à exécution leur agenda secret final.

La prophétie biblique nous enseigne que le rêve des hommes de former un gouvernement mondial dirigé par l’homme existe toujours. La Révélation de Jésus nous dit que, dans les derniers jours, il y aura un dernier essai par un homme militaire sous la puissance même de Satan, qui tentera par la force de prendre le contrôle de la terre. En parlant de cet homme militaire, l’ange déclare à Jean que cette bête « …est elle-même un huitième roi ; elle vient des sept [résurrections de l’Empire romain], et s’en va en perdition » (Apocalypse 17:11). Dix rois de cette Union européenne auront les mêmes ambitions que lui, et lui garantiront leur puissance et leur autorité. (v. 13). Il deviendra tellement puissant que les gens l’adoreront en disant : « Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? » (Apocalypse13:4). En adorant la bête : « On adorera le dragon [Satan], qui avait donné son pouvoir à la bête » (v. 4).

La force militaire d’un dictateur moderne, fusse-t-il même un George W. Bush, n’impressionne personne et n’attire que le mépris du plus grand nombre. Alors, il est à douter que ce soit uniquement par sa force militaire que la Bête s’attirera l’adoration. Il sera incontestablement craint, et s’attirera le « respect » de ceux qui ne voudront pas devenir les victimes de sa colère. Pourquoi alors les peuples adoreront-ils la Bête ? La plupart des commentateurs bibliques sans oublier les nombreux télévangélistes, nous ont habitués à nous mettre en garde contre UN Antichrist appelé la Bête. La simple vérité révélée dans Apocalypse 13, nous prépare à voir DEUX Bêtes, une politique (v. 1-10) et l’autre religieuse (v. 11-17). L’Antichrist religieux ne se présentera pas au monde comme un homme ordinaire. Il aura une prestance inégalée quand il viendra sur scène, et fera croire aux gens qu’il a une ascendance divine, voir messianique.

Il sera capable d’impressionner les foules. « L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles » (2 Thessaloniciens 2:9). Qui de nos jours n’est pas ébloui et impressionné par des miracles ? N’oublions jamais que Satan lui donnera  son pouvoir soudainement, donc son apparition se fera « avec toute puissance ». Notez comment les gens de nos jours sont de plus en plus attirés par le monde de l’ésotérisme. La sorcellerie mondiale atteindra son point culminant quant ce faux christ s’affichera avec des pouvoirs sataniques jamais égalés auparavant. Cette Bête religieuse « opérera de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes » (Apocalypse 13:13). C’est sans doute la principale raison pourquoi tant de millions de dollars sont engloutis présentement dans les effets spéciaux de nos films hollywoodiens.

On prépare le monde à des feux d’artifices diaboliquement extraordinaires. Malgré tous ces faux miracles, il sera quand même adoré « avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent [spirituellement parlant], parce qu’ils n’ont point [encore] reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:10). Il sera très animé en tant qu’image de la Bête militaire, séduisant les gens pour qu’ils adhèrent à son système. « C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge » (2 Thessaloniciens 2:11). Pour ce beau travail il exigera sûrement l’adoration, sinon « elle fera mettre à mort tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête » (Apocalypse 13:15). Et l’Antichrist militaire deviendra si puissant que personne ne voudra s’opposer à lui.

De plus, ce dictateur antichrist deviendra tellement imbu de son propre pouvoir qu’il s’attaquera avec ses armées à Christ Lui-même, lors de Son retour. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois. Et ceux qui sont avec Lui [Jésus] sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). Ce dernier effort militaire sera alors aussi futile que tous les autres et se terminera par un échec total. La leçon de 6 000 années de tentatives humaines de créer une « utopie » ou un « millenium » ne peut pas réussir, et nous montre qu’elles sont donc vouées à l’échec. Le Millenium d’Hitler n’était qu’une contrefaçon de Satan pour remplacer le règne prophétisé de 1 000 ans, avec Christ en tête ! Et Hitler n’était que le précurseur d’un dernier « messie sauveur » humain, qui attend peut-être déjà dans les coulisses, l’heure propice pour faire son entrée triomphale sur la scène internationale.

Les Saintes Écritures sont pleines de prophéties explicites nous annonçant l’établissement d’un gouvernement mondial dans la paix. Il ne sera pas dirigé par des humains avec leurs lois humaines qui nous ont amenés au bord du gouffre chaotique actuel. Une situation où l’humanité entière risque grandement d’être complètement anéantie par toutes les incompétences de ces dirigeants qui prétendent avoir la capacité de nous apporter une paix éternelle. Les hommes ont eu toutes les chances, mais leurs solutions n’ont fait qu’accélérer la décadence et la destruction possible de l’humanité. Ils ont créé un climat de peur où les actes de terrorisme sont florissants et impunis. Les gens vivent dans un crainte continuelle d’être attaqués soudainement par des commandos sans scrupules qui n’ont aucun respect de la vie humaine.

On commence des guerres volontairement pour créer des emplois, sans se soucier le moindrement du sort de cette belle jeunesse qu’on utilise comme chair à canons. Mais les hommes apprendront ! Très peu de gens réalisent qu’au-delà de 80 % des prophéties de la Bible décrivent des évènements se reportant aux temps de la fin. C’est une époque vers laquelle nous nous dirigeons à grands pas. Ces prophéties sont, non seulement négligées par la majorité des gens, mais elles sont devenues la risée de plusieurs, qui ont entièrement rejeté l’existence même de Dieu. Jésus était le plus grand prophète que cette terre ait jamais vu. Malheureusement, plusieurs chefs religieux ont présenté Son enseignement, tout au long des siècles, comme quelque chose de simplement sentimental, n’ayant aucune relation directe avec ce monde, ses nations, ses gouvernements, sa société et la façon de vivre nos vies. Ce concept mielleux est complètement faux !

Le mot évangile veut dire « bonne nouvelle », et l’Évangile que Christ nous a donné parle de l’établissement futur d’un gouvernement mondial dans la joie, le bonheur et la paix. Une société où les nations ne prépareront plus la guerre, mais travailleront en harmonie, tout en coopérant ensemble à une prospérité collective, où la faim n’existera plus. Le Royaume de Dieu sera un véritable gouvernement établi sur cette terre et non une espèce de sentiment euphorique dans le cœur des êtres humains. La fausse notion prêchée par trop de ministres est celle de pouvoir aller au ciel, où les élus passeront leur temps à se promener sur des nuages durant l’éternité en jouant de la harpe. Jésus est destiné à être le Grand Roi dans ce Gouvernement qu’Il viendra Lui-même établir. L’ange Gabriel a dit ceci à Marie : « Tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à Son règne » (Luc 1:31-33).

Le trône de David était sur cette terre et non au ciel. Jésus S’en vient pour régner sur ce trône ! Devant Pilate, Jésus lui a déclaré qu’au moment où celui-ci Le jugeait, Son Royaume n’était pas encore établi ici-bas. « Alors Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis [en effet] ; Je suis roi, Je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est dans la vérité écoute Ma voix » (Jean 18:37). Donc, parmi toute la vérité que Jésus est venu nous apporter, se trouvait cette vérité fondamentale qu’Il est descendu du ciel pour venir dans le monde, et Il est né pour devenir ROI ! Quand Christ reviendra dans toute Sa gloire pour Se saisir de tous les gouvernements de la terre entière, regardez ce qui sera inscrit sur Son vêtement : « Sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Jésus revient comme Roi de la terre entière !

Que verra Jésus lors de Son retour ? « Et je vis la bête [militaire], et les rois de la terre avec leurs armées, assemblées [à Armageddon], pour faire la guerre à Celui [Jésus] qui était monté sur le cheval, et à Son armée » (Apocalypse19:19). Quel sera Son premier geste ? Verset 20 : « Et la bête fut prise [Antichrist militaire], et avec elle le faux prophète [Antichrist religieux], qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre ». Fini le chef militaire et fini le chef religieux à son image, qui l’appuyait dans toutes ses conquêtes. Pour ce qui est des armées assemblées contre Jésus : « Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouché de Celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (v. 21). Fini les armées de la terre et toute la violence qu’ils auront causée.

Jésus viendra établir une « nouvelle société » dans laquelle Ses élus dirigeront les nations qui survivront à cette tribulation épouvantable, comme la terre n’a jamais connu et ne connaîtra plus jamais. Les gens apprendront enfin à vivre en paix, sans jamais avoir peur d’un acte de terrorisme ou d’une attaque nucléaire par un chef de pays en démence. Ils travailleront ensemble, heureux et dans la joie, vers un but si grandiose qu’on ne peut qu’en rêver pour le moment. Dieu promet l’immortalité à ceux qui veulent vivre selon Ses lois. À ceux-là, Dieu promet aussi de les accueillir dans Sa Famille en tant qu’Enfants de Dieu. Et Sa récompense ultime : PARTAGER AVEC SES ENFANTS L’UNIVERS ENTIER QU’IL A CRÉÉ ! Voici la grâce que je souhaite à tous ceux qui veulent faire Sa volonté.