D.521 – En Lui, il n’y a point de ténèbres

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Par Joseph Sakala

Dans I Jean 1:4-5, nous pouvons lire : « Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Certains ont suggéré que le message de l’Évangile était la plus importante vérité de la Bible. Et peut-être que, d’un point de vue matériel humain, c’est vrai. Cependant, il y a un autre message, mis à jour au travers toutes les Écritures, déclaré par Jean : « que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5). Dans la Bible, la lumière de Dieu est clairement centrée sur la sainteté morale, intellectuelle et spirituelle.

Cette sainte nature unique nous guide vers la révélation de Dieu Lui-même et de Sa création. Dans un sens intellectuel, Dieu est la source de toute vérité, comme nous pouvons le découvrir dans Psaume 119:129-130 : « Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Et, dans Psaume 36:8-11, nous lisons : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur. »

La sainteté de Dieu requiert la vérité et, à cause de Sa sainteté, Dieu ne peut mentir. C’est d’ailleurs ce que Paul écrit à Tite : « En vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par Sa Parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur » (Tite 1:2-3). Lorsque Dieu révèle quoi que ce soit, Il doit d’abord révéler la vérité sur Lui-même et Sa nature. Le contraire de la vérité, même s’il peut être présenté avec un peu de vérité, se transforme en agent actif qui s’oppose à la vérité de Dieu telle que révélée dans Sa création. Donc, l’inverse de la vérité est nécessairement le mensonge.

Les mensonges, ou ténèbres, sont en opposition à cette vérité. D’abord, dans les choses créées, l’univers, puis dans la Parole écrite, c’est-à-dire, les Écritures, et dans la nouvelle création, le salut. Le Dieu Créateur incarné Se doit de nous révéler cette vérité qui ne peut être mensonge, car Dieu ne ment point. Lorsque Dieu parle, Il ne peut que dire la vérité, car s’Il disait un seul mensonge, comment pourrions-nous croire au reste de Sa Parole ? Lorsque Dieu agit, Il S’oblige à agir dans la vérité. La sainteté de Dieu demande que Sa création ne produise aucune distorsion au sujet de Dieu, ou concernant Sa création. Dieu ne pourrait pas créer un mensonge. Il ne pourrait pas faire quelque chose qui nous mènerait inexorablement vers la mauvaise conclusion. Dieu ne pourrait pas créer des processus qui seraient contraires à Sa propre nature, ou qui pourraient nous mener à conclure quelque chose de faux sur Lui.

« Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel. Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, à la carrière d’où vous avez été tirés ! Regardez à Abraham, votre père, et à Sara qui vous a enfantés ; je l’ai appelé lorsqu’il était seul, je l’ai béni et l’ai multiplié » (Esaïe 51:1-2). Alors qu’il n’est pas bien de trop demeurer dans le passé, que se soit par vanité ou pour nos accomplissements, que ce soit au sujet de griefs passés, ou à cause de certaines pertes, il serait bon de ne jamais oublier ce que Dieu a accompli pour nous. Dans le passage cité plus haut, Israël s’est fait rappeler Abraham et Sara qui ont été extirpés des ténèbres du paganisme et sortis de l’idolâtrie, et que Dieu a grandement bénis par la suite.

Pendant une de ses méditations, David a écrit à Dieu, dans Psaume 40:2-3 : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris. Il m’a fait remonter de la fosse de destruction, du bourbier fangeux ; il a posé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas. » Paul a également médité sur son passé, dans Galates 1:12-14 où il a déclaré : « Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. »

« Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:15-24).

Peu importe ce que notre passé ait pu être, un fidèle, un sceptique, ou un pécheur flagrant, ou juste à nos propres yeux, ou hypocrite, Dieu nous a en effet sortis des ténèbres afin de poser nos pieds sur le roc solide. Avant d’être sauvés par Sa Grâce, vous étiez étrangers. « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ », nous dit Paul, dans Éphésiens 2:12-13.

Mais Dieu : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », déclare Paul, dans Colossiens 1:13-15. « Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 6:11. Un retour occasionnel en arrière nous aidera à nous rappeler avec reconnaissance la grâce de Dieu.

Mais comment séparer la lumière des ténèbres ? Pour Dieu, c’était facile, car Il n’avait qu’à dire : « Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour » (Genèse 1:3-5). Initialement, le cosmos était un mélange des deux. Dans Esaïe 45:6-7, Dieu nous déclare : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. »

Cependant, lorsque l’Esprit donna son énergie au cosmos, la lumière de Dieu apparut. Les ténèbres ne furent toutefois pas dissipées, mais elles furent séparées de la lumière, créant la séquence jour/nuit qui se poursuit jusqu’à ce jour. La séquence des évènements de la création physique est également un type de beauté dans la création spirituelle de Dieu, car : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Depuis le péché de nos parents, Adam et Ève, tout individu est né dans les ténèbres spirituelles, mais, grâce à la miséricorde divine, Dieu peut susciter, à partir d’un pécheur, une nouvelle créature à Son Image.

« Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:6. « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ ; soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:18-21).

Alors : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:12-15. Par contre, la lumière dans les ténèbres originelles n’a fait que diviser la nuit du jour. Néanmoins, la nuit revient toujours, mais Dieu nous a promis que, dans la Ville Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5).

Donc, malgré que nous ayons reçu une nouvelle nature dans la lumière, la vieille nature dans les ténèbres persiste toujours ; alors, nous avons besoin d’être exhortés : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » dit Paul, dans Éphésiens 5:8-9. Néanmoins : « le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection », nous annonce Proverbes 4:18. Et lorsque nous aurons atteint la Ville de la lumière éternelle, toutes les ténèbres spirituelles disparaîtront également. Car « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Et les élus seront glorieux comme Christ.

Néanmoins, en attendant ce merveilleux jour, il nous faut résister au diable. « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-10.

Le diable est beaucoup plus puissant, plus intelligent, plus subtil et plus séduisant dans ses propos malins que tout ennemi humain. Et il nous serait impossible de le vaincre avec simplement nos ressources humaines. Pourtant, Dieu est clair lorsqu’Il nous dit de lui résister. Mais comment ? L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4:7-10).

Mais comment pourrions-nous résister à un ennemi si puissant ? Soyez sobres et veillez, nous dit Pierre. Nous devrions constamment être sur nos gardes et vigilants contre ses fourberies, car il nous connaît depuis que nous sommes nés ; alors, il nous faut être fermes dans la foi. Sans quoi la pression sociale à laquelle nous sommes soumis quotidiennement pourrait assez rapidement nous persuader de faire des compromis avec notre foi, ou même de la quitter. Paul nous dit, dans Éphésiens 6:11 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

« Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:12-17).

Cette épée puissante par laquelle nous pouvons faire fuir Satan de notre présence, c’est littéralement la Parole de Dieu avec laquelle un mot approprié de l’individu qui la prononce peut faire taire un puissant adversaire. C’était l’instrument par lequel le Seigneur Jésus a Lui-même résisté au diable en répondant à chaque tentation par un coup incisif de l’Écriture. Le résultat – tout comme il le serait pour nous – fut alors que : « le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de Lui pour un temps » (Luc 4:13).

C’était la parole de Job lorsqu’il a réalisé qu’il était jadis un pécheur. C’est alors que : « l’Éternel répondit à Job du sein de la tempête, et dit ; ceins tes reins, comme un vaillant homme ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Est-ce que tu voudrais anéantir ma justice ? me condamner pour te justifier ? As-tu un bras comme celui de Dieu ; tonnes-tu de la voix, comme lui ? Pare-toi donc de magnificence et de grandeur ; et revêts-toi de majesté et de gloire. Répands les fureurs de ta colère, d’un regard humilie tous les orgueilleux ; d’un regard abaisse tous les orgueilleux, et écrase les méchants sur place. Cache-les tous ensemble dans la poussière, et enferme leurs visages dans les ténèbres » (Job 40:1-8).

Il est remarquable de voir comment le plus saint des hommes pourrait confesser également qu’il est le pire des pécheurs. Le patriarche Job fut déclaré saint par Dieu Lui-même : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Pourtant, quand Job a vu Dieu, il pouvait seulement déclarer à Dieu « Voici, je suis vil. » Et considérez Abraham qui est appelé « le père de tous ceux qui croient » (Romains 4:11). Mais lorsqu’il a osé parler à Dieu, cependant, Abraham a déclaré qu’il n’était « que poussière et cendre » (Genèse 18:27).

Et David, qui fut appelé par l’Éternel « un homme selon son cœur » (1 Samuel 13:14), a dit, dans Psaume 51:4-6 : « Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. » Ésaie, le plus grand des prophètes, a déclaré ceci, lorsqu’il est venu en la présence de Dieu : « Alors je dis : Malheur à moi ! Je suis perdu ! Car je suis un homme dont les lèvres sont impures, et je demeure au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées ! » (Esaïe 6:5).

Et quelle fut la réaction de l’Éternel ? « Mais l’un des séraphins vola vers moi, ayant dans sa main un charbon ardent, qu’il avait pris sur l’autel avec des pincettes. Et il en toucha ma bouche, et dit : Maintenant ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est ôtée, ton péché est expié. Puis j’entendis la voix du Seigneur, qui disait : Qui enverrai-je et qui sera notre messager ? Et je dis : Me voici, envoie-moi. Et il dit : Va ! et dis à ce peuple : Vous entendrez, mais vous ne comprendrez point ; vous verrez, mais vous n’apercevrez point. Endurcis le cœur de ce peuple, rends ses oreilles pesantes, couvre ses yeux ! Qu’il ne voie pas de ses yeux, qu’il n’entende pas de ses oreilles, que son cœur ne comprenne pas, qu’il ne se convertisse pas et qu’il ne soit pas guéri ! » (Esaïe 6:6-10).

L’ange avait reconnu le prophète comme étant « Daniel, homme bien-aimé » de Dieu. (Daniel 10:11). Mais, lorsque : « j’entendis la voix de ses paroles, et quand je l’eus entendue, je tombai assoupi et la face contre terre. Et voici, une main me toucha et me fit mettre sur mes genoux et sur les paumes de mes mains » (Daniel 10:9-10). Dans le Nouveau Testament : « Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur » (Luc 5:8). Et même l’apôtre Paul, dans 1 Timothée 1:15, a déclaré : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. »

Gloire soit à Dieu : « Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Plus nous nous approchons de Dieu, plus nous voyons clairement notre propre état de pécheur et plus merveilleuse devient Sa grâce magnifique. Aucune personne qui est satisfaite de sa propre sainteté n’a déjà connu Dieu dans Son état de Sainteté. Car personne ne peut rencontrer le Seigneur, excepté par Son médiateur Jésus-Christ, le Fils de l’homme.

« Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Jette ta faux et moissonne ; car le temps de moissonner est venu, parce que la moisson de la terre est mûre. Alors celui qui était assis sur la nuée, jeta sa faux sur la terre, et la terre fut moissonnée », nous confirme Apocalypse 14:14-16.

Nous voyons ici le Fils de l’homme venant du ciel sur une nuée blanche, tout comme Il était monté au ciel après Sa résurrection, mais cette fois comme le Roi Vainqueur de toute la terre. C’est tout un contraste avec Sa première référence dans le Nouveau Testament en tant que Fils de l’homme lorsque Jésus a dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). De l’humilité et de la pauvreté sur la terre à la puissance et aux richesses dans les cieux ; ce fut le voyage de Christ lorsqu’Il quitta Sa gloire au ciel, pour venir une première fois vers Sa Famille humaine afin de vivre avec elle en toute humilité, puis retourner au ciel dans Sa gloire d’antan, et revenir enfin une seconde fois vers Sa Famille et vivre avec elle pendant l’éternité.

Cependant, entre la pauvreté et le pouvoir, Jésus a acquis toute l’expérience humaine : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Finalement, en tant que Fils de l’homme, Il devait mourir pour les péchés de l’humanité, car : « Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour », a déclaré Jésus, dans Luc 24:7. Même présentement, dans le ciel, Il S’appelle toujours le Fils de l’homme, car c’est ainsi qu’Etienne a vu Jésus : « Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56).

Il y a en effet un grand homme qui Se trouve dans la gloire ! Le Christ S’est appelé le Fils de l’homme beaucoup plus souvent que le Fils de Dieu, même s’Il sera éternellement les deux, le Dieu/homme. Jésus aime à S’identifier avec ceux qu’Il a rachetés : « Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:11).

« Et Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme ? Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:13-17). Par conséquent, en suivant conformément Christ : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Plusieurs hommes se vanteraient d’être un homme accompli, mais aucun chrétien ne peut faire cela. Tout ce qui, en nous, pourrait être considéré véritable et éternel fut accompli en nous par Dieu au travers de Jésus-Christ. La Bible est très claire là-dessus. Nous avons été faits justice en Christ, mais cela simplement parce que Dieu L’a rendu péché à notre place. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce », nous confie Paul, dans Éphésiens 1:4-7.

« Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 2:13. Le contexte de ces passages nous démontre avec abondance qu’être faits justice, acceptés en Christ et justes pour Dieu, tout cela s’effectue entièrement par Sa grâce. Nous n’avons rien fait pour mériter de tels privilèges. Mais ce n’est pas tout. « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé », déclare Paul, dans Colossiens 1:11-13.

« Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:7-8). En promesse maintenant, mais qui deviendra une pleine réalité plus tard : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre. A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père : à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:5-6).

À Ses élus, Dieu déclare : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Regardons la belle promesse que Jésus a faite à l’Église de Laodicée, dans Apocalypse 3:20-21 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. » Sans Lui, nous ne sommes rien, mais en Lui, nous avons toutes choses.

Dans 1 Corinthiens 1:30-31, nous pouvons lire : « Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » Vraiment, dans le salut comme dans la création : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge », nous déclare Psaume 100:3-5.

Regardons ensemble ce que l’apôtre Jean nous déclare dans 1 Jean 2:14 : « Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. » Il y a deux annotations au sujet des « jeunes gens », que Jean note : 1) ils sont forts, vigoureux, en santé, physiquement et mentalement, et 2) que la Parole de Dieu demeure en eux.

Ce sont ceux qui ont grandi dans la vérité dès leur naissance et qui furent guidés et conseillés par leur père, et qui sont maintenant actifs, combattant le bon combat de la foi. Paul leur dit de saisir la vie éternelle à laquelle ils ont été appelés. Comme Abraham, ils sont forts dans la foi, et non faibles et incrédules. « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification ; car aussi Christ ne s’est point complu en lui-même ; mais selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’outragent, sont tombés sur moi », dit Paul, dans Romains 15:1-3.

À ces jeunes hommes, Paul déclare, dans 1 Corinthiens 16:13-14 : « Veillez, demeurez fermes dans la foi, agissez courageusement, fortifiez-vous ; que tout ce que vous faites, se fasse avec charité. » Même s’ils faisaient face à l’opposition parmi les plus vieux dans la congrégation : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). Tout comme Paul : « nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:2).

« C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez. En effet, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui, dans la Judée, sont en Jésus-Christ ; et vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu’elles de la part des Juifs » (1 Thessaloniciens 2:13-14).

Ils ont compris que : « la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Ils ont étudié la Parole et l’ont gardée dans leur cœur. Ils ont également compris que : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez » (Jean 15:7).

Ces attributs rendent possibles les résultats. Ils ont vaincus le malin. « Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien », leur dit Paul, dans Romains 12:21.

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