D.520 – Le danger d’ajouter à l’Écriture

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Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 22:18-19, nous lisons : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Cet avertissement, à la toute fin de la Bible, nous est donné par nul autre que notre Seigneur Jésus, glorifié. Alors, il doit être pris avec beaucoup de sérieux.

La Bible n’est pas seulement un livre majestueux, c’est authentiquement Le Livre ! Son contenu, c’est la Parole de Dieu qui fut éternellement scellée dans le ciel ! C’est ce que David nous déclare, dans Psaume 119:89: « O Éternel, Ta Parole subsiste à toujours dans les cieux. » Cette Parole fut graduellement transmise aux hommes sur la terre par des prophètes appelés par Dieu. Alors, rappelons-nous toujours que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre », nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:16-17.

Donc : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur », nous déclare Hébreux 1:1-4.

C’est de diverses manières, parfois par instruction directe, mais plus souvent par des recherches et de la méditation guidées par le Saint-Esprit, utilisant le style et les dispositions de chacun, que Dieu a transmis Son message à l’humanité. Finalement, le Nouveau Testament fut transmis au travers de Paul et des autres, mais cette fois, par révélation. « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes », nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:3-5.

Et quel était ce Mystère ? « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:6-12).

Jean était le dernier vivant parmi les apôtres originaux lorsqu’il nous a donné l’Apocalypse, car tous les autres furent martyrisés, et c’est alors que Jésus, Celui qui l’a révélée (Apocalypse 1:1), nous a indiqué que rien ne devait être ajouté, ni rien d’enlevé à toute la prophétie de ce livre, à partir de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Jésus avait bien prédit dans Matthieu 24:11 : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Ils tenteront de faire croire que Dieu leur a donné d’autres prophéties pour les temps de la fin, alors que toutes les prophéties sont déjà révélées dans la Bible, là où j’aimerais bien diriger ces faux prophètes modernes.

Nous n’avons besoin d’aucune nouvelle révélation. La Bible contient tout ce dont nous avons besoin pour être sauvés. Paul avait compris cela et c’est pourquoi il dit à Timothée : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:12-17).

Regardez maintenant ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 1:16-21 : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. » 

Voici ce que le Saint-Esprit a poussé un saint homme de Dieu à dire en parlant de l’Antichrist : « L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés » (2 Thessaloniciens 2:9-12).

C’est une déclaration effrayante ! Pourquoi Dieu serait-t-Il d’accord pour décevoir certains et faire en sorte qu’ils croient un mensonge ? La cause qui mettrait en action une décision aussi extrême de la part de Dieu doit être vraiment sérieuse. Le verset précédent déclare clairement : « parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:10). C’est parce qu’ils ont résisté à la vérité qu’ils vont croire au mensonge. Regardons ce que Paul nous dit sur cela, dans 2 Timothée 3:8-9 : « Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. »

Le contexte spécifique, ici, nous parle de ceux qui auront choisi de suivre « l’homme du péché », et ce principe s’est propagé tout au long des siècles. Cela nous confirme que l’attitude de Dieu envers ces hommes est déterminée par l’amour de la vérité, plutôt que par leur connaissance de la vérité. Quand les hommes aiment la vérité de Dieu, il n’y a pas de limite à la quantité de vérité et de bénédictions qu’ils peuvent recevoir de Dieu. Notez l’attitude de David, dans Psaume 119. Dans Psaume 119:103-105, nous lisons : « Que ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche. Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Dans Psaume 119:111-113, David déclare : « J’ai pris tes témoignages pour héritage perpétuel ; car ils sont la joie de mon cœur. J’ai incliné mon cœur à pratiquer tes statuts, constamment et jusqu’à la fin. Je hais les pensées vaines ; mais j’aime ta loi. » « Il est temps que l’Éternel opère ; ils ont aboli ta loi. C’est pourquoi j’aime tes commandements plus que l’or, même que l’or fin. C’est pourquoi j’estime droits tous tes commandements, et je hais toute voie de mensonge, » nous dit David, dans Psaume 119:126-128. Et finalement, dans Psaume 119:174-175, nous pouvons lire : « Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! »

Mais lorsque les gens commencent à exhiber leur dédain pour la vérité divine, il vient un temps dans leur vie où ils trouvent impossible de comprendre même la vérité et l’importance de l’Évangile du salut de Christ, par la création, par le salut et par la réconciliation au travers du sacrifice de Jésus. Néanmoins, ils ont refusé l’amour de Sa vérité, alors qu’il aurait été facile de croire ; donc, une cécité obscurcit leur esprit et ils commencent à aimer les philosophies de ce monde, et ne peuvent se libérer des mensonges que Dieu a permis afin de les séduire. Ainsi, ils : « apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Dans un tel cas, ils seront plus faciles à convertir lors de la deuxième résurrection, où Satan ne sera plus là pour les séduire.

Or, Dieu leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! Ils se nourrissent des péchés de mon peuple ; ils sont avides de ses iniquités. Aussi il en sera du sacrificateur comme du peuple ; je le punirai selon ses voies et lui rendrai selon ses œuvres » (Osée 4:6-9).

Cette lamentation sur l’apostasie ancienne d’Israël contient un vieux principe qui pourrait s’appliquer aux nations d’aujourd’hui qui professait jadis le christianisme, mais qui sont aujourd’hui dominées par l’humanisme. Notre propre nation passe présentement par une étape d’anarchie morale chez nos enfants et nos jeunes gens, et la raison en est que leurs parents et leurs grands-parents ont oublié la loi de Dieu. Le peuple a rejeté la vraie connaissance ; alors, il se détruit présentement faute de connaissance.

Cette ignorance existe malgré l’abondance d’une supposée connaissance, c’est-à-dire, la « science » prêchée dans nos institutions éducationnelles, car la « science » est presque universellement prêchée. Nos professeurs ont oublié que : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Même dans les églises évangéliques et fondamentalistes, ainsi que dans les écoles, il y a très peu d’emphase mise sur la connaissance divine et trop sur l’expérience personnelle. La foi chrétienne n’est pas une émotion, elle est un engagement volontaire et réfléchi par une compréhension intellectuelle de la Personne et de l’œuvre de notre Seigneur Jésus-Christ.

Voici ce que Jésus a déclaré à ceux qui en accusaient d’autres de péchés : « Et Jésus, répondant, leur dit : Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert ces choses ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. Ou pensez-vous que ces dix-huit sur qui la tour de Siloé est tombée, et qu’elle a tués, fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même » (Luc 13:2-5). Le mot grec pour « repentir » signifie « changer votre esprit » !

Une personne ne peut croire à la vérité que si elle pense d’abord à la vérité, et cela requiert de la connaissance divine. Écoutons encore une fois l’avertissement du prophète Osée : « Écoutez la parole de l’Éternel, enfants d’Israël ! Car l’Éternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a ni vérité, ni bonté, ni connaissance de Dieu, dans le pays. Il n’y a que parjures et mensonges ; meurtres, vols et adultères ; on use de violence, et un meurtre touche l’autre » (Osée 4:1-2). C’est presqu’une description de notre société « chrétienne » d’aujourd’hui. Est-ce qu’on veut entendre la Parole de Dieu dans notre société actuelle, ou si chacun connaît déjà sa parole et la prêche à qui veut bien l’entendre ? Et beaucoup de personnes les écoutent.

« Car il vient d’Israël ; c’est un ouvrier qui l’a fait, et il n’est point Dieu. C’est pourquoi le veau de Samarie sera mis en pièces ! Parce qu’ils sèment le vent, ils moissonneront la tempête. Ils n’auront point de blé debout ; ce qui pousse ne donnera point de farine ; et si peut-être il en donne, les étrangers la dévoreront. Israël est dévoré. Ils sont maintenant parmi les nations comme un vase dédaigné. Car ils sont montés vers Assur, comme un âne sauvage qui se tient à l’écart. Éphraïm a fait des présents pour avoir des amis. Et parce qu’ils font des présents chez les nations, je vais maintenant les rassembler, et ils commenceront à diminuer sous le fardeau du roi des princes. Parce qu’Éphraïm a multiplié les autels pour pécher, ces autels lui tourneront en piège » (Osée 8:6-11). Ils ont multiplié les religions qui leur tourneront en piège.

Il faut réellement comprendre la Parole de Dieu et non penser comprendre la Parole de Dieu. Dans Néhémie 8:8-10, nous découvrons que les préposés : « lisaient distinctement au livre de la loi de Dieu ; ils en donnaient le sens, et faisaient comprendre la lecture. Et Néhémie, le gouverneur, Esdras, sacrificateur et scribe, et les Lévites, qui instruisaient le peuple, dirent au peuple : Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force. »

La majorité du monde, même chez les chrétiens, passe très peu de temps à lire les Écritures et se plaint ensuite qu’elles sont difficiles à comprendre, ou ennuyeuses. Pourtant, quand Esdras lisait « le livre de la loi de Moïse » à la congrégation d’Israël, il lisait du matin jusqu’à midi, et le peuple se tenait debout pendant qu’il lisait. Dans Néhémie 8:1, nous voyons : « Or, tout le peuple s’assembla comme un seul homme, sur la place qui est devant la porte des eaux ; et ils dirent à Esdras, le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l’Éternel à Israël. » Un tel scénario serait quasiment impossible à imaginer de nos jours.

La congrégation d’Esdras comprenait évidemment ce qu’il lisait et, en plus, le trouvait fort intéressant. Car, dans Néhémie 8:9, nous lisons que ceux : « qui instruisaient le peuple, dirent au peuple ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. » Et, dans Néhémie 9:3 : « Ils se levèrent donc à leur place, et on lut dans le livre de la loi de l’Éternel leur Dieu, pendant un quart de la journée, et pendant un autre quart, ils firent confession, et se prosternèrent devant l’Éternel leur Dieu. » Pourtant, tout ce que le peuple avait était les livres du Pentateuque.

Nous devrions être d’autant plus captivés et comprendre d’autant mieux alors que nous avons la Bible au complet. Notez également que les collègues d’Esdras lisaient simplement les Écritures et donnaient leur exégèse, ce qui fut assez pour permettre au peuple de comprendre. Et avec cela, il y avait repentance, confession des péchés et adoration de Dieu. Pas de sermons charismatiques avec des voix tremblotantes, pas de technique spéciale, seulement les Écritures, données naturellement et précisément. Les Écritures ne sont pas difficiles à comprendre, mais difficiles à croire et encore plus difficiles à obéir.

Comme tout autre livre, la Bible fut écrite pour en être comprise, et le Saint-Esprit fut parfaitement capable de déclarer ce qu’Il voulait exprimer. Le secret se voit dans l’attitude du cœur avec lequel les individus s’approchent de ce Livre. Regardons l’admirable attitude de David envers les Écritures, lorsqu’il s’est écrié : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien » (Psaume 119:97-99). Et, dans Psaume 119:104, où David déclare : « Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. »

C’est ce que Paul enseignait également à Timothée lorsqu’il lui dit : « Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations » (2 Timothée 2:22-23). Paul lui dit de fuir les désirs de jeunesse, comme la sexualité immorale. Dans 1 Corinthiens 6:18-20, Paul déclare : « Fuyez la fornication. Quelque péché qu’un homme commette, c’est hors du corps ; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu. »

Deux autres désirs dangereux sont identifiés dans le Nouveau Testament. Dans 1 Corinthiens 10:12-15, Paul nous met en garde en déclarant : « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. Je vous parle comme à des personnes intelligentes ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. »

« Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 6:9-10. Dieu n’est pas contre l’argent, mais contre l’amour de l’argent, car ces deux séductions sont dangereuses parce qu’elles peuvent nous amener dans d’autres ensorcellements.

Ces enchantements peuvent facilement blesser le chrétien. Car : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20). Pourquoi se laisser séduire par les choses du monde alors que la Bible nous donne toujours les bons conseils à suivre ? « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

De tels avertissements sont si communs dans les Écritures, qu’il devient profitable d’être instruits par eux. Car ils deviennent cruciaux pour celui ou celle qui veut vivre une vie divine. « Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises », déclare Paul, dans Romains 13:14. « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite » (1 Pierre 1:14-15).

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité », nous déclare 2 Pierre 1:3-7.

« Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera », nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:7-10. Chaque chrétien arrive à un stade où il doit s’humilier devant son Seigneur et dire : « C’est assez d’attendre ! »

Tout comme Israël l’apprit par ses fils, dans Genèse 45:26-28 : « Et ils lui firent ce rapport et dirent : Joseph vit encore, et même c’est lui qui gouverne tout le pays d’Égypte. Mais son cœur resta froid, car il ne les crut point. Et ils lui dirent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Et il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le porter. Et l’esprit de Jacob, leur père, se ranima. Et Israël dit : C’est assez ; Joseph mon fils vit encore ; j’irai, et je le verrai avant que je meure. »

Lorsque l’on déclare « c’est assez », soit qu’une demande fut satisfaite et un besoin fut rempli, ou on est rendu au bout de son rouleau. Dans ce cas-ci, Jacob est rempli d’émotions à la nouvelle que son fils Joseph, qu’il croyait mort, vivait encore. Cependant, pour une autre raison complètement différente, Pharaon s’écria devant Moïse, dans Exode 9:28 : « Intercédez auprès de l’Éternel ; et qu’il n’y ait plus de tonnerres ni de grêle ; et je vous laisserai aller, et vous ne resterez pas plus longtemps. »

Une autre fois, c’est lorsque, dans 2 Samuel 24:16-17 : « l’ange étendit sa main sur Jérusalem pour la ravager, l’Éternel se repentit de ce mal, et dit à l’ange qui ravageait le peuple : Assez ! retire maintenant ta main. Or l’ange de l’Éternel était auprès de l’aire d’Arauna, le Jébusien. Et David, voyant l’ange qui frappait le peuple, parla à l’Éternel et dit : Voici, c’est moi qui ai péché, c’est moi qui ai commis l’iniquité ; mais ces brebis qu’ont-elles fait ? Que ta main soit sur moi, je te prie, et sur la maison de mon père ! »

Et, finalement, dans 1 Rois 19:3-4, nous lisons : « Et, voyant cela, Élie se leva, et s’en alla pour sauver sa vie. Et il s’en vint à Béer-Shéba, qui est de Juda, et laissa là son serviteur. Mais, pour lui, il s’en alla dans le désert, une journée de chemin ; et il vint s’asseoir sous un genêt, et il demanda la mort, en disant ; C’est assez, ô Éternel ! prends maintenant mon âme ; car je ne suis pas meilleur que mes pères. » Par contre, dans Proverbes 30:15-16, nous lisons : « La sangsue a deux filles, qui disent : Apporte, apporte ! Il y a trois choses qui ne se rassasient point ; il y en a même quatre qui ne disent point : C’est assez ! Le Sépulcre, la femme stérile, la terre qui n’est point rassasiée d’eau, et le feu, qui ne dit point : C’est assez. »

Dans le Nouveau Testament, Jésus a dit, dans Matthieu 10:25 : « Il suffit au disciple d’être comme son maître, et au serviteur d’être comme son seigneur. S’ils ont appelé le père de famille Béelzébul, combien plus appelleront-ils ainsi ses domestiques ? » Mais comme le temps de Son arrestation approchait, Jésus dit à Ses disciples, dans Marc 14:41-42 : « Dormez maintenant et vous reposez ! C’est assez ! l’heure est venue ; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des méchants. Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s’approche. »

Dans Luc 22:37-38, Jésus a dit à Ses disciples : « Et que celui qui n’a point d’épée, vende son manteau, et en achète une. Car je vous dis, qu’il faut encore que ce qui est écrit, soit accompli en moi : Il a été mis au rang des malfaiteurs. Et les choses qui me concernent vont arriver. Et ils dirent : Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit : Cela suffit. » Il y a présentement plusieurs circonstances où un chrétien pourrait crier « c’est assez ! » Mais lorsque Jésus reviendra, Il nous montrera : « dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). Et nous ne pourrons jamais connaître assez de Dieu.

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