D.529 – La science – vraie ou fausse ?
Par Joseph Sakala
Dans Genèse 2:9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » Il est manifeste que la première référence à la science, dans la Bible, concerne dès le départ la connaissance du bien et du mal. Le mot « science » vient du latin scientia qui veut dire « connaissance ». Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, les mots « science » ainsi que « connaissance » sont des traductions des mêmes mots grecs et hébreux. La science, proprement dite, est ce que nous connaissons, et non ce sur quoi nous spéculons, comme la « science » évolutionniste.
Adam et Ève connaissaient beaucoup de choses sur Dieu et Sa création, et ils savaient que tout était très bon. Ils n’avaient pas besoin de connaître ce qui était mal, car, dans Genèse 2:17, Dieu leur dit : « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Mais ils mangèrent quand même de cet arbre, et la connaissance du mal entra dans le cœur et l’esprit des humains. Au fil des siècles, la véritable science a apporté beaucoup de bien dans le monde, tandis que la fausse science a transmis beaucoup de mauvaise connaissance à l’humanité.
L’apôtre Paul nous donne un avertissement contre celle-ci. Dans 1 Timothée 6:20-21, Paul lui déclare : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. » Dans le contexte des époques, Paul mettait Timothée en garde contre le panthéisme évolutionniste des philosophes gnostiques. Or, regardez dans le monde et notez s’il y a plus de disputes que d’accords sur les mêmes sujets.
En contraste, la dernière référence de la Bible à la connaissance est l’exhortation de Pierre lorsqu’il nous dit : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Voilà la bonne connaissance qui nous fait croître dans la grâce., Cependant, regardons ce que Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction. » Tandis que c’est en Jésus-Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Alors, rejetons la connaissance conduisant à savoir comment faire le mal afin de grandir dans la connaissance de Christ en nous concentrant à savoir comment faire le bien.
Dans Jérémie 17:5-7, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Maudit est l’homme qui se confie en l’homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Il sera comme un homme dénué de secours dans la plaine stérile ; il ne verra point venir le bien ; mais il habitera au désert, dans les lieux secs, dans une terre salée et inhabitable. Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance ! » Jérémie nous fournit un contraste entre l’humaniste qui se fie en lui-même et l’homme qui place son entière confiance en Dieu. Celui qui se fie en ses propres moyens ou sur ceux de ses amis pour lui porter secours dans les moments de trouble est maudit. Son existence en sera une de futilité comme dans une plaine stérile. Pourquoi ? Simplement parce que son cœur a délaissé l’Éternel, sa seule source de force et de salut.
Jérémie joue sur les mots, ici. Le mot pour « homme » au début du texte est « guerrier », tandis que dans la deuxième partie du texte, il s’agit d’un « homme normal ». Le guerrier qui devrait être fort est maudit parce qu’il place sa confiance en un être faible, en quelqu’un ayant peu de sagesse et de force. Il n’a que l’apparence extérieure de force et de sagesse. Mais béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est sa confiance ! « Il sera comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines le long d’une eau courante ; qui, lorsque vient la chaleur, ne la craint point, mais dont la feuille est verte ; il n’est point en peine dans l’année de sécheresse, et ne cesse pas de porter du fruit » (Jérémie 17:8).
C’est un fait tragique que plusieurs chrétiens tombent dans le piège de tenter de vivre leur vie selon leur propre force. Essayons-nous de placer notre confiance en notre faiblesse ou en notre Seigneur ? Que nous soyons humaniste ou chrétien, notre cœur n’est pas fiable. Car : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Ne soyons pas séduits ! Dieu sonde nos cœurs et Il connaît nos pensées. Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance, et la seule espérance.
La bonne sagesse, d’où vient-elle ? Dans Job 28:20-24, nous lisons : « Mais la sagesse, d’où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d’elle. C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. » Dans un de ses monologues, le patriarche Job compare ses recherches d’exploration humaine des métaux et des pierres précieuses à la compréhension spirituelle. « Le fer se tire de la poussière, et la pierre fondue donne l’airain. L’homme dissipe les ténèbres ; il explore, jusqu’aux extrêmes limites, la pierre qui est dans l’obscurité et l’ombre de la mort » (Job 28:2-3).
La recherche de ces choses est plus facile que de trouver la véritable sagesse. « On ne la met pas en balance avec l’or d’Ophir ; ni avec le précieux onyx, ni avec le saphir. On ne la compare point avec l’or et avec le verre, et on ne l’échange pas pour des vases d’or fin. On ne parle ni du corail ni du cristal, et la possession de la sagesse vaut plus que des perles. On ne la compare pas avec la topaze d’Éthiopie ; on ne la met pas en balance avec l’or le plus fin » (Job 28:16-19).
Même les animaux ne l’ont pas découvert. Dans Job 28:8, il déclare : « Les bêtes féroces n’y ont point marché, le lion n’a point passé par là » Et, au verset 21 : « Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. » « L’abîme dit : Elle n’est pas en moi ; et la mer dit : Elle n’est pas avec moi » (v.14). « Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Où donc est le lieu de l’intelligence ? L’homme ne connaît pas son prix, et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants » (vs 12-13).
Ce n’est pas la sagesse de ce monde. « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:6-8.
Le gisement de l’évolution, qui domine sur l’éducation moderne et l’enseignement, ne fournit que l’or des fous que l’on place sur un bon fonds, mais il ne fournit pas la vraie sagesse. Paul dit cependant à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Même si elle est fausse, la sagesse humaine a quand même détourné de la foi quelques disciples qui n’ont rien vu venir.
Job n’a trouvé la véritable sagesse seulement qu’au travers de Dieu, et nous devons faire pareillement, car : « C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:23-28).
C’est en Jésus-Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science », nous déclare Paul, dans Colossiens 2:3. Le roi Salomon fut également mis à l’épreuve dans le but de voir s’il allait utiliser la sagesse de Dieu ; or, il l’a utilisée selon la volonté de Dieu. Dans 1 Rois 3:27-28, nous lisons : « Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. »
Puisque la sagesse divine est démontrée en profondeur dans les Écritures, le terme « sagesse divine » n’est employé que sept fois comme indiquant qu’une pareille sagesse se manifeste dans l’inspiration que Dieu accorde à un humain. Le roi de Perse l’avait reconnue chez Esdras quand il a dit : « Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu’ils fassent justice à tout le peuple qui est au-delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point » (Esdras 7:25).
La sagesse divine est donc consistante avec les lois de Dieu, c’est-à-dire, Ses Écritures. Dans le Nouveau Testament, la première référence vient de Christ lorsqu’Il dit, dans Luc 11:49 : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres. » Ensuite, Paul l’utilise trois fois : « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1:21). La sagesse humaine ne peut jamais découvrir Dieu. Cependant : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1:23-24).
« Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire » (1 Corinthiens 2:7). C’est-à-dire qu’au travers de la Parole écrite et de la Parole vivante, nous pouvons proclamer la véritable sagesse de Dieu. Finalement, avec la Sagesse de Dieu manifestée au travers des hommes choisis de Dieu, nous pouvons également prêcher la Sagesse divine : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes » (Éphésiens 3:10).
Dans Psaume 71:15-18, David déclare : « Ma bouche racontera chaque jour ta justice et tes délivrances ; car je n’en sais pas le nombre. J’irai louant tes grandes œuvres, Seigneur Éternel ; je célébrerai ta seule justice. O Dieu ! Tu m’as instruit dès ma jeunesse, et jusqu’ici j’ai annoncé tes merveilles. Et même jusqu’à la vieillesse, jusqu’à la blanche vieillesse, ô Dieu, ne m’abandonne pas ; jusqu’à ce que j’aie annoncé la force de ton bras à cette génération, ta puissance à tous ceux qui naîtront. » Puisque Dieu est omnipotent, et si nous marchons selon Sa puissance, il semblerait qu’il n’y a aucune limite à ce que nous pourrions accomplir.
Le livre des Psaumes, en particulier, témoigne continuellement que Dieu est notre force. David, le serviteur de l’Éternel, Lui adressa ces paroles lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! » (Psaume 18:2). Alors, de quelle façon pouvons-nous nous approprier de la force de Dieu, et comment se manifeste-t-elle dans notre vie ? La réponse n’est pas ce que plusieurs pourraient croire. Dans Psaume 147:10-11, il est écrit : « Dieu ne se complaît point en la force du cheval ; il ne fait point cas des hommes légers à la course. L’Éternel prend Son plaisir en ceux qui le craignent, en ceux qui s’attendent à Sa bonté. » Zacharie abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Et l’ange qui me parlait répondit et me dit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Et je dis : Non, mon seigneur. Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole de l’Éternel, qu’il adresse à Zorobabel, disant : Ce n’est point par puissance, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées » (Zacharie 4:5-6).
Ce texte nous indique clairement que marcher dans la force de Dieu veut essentiellement dire de proclamer chaque jour Sa justice et Ses délivrances, car notre force est dans la force de Dieu, point à la ligne ! En parlant de Sa Justice, et non de la nôtre, dans la crainte de Dieu, le tout dirigé par Son Esprit, dans l’espérance de Sa miséricorde, il s’agit d’une véritable manifestation en nous de Sa puissance. Lors d’une fête, Néhémie, qui instruisait le peuple sur la loi, lui dit : « Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force » (Néhémie 8:9-10).
Finalement, l’apôtre Paul, qui exhibait quotidiennement la force de Dieu dans tout ce qu’il faisait, Lui demanda trois fois de le guérir d’une écharde que Satan lui avait mise dans la chair. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Sa grâce et Sa joie brillant au travers de notre faiblesse nous donne notre force. Comme le disait si bien David : « Heureux l’homme dont la force est en Toi, ceux qui aiment les chemins de ta maison ! » (Psaume 84:6).
L’humanité fait face présentement à une multitude de problèmes pour lesquels les dirigeants de ce monde n’ont aucune solution ! Qui est responsable de ces problèmes ? Dans un sens, c’est Satan qui en est responsable au travers de sa séduction. Satan séduit le monde entier. Mais l’humanité a librement accepté de suivre la voie de Satan. Donc, les humains n’ont pas d’excuses et ne peuvent être déclarés non coupables des problèmes auxquels ils font face. Jésus a été très clair quand Il a déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).
Donc, nos problèmes sont le résultat direct des choix que nous avons faits. Les problèmes de guerres, d’épidémies, de maladies, de pollution et de famines ne sont pas le résultat de coïncidences. Les humains ont choisi d’amener leurs propres solutions, et ils ont clairement prouvé qu’ils ne sont pas qualifiés pour ce faire. Le prophète Jérémie a crié vers Dieu : « Éternel ! je connais que la voie de l’homme ne dépend pas de lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche, de bien diriger ses pas » (Jérémie 10:23). Ainsi, la misère et les problèmes étaient prévisibles. En effet, suite à ses mauvaises décisions, l’homme lui-même est coupable et la cause de ses problèmes. Il n’a pas à chercher plus loin que son image dans un miroir pour identifier la source.
Maintenant que la source est identifiée, qu’en est-il de la solution ? La solution se trouve dans l’obéissance à Dieu qui a toutes les solutions. Lorsque les humains décideront librement et volontairement d’obéir aux commandements résumés dans l’amour envers Dieu et l’amour envers leur prochain, tous leurs problèmes disparaîtront. Tant que l’homme mettra sa confiance en l’homme, ses solutions seront vaines. « Ainsi a dit l’Éternel : Maudit est l’homme qui se confie en l’homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Il sera comme un homme dénué de secours dans la plaine stérile ; il ne verra point venir le bien ; mais il habitera au désert, dans les lieux secs, dans une terre salée et inhabitable ». (Jérémie 17:5-6). Par contre : « Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance ! Il sera comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines le long d’une eau courante ; qui, lorsque vient la chaleur, ne la craint point, mais dont la feuille est verte ; il n’est point en peine dans l’année de sécheresse, et ne cesse pas de porter du fruit » (Jérémie 17:7-8).
Pourquoi ? Simplement parce que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. Celui qui acquiert des richesses, mais non point avec droit, est comme une perdrix qui couve ce qu’elle n’a point pondu ; il les laissera au milieu de ses jours, et à la fin il se trouvera qu’il est un insensé » (Jérémie 17:9-11). Alors, pouvons-nous mettre notre entière confiance en Dieu ? Plusieurs diront non, car ils ont choisi de croire que Dieu n’existe pas. Cependant, croyons-nous vraiment que la marée monte et descend quotidiennement par pur accident ?
Même l’athée, qui ne croit pas en Dieu, ne rejettera pas ce fait évident ! Est-ce que les étoiles et les planètes de notre système solaire continuent de se déplacer à l’unisson selon leur propre accord sans le secours d’une force intelligente ? Même les athées admettent que la terre, la lune et le soleil, dans leur interaction quotidienne, produisent les marées jour après jour et les saisons les unes après les autres. Seul un insensé pourrait croire que tout cet ordre fut produit par hasard. Remettons-nous en question l’existence de l’atmosphère terrestre, cette bulle d’air qui entoure la terre, rendant possible la vie physique ici et nulle part ailleurs ?
Souvenons-nous toujours que notre système solaire ne forme qu’un petit point dans notre galaxie, et notre galaxie ne forme qu’un petit point dans l’univers. Et toutes ces myriades de planètes, d’étoiles, de systèmes solaires et de galaxies, dans cet espace inimaginable et incalculable, se déplacent dans un ordre préconçu et prédéterminé depuis leur existence. Est-ce que tout cela serait le résultat d’une conception aveugle et désordonnée ? Jamais ! Seul « l’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien. Dieu, du haut des cieux, jette ses regards sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui ait de l’intelligence, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Psaumes 53:2-4).
Toutes ces merveilles prouvent l’existence d’un Grand Dieu qui a tout créé, et qui a donné tout ce pouvoir à Christ suite à Son sacrifice de salut et de rédemption sur la croix. Car, dans Matthieu 28:18, nous voyons : « Jésus, s’approchant [de Ses disciples], leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Ensuite, Jésus les envoya pour instruire toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et en nous assurant que « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (vs 19-20).
« Et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes » (Éphésiens 3:9-10). « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui », nous dit Paul, dans Colossiens 1:15-17.
C’est Lui qui est assis présentement à la droite du Père qui L’a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi Il a fait le monde ; « et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Alors, pouvons-nous avoir confiance en la Parole de Dieu ? Absolument ! Sa Parole est vraie et toute-puissante, et Jésus est le seul capable de résoudre tous les problèmes de l’humanité. Donc, ne vous inquiétez pas !
Récessions, chômage, saisies de propriété, faillites, endettement et pauvreté… Ces termes négatifs associés à l’économie paraissent de plus en plus dans les journaux quotidiens à la grandeur de la planète. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui ne va pas avec les économies mondiales ? Pourtant, l’économie est fondée sur la production de biens consommables et les multiples services qui les entourent. Nous avons beaucoup de biens et de services disponibles, et énormément de consommateurs grâce à une population mondiale d’au-delà de sept milliards de personnes. Or, les économies mondiales chancellent et, dans certains cas, frisent la faillite totale. Cette situation est la raison principale pour laquelle beaucoup d’individus vivent sans les nécessités de base.
Les preuves montrent de façon flagrante que les économies mondiales ont besoin d’être corrigées. Certains prétendent que la solution serait d’avoir plus de lois, plus d’intervention gouvernementale, plus de contrôle sur les prix de consommation, de meilleurs contrôles au niveau du fisc, etc. D’autres prétendent que les gens devraient dépenser davantage pour stimuler l’économie. Et d’autres disent, au contraire, que nous devrions avoir moins d’interférence de la part du gouvernement, moins de règles sur les dépenses afin de permettre à l’entreprise privée de contrôler le système par la compétition. Certaines personnes blâment les grandes corporations comme étant les coupables de la situation économique courante. Et encore d’autres blâment le gouvernement de ralentir les investissements en limitant l’embauche dans certains secteurs de la population, et on accuse les consommateurs d’être réticents et ne pas dépenser assez. Toujours des accusations, mais jamais de solutions.
Quelle est la vraie cause de tous ces problèmes économiques, et comment peuvent-ils être corrigés ? Il y a plusieurs raisons expliquant pourquoi nous trouvons autant de problèmes dans l’économie globale. Il existe des lois économiques de base ainsi que des principes qui, s’ils sont suivis, produisent des résultats positifs. Malheureusement, ces principes ne sont pas enseignés dans les écoles et les universités. Les professeurs voudraient bien rejeter ces lois comme étant naïves, non pratiques et surtout pas assez sophistiquées. Pourtant, ces lois se trouvent dans un livre qui, malgré le fait qu’il soit un best-seller, est ignoré et rejeté. Mais ce sont des principes qui fonctionnent parce qu’ils ont été mis en place par un Créateur qui l’a déclaré ainsi, et ce livre se nomme « La Bible ».
Contrairement aux lois des hommes, les lois de Dieu sont simples. En effet, toutes les lois de Dieu se résument en deux principes, 1) l’amour envers Dieu et 2) l’amour envers notre prochain. Ils sont pourtant dévoilés dans Matthieu 22:35-40 aux pharisiens qui, ayant appris que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent autour de Lui. « Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » Paul a dit : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35).
Cela se reflète sur la loi qui dit : « Et quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu n’achèveras point de moissonner le bout de ton champ, et tu ne ramasseras point la glanure de ta moisson ; tu ne grappilleras point ta vigne, et tu n’en recueilleras pas les grains tombés ; tu les laisseras au pauvre et à l’étranger : Je suis l’Éternel, votre Dieu » (Lévitique 19:9-10). Et pareillement : « Quand tu feras ta moisson dans ton champ, et que tu y auras oublié une poignée d’épis, tu ne retourneras point pour la prendre ; elle sera pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve, afin que l’Éternel ton Dieu te bénisse dans toutes les œuvres de tes mains » (Deutéronome 24:19). Ces lois ainsi que d’autres que Dieu a données, changeraient les économies mondiales, si elles étaient suivies. Mais aujourd’hui, le riche grappille le moindre de ses petits sous et ne laisse rien au pauvre qu’il accuse d’être paresseux tout en lui enlevant même de quoi travailler.
Une loi de Dieu couvre les emprunts d’argent. « Si tu prêtes de l’argent à mon peuple, au malheureux qui est avec toi, tu n’agiras point avec lui comme un usurier ; vous ne lui imposerez point d’intérêt » (Exode 22:25). Mais les banquiers ont fait de l’usure un art satanique et, non seulement appauvrissent-ils les individus, mais aussi des pays entiers ! Et dans Lévitique 25:35-36 : « Si ton frère, qui est près de toi, devient pauvre et que sa main devienne tremblante, tu le soutiendras, étranger ou hôte, afin qu’il vive auprès de toi. Tu ne tireras de lui ni intérêt ni profit ; mais tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra auprès de toi. » Les manières de Dieu ne sont vraiment pas les manières des hommes. Et la meilleure manière de Dieu s’en vient ! Il y a un très vieux dicton sur l’argent qui dit : « Vous ne l’emporterez pas avec vous au paradis. » Vraiment, quand la vie est terminée, nous laissons tout derrière nous. Cette ancienne sagesse vient directement de la Bible. Et elle est destinée à ceux qui pensent qu’ils vont sauver la terre par leur Nouvel Ordre Mondial où seule une petite poignée d’élite dirigera d’une main de fer le reste des humains.
Les perles les plus simples, et pourtant les plus profondes de la vie et de la sagesse se trouvent dans les pages de la Bible, là où la synagogue de Satan n’ose pas vérifier. Mais en quelques jours à peine, ils seront vite instruits quand ils verront tout ce qu’ils ont rapaillé s’écrouler devant eux. La maxime des temps modernes, disant que nous ne pouvons pas l’emporter avec nous, se trouve dans le livre de l’Ecclésiaste, écrit par le roi Salomon d’Israël. Ecclésiaste est rempli de conseils éloquents, afin de partager les vérités de notre vie éphémère. Comme Salomon nous le rappelle, le travail et les plaisirs de notre vie sont bien trop courts.
À un certain moment, la plupart d’entre nous devrons réfléchir au véritable sens de notre vie. Beaucoup de personnes, surtout dans les pays occidentaux prospères, ont probablement fait de la poursuite de l’argent l’activité de leur vie. Certaines ont amassé des fortunes énormes à un point tel qu’ils pouvaient à peine dépenser les intérêts accumulés, dans une vie d’insouciance et de gaspillage. Mais même la plus grande fortune n’est que vanité et poursuite du néant à long terme. « Celui qui aime l’argent n’est point rassasié par l’argent, et celui qui aime un grand train, n’en est pas nourri. Cela aussi est une vanité », nous dit Salomon, dans Ecclésiaste 5:10.
« Où il y a beaucoup de bien, il y a beaucoup de gens qui le mangent ; et quel avantage en a celui qui le possède, sinon qu’il le voit de ses yeux ? Le sommeil du travailleur est doux, soit qu’il mange peu ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. Il y a un mal fâcheux que j’ai vu sous le soleil : des richesses conservées pour son malheur par celui qui les possède. Et ces richesses périssent par un mauvais trafic, et s’il a engendré un fils, il n’aura rien entre les mains. Et, comme il est sorti nu du sein de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu ; et il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main », déclare Salomon, dans Ecclésiaste 5:11-15.
Non, nous ne pouvons rien emporter avec nous. Paul répète cette vérité profonde dans sa lettre au jeune évangéliste Timothée. « Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter », lui confirme Paul, dans 1 Timothée 6:6-7. Paul continue de partager un point de vue important sur l’argent, en notant que si nous avons les nécessités de base, nous devrions être contents. Il met également en garde contre le désir d’être riche.
Dans 1 Timothée 6:8-10, Paul lui déclare : « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. »
Notez que d’avoir de l’argent n’est pas mal en soi, car il faut payer nos comptes et pourvoir au nécessaire ; ce qui est mauvais, c’est « l’amour de l’argent », c’est-à-dire, la poursuite déséquilibrée de l’argent, la recherche du pouvoir que donne l’argent. Toutefois, de toute évidence, la Bible n’est pas contre l’argent en lui-même. Abraham, Job, David et d’autres étaient tous très riches, après avoir reçu les bénédictions de Dieu. Ces patriarches adorèrent Dieu fidèlement et n’ont pas perdu la bonne perspective concernant l’argent. Dans Matthieu 6:24, Jésus nous rappelle que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. »
Mammon signifie la richesse ou les possessions. Ces gens mettent leur confiance dans l’argent, la richesse ou les biens et en font une idole, à la place de Dieu. Pourtant, même si nous ne mettons pas notre confiance en l’argent, nous devrions l’utiliser de façon responsable. Et Dieu va nous bénir avec Ses vraies richesses. Il a sûrement comme attente que nous Lui soyons fidèles. « Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient tout cela, et se moquaient de lui. Et il leur dit : Pour vous, vous voulez passer pour justes devant les hommes ; mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé devant les hommes est une abomination devant Dieu » (Luc 16:14-15).
Considérez aussi l’exemple des paraboles de Matthieu 25 et Luc 19. Les chrétiens ne doivent pas être paresseux et insouciants au sujet de l’argent ; ils doivent être de rentables serviteurs et de fidèles utilisateurs de ce qu’on leur donne. La vie physique est éphémère. Jésus nous dit de ne pas amasser des trésors sur la terre. Dans Matthieu 6:19-21, Christ nous déclare : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Vraiment, nous n’avons pas besoin de prendre quelque chose avec nous. Nous allons hériter de l’univers !
Humainement parlant, les problèmes de l’humanité sont débordants, mais Jésus aura des solutions pour tous lorsqu’Il reviendra. Dans Apocalypse 11:15, nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » Les hommes apprendront à vivre comme Dieu l’avait initialement établi, avec de l’amour pour leur prochain. Avez-vous remarqué que Jésus ne règnera pas au ciel durant le millenium, mais bien sur la terre, car c’est là que les royaumes du monde se trouvent ?
Dans Hébreux 8:10-12, Jésus nous déclare : « Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. » Cette attitude amènera une solution aux problèmes, et elle durera éternellement. C’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ce message.