D.552 – Une nouvelle terre à venir

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:13-14, nous lisons : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » Dans sa seconde épître, l’apôtre nous dévoile les quatre différentes approches de l’étude des prophéties. Une est fausse, tandis que les trois autres sont véritables, mais se succédant à des époques différentes de l’histoire.

La fausse approche est celle de l’évolution, cette doctrine théorique enseignée par les intellectuels qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » ou du Big Bang (2 Pierre 3:4). Mais cette attitude est tout à fait fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Le cosmos primitif que Dieu créa, : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut plus tard détruit par les eaux du grand Déluge.

Or, voici le présent cosmos : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Ce monde présent devait durer plusieurs longues années : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:8-10).

Pierre poursuit son argument en déclarant, dans 2 Pierre 3:11-13 : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Le cosmos continuera d’exister, mais avec une terre purifiée pour recevoir la Jérusalem céleste et la présence de Dieu sur la terre. Esaïe nous le confirme lorsqu’il nous cite les Paroles de Dieu : « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Esaïe 66:22).

C’est alors que tous ceux qui auront écouté Christ revivront en Lui. « Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu » (Romains 6:7-10). La résurrection corporelle de Jésus-Christ suivant Sa mort physique nous donne également l’assurance de notre propre résurrection corporelle en nous associant avec Lui dès maintenant. Puisque Christ est mort pour nos péchés, nous sommes en effet morts avec Christ.

Par le fait même, lorsque Jésus a vaincu la mort, Il a ressuscité Son propre corps à l’immortalité, brisant ainsi toute domination de la mort sur Lui et ceux qui Lui appartiennent. Regardons ce que Paul nous déclare, dans Éphésiens 2:4-7 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Cela veut dire que nous avons été glorifiés pour régner avec Lui lorsqu’Il reviendra. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:16-18).

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). « Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous », nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 13:4.

Mais pour avoir droit à tout cela, il faudra éviter ceux que Jude décrit comme : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:12-13). Le mot traduit taches, ici, vient du grec spilas et n’est pas utilisé ailleurs dans le Nouveau Testament.

On voit donc du désordre dans un repas qui devait se prendre avec beaucoup de retenue, d’amitié et de respect. « Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n’est pas pour manger la Cène du Seigneur ; car au repas, chacun se hâte de prendre son souper particulier ; en sorte que l’un a faim, et l’autre est repu. N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? Je ne vous loue point de cela » (1 Corinthiens 11:20-22).

Dans 1 Corinthiens 11:23-29, Paul leur indique la façon de prendre la Pâque : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur [l’Église]. »

Mais l’image semble également nous révéler le danger que ces taches représentent dans le contexte d’amour au sein de plusieurs Églises. Jude nous donne une vision du caractère de ceux qui résistent à la foi donnée une fois pour tous. Ces gens se sont établis dans les assemblées, se repaissant eux-mêmes, sans aucune retenue devant les autres frères et sœurs, sans crainte aucune. Le choix des mots est puissant. Ces taches se nourrissent (suneuocheo) et s’adonnent avec le reste de la congrégation en se repaissant eux-mêmes (poimaino). Ceci est fort mal, car ces personnes n’appartiennent pas au même groupe que les véritables fidèles !

Ces hommes méchants se terrent si bien qu’ils mènent leur propre cabale, sans crainte de résistance ni de confrontation. Le Seigneur Jésus a eu des paroles dures envers les Églises qui ont laissé des erreurs bibliques s’introduire dans les congrégations par de faux enseignants et des leaders incontrôlables. Allez voir dans Apocalypse, aux chapitres 2 et 3, où je vous résume les résultats d’un tel comportement. « Tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort. Tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi et fais tes premières œuvres. »

L’apôtre Pierre les décrits ainsi : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam » (2 Pierre 2:13-15).

Et Pierre continue dans 2 Pierre 2:17-22 : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu. En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. »

Cependant, ceux qui demeurent fermes auprès de Christ prolongeront leurs jours. Esaïe 53:9-12 nous déclare : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. »

Dans ce beau passage, qui se trouve dans le merveilleux 53e chapitre d’Ésaïe, on retrouve la prophétie étonnante de la mort sacrificielle de Jésus-Christ pour nos péchés, Sa résurrection, ainsi que le Salut offert à plusieurs pécheurs perdus. Ce chapitre de l’Ancien Testament, écrit 600 années avant le premier avènement de Christ, contient probablement la plus complète présentation du travail de salut par Christ sur la croix de toute la Bible entière. Mais comment a-t-il plu à l’Éternel de frapper Son fils unique ? La seule raison, c’est le grand travail merveilleux que Sa mort pouvait accomplir pour l’Éternel.

En effet, Esaïe 53:11 nous assure qu’ : « Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de Lui, et lui-même portera leurs iniquités. » Après avoir permis à Ses ennemis de Le mettre à mort, on allait ensuite rapidement reconnaître que Sa mort était clairement une offrande pour le péché et, qu’ayant satisfait les exigences de la Sainteté du Père, le Fils prolongera Ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans Ses mains. Remarquez bien que, malgré qu’ : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, […] sa mort […] a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche » (Esaïe 53:9). Jésus fut enseveli dans une tombe où personne n’avait été enterré, ni avant, ni après.

La mort ne pouvait pas le retenir. Car, dans Apocalypse 1:17-18, Jean nous déclare : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [le séjour des morts, la tombe] et de la mort. » Et parce qu’il a fait cela, Il verra Sa progéniture. « En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. Et encore : Je me confierai en lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés » (Hébreux 2:10-13). Quel merveilleux Sauveur !

Regardons ensemble ce que David a écrit sur Jésus mille ans avant Son accomplissement. Dans Psaume 22:18-20, nous lisons : « Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! ». Ce Psaume nous décrit en détail les souffrances du Seigneur ainsi que les actions des spectateurs moqueurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes les plus odieux de la part des soldats romains fut de Lui enlever le linge qu’Il portait et de le diviser entre eux, au point de gager pour déterminer qui aurait Sa tunique sans couture. L’importance de cette scène scandaleuse se confirme par le fait que cet événement spécifique de la vie de Christ fut enregistré dans les quatre évangiles.

N’oublions jamais que Jésus portait des vêtements merveilleux. Car, dans Psaume 45:8-9, nous pouvons lire : « Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit. » Ce dernier passage dans les Psaumes est une vision future de Christ dans toute Sa gloire à venir.

Mais nous découvrons que Jésus portait des vêtements merveilleux même lors de Sa première venue, comme Sa tunique tissée d’une seule pièce, que Marie Lui avait confectionnée dès Sa naissance et qui a grandi sur Lui pendant tout Son ministère. Les soldats l’ont même mise en gage lors de Sa crucifixion. Il a été distinctif des autres hommes, mais le monde ne Le reconnaissait pas, et Il a passé pour un homme pauvre, alors qu’Il n’avait pas de toit où Se reposer la tête (Matthieu 8:20). Le prophète Ésaïe a dit de Lui qu’Il n’avait rien pour Se distinguer, à cause de Sa grande humilité (Ésaïe 53:2). Mais que dire de la femme qui a lavé Ses pieds avec du nard très dispendieux et Lui a essuyé les pieds avec ses cheveux ? Cet événement unique fut également inscrit dans la Bible.

Cependant, Paul nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Quelle humilité que de Se dépouiller temporairement de Sa toute-puissance afin de mourir pour Sa création dans le but de lui apporter le salut !

Pour donner gratuitement le salut à des âmes qui ne le méritaient pas, Christ est mort. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Lui qui avait créé les cieux et la terre fut obligé de déclarer, dans Matthieu 8:20 : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer Sa tête. » Et Ses quelques possessions furent divisées entre Ses bourreaux lors de Sa mort. Cependant, malgré cela, Jésus nous a fourni des habitations éternelles ainsi que des bénédictions spirituelles en abondance. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:3-4). Nous sommes déjà assurés de notre élection dans Son Royaume à venir, si nous gardons Ses commandements jusqu’à la fin !

En effet, nous connaissons la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu avait déjà donné les prémices de cette fête à Israël, dans Exode 12:12-13, lorsqu’Il leur dit : « Cette nuit-là je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux bêtes ; et j’exercerai des jugements sur tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte. »

Les Juifs du monde auraient dû garder cette fête annuelle de la Pâque pendant les 3 500 années suivantes en mémoire de cette prophétie ancienne :  « Vous garderez ceci comme une ordonnance perpétuelle, pour vous et pour vos enfants. Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cette cérémonie ? Alors vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et qu’il préserva nos maisons. Alors le peuple s’inclina et se prosterna » (Exode 12:24-27).

Mais ils ne l’ont pas fait. Tout d’abord, on peut lire dans les livres des Rois et des Chroniques qu’Israël et Juda ont fort peu célébré cette fête. Même du temps de Néhémie, lors du retour des Israélites à Jérusalem, il y avait longtemps que le peuple n’avait pas célébré la Pâque. Quand les pharisiens sont apparus, la célébration s’est dénaturée pour faire place à une célébration empreinte de babylonisme. La Pâque telle que prescrite par le Talmud n’a plus rien à voir avec la fête de l’Ancien Testament. Les rabbins n’étudient plus l’Ancien Testament depuis des siècles. De plus, si vous regardez attentivement un calendrier, vous verrez que les Juifs modernes fêtent la Pâque une journée après la date prescrite par Dieu dans l’Ancien Testament.

Donc, après que Dieu ait prescrit la Pâque à Moïse, ce fut le début de la nation d’Israël, lorsqu’elle quitta l’esclavage égyptien pour commencer sa marche vers la terre promise. L’agneau avait été tué et mangé, le sang placé sur le linteau et les montants des portes, et le Seigneur avait épargné tous les fils premiers-nés du peuple d’Israël lorsque l’ange de la mort passa dans le pays d’Égypte. La fête n’était pas seulement pour se rappeler de leur ancienne délivrance, mais également en anticipation du jour où : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Le soir avant que Christ soit crucifié, Il a déclaré à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu » (Luc 22:15-16).

C’est à ce moment que Jésus a établi Sa Cène, que les chrétiens continueront fidèlement à observer chaque année jusqu’à Son retour. « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Lorsque Jésus a versé Son sang sur la croix, Il a accompli tout ce que la Pâque prescrite à Moïse avait prophétisé. « Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). Maintenant, nous attendons de manger le plus grandiose des soupers avec Christ lorsqu’Il reviendra. Apocalypse 19:9 nous dévoile : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. »

Mais souvenons-nous de tous ces gens qui sont seuls. David nous dit : « N’incline point mon cœur à des choses mauvaises, pour commettre de méchantes actions par malice, avec les ouvriers d’iniquité, et que je ne goûte pas de leurs délices ! Que le juste me frappe, ce me sera une faveur ; qu’il me reprenne, ce sera de l’huile sur ma tête ; elle ne se détournera pas, car encore je prierai pour lui dans ses calamités » (Psaume 141:4-5). C’est un des versets les plus tristes de la Bible. Être seul, sans savoir où trouver le refuge dans nos problèmes, c’est le lot de ceux qui sont écartés.

Parfois, quelqu’un peut se sentir seul à cause d’un péché non confessé, comme lorsque David fut pris dans son crime d’adultère et de meurtre. Dans Psaume 32:3-4, David dit : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). » Extérieurement silencieux, mais bouleversé intérieurement, c’est comme cela lorsque le croyant tente de rationaliser et de cacher son péché. Mais le remède est simple dans un cas pareil. Dans Psaume 32:5, David déclare : « Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché. (Sélah). »

Mais lorsque le problème n’implique pas un péché non confessé, Dieu est toujours présent pour intervenir afin de nous réconforter et de nous guider, si nous Lui demandons de l’aide. Dans Psaume 32:7-8, David dit à l’Éternel : « Tu es ma retraite ; tu me garantis de la détresse, tu m’environnes de chants de délivrance. (Sélah). » Et l’Éternel lui répond : « Je te rendrai intelligent, m’a dit l’Éternel, je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conduirai ; mon œil sera sur toi. » Il y eut un temps où Jésus aussi S’est senti seul. « Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Matthieu 26:56).

Mais il y eut encore pire. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mathieu 27:46). Jésus est mort seul sur la croix, dans la plus grande solitude et abandonné même de Son Père, lorsque Jésus a pris tous les péchés du monde sur Lui-même. Alors, Jésus comprend très bien ce que c’est d’être abandonné, et Il est toujours là. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Et que dire du Saint-Esprit qu’Il nous a donné pour nous consoler en tout temps ?

Dans 1 Chroniques 28:20 : « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. » Cette admonition de se fortifier et de prendre courage paraît onze fois dans la Bible. Trois fois par les lèvres de Moïse, cinq fois dans le livre de Josué, deux fois par David et une fois par Ezéchias. Malgré que ces onze fois aient été des moments spécifiques où le peuple de Dieu avait besoin de Son aide, le principe derrière tout cela nous indique que le besoin du peuple de Dieu d’avoir du courage se fait sentir en tout temps.

La première fois que Moïse l’a commandé aux Israélites fut juste avant sa mort, comme le peuple se préparait à entrer en terre promise. Dans Deutéronome 31:6, nous lisons : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. » Dans le verset suivant, Moise donne une exhortation similaire à Josué, le nouveau leader d’Israël. « Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession » (Deutéronome 31:7).

L’avant-dernière fois se trouve dans le texte plus haut où David exhorte son fils Salomon à construire le temple à Jérusalem. Que ce soit afin d’accomplir un nouveau projet pour Dieu ou dans le but de commencer un nouveau travail pour Dieu, Son peuple rencontrera toujours de l’opposition et devra donc être fort et courageux afin de l’accomplir. Le mot « courage » paraît plus souvent dans Josué que tout autre livre de la Bible. Trois fois par Dieu, une fois par le peuple à Josué, et une fois par Josué au peuple. Dans tous ces contextes, l’obéissance à la Parole de Dieu, spécialement en résistant au péché et aux systèmes païens, est en évidence. « Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:7).

La solitude n’a pas de place dans la vie du converti. Car, même dans le Nouveau Testament, si l’on veut recevoir la provision divine, « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus nous a avertis que : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20).

Cependant, regardons l’histoire du jeune homme dans la parabole de l’enfant prodigue. « Jésus dit encore : Un homme avait deux fils. Et le plus jeune dit au père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit m’échoir. Et le père leur partagea son bien. Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans ce pays ; et il commença à être dans l’indigence. Et s’en étant allé, il se mit au service d’un des habitants de ce pays, qui l’envoya dans ses terres paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de serviteurs aux gages de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ! Je me lèverai et m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi ; et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite moi comme l’un de tes mercenaires » (Luc 15:11-19).

Malgré que ce fils ait tout gaspillé, Dieu a toujours pourvu à sa survie. Dieu attendait seulement que ce fils se repente et revienne vers son père. Il avait flambé son héritage, mais son père l’a quand même reçu avec joie. « Il partit donc et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez la plus belle robe, et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez le veau gras, et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir » (Luc 15:20-24).

Mais est-ce que son autre fils s’est réjoui ? Regardons dans Luc 15:25-32 : « Cependant, son fils aîné qui était à la campagne, revint, et comme il approchait de la maison, il entendit une symphonie et des danses. Et il appela un des serviteurs, auquel il demanda ce que c’était. Et le serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé. Mais il se mit en colère et ne voulut point entrer. Son père donc sortit et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Mais quand ton fils, que voilà, qui a mangé son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer le veau gras pour lui. Et son père lui dit : Mon fils ! tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. Mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. »

Et si ce n’était pas de la délivrance de nos ennemis, si nombreux dans les Écritures, ne serait-ce pas par la foi que nous verrions notre délivrance ? « Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaume 27:13-14). Et si ce n’était pas de la compréhension que les méchants seront détruits, nous serions constamment dans le tourment. Mais regardons Psaume 37:9-11 pour apprendre : « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante. »

Dieu nous promet la victoire ! Dieu nous déclare qu’Il combattra toujours pour Ses enfants, et qu’Il ne nous abandonnera jamais. Regardez avec quelle assurance Jésus a envoyé Ses disciples prêcher Sa Parole au monde entier. Dans Matthieu 28:18-20, nous pouvons lire : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »

Et lorsque Jésus établira Son Royaume sur la terre, nous verrons enfin la justice de Dieu, quand les guerres cesseront à tout jamais et que la terre connaîtra finalement une paix éternelle. La dernière chose qui restera à faire sera de purifier la terre par le feu et d’accueillir Dieu le Père ici-bas pour l’éternité. Dans Apocalypse 21:22-27, nous lisons : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

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