D.584 – Qui est Israël ? – Chapitre 3
Par Roch Richer
Chapitre 3
Qui est l’Israël d’origine ?
Qui a toujours été Israël ?
« Et cet homme lui dit : Quel est ton nom ? Il répondit : Jacob. Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël ; car tu as été le maître en luttant avec Dieu et avec les hommes, et tu as été le plus fort. Et Jacob demanda, disant : Je te prie, déclare-moi ton nom. Et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. Et Jacob nomma le lieu, Péniel ; car j’ai, dit-il, vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée » (Genèse 32:27-30).
Dans ce passage, avons-nous quelque doute quant à savoir qui était « l’homme » qui lutta avec Jacob ? Il y a ici quelques indices solides que nous devons noter. Nous croyons que c’est Jésus qui lutta avec Jacob et que Jésus lui donna Son propre nom « d’Israël » ! Veuillez prendre en considération les quelques points suivant tirés du texte :
« Et cet homme lui dit : Quel est ton nom ? Il répondit : Jacob. Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël ; car tu as été le maître en luttant avec Dieu et avec les hommes, et tu as été le plus fort. Et Jacob demanda, disant : Je te prie, déclare-moi ton nom. Et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. »
Voyez la similitude entre les textes de Genèse 32:27-28 et Jean 14:8-9 qui contiennent des réponses d’apparence évasive de Jésus, mais lesquelles conduisent à une conclusion évidente :
« Philippe lui dit : Seigneur ! montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui répondit : je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as point connu ? Philippe, celui qui m’a vu, a vu mon Père ; et comment dis-tu: montre-nous le Père ? » (Jean 14:8-9).
Dieu appelle Israël « mon fils », « mon premier-né » :
« Tu diras donc à Pharaon, ainsi a dit l’Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né. Et je t’ai dit : laisse aller mon fils, afin qu’il me serve ; mais tu as refusé de le laisser aller. Voici, je m’en vais tuer ton fils, ton premier-né » (Exode 4:22-23).
Qu’est-ce que cela veut vraiment dire ? Jacob n’était pas un fils premier-né. Les Israélites peuvent bien avoir été des fils « adoptés » (Romains 9:4), mais ils ne pouvaient pas se déclarer « fils premiers-nés » de Dieu. Se peut-il que Dieu Se référât à la « semence promise » (Galates 3:16) qui devait provenir des enfants physiques d’Abraham, appelés par la suite « Israël » ? Bien que se rapportant à la nation physique dans son ensemble, ne faisait-Il pas plus spécifiquement référence à « Son Fils unique engendré » qui allait un jour sortir de la lignée d’Abraham ? Les Écritures indiquent que, lorsque Moïse choisit d’être avec Israël, il choisit en réalité le Christ plutôt que l’Égypte : « Choisissant plutôt d’être affligé avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un peu de temps des délices du péché. Et ayant estimé que l’opprobre de Christ était un plus grand trésor que les richesses de l’Egypte ; parce qu’il avait égard à la rémunération » (Hébreux 11:25-26).
Examinez également les écrits inspirés d’Osée et de Matthieu et leur lien avec Exode 4:22 et Christ Lui-même :
« Tu diras donc à Pharaon, ainsi a dit L’Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né. Et je t’ai dit : laisse aller mon fils, afin qu’il me serve ; mais tu as refusé de le laisser aller. Voici, je m’en vais tuer ton fils, ton premier-né » (Exode 4:22).
« Quand Israël était jeune enfant, je l’ai aimé, et j’ai appelé mon fils hors d’Egypte » (Osée 11:1).
« Joseph donc étant réveillé, prit de nuit le petit enfant, et sa mère, et se retira en Egypte. Et il demeura là jusques à la mort d’Hérode ; afin que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par un Prophète, disant : J’ai appelé mon Fils hors d’Egypte » (Matthieu 2:14-15).
Sous l’inspiration de Dieu, Matthieu relie les premières années de l’enfance de Jésus à ces deux passages de l’Ancien Testament, accolant directement à Jésus-Christ l’expression « Israël est mon fils ».
Notez les autres passages qui parlent du « fils premier-né » de Dieu. Peut-on former un doute quelconque quant à savoir qui Il est ?
« Il m’invoquera, disant : Tu es mon Père ; mon Dieu Fort, et le Rocher de ma délivrance. Aussi je l’établirai l’aîné et le souverain sur les Rois de la terre » (Psaume 89:27-28). À noter : « souverain sur les rois » ou « Roi des rois » (1 Timothée 6:15 ; Apocalypse 17:14 ; 19:16).
« Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né entre plusieurs frères » (Romains 8:28).
« Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés au Royaume de son Fils bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des péchés. Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car le bon plaisir du Père a été que toute plénitude habitât en lui » (Colossiens 1:13-19).
« Car auquel des Anges a-t-il jamais dit : tu es mon Fils, je t’ai aujourd’hui engendré ? Et ailleurs : je lui serai Père, et il me sera Fils ? Et encore, quand il introduit dans le monde son Fils premier-né, il est dit : et que tous les Anges de Dieu l’adorent » (Hébreux 1:5-6).
« Mais vous êtes venus à la montagne de Sion, et à la Cité du Dieu vivant, à la Jérusalem céleste, et aux milliers d’Anges, et à l’assemblée et à l’Eglise des premiers nés qui sont écrits dans les Cieux, et à Dieu qui est le juge de tous, et aux esprits des justes sanctifiés ; et à Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et au sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. Prenez garde de ne mépriser point celui qui vous parle… » (Hébreux 12:22-25).
C’est donc ainsi que : « Israël est mon fils, mon premier-né » (Exode 4:22). Le Seigneur Jésus-Christ EST l’Israël original, le premier-né !
Qui est le serviteur nommé Israël appelé à ramener « Jacob » vers Dieu ?
« Ecoutes-moi, Iles, et soyez attentifs, vous peuples éloignés ; l’Eternel m’a appelé dès le ventre ; il a fait mention de mon nom dès les entrailles de ma mère. Et il a rendu ma bouche semblable à une épée aiguë ; il m’a caché dans l’ombre de sa main, et m’a rendu semblable à une flèche bien polie, il m’a serré dans son carquois. Et il m’a dit : Tu es mon serviteur ; Israël est celui en qui je me glorifierai par toi. Et moi j’ai dit : j’ai travaillé en vain ; j’ai usé ma force pour néant et sans fruit ; toutefois mon droit est par-devers l’Eternel, mon œuvre est par-devers mon Dieu. Maintenant donc l’Eternel, qui m’a formé dès le ventre pour lui être serviteur, m’a dit que je lui ramène Jacob ; mais Israël ne se rassemble point ; toutefois je serai glorifié aux yeux de l’Eternel, et mon Dieu sera ma force. Et il m’a dit : c’est peu de chose que tu me sois serviteur pour rétablir les Tribus de Jacob, et pour délivrer les captifs d’Israël ; c’est pourquoi je t’ai donné pour lumière aux nations [les Gentils], afin que tu sois mon salut jusques au bout de la terre » (Ésaïe 49:1-6).
Notons ici une nuance de traduction qu’il vaut la peine de relever. Dans la version David Martin, le verset 3 se lit comme suit : « Et il m’a dit : tu es mon serviteur ; Israël est celui en qui je me glorifierai par toi. » Le verbe être ne se trouve pas dans le manuscrit original hébreu et c’est pour cette raison qu’il est imprimé en lettres italiques. Dans les versions King James et d’Ostervald, le texte est correctement rendu ainsi : « And said unto me, Thou art my servant, O Israel, in whom I will be glorified » et « Il m’a dit : Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai. » Donc, la traduction exacte éclaircit le fait que Jésus est l’Israël original.
Car, en effet, comment le serviteur nommé « Israël » pourrait-il ramener Jacob à Dieu si cet Israël est Jacob ou ses descendants ? Comment quelqu’un nommé « Israël » et appelé dès le ventre maternel, serait-il en mesure de rétablir les tribus de Jacob et de délivrer les captifs d’Israël ? Autrement dit, comment Israël peut-il délivrer Israël ? Il n’y a qu’une Personne qui puisse avoir été l’Israël original. Il n’y en a qu’un seul qui ait le pouvoir de ramener Jacob/Israël physique vers Dieu. Jésus est le seul qui pouvait accomplir cette prophétie et Il porte le nom « d’Israël ». Examinons plus soigneusement le passage d’Ésaïe 49:1 à 6 :
Verset 1 : « L’Éternel … a fait mention de mon nom dès le ventre de ma mère » [m’a appelé par mon nom avant ma naissance.]
Y a-t-il des preuves bibliques démontrant que ce « serviteur » nommé « Israël » soit Jésus-Christ ?
« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; voici, une Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son Nom EMMANUEL » (Ésaïe 7:14).
« Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).
« Car l’enfant nous est né, le Fils nous a été donné, et l’empire a été posé sur son épaule, et on appellera son nom, l’Admirable, le Conseiller, le Dieu Fort et puissant, le Père d’éternité, le Prince de paix » (Ésaïe 9:6).
« Mais comme il pensait à ces choses, voici, l’Ange du Seigneur lui apparut dans un songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de recevoir Marie ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit. Et elle enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jésus ; car il sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:20-21).
Verset 2 : « Et il a rendu ma bouche semblable à une épée aiguë… »
« Mais il jugera avec justice les chétifs, et il reprendra avec droiture, pour maintenir les débonnaires de la terre, et il frappera la terre par la verge de sa bouche, et fera mourir le méchant par l’esprit de ses lèvres » (Ésaïe 11:4).
« Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante que nulle épée à deux tranchants, et elle atteint jusques à la division de l’âme, de l’esprit, des jointures et des moelles, et elle est juge des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12).
« Et il avait en sa main droite sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants, et son visage était semblable au soleil, quand il luit en sa force » (Apocalypse 1:16).
« Repens-toi : autrement je viendrai à toi bientôt ; et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche » (Apocalypse 2:16).
« Et il sortait de sa bouche une épée tranchante, pour en frapper les nations ; car il les gouvernera avec une verge de fer, et il foulera la cuve du vin de l’indignation et de la colère du Dieu tout-puissant … Et le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval, et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:15, 21).
Verset 3 : « Il me dit : Tu es mon serviteur, Israël, en qui je me glorifierai »
« Voici mon serviteur, je le maintiendrai : c’est mon Elu, auquel mon âme prend son bon plaisir ; j’ai mis mon Esprit sur lui ; il manifestera le jugement aux nations » (Ésaïe 42:1).
« Ecoute maintenant, Jéhosuah, grand Sacrificateur, toi, et tes compagnons qui sont assis devant toi, parce que ce sont des gens qu’on tient pour des monstres, certainement voici, je m’en vais faire venir Germe, mon serviteur » (Zacharie 3:8).
« Et comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante qui les couvrit de son ombre ; puis voilà une voix qui vint de la nuée, disant : celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris mon bon plaisir ; écoutez-le » (Matthieu 17:5).
« Et comme il fut sorti, Jésus dit : maintenant le Fils de l’homme est glorifié ; et Dieu est glorifié en lui » (Jean 13:31).
« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un Nom, qui est au-dessus de tout Nom ; afin qu’au Nom de Jésus tout genou se ploie, tant de ceux qui sont aux cieux, que de ceux qui sont en la terre, et au-dessous de la terre, et que toute Langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:5-11).
Verset 5a : « l’Éternel, qui m’a formé dès le ventre, pour lui être serviteur, m’a dit que je lui ramène Jacob »
« Car Dieu a commandé, disant : honore ton père et ta mère. Et il a dit aussi : que celui qui maudira son père ou sa mère, meure de mort » (Matthieu 15:4).
« …c’est ce qu’il a envoyé signifier aux enfants d’Israël, en annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:36).
« Or je dis que Jésus-Christ a été Ministre de la Circoncision, pour la vérité de Dieu, afin de ratifier les promesses faites aux Pères » (Romains 15:8).
Verset 5b : « …mais Israël ne se rassemble point ; toutefois je serai glorifié aux yeux de l’Éternel, et mon Dieu sera ma force »
« Enfin, il envoya vers eux son propre fils, en disant : ils auront du respect pour mon fils. Mais quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et saisissons-nous de son héritage. L’ayant donc pris, ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Quand donc le Seigneur de la vigne sera venu, que fera-t-il à ces vignerons ? Ils lui dirent : il les fera périr malheureusement comme des méchants, et louera sa vigne à d’autres vignerons, qui lui en rendront les fruits en leur saison » (Matthieu 21:37-41).
« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les Prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez point voulu ! » (Matthieu 23:37).
« Ô ! si toi aussi eusses connu, au moins en cette tienne journée, les choses qui appartiennent à ta paix ! mais maintenant elles sont cachées devant tes yeux » (Luc 19:42).
« Car, mes frères, vous avez imité les Eglises de Dieu qui sont dans la Judée en Jésus-Christ, parce que vous avez aussi souffert les mêmes choses de ceux de votre propre nation, comme eux aussi de la part des Juifs ; qui ont même mis à mort le Seigneur Jésus, et leurs propres Prophètes, et qui nous ont chassés ; et qui déplaisent à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes : nous empêchant de parler aux Gentils afin qu’ils soient sauvés ; comblant ainsi toujours la mesure de leurs péchés. Or la colère de Dieu est parvenue sur eux jusqu’au plus haut degré » (1 Thessaloniciens 2:14-16).
Verset 6a : « Et il m’a dit : c’est peu de chose que tu me sois serviteur pour rétablir les tribus de Jacob, et pour délivrer les captifs d’Israël »
« En ses jours Juda sera sauvé, et Israël habitera en assurance ; et c’est ici le nom, duquel on l’appellera : l’Eternel notre justice » (Jérémie 23:6).
« En ces jours-là Juda sera délivré, et Jérusalem habitera en assurance, et c’est ici le nom dont elle sera appelée : l’Eternel notre justice » (Jérémie 33:16).
« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils au monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui ne sera point condamné ; mais celui qui ne croit point est déjà condamné; parce qu’il n’a point crut au Nom du Fils unique de Dieu. Or c’est ici le sujet de la condamnation, que la lumière est venue au monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque s’adonne à des choses mauvaises, hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient censurées. Mais celui qui s’adonne à la vérité, vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites selon Dieu » (Jean 3:16-21).
« Je suis la Porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, et il entrera et sortira, et il trouvera de la pâture » (Jean 10:9).
« Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:12).
« C’est pourquoi, si tu confesses le Seigneur Jésus de ta bouche, et que tu croies en ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car de cœur on croit à justice, et de bouche on fait confession à salut. Car l’Ecriture dit : quiconque croit en lui ne sera point confus. Parce qu’il n’y a point de différence du Juif et du Grec ; car il y a un même Seigneur de tous, qui est riche envers tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10:9-13).
« Et ainsi tout Israël sera sauvé ; selon ce qui est écrit : le Libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les infidélités » (Romains 11:26).
Verset 6b : « …c’est pourquoi je t’ai donné pour lumière aux nations, afin que tu sois mon salut jusques au bout de la terre »
« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a relui sur ceux qui habitaient au pays de l’ombre de la mort » (Ésaïe 9:2).
« Car en ce jour-là il arrivera que les nations rechercheront la racine d’Isaï, dressée pour être l’enseigne des peuples ; et son séjour ne sera que gloire » (Ésaïe 11:10).
« Moi l’Eternel, je t’ai appelé en justice, et je prendrai ta main, et te garderai ; et je te ferai être l’alliance du peuple, et la lumière des nations » (Ésaïe 42:6).
« Et les nations marcheront à ta lumière, et les Rois à la splendeur qui se lèvera sur toi » (Ésaïe 60:3).
« Or Jésus ayant ouï dire que Jean avait été mis en prison, se retira en Galilée. Et ayant quitté Nazareth, il alla demeurer à Capernaüm, ville maritime, sur les confins de Zabulon, et de Nephthali. Afin que fût accompli ce dont il avait été parlé par Esaïe le Prophète, disant : Le pays de Zabulon, et le pays de Nephthali, vers le chemin de la mer, au-delà du Jourdain, la Galilée des Gentils ; ce peuple, qui était assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et à ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort, la lumière s’est levée. Dès lors Jésus commença à prêcher, et à dire : Convertissez-vous : car le Royaume des cieux est proche » (Matthieu 4:12-17).
« Or voici, il y avait à Jérusalem un homme qui avait nom Siméon, et cet homme était juste et craignant Dieu, et il attendait la consolation d’Israël ; et le Saint-Esprit était en lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit, qu’il ne mourrait point, que premièrement il n’eût vu le Christ du Seigneur. Lui donc étant poussé par l’Esprit vint au Temple ; et comme le père et la mère portaient dans le Temple le petit enfant Jésus, pour faire de lui selon l’usage de la Loi, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut ; lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples. La lumière pour éclairer les nations ; et pour être la gloire de ton peuple d’Israël » (Luc 2:25-32).
« En elle [la Parole] était la vie, et la vie était la Lumière des hommes. Et la Lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour rendre témoignage, pour rendre, dis-je, témoignage à la Lumière, afin que tous crûssent par lui. Il n’était pas la Lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la Lumière. Cette Lumière était la véritable, qui éclaire tout homme venant au monde » (Jean 1:4-9).
« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils au monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui ne sera point condamné ; mais celui qui ne croit point est déjà condamné ; parce qu’il n’a point crut au Nom du Fils unique de Dieu. Or c’est ici le sujet de la condamnation, que la lumière est venue au monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque s’adonne à des choses mauvaises, hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient censurées. Mais celui qui s’adonne à la vérité, vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites selon Dieu » (Jean 3:16-21).
Comparons maintenant Ésaïe 49:6 à Luc 2:25 :
« Et il m’a dit : c’est peu de chose que tu me sois serviteur [ô Israël (v. 3)] pour rétablir les Tribus de Jacob, et pour délivrer les captifs d’Israël ; c’est pourquoi je t’ai donné pour lumière aux nations, afin que tu sois mon salut jusques au bout de la terre » (Ésaïe 49:6).
« Or voici, il y avait à Jérusalem un homme qui avait nom Siméon, et cet homme était juste et craignant Dieu, et il attendait la consolation d’Israël [la consolation de Jésus-Christ] ; et le Saint-Esprit était en lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit, qu’il ne mourrait point, que premièrement il n’eût vu le Christ du Seigneur. Lui donc étant poussé par l’Esprit vint au Temple ; et comme le père et la mère portaient dans le Temple le petit enfant Jésus, pour faire de lui selon l’usage de la Loi, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut ; lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples. La lumière pour éclairer les nations ; et pour être la gloire de ton peuple d’Israël » (Luc 2:25-32).
Dans Ésaïe 49, peut-on douter que le « serviteur » de Dieu qui Se nomme « Israël » (v. 3) soit notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu et la Lumière du monde de Luc 2 ?
L’Israël physique fut-il nommé d’après l’Israël original ?
« Et que mon peuple, sur lequel mon Nom est réclamé, s’humilie, et fasse des prières, et recherche ma face, et se détourne de sa mauvaise voie, alors je l’exaucerai des cieux, et je pardonnerai leurs péchés, et je guérirai leur pays » (2 Chroniques 7:14).
« En ce temps-là je relèverai le Tabernacle de David qui sera tombé, et je réparerai ses brèches, et je refermerai ses ouvertures ; je le rebâtirai comme il était aux jours anciens. Afin qu’ils possèdent le reste de l’Idumée, et toutes les nations sur lesquelles mon Nom sera invoqué ; dit l’Eternel, qui fait cela » (Amos 9:11-12).
« Et après qu’ils se furent tus, Jacques prit la parole, et dit : hommes frères, écoutez-moi ! Simon a raconté comment Dieu a premièrement regardé les Gentils pour en tirer un peuple consacré à son Nom. Et c’est à cela que s’accordent les paroles des Prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela je retournerai et rebâtirai le Tabernacle de David, qui est tombé, je réparerai ses ruines, et je le relèverai, afin que le reste des hommes recherche le Seigneur, et toutes les nations aussi sur lesquelles mon Nom est réclamé, dit le Seigneur, qui fait toutes ces choses. De tout temps sont connues à Dieu toutes ses œuvres » (Actes 15:13-18).
« A cause de cela je fléchis mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ; (duquel toute la parenté est nommée dans les Cieux et sur la terre.) » Éphésiens 3:14-15).
Les passages ci-dessus sont essentiels pour comprendre l’identité d’Israël. Scofield les a interprétés tout de travers et toute sa théologie déraille.
Si quelqu’un se trouve « en Christ », il fait partie de « l’Israël de Dieu ».
« Jésus répondit, et lui dit : en vérité, en vérité je te dis : si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut point voir le Royaume de Dieu … Ce qui est né de la chair, est chair ; et ce qui est né de l’Esprit, est esprit. Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : il vous faut être nés de nouveau » (Jean 3:3, 6-7).
Être « né de nouveau », c’est accéder à la Première Résurrection et ainsi entrer dans le Royaume de Dieu. Pour avoir ce privilège, il faut adhérer à l’Israël de Dieu, qui est Christ et, par extension, l’Église.
En Christ = en « Israël »
En Christ = naître de nouveau à la Première Résurrection, naître de l’Esprit
« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Corinthiens 5:17).
A notre conversion à Christ, nous devenons une nouvelle créature engendrée par le Père grâce à Son Saint-Esprit. Cela ne s’obtient pas par la race.
En Christ = en Israël
En Christ = une nouvelle créature
« La Loi a donc été notre Pédagogue pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous le Pédagogue. Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ; où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:24-29).
En Christ = en Israël
En Christ = « vous êtes tous des enfants de Dieu »
En Christ = « tous un », il n’y a plus de « Juifs » ou de « Grecs »
En Christ = la semence d’Abraham
En Christ = héritiers selon la promesse
« Car en Jésus-Christ ni la Circoncision [les Juifs], ni le prépuce [les Gentils] n’ont aucune efficace, mais la nouvelle créature. Et à l’égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu » (Galates 6:15-16).
En Christ = une nouvelle créature
En Christ = l’Israël de Dieu
« L’Israël » original étant Christ, tous ceux qui sont « en Lui » sont « l’Israël de Dieu », la « famille de Dieu », par l’adoption et l’engendrement.
« Elle [la Parole] était au monde, et le monde a été fait par elle ; mais le monde ne l’a point connue. Il est venu chez soi ; et les siens ne l’ont point reçu ; mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son Nom ; lesquels ne sont point nés de sang, ni de la volonté de la chair [la race], ni de la volonté de l’homme; mais ils sont nés de Dieu » (Jean 1:10-13).
« Or tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions Abba, c’est-à-dire, Père. C’est ce même Esprit qui rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes donc héritiers : héritiers, dis-je, de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:14-17).
« Mais quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et soumis à la Loi. Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, et que nous reçussions l’adoption des enfants. Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père. Maintenant donc tu n’es plus serviteur, mais fils ; or si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:4-7).
Contrairement au sionisme dispensationnaliste, tous ceux qui sont en Christ sont de la « famille », les saints de l’Ancien Testament comme ceux du Nouveau. À Son retour, tous ceux qui Lui appartiennent seront rassemblés et inclus dans « l’Épouse de Christ ».
« Afin que dans l’accomplissement des temps qu’il avait réglés, il réunît tout en Christ, tant ce qui est aux cieux, que ce qui est sur la terre, en lui-même » (Éphésiens 1:10).
« A cause de cela je fléchis mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ; (Duquel toute la parenté est nommée dans les Cieux et sur la terre.) » (Éphésiens 3:14-15).
« Mais vous êtes venus à la montagne de Sion, et à la Cité du Dieu vivant, à la Jérusalem céleste, et aux milliers d’Anges, et à l’assemblée et à l’Eglise des premiers nés qui sont écrits dans les Cieux, et à Dieu qui est le juge de tous, et aux esprits des justes sanctifiés » (Hébreux 12:22-23).
« Puis je vis un nouveau Ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi, Jean, je vis la sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du Ciel, de devers Dieu, parée comme une épouse qui s’est ornée pour son mari … Alors un des sept Anges qui avaient eu les sept fioles pleines des sept dernières plaies, s’approcha de moi et me parla en disant : Viens et je te montrerai l’Epouse, qui est la femme de l’Agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande Cité, la sainte Jérusalem, qui descendait du Ciel de devers Dieu » (Apocalypse 21:1-2, 9-10).
Qui est l’Épouse de Christ ? Qui a le droit de réclamer Son nom « d’Israël » ?
Les douze apôtres sont les douze fondements de la nouvelle Jérusalem et les pierres de fondation de l’Église, Christ étant la Pierre angulaire. Les douze portes sont nommées d’après les douze tribus d’Israël et pourtant, la nouvelle Jérusalem est également appelée « l’Épouse » (l’Église) de l’Agneau (Apocalypse 21:9). Cette combinaison sera l’assemblée que Jésus aura achevé de réunir et elle demeurera unie pour l’éternité (Hébreux 12:22-23).
L’Épouse de Christ se compose de tous les saints (les Élus) qui aient jamais vécu jusqu’à Son retour. Tous les croyants de l’Ancien et du Nouveau Testaments feront partie de la « famille de Dieu ». la « sainte cité ». La « nouvelle Jérusalem » l’illustre :
« Alors un des sept Anges qui avaient eu les sept fioles pleines des sept dernières plaies, s’approcha de moi et me parla en disant : Viens et je te montrerai l’Epouse, qui est la femme de l’Agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande Cité, la sainte Jérusalem, qui descendait du Ciel de devers Dieu, ayant la gloire de Dieu ; et sa lumière était semblable à une pierre très précieuse, comme à une pierre de jaspe tirant sur le cristal. Et elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux portes douze Anges ; et des noms écrits sur elles, qui sont les noms des douze Tribus des enfants d’Israël. Du côté de l’Orient, trois portes ; du côté de l’Aquilon, trois portes ; du côté du Midi, trois portes ; et du côté de l’Occident, trois portes. Et la muraille de la Cité avait douze fondements, et les noms des douze Apôtres de l’Agneau étaient écrits dessus » (Apocalypse 21:9-14).
Les douze portes (12 tribus) et les douze fondements (12 apôtres) symbolisent les Élus de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Éphésiens 1:10 et 3:15 indiquent que la « famille de Dieu » se compose de tous les saints. (Voir aussi Jean 10:16 ; Éphésiens 2:14 et Colossiens 1:20).
Selon la tradition, quand a lieu un mariage, la nouvelle épouse prend le nom de son mari. L’officiant prononce : « Je vous déclare maintenant, M. et Mme Untel, mari et femme. » Comme il a été démontré ci-haut, le nom de Jésus est « Israël ». Il s’agit de « l’Israël original » et tous ceux qui forment Son Épouse seront aussi conviés aux noces sous le nom « d’Israël ». Ceux qui ne sont pas engendrés, qui ne sont pas circoncis de cœur, qui ne croient pas en Christ, qui ne sont point adoptés dans Sa famille, ne sont pas Israël :
« Toutefois il ne se peut pas faire que la parole de Dieu soit anéantie ; mais tous ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël. Car pour être de la semence d’Abraham ils ne sont pas tous ses enfants ; mais, c’est en Isaac qu’on doit considérer sa postérité, c’est-à-dire, que ce ne sont pas ceux qui sont enfants de la chair, qui sont enfants de Dieu ; mais que ce sont les enfants de la promesse, qui sont réputés pour semence » (Romains 9:6-8).
Une théologie impossible
En dépit du fait évident que tous les descendants physiques de Jacob ne peuvent avoir été sauvés, un grand nombre de membres d’églises sortent l’argument que « tout Israël sera sauvé » fondé sur leur interprétation de Romains 11:26 qu’ils appliquent au peuple juif physique. Étudions cela, si vous le voulez bien.
« Car mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous en fassiez pas accroire, c’est qu’il est arrivé de l’endurcissement en Israël dans une partie, jusqu’à ce que la plénitude des Gentils soit entrée ; et ainsi tout Israël sera sauvé ; selon ce qui est écrit : le Libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les infidélités » (Romains 11:25-26).
Si la Bible ne contient aucune erreur, alors comment est-il possible que tout Israël soit sauvé ? Simple. C’est qu’à la fin, seuls les Élus sont le vrai Israël. La fin de Romains 11 ne peut être citée et interprétée de manière correcte que dans le contexte élargi de Romains 8, 9, 10 et 11. Si on ne cite que Romains 11:26, on se montre illogique avec le texte, voire malhonnête. Il y a trop d’autres Écritures qui désapprouvent la théorie que « tout Israël » se réfère exclusivement à un groupe ethnique ancestral particulier.
« Car en Jésus-Christ ni la Circoncision [les Juifs], ni le prépuce [les Gentils] n’ont aucune efficace, mais la nouvelle créature. Et à l’égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu » (Galates 6:15-16).
Un autre exemple de « folie dispensationnaliste » fut donné récemment par un prêcheur baptiste américain, un certain Sam Gipp. Orateur invité à l’Église Baptiste de Treasure Valley, à Meridian, en Ohio, Gipp prêcha un sermon dans lequel il ridiculisa publiquement deux autres prédicateurs baptistes à cause de leur vision particulière de l’eschatologie. Dans son sermon, Gipp fit la déclaration suivante :
« Vous savez comment je n’appelle jamais Jésus-Christ ? Je ne l’appelle jamais “mon Messie”. (La foule réagit en disant “Amen”.) À moins que vous ne soyez un Juif, il n’est pas votre Messie. Êtes-vous de descendance gentille ? (La foule réagit en disant “Amen”.) L’on ne nous a jamais promis un Messie. »
Cette hérésie sort directement du sionisme dispensationnaliste. C’est la fausse doctrine du scofieldisme qui ignore la Parole de Dieu et se concentre sur les notes d’un homme. Elle sépare l’humanité en deux groupes, ou deux races d’êtres humains – les Juifs et les Gentils. Non seulement cela n’est-il pas scripturaire, mais c’est carrément impie. Cela contribue à soutenir le racisme du sionisme et, pire encore, cela encourage les Juifs à se distancier de Christ et de Son Église. Certaines personnes peuvent être sincères dans leurs croyances dispensationnalistes, mais elles ont sincèrement tort.
Il est évident que Jésus est le Messie – pour tout le monde ! Pour les Juifs comme pour les Gentils. Il est le Messie de la femme samaritaine. Il est le « Messie de Händel ». Il est le Messie de cet auteur-ci. Il est aussi le Messie de Sam Gipp, que ça lui plaise ou non. Le mot « Messie » ou Messias était le mot hébreu de l’Ancien Testament et il fut traduit en grec par le mot Christos ou « Christ » dans le Nouveau Testament.
« Celui-ci trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : nous avons trouvé le Messie ; c’est-à-dire, le Christ » (Jean 1:41).
« La femme lui répondit : je sais que le Messie, c’est-à-dire le Christ, doit venir ; quand donc il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : c’est moi-même, qui parle avec toi. Sur cela ses Disciples vinrent, et ils s’étonnèrent de ce qu’il parlait avec une femme ; toutefois nul ne dit : que demandes-tu ? ou pourquoi parles-tu avec elle ? La femme donc laissa sa cruche, et s’en alla à la ville, et elle dit aux habitants : Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait, celui-ci n’est-il point le Christ ? » (Jean 4:25-29).
Dans Galates 3, Paul a franchement déclaré : « Sachez aussi que ceux qui sont de la foi, sont enfants d’Abraham » (Galates 3:7). Est-ce que la foi d’un Gentil en Jésus-Christ (le Messie) équivaut à la bénédiction d’Abraham envers ce Gentil ? Paul n’emploie-t-il pas le pronom « nous » pour se référer à la fois aux croyants juifs et aux croyants gentils ?
« Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:14).
Paul n’associe-t-il pas les Juifs et les Gentils ? Ne dit-il pas clairement que, par la foi en Christ (le Messie), tous sont enfants de Dieu ? Notez le nombre de fois où Paul utilise le mot « Christ » (le Messie) dans le passage suivant :
« Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ; où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:26-29).
Dans l’épître aux Romains, Paul répète cette doctrine stipulant qu’il n’y a pas de différence entre Juifs et Grecs (Gentils) :
« La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la Loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? ne l’est-il pas aussi des Gentils ? certes il l’est aussi des Gentils. Car il y a un seul Dieu qui justifiera par la foi la Circoncision, et le Prépuce aussi par la foi » (Romains 3:22-29).
« C’est pourquoi, si tu confesses le Seigneur Jésus de ta bouche, et que tu croies en ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car de cœur on croit à justice, et de bouche on fait confession à salut. Car l’Ecriture dit : quiconque croit en lui ne sera point confus. Parce qu’il n’y a point de différence du Juif et du Grec ; car il y a un même Seigneur de tous, qui est riche envers tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10:9-13).
Les passages que nous venons de voir sont en quelque sorte les poteaux indicateurs qu’emploient ceux qui « gagnent les âmes » un peu partout. On l’appelle le « chemin aux Romains ». Nous devons donc citer ces versets afin de les partager avec quiconque a des oreilles pour entendre, de quelque race que ce soit, Juif comme Gentil, parce que la race ne fait aucune différence ! Suite à cela, comment des dispensationnalistes comme Sam Gipp peuvent-ils prétendre que Jésus n’est pas leur « Messie » ? Le mot « Christ » veut dire Messie ! La loyauté d’un homme au dispensationnalisme le rend aveugle devant la criante vérité, et elle encourage un Juif sioniste à poursuivre son chemin dans son orgueil racial et à renier son propre Christ-Messie !
« Mais n’y a-t-il pas vraiment une différence entre Juifs et Gentils ? » demanderont encore certaines mal affermies. La réponse est NON.
À cause de la réussite de l’endoctrinement du sionisme dispensationnaliste, un grand nombre de croyants persiste toujours à proclamer qu’il y a réellement une différence entre les Juifs et les Gentils. Ils ignorent évidemment que cette idée provient, non pas de la Bible, nous venons bien de le voir, mais plutôt du Talmud, le recueil de traditions des pharisiens, qui déclare que les Juifs sont d’une race infiniment supérieure à celles des autres hommes. Les Écritures disent le contraire. Qu’allons-nous croire ? L’on prétend que la race juive est « purement Israélite », alors que tous les autres sont des goyim (des Gentils, du bétail humain).
Un documentaire récemment produit et intitulé Marching to Zion amène les preuves qu’il n’y a personne aujourd’hui sur terre qui puisse retracer son ADN sans compromission jusqu’à Abraham. Cependant, en fait, nous sommes tous d’un seul sang : « Et il a fait d’un seul sang tout le genre humain, pour habiter sur toute l’étendue de la terre » (Actes 17:26). Existe-t-il quelqu’un qui soit en mesure de garantir qu’il n’y a jamais eu de fornication, d’adultère ou de viol dans sa lignée ancestrale ? Nous savons de manière certaine qu’Abraham eut plusieurs femmes, comme David, d’ailleurs – et Salomon eut 1 000 femmes et 300 concubines ! Il est tout à fait possible que nous ayons tous un peu de l’ADN d’Abraham dans notre arbre généalogique. Cela fait en sorte que tout cet argumentaire disant que la terre de Palestine n’appartient qu’aux Juifs modernes seuls est complètement nulle et non avenue.
Un grand nombre de gens n’ont jamais réalisé que la mère et le père de Jésus, Marie et Joseph, avaient du goy dans leur lignée ancestrale. Lisez les chapitres 1 de Matthieu et 3 de Luc et vous verrez que Rahab, la prostituée Canaanite, et Ruth, la Moabite, sont dans la lignée directe de Jésus. Quand les Juifs ont sous-entendu que Jésus était né de la fornication (Jean 8), ils voulaient insinuer qu’Il n’était pas un « pur Juif ». Ils le disent toujours aujourd’hui dans leur Talmud. Il est parfaitement sûr que Jésus n’est pas « né de la fornication ». Il fut le Germe du Père, provenant entièrement de Dieu, étant Dieu le Père sur terre, sans père, sans mère, sans généalogie comme nous l’entendons humainement parlant. Jésus leur a même dit que, bien qu’ils fussent des enfants d’Abraham sur le plan physique et « purement Israélites », en réalité, ils avaient « pour père le diable ».
Le dessein de Dieu de maintenir une « lignée juive pure » n’avait pour but unique que d’assurer que la promesse d’un Christ, à travers la lignée d’Abraham et de David, soit fidèlement gardée. L’emphase n’était pas mise sur la conservation d’un ADN pur ou d’une certaine ethnicité placée au-dessus des autres. Maintenant que le Christ est venu, nous n’avons pas à nous préoccuper de « généalogies sans fin ».
Toute cette question de Juifs et de Gentils est inutilement montée en épingle.
En lisant l’épître aux Romains, dans les chapitres 8, 9, 10 et 11, on remarque certaines formulations intéressantes. Nous découvrons d’abord que « ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël » (9:6). Et nous devons en venir à la conclusion que, non seulement y a-t-il eu un Israël physique, mais il y a de tout temps un « Israël spirituel » (le vrai Israël). Nous voyons aussi que Paul utilise le pronom « nous » d’une manière assez inhabituelle pour son époque, en attachant tous ceux qui sont prédestinés au salut (Juifs et Gentils) à une seule famille. Comparez ce pronom « nous » à tous les enfants adoptés dont parle Romains 8 :
« Et qu’il a appelés, c’est-à-savoir nous, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils » (Romains 9:24).
Nous pouvons toutefois aussi découvrir que Paul définit les Gentils d’une manière surprenante. Citant du livre d’Osée, il révèle que la race mixte (les dix tribus perdues) d’Israël est considérée comme faisant partie des Gentils.
« Puis je la [Lo-ruhama, Jizréhel, Israël du nord] sèmerai pour moi en la terre, et je ferai miséricorde à Lo-ruhama ; et je dirai à Lo-hammi, tu es mon peuple ; et il me dira, mon Dieu » (Osée 2:23).
« Toutefois il arrivera que le nombre des enfants d’Israël [les dix tribus du nord] sera comme le sable de la mer, qui ne se peut ni mesurer, ni compter ; et il arrivera qu’au lieu où on leur aura dit : Vous êtes Lo-hammi [pas mon peuple], il leur sera dit : Vous êtes les enfants du Dieu vivant. Aussi les enfants de Juda [les Juifs], et les enfants d’Israël [les Gentils – voir citation suivante] seront assemblés, et ils s’établiront un Chef, et remonteront hors du pays ; car la journée de Jizréhel aura été grande » (Osée 1:10-11).
« Et qu’il a appelés, c’est-à-savoir nous, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils. Selon ce qu’il dit en Osée : j’appellerai mon peuple celui qui n’était point mon peuple [les tribus du nord assimilées aux Gentils] ; et la bien-aimée, celle qui n’était point la bien-aimée ; et il arrivera, qu’au lieu où il leur a été dit : vous n’êtes point mon peuple, là ils seront appelés les enfants du Dieu vivant » (Romains 9:24-26).
Comme Paul, Pierre reconnut aussi que « les tribus perdues d’Israël » (les Gentils) pouvaient être « retrouvées » par l’intermédiaire du salut, enlevant de ce fait le statut de « privilège spécial » que les Juifs de son époque croyaient détenir sur les Gentils de la classe inférieure, ce que les Juifs modernes croient également détenir aujourd’hui.
« Mais vous [l’Église composée de Juifs et de Grecs (Gentils)] êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point son peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).
Le Nouveau Testament enseigne que tous (qu’ils soient Juifs ou Gentils) ceux qui ont reçu le Christ (le Messie) par la foi en tant que Sauveur seront « l’Épouse » lors de la noce de l’Agneau, alors que tous les autres (qu’ils soient Juifs ou Gentils) qui rejettent le Christ (l’Israël original de Dieu) ne seront pas aux noces de l’Agneau. Demeurez-vous « en Christ » ? Si oui, vous êtes alors Israël ! C’est une promesse de Dieu.
Ainsi donc, qui est Israël ?
Israël est le Seigneur Jésus-Christ
Israël est quiconque est appelé du nom du Seigneur
Israël est la Famille de Dieu dans son entier
« Et ainsi tout Israël sera sauvé… » (Romains 11:26)